4 mai 2017
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) travaille sur deux projets qui aideront à comprendre les effets des bordures de champs sur leurs environnements avoisinants et sur les résultats nets des agriculteurs.
Les bordures de champs sont les zones non cultivées entourant ou avoisinant des terres cultivées, comme les fossés, les lignes de clôture, les brise-vent et les emprises de route. Quand les terres agricoles sont remembrées en champs plus vastes, les bordures des champs sont souvent supprimées. Par contre, on ne connaît pas suffisamment les conséquences du remembrement.
Quantifier la valeur des bordures de champs
Pour en savoir plus, le personnel d'AAC dans l'Est des Prairies étudie la valeur économique et écologique de ces bordures de champs. Les agriculteurs savent que les bordures filtrent le ruissellement des nutriments et abritent des insectes et des microbes utiles. Mais les avantages n'ont jamais été quantifiés, de sorte qu'ils ne peuvent pas être mesurés en fonction du gain financier qui découle de l'élimination des bordures pour augmenter la taille des champs. Le compromis est-il valable?
L'objectif de ce projet consiste à répondre à cette question en étudiant la diversité, la structure et le rôle des bordures de champs non cultivés ainsi que leur interaction avec les cultures adjacentes. Les résultats sont attendus pour la fin de 2018.
Étudier les besoins des abeilles
Dans le cadre d'une étude connexe au Manitoba, le personnel d'AAC étudie les abeilles indigènes et leurs besoins en matière d'habitat. Les quelque 970 espèces d'abeilles originaires du Canada offrent des avantages importants pour la pollinisation des cultures canadiennes destinées à l'exportation, comme le canola et les bleuets. La plupart des espèces vivent dans des galeries ou dans d'autres cavités naturelles des terres non cultivées et s'éloignent à moins d'un kilomètre de leurs habitats. Il est manifestement nécessaire pour les pollinisateurs, comme les abeilles, de vivre aux côtés des cultures qui en dépendent. Les abeilles ont besoin de trois choses : des aliments du printemps à l'automne, un espace pour nidifier toute l'année et une protection contre le labour et les pesticides.
Le personnel effectuera un échantillonnage des populations d'abeilles près des champs de canola et mènera des évaluations de l'habitat, en plus de déterminer les types de végétation, les pratiques de gestion des exploitations agricoles ainsi que la taille et la distribution des aliments et des espaces de nidification dans un rayon d'un kilomètre à partir de chaque site de piégeage. Les employés détermineront ensuite des façons d'améliorer et de recréer l'habitat des abeilles indigènes au Manitoba.
Les deux projets visent à aider les agriculteurs et les propriétaires fonciers à évaluer, à améliorer et à recréer les habitats des bordures de champs qui sont favorables pour les abeilles et qui soutiendront ou amélioreront la production des cultures.
Pour plus d'information, consulter Les insectes pollinisateurs indigènes et l'agriculture au Canada.
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