Résolution des problèmes de production laitière dans les élevages de porcs

16 mars 2018

Dans de nombreuses exploitations porcines modernes, les producteurs élèvent des porcs dont les lignées génétiques peuvent les amener à donner naissance à plus de porcelets qu’ils n’ont de trayons. Lorsque cela se produit, les truies ne peuvent pas produire assez de lait pour assurer la croissance appropriée de tous leurs porcelets. Pour compliquer la situation, un certain nombre de truies qui n’ont pas encore mis bas (appelées « cochettes ») peuvent avoir un problème de poids qui affecte le développement de leurs glandes mammaires et, par conséquent, la quantité de lait qu’elles produiront, ce qui peut également avoir une incidence négative sur la croissance des porcelets.

Chantal Farmer, Ph.D., chercheuse au Centre de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) à Sherbrooke, au Québec, a récemment dirigé une étude sur le développement des glandes mammaires chez les truies. Réalisée dans le cadre de la grappe scientifique « Innovation Porc », en collaboration avec Hypor, une entreprise internationale de génétique porcine, et le Centre d’insémination porcine du Québec, cette étude a mené à une découverte importante pour les producteurs de porcs.

Mme Farmer a découvert que chez les cochettes, l’épaisseur du gras dorsal influence le développement des glandes mammaires. Trop peu ou trop de gras vers la fin de la gestation peut entraîner un sous-développement des glandes mammaires et une carence en lait pour la portée.

L’épaisseur optimale du gras dorsal dépend du type de porc. Par exemple, les cochettes issues de croisements Yorkshire et Landrace devraient avoir une épaisseur de gras dorsal de 17 millimètres à 26 millimètres vers la fin de la gestation pour un développement mammaire et une production de lait maximums.

Cette découverte profitera aux éleveurs de truies de reproduction. Ces producteurs pourront utiliser cette information pour déterminer quelles truies ont besoin d’aide. Essentiellement, l’objectif est d’augmenter le taux de croissance des porcelets.

Ce n’est là qu’un exemple de la façon dont la recherche scientifique à AAC contribue à accroître les profits des exploitations porcines canadiennes.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur les travaux de recherche de Mme Farmer, Ph.D., au chapitre 4 du livre The Gestating and Lactating Sow (en anglais seulement).

 

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