Puceron de l'orme

Hôte

Orme d'Amérique

Aspect et cycle de vie

Une feuille qui s'est enroulée à cause de l'alimentation de pucerons.
Photo utilisée avec l'autorisation de Lloyd Harris, Agview Consulting
Des feuilles infestées de pucerons.

Deux espèces différentes de pucerons se nourrissent sur l'orme d'Amérique; le puceron lanigère de l'orme et le puceron lanigère du pommier. Les deux espèces hivernent au stade d'œuf sur l'orme d'Amérique. À la sortie des bourgeons, les larves émergent et commencent à se nourrir des feuilles en croissance. Une fois parvenus à maturité, les pucerons se reproduisent une première fois. Leur alimentation provoque un enroulement et une croissance anormale du feuillage. À l'intérieur des feuilles endommagées, deux autres générations de pucerons sont produites. À la fin juin, début juillet, les pucerons migrent vers leurs hôtes secondaires où plusieurs autres générations se succèdent. À l'automne, les pucerons retournent sur l'orme d'Amérique pour y pondre des œufs hivernants.

Dommages

Les deux espèces de pucerons causent des dommages en suçant la sève de l'hôte. L'alimentation du puceron lanigère du pommier provoque une atrophie et un enroulement des feuilles, en forme caractéristique de rosette. À la mi-juin, l'hôte peut être couvert de rosettes très inesthétiques. L'alimentation du puceron lanigère de l'orme provoque une boursoufflure du feuillage et un enroulement de la marge des feuilles vers la face inférieure. À mesure que les pucerons lanigères de l'orme se nourrissent et se reproduisent, ils sécrètent une quantité excessive de miellat, une substance sucrée et collante qui est très gênante, surtout lorsqu'elle recouvre les allées, les autos et divers objets sous les arbres. Aucune espèce de pucerons ne cause de dommages permanents à l'orme.

Lutte

L'enlèvement et la destruction des feuilles infestées peuvent constituer un moyen de lutte satisfaisant contre les pucerons de l'orme. Sinon, des applications de savon insecticide, de malathion ou de diazinon peuvent être faites juste avant le débourrement et une seconde fois, de dix à quinze jours plus tard.