Transcription de la vidéo
Je m'appelle Lauren Rathmell et je suis la cofondatrice et coprésidente des Fermes Lufa. On est une entreprise d'agriculture urbaine, ici à Montréal. On a quatre ferme sur des toits, ici à Montréal et une équipe d'environ 700 personnes. Et on grandit, grandit, grandit. Les serres sur les toits sont au cœur de ce qu'on fait, mais on établit aussi des partenariats avec des agriculteurs et des producteurs de la région pour alimenter notre marché en ligne. Puis, on vend directement aux consommateurs. Les aliments sont donc aussi frais que possible et on réduit les déchets au maximum. On suit les principes de l'agriculture responsable. Cela inclut la recirculation de l'eau d'irrigation pour économiser l'énergie, faire attention à notre empreinte, et bien gérer nos déchets. On récolte sur commande seulement et on composte tous nos déchets végétaux. On pensait qu'on serait à l'abri des insectes ravageurs en étant en ville pas le cas! On n'utilise aucun pesticide de synthèse. On se fie surtout sur les écosystèmes : on gère les bons insectes et les mauvais insectes. On introduit des contrôles biologiques et des insectes prédateurs. Mais, vraiment, la vigilance est notre priorité. Alors on examine nos plantes chaque semaine. Et on retire les plantes touchées, au besoin. On a des pollinisateurs dans la serre. Les bourdons sont des pollinisateurs efficaces et on a besoin d'eux pour que certaines cultures produisent des fruits. La conception de notre serre était très différente d'une serre construite au sol ou dans une région rurale. Il fallait vraiment réfléchir aux aspects techniques et l'adapter aux codes et aux exigences du milieu urbain. On a essentiellement exploré l'ensemble de l'île de Montréal sur Google Maps pour identifier tous les bâtiments avec du potentiel. Ensuite, on est allés enquêter pour voir si leur structure était convenable et on a discuté avec leurs propriétaires pour sonder leur intérêt pour notre projet. Les économies d'énergie. C'est une combinaison très harmonieuse. La serre remplace ce qui était une surface de chaleur ou de neige et qui perdait la chaleur. Maintenant, on a une bulle isolante de plantes et de chaleur qui contribue au rafraîchissement en été et au réchauffement en hiver. Bien sûr, on profite aussi de la chaleur qui monte du bâtiment. On économise environ la moitié de l'énergie en construisant nos serres sur des toits plutôt qu'au sol. Et, en cultivant en ville et en livrant nos produits directement à nos clients, on réduit la distance de livraison. Je crois que l'avenir de l'agriculture durable et l'adoption de la circularité et de l'autosuffisance dans toutes les opérations, peu importe leur échelle.
[Une musique entraînante commence.]
[Un montage montre un rang dans une serre, une vue aérienne des serres sur le toit, un employé qui récolte des poivrons sur de hautes vignes et Lauren Rathmell qui inspecte un poivron rouge suspendu à une vigne.]
Lauren Rathmell: Je m'appelle Lauren Rathmell et je suis la cofondatrice et coprésidente des Fermes Lufa.
Texte à l'écran : Lauren Rathmell – Entrepreneure, Montréal, Québec
[Lauren s'adresse à la caméra.]
On est une entreprise d'agriculture urbaine, ici à Montréal.
Texte à l'écran : Des actions qui portent fruit
[Une fourchette et une pelle animées apparaissent à l'écran, de chaque côté du titre.]
Texte à l'écran : Comment ça fonctionne?
[Vue aérienne des serres sur le toit au milieu de grands bâtiments industriels, de rues animées et d'aires de stationnement.]
On a quatre fermes sur des toits ici à Montréal et une équipe d'environ 700 personnes.
[Trois travailleurs se tiennent derrière des rangées de semis dans la serre.]
Et on grandit, grandit, grandit.
[Des travailleurs sont à un poste de travail et remplissent des plateaux à semis avec de la terre.]
[Rangs de plantes dans la serre. Lauren marche dans la serre avec deux femmes, les rangs de plantes à leur gauche.]
Les serres sur les toits sont au cœur de ce qu'on fait…
[Une femme portant un sac en tissu affichant le logo « Les fermes Lufa » entre dans un magasin, prend des tomates et un concombre dans un contenant et les dépose dans le sac.]
…mais on établit aussi des partenariats avec des agriculteurs et des producteurs de la région pour alimenter notre marché en ligne.
Puis, on vend directement aux consommateurs.
Les aliments sont donc aussi frais que possible et on réduit les déchets au maximum.
Texte à l'écran : Quelles sont vos pratiques durables?
[Deux travailleurs rincent des pois chiches pour la culture de pousses.]
On suit les principes de l'agriculture responsable. Cela inclut la recirculation de l'eau d'irrigation pour économiser l'énergie…
[Une travailleuse utilise un nettoyeur haute pression pour nettoyer le matériel d'irrigation en marchant le long de la serre. Des tables remplies de semis se trouvent à sa gauche.]
…faire attention à notre empreinte, et bien gérer nos déchets.
[Gros plan du matériel d'irrigation pulvérisé par le nettoyeur haute pression. Gros plan d'une grappe de tomates qui pend d'une vigne.]
On récolte sur commande seulement et on composte tous nos déchets végétaux.
[Des paniers de tomates sont posés dans une caisse.]
Texte à l'écran : Avez-vous des problèmes avec des insectes?
On pensait qu'on serait à l'abri des insectes ravageurs en étant en ville pas le cas!
[Dans la serre, un travailleur se tient sur une plateforme élévatrice et des rangs de plantes se trouvent au-dessous de lui.]
On n'utilise aucun pesticide de synthèse.
[Des travailleurs inspectent des semis sous des lampes à DEL qui émettent une lumière rosée.]
On se fie surtout sur les écosystèmes : on gère les bons insectes et les mauvais insectes.
[Gros plan d'un piège collant recouvert d'insectes.]
On introduit des contrôles biologiques et des insectes prédateurs.
[Un travailleur marche dans un rang, inspecte les plants, les touche avec une main gantée et extrait un plant pour en inspecter la racine.]
Mais, vraiment, la vigilance est notre priorité.
Alors on examine nos plantes chaque semaine.
Et on retire les plantes touchées, au besoin.
[Transition rapide à des semis sous des lampes à DEL.]
Texte à l'écran : Comment pollinisez-vous vos plantes?
On a des pollinisateurs dans la serre.
[Gros plan d'une ruche en carton posée sur un rebord et entourée de plantes.]
Les bourdons sont des pollinisateurs efficaces et on a besoin d'eux pour que certaines cultures produisent des fruits.
Texte à l'écran : Quels sont les défis?
[Vue aérienne des serres sur le toit.]
La conception de notre serre était très différente d'une serre construite au sol…
[Vue aérienne de l'intérieur de la serre, des longs rangs de plantes et des milliers de tuteurs en ficelle qui s'étirent du sol au plafond.]
…ou dans une région rurale.
[Un travailleur se tient entre les rangs de plantes dans la serre avec un chariot et cueille des tomates sur les vignes. Gros plan du travailleur.]
Il fallait vraiment réfléchir aux aspects techniques et l'adapter aux codes et aux exigences du milieu urbain.
On a essentiellement exploré l'ensemble de l'île de Montréal sur Google Maps pour identifier tous les bâtiments avec du potentiel. Ensuite, on est allés enquêter pour voir si leur structure était convenable et on a discuté avec leurs propriétaires pour sonder leur intérêt pour notre projet.
[Montage de divers légumes.]
Texte à l'écran : Quels sont les avantages?
Les économies d'énergie.
[Un travailleur se trouve entre deux rangs de plantes, utilise un sécateur pour récolter des poivrons, les dépose dans une caisse, transporte la caisse remplie de poivrons jaunes puis l'empile.]
C'est une combinaison très harmonieuse.
La serre remplace ce qui était une surface de chaleur ou de neige et qui perdait la chaleur.
[Un travailleur emballe des contenants individuels de micropousses dans des sacs et les dépose dans une caisse.]
Maintenant, on a une bulle isolante de plantes et de chaleur qui contribue au rafraîchissement en été et au réchauffement en hiver.
[Vue aérienne des serres sur le toit.]
Bien sûr, on profite aussi de la chaleur qui monte du bâtiment. On économise environ la moitié de l'énergie en construisant nos serres sur des toits plutôt qu'au sol. Et, en cultivant en ville et en livrant nos produits directement à nos clients, on réduit la distance de livraison.
[De très longues rangées de plantes à feuilles vertes vues du sol.]
Texte à l'écran : Quel est l'avenir de l'agriculture durable?
[Lauren et deux femmes sont assises à une table de pique-nique dans la serre avec un ordinateur portable et discutent.]
Je crois que l'avenir de l'agriculture durable et l'adoption de la circularité et de l'autosuffisance dans toutes les opérations, peu importe leur échelle.
[Gros plan d'un poivron rouge qui pend d'une vigne.]
Texte à l'écran : Les producteurs et les entreprises agricoles du Canada s'emploient à nourrir la population actuelle et les générations futures. Découvrez comment ils cultivent un avenir meilleur. Canada.ca/Du-cœur-dans-chaque-bouchée.
[La musique entraînante s'arrête.]
Texte à l'écran : Agriculture et Agroalimentaire Canada – Agriculture and Agri-Food Canada.
[Mot-symbole du gouvernement du Canada]
[Fin]