Réseau de surveillance des sols

Manitoba

Les stations de surveillance au Manitoba ont été mises en place en trois phases : neuf stations ont été installées en 2011 près des villes de Carman et Elm Creek à 80 km au sud-ouest de Winnipeg; trois stations ont été installées dans le bassin versant de la rivière Sturgeon en 2013, lequel est situé immédiatement au nord-ouest de Winnipeg; trois autres stations ont été installées au nordouest de la ville de Carberry en 2015.

Les sites de Carman-Elm Creek sont situés dans le bassin versant des rivières La Salle et Boyne, qui font partie du bassin de la rivière Rouge. Le bassin versant de la rivière Sturgeon fait partie du bassin de la rivière Assiniboine. Ces régions font partie de l’écozone des Prairies et de la plaine boréale et elles ont été choisies pour représenter les diverses conditions d’humidité du sol de la partie du bassin de la rivière Rouge et de la partie du bassin inférieur de la rivière Assiniboine qui sont situées au Manitoba. Les cultures annuelles qui sont généralement cultivées dans cette zone comprennent les céréales, le canola, le maïs, le soja et les fèves comestibles.

Les stations dans la région de Carberry se trouvent dans le bassin de la rivière Assiniboine. Les sols de cet endroit sont surtout composés de dépôts deltaïques à texture sableuse et le relief est légèrement ondulé. L’aquifère du delta de l’Assiniboine est une source d’eau d’irrigation pour les champs de pommes de terre et ceux de céréales, de canola, de maïs et de soja, des produits qui sont largement cultivés dans la région. Les stations ont été installées pour appuyer les études sur l’irrigation menées par le Centre de diversification des cultures CanadaManitoba situé à Carberry.

Les stations du Manitoba enregistrent des observations météorologiques qui incluent les précipitations, la température de l’air, l’humidité relative, ainsi que la direction et la vitesse du vent. Les capteurs dans le sol mesurent la permittivité diélectrique réelle, l’humidité du sol et la température du sol à l’aide de sondes Stevens Hydra installées en surface (0-5 cm), à 5 cm, à 20 cm, à 50 cm et à 100 cm de profondeur. Trois sondes Hydra, ou des répliques, enregistrent des données à chacune de ces profondeurs. Cette reproduction permet d’obtenir une mesure de la variabilité spatiale dans l’humidité du sol et de la redondance des mesures en cas de défaillance des capteurs.

Ontario

Les stations de surveillance en Ontario ont été établies en 2010 et 2011 par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) dans un site de recherche continue pour élaborer et valider des modèles d’extraction de l’humidité du sol à partir de mesures satellitaires d’hyperfréquences actives. Le réseau est situé près de Casselman, à environ 50 km à l’est d’Ottawa, dans l’écozone des plaines à forêts mixtes du Canada. L’emplacement spécifique de chaque station fut choisi d’après la variabilité de la texture du sol à l’échelle générale de ce site en premier, et ensuite à l’échelle de la parcelle agricole. À l’automne de 2015, la station ON1 a été discontinué. Une nouvelle station, appelée ON6, a alors été établie au nord-ouest de cette dernière, dans un emplacement ayant le même type de texture du sol. Une autre station de surveillance est située à la Ferme expérimentale d’AAC à Ottawa.

Les stations de l’Ontario sont situées au bord des parcelles agricoles dans lesquels on cultive des cultures annuelles, généralement du maïs et du soja. Les capteurs d’humidité du sol installés à une plus grande profondeur (50 cm) sont situés dans le champ, de 5 à 10 m de la bordure de la parcelle, tandis que les capteurs moins profonds sont situés à la bordure du champ afin de ne pas entraver aux activités agricoles.

Les stations du réseau de l’Ontario enregistrent les données sur les précipitations à l’aide d’un pluviomètre à auget basculeur en plus de la permittivité diélectrique réelle, de l’humidité du sol et de la température du sol à l’aide de sondes Stevens Hydra installées en surface (0-5 cm), à 5 cm, à 20 cm et à 50 cm. Le site de l’Ontario est caractérisé par une nappe phréatique élevée; il est donc impossible d’installer des capteurs à une profondeur de 100 cm comme sur les sites des réseaux du Manitoba et de la Saskatchewan. Trois sondes Hydra, ou des répliques, enregistrent des données à toutes les profondeurs. Cette reproduction permet d’obtenir une mesure de la variabilité spatiale dans l’humidité du sol et de la redondance des mesures en cas de défaillance des capteurs.

Saskatchewan

Les stations de surveillance en Saskatchewan ont été établies à l’ouest de Kenaston, ou à environ 100 km au sud de Saskatoon, une région qui fait partie de l’écozone des Prairies et de la plaine boréale du Canada. Le réseau de stations a été installé en 2011 par AAC afin de compléter un réseau existant établi par Environnement Canada (EC) et l’Université de Guelph. Le réseau EC-Guelph appuie divers travaux de recherche en modélisation hydrologique et de surface terrestre, et en validation de données satellites.

Les stations d’AAC ont été installées sur quatre sites de pâturage pour compléter les stations existantes qui sont installées en grande partie sur des terres de cultures annuelles. On cultive habituellement des céréales, du canola et des pois dans cette région. Les stations de la Saskatchewan enregistrent des observations météorologiques qui incluent les précipitations, la température de l’air, l’humidité relative, ainsi que la direction et la vitesse du vent. Les capteurs dans le sol mesurent la permittivité diélectrique réelle, l’humidité du sol et la température du sol à l’aide de sondes Stevens Hydra Probe installés en surface (0-5 cm), à 5 cm, 20 cm, 50 cm, 100 cm et 150 cm de profondeur. Trois sondes Hydra Probe, ou des répliques, enregistrent des données à toutes les profondeurs, sauf à 100 cm et à 150 cm où seulement deux sondes ont été installées. Cette reproduction permet d’obtenir une mesure de la variabilité spatiale dans l’humidité du sol et de la redondance des mesures en cas de défaillance des capteurs.