Printemps: Paleacrita vernata Automne: Alsophila pometaria
Hôtes
Érable, orme et frêne
Aspect et cycle de vie
Il existe deux espèces d'arpenteuses : l'arpenteuse du printemps et l'arpenteuse d'automne. L'arpenteuse du printemps émerge et pond ses œufs de la fin mars à la fin avril, tandis que l'arpenteuse d'automne émerge et pond de la fin septembre à la fin octobre. Les mâles adultes sont des papillons grisâtres au corps relativement petit, qui mesurent 25 mm d'envergure. Les femelles mesurent 12 mm, et leur corps dépourvu d'ailes est de couleur gris-brun foncé. Les chenilles des deux espèces éclosent au printemps, juste au moment de l'apparition des feuilles. Elles se nourrissent du feuillage jusqu'à la mi-juin. Les larves mesurent 30 mm à maturité, et leurs couleurs vont du vert-jaunâtre au brun-verdâtre et au noir. La seule façon de distinguer les chenilles des deux espèces est par les fausses pattes arrières : l'arpenteuse du printemps en a deux paires, tandis que l'arpenteuse d'automne en a trois. Lorsqu'elles cessent de s'alimenter, les chenilles pénètrent dans le sol pour se nymphoser. L'émergence des adultes a lieu à l'automne ou au printemps, selon l'espèce.
Dommages
Les chenilles de l'arpenteuse endommagent le feuillage en s'alimentant. Elles commencent d'abord par faire de petits trous, puis, au fil de leur développent, elles finissent par dévorer des feuilles entières en ne laissant que les nervures principales. La plupart des arbres touchés refont une nouvelle feuillaison dans les trois semaines suivant une forte infestation. Les défoliations successives conduisent au dépérissement de la cime des arbres.
Lutte
Dans les petites plantations, l'installation de pièges collants est une façon efficace d'empêcher les femelles aptères de monter dans les arbres pour y pondre leurs œufs. Dans le cas de l'arpenteuse du printemps, l'installation des pièges a lieu de la mi-mars à la fin avril, tandis que dans celui de l'arpenteuse d'automne, elle a lieu de la fin septembre au début novembre. Les produits utilisés pour la lutte chimique sont le carbaryl et le méthoxychlor. L'insecticide biologique Bacillus thuringiensis constitue une solution de rechange sécuritaire aux insecticides chimiques.