Lutte contre les perce-bois présents dans les plantations d'arbres des provinces des Prairies

Introduction

Les perce-bois sont des ravageurs d'arbres que l'on rencontre fréquemment et qui appartiennent à divers groupes tels les coléoptères, les lépidoptères et les hyménoptères du genre sirex. Certaines espèces creusent des galeries dans l'écorce et le bois qui se remplissent d'une sciure fine et compacte. Bon nombre d'entre elles n'infestent que les arbres ayant dépassé le stade de maturité ou les arbres faibles, et on ne connaît aucun moyen de lutte appliquée efficace contre eux. D'autres espèces creusent toutefois des galeries dans l'écorce et le bois qu'elles laissent à découvert; puisqu'elles sont capables de s'attaquer aux arbres en santé, on retrouve fréquemment bon nombre de ces ravageurs dans les forêts et les plantations dans les fermes ou en milieu urbain.

Dans les provinces des Prairies, la sésie du frêne (Podosesia syringae fraxini [Lugger]) et le charpentier des bois tendres (Prionoxystus robiniae [Peck]), dont les galeries sont exposées, sont d'importants ravageurs de plusieurs espèces d'arbres plantés à des fins ornementales et en vue de concevoir des brise-vent ou de fournir de l'ombre. Puisque ces insectes préfèrent les arbres exposés au soleil, les plantations en croissance libre sont plus gravement touchées que les plantations de brise-vent plus denses. Pour cette raison, les arbres ornementaux et d'ombrage plantés dans les parcs, sur les boulevards ainsi que sur les propriétés privées et publiques sont particulièrement vulnérables.

Arbres hôtes et dommages

La sésie du frêne s'attaque au frêne vert et au sorbier. Une espèce relativement semblable infeste le lilas. Le charpentier des bois tendres, qui s'attaque également au frêne vert et au sorbier, se retrouve en grande quantité dans les peupliers (incluant le peuplier baumier dans les peuplements naturels) et infeste rapidement les ormes de Sibérie et les ormes d'Amérique. Dans d'autres régions géographiques, le chêne, le robinier faux-acacia, l'érable, le saule, le peuplier, l'érable à feuilles composées et les arbres fruitiers sont des hôtes recensés.

Les perce-bois dévorent des portions de l'écorce interne et de l'aubier; il en résulte, sur les troncs et les branches, des zones affaissées et sans vie, voire bien souvent des cimes « en tête de cerf ». La valeur esthétique des arbres ornementaux et d'ombrage ainsi atteints est généralement perdue ou grandement réduite. Les galeries creusées dans le bois par les perce-bois affaiblissent la structure des arbres et augmentent le risque de cassure par les vents. Les galeries permettent également à l'humidité et à la pourriture de pénétrer dans l'arbre et de le détériorer encore davantage. Jusqu'à 50 % des frênes verts dans certains centres urbains des Prairies ont subi des dommages de cette nature à des degrés différents.

Signes d'une attaque par les perce-bois

Les arbres infestés par la sésie du frêne et le charpentier des bois tendres présentent les symptômes suivants :

  1. Des trous d'un huitième à un pouce de diamètre s'étendant dans les troncs ou les branches; les trous peuvent être peu nombreux et épars ou se présenter en groupes, souvent à la base de l'arbre et dans les branches inférieures. Si les trous se présentent en groupes, ils sont souvent associés à des zones affaissées et sans vie sur les troncs et les branches.
  2. De petits à de gros amas de sciure provenant des perçages qui adhèrent aux troncs ou aux branches ou qui se trouvent sur le sol à la base des arbres. La sciure est expulsée par les perce-bois afin de garder les galeries ouvertes, et est plus visible de mai à juillet.
  3. Des bandes ou des stries enflées sur les tiges et les branches des petits arbres; elles sont particulièrement visibles sur les frênes verts dont l'écorce est mince et lisse.
  4. Des parties rugueuses et élargies sur les troncs, fréquemment recouvertes d'une écorce morte et détachée du bois qui dissimule les ouvertures des galeries et les amas de sciure sombre et humide résultant des perçages; visibles surtout sur les peupliers, dont certaines branches peuvent aussi être mortes et les cimes peuvent être dépérissantes, et sur les ormes.

Développement des perce-bois et description des stades

La sésie du frêne et le charpentier des bois tendres passent par quatre stades de développement : adulte, Oeuf, larve et pupe. Les adultes de ces deux espèces sont des lépidoptères types, mais diffèrent considérablement sur le plan de la taille et de l'apparence. Les larves sont à proprement parler des chenilles et possèdent plusieurs paires de pattes sur la région abdominale du corps.

Sésie du frêne

Les adultes sont des lépidoptères ayant la forme d'une guêpe avec des ailes transparentes ou translucides. Les mâles et les femelles se ressemblent. Leur corps est mince, brun foncé, presque noir avec des bandes jaunâtres sur l'abdomen. Les ailes sont étroites et, une fois déployées, ont un pouce et quart de largeur. Les pattes sont longues et oranges. Au repos, les papillons soulèvent fréquemment l'extrémité de leur abdomen. Les oeufs de la sésie du frêne ont une forme elliptique, sont gris ou noirs et très petits - 30 oeufs placés les uns à l'extrémité des autres ne s'étendraient que sur un pouce de longueur. Les larves de la sésie du frêne sont minuscules; lorsqu'elles sont nouvellement écloses, elles se présentent sous la forme de chenilles blanches dont la tête est de couleur foncée. Les chenilles matures, longues d'environ un pouce, sont de couleur blanc crème et leur tête est brun rougeâtre. Les pupes, qui ont environ trois quarts de pouce de longueur, sont brun rougeâtre et possèdent de petites épines faisant saillie vers l'arrière.

Charpentier des bois tendres

Contrairement à la sésie du frêne, le charpentier des bois tendres, ayant atteint l'âge adulte, se présente sous la forme d'un lépidoptère de grande taille; l'apparence des mâles et des femelles diffère grandement. La femelle est grisâtre et son corps est corpulent. L'envergure de ses ailes est de trois pouces. Les ailes antérieures sont marbrées de gris et de noir, et les ailes postérieures sont fuligineuses. La coloration générale de la femelle se confond remarquablement avec la couleur de l'écorce rugueuse et la rend difficile à détecter lorsqu'elle est au repos. Le corps du mâle est moins corpulent et plus court que celui de la femelle. L'envergure de ses ailes est de deux pouces. Les ailes antérieures sont aussi marbrées de gris et de noir; par contre, les ailes postérieures sont orange jaunâtre avec une base et des contours noirs. Les oeufs du charpentier des bois tendres sont ovales, longs d'un seizième de pouce, et leur couleur varie de brun pâle à brun foncé. L'enveloppe est dure et présente des nervures rappelant les mailles d'un filet.

Les chenilles nouvellement écloses sont brun foncé; elles sont légèrement velues et ont une grosse tête noire. Elles atteignent rapidement une longueur d'un huitième de pouce. Les chenilles matures, longues de deux à trois pouces, sont de couleur blanc rosâtre et leur tête est brune. Les pupes sont brunes et longues d'un pouce et quart à deux pouces. Elles possèdent des bandes circulaires d'épines foncées tournées vers l'arrière.

Cycles de vie et habitudes

Sésie du frêne

La sésie du frêne a besoin d'un minimum de deux ans pour compléter son cycle de vie. Les lépidoptères commencent à émerger des arbres hôtes à la fin du mois de mai et sont présents jusqu'à la fin de juillet, dans la région des Prairies. La date la plus hâtive consignée pour la Saskatchewan, obtenue des études menées sur le terrain, est le 31 mai; la date la plus tardive est le 18 juillet. Les oeufs sont déposés dans des crevasses de l'écorce rugueuse des troncs et des branches et dans les blessures de l'écorce. Les blessures causées aux arbres par la culture, l'élagage, la grêle, le gel ou la neige favorisent l'infestation, et les ouvertures des anciennes galeries dans l'écorce favorisent la réinfestation. Les arbres de toutes les tailles peuvent être infestés, mais les arbres plus jeunes et plus petits semblent être les plus prédisposés. Les parties de l'arbre les plus fréquemment attaquées sont les parties inférieures du tronc jusqu'au sol, et la section d'où partent les branches inférieures.

La période larvaire de la sésie du frêne s'étend de juillet de l'année de l'oviposition jusqu'au début mai de la troisième année après l'oviposition. La plupart des chenilles commencent à creuser des galeries dans les fissures et les crevasses de l'écorce. De petites quantités de sciure fine et de filaments indiquent l'endroit où elles ont pénétré. D'autres pénètrent aussi d'anciennes galeries. À la fin de la première saison, lorsque l'activité est interrompue, certains des perce-bois auront pénétré dans le bois et d'autres seront encore dans l'écorce. Durant la deuxième saison, les chenilles agrandissent et élargissent considérablement leurs galeries. Dans les gros arbres, les chenilles creusent un pouce ou plus dans l'aubier à une légère inclinaison, puis tournent vers le haut et l'extérieur pour terminer les galeries, à la fin de la saison, dans l'écorce ou tout près, légèrement au-dessus des ouvertures des galeries. Dans les petits arbres et les branches des gros arbres, les galeries s'enfoncent jusqu'à la partie centrale, puis remontent sur plusieurs pouces avant de se retourner vers la surface; d'autres peuvent traverser le tronc ou la branche pour se rendre à l'écorce du côté opposé. Des amas de sciure fraîche et humide expulsés des galeries sont très visibles en juin et au début de juillet. Durant le mois de mai de la troisième saison, le creusage des galeries reprend jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une mince couche d'écorce ou de tissu du bois à pénétrer. À ce moment, les chenilles se pupifient dans les galeries derrière cette mince couche. Peu de temps avant que les papillons apparaissent, les pupes, à l'aide de leurs épines tournées vers l'arrière, se tortillent vers l'avant, brisent la mince couche de l'écorce ou du bois et sortent partiellement des galeries. Les papillons émergent et sortent directement à l'extérieur, laissant leur enveloppe nymphale dépasser de la sortie des galeries.

Charpentier des bois tendres

Le charpentier des bois tendres a un cycle de vie de trois ans ou plus. Les papillons commencent à émerger des frênes infestés au début juin, et, dix à quatorze jours plus tard, des peupliers, des sorbiers, des ormes d'Amérique et des ormes de Sibérie infestés. Les papillons peuvent être présents jusqu'au début d'août. Les femelles sont inactives et ne volent pas très bien à cause de leur corps lourd et corpulent, tandis que les mâles volent très bien et sont très actifs. L'accouplement et le début de l'oviposition ont lieu peu de temps après que les papillons ont émergé, et chaque femelle peut pondre 300 oeufs ou plus. Les oeufs sont fermement fixés à la surface, habituellement en petits groupes, dans des fissures, des crevasses et des blessures de l'écorce ou encore dans des ouvertures d'anciennes galeries ou tout près.

L'attrait des arbres blessés ou déjà infestés pour l'oviposition conjugué à la capacité limitée des femelles à voler ont pour conséquence l'apparition d'« arbres porteurs de larves » desquels émergent de nombreux papillons année après année. Plus de 150 papillons ont été capturés sur le tronc d'un frêne vert « porteur de larves » dans une seule saison. Avant de pondre ses oeufs, la femelle examine la surface de l'écorce avec l'extrémité de son abdomen élargi pour trouver des endroits convenables où déposer ses oeufs. Après dix à seize jours d'incubation, de petites chenilles ou larves de couleur foncée qui sont quelque peu velues sortent des oeufs. La période larvaire s'étend de juillet de l'année de l'oviposition jusqu'au mois de mai de la quatrième ou de la cinquième année suivant l'oviposition. Les jeunes chenilles rampent librement sur les arbres hôtes peu de temps après leur éclosion et couvrent souvent de longues distances sur les troncs avant de commencer à creuser des galeries. Les petits abris, faits de particules de sciure et d'excréments retenus par de petites quantités de filaments, sont construits par les jeunes chenilles dans le but de se protéger et de cacher les entrées de leurs galeries. Vers le mois d'août, la sciure expulsée des nouvelles galeries devient visible.

Durant la seconde saison et les saisons suivantes, les galeries sont considérablement agrandies et élargies, formant habituellement un labyrinthe de galeries entrecroisées dans le bois des arbres très infestés. Durant cette période, les chenilles expulsent une grande quantité de sciure brute des galeries qui peut adhérer au tronc sous forme de rubans ou s'accumuler sous forme de sciure de bois à la base des arbres. Les chenilles retournent également à divers intervalles vers l'aubier pour se nourrir. Il arrive souvent qu'elles sortent des galeries pour ramper sur l'écorce, puis pénètrent à nouveau dans les galeries. En mai de la quatrième ou de la cinquième année, selon la durée nécessaire pour le développement larvaire, les chenilles se retirent dans les parties supérieures des galeries, dans des chambres spécialement conçues, où elles se transforment en pupes. La durée du stade nymphal est relativement courte, puisque les adultes commencent à apparaître en juin. Avant de se transformer en adultes, les pupes se propulsent vers le bas au moyen de leurs épines faisant saillie vers l'arrière, de sorte que les papillons, lorsqu'ils émergeront de leur enveloppe nymphale, puissent directement sortir par les ouvertures des galeries.

Lutte

Plusieurs facteurs de lutte naturels ont une incidence sur l'abondance de la sésie du frêne et du charpentier des bois tendres dans les provinces des Prairies. Les pics creusent des trous dans le bois et se nourrissent de larves présentes. Les papillons sont tués, les chenilles nouvellement écloses sont dévorées ou se perdent avant de pouvoir pénétrer dans les arbres et les chenilles plus âgées qui émergent des galeries et rampent sur l'écorce sont tuées. Les parasites, les maladies, les conditions météorologiques et la vigueur des arbres hôtes durant la longue période du développement des chenilles ont également des effets modérateurs. Ces facteurs naturels sont à l'origine des fluctuations de l'abondance des perce-bois en l'absence de moyen de lutte appliquée. En dépit des effets bénéfiques résultant des influences naturelles, les moyens de lutte appliquée contre la sésie du frêne et le charpentier des bois tendres sont habituellement souhaitables à cause de l'importance des arbres infestés et des capacités destructrices des ravageurs. L'âge et la taille des arbres infestés ainsi que leur nombre, la gravité et l'étendue de l'infestation, la valeur des plantations ainsi que la disponibilité du matériel et de la main-d'oeuvre détermineront les moyens qui seront utilisés. Les mesures pouvant être appliquées incluent la prévention et la lutte appliquée. Une combinaison des deux mesures est habituellement souhaitable.

Prévention

  1. Évitez de causer des blessures aux arbres - à la base des arbres (blessures causées par les pratiques culturales) ou sur le tronc supérieur (blessures causées par l'élagage, etc.) appliquez sur les régions touchées un apprêt protecteur commercial ou une peinture à base d'eau pour éviter qu'elles ne deviennent des sites d'oviposition recherchés.
  2. Coupez et détruisez tous les arbres « porteurs de larves » avant le mois de juin. Les arbres « porteurs de larves » peuvent être des frênes verts, des sorbiers ou des ormes endommagés de façon irrécupérable et encore très infestés; ou de vieux peupliers malades comme l'indique la présence de cimes « en tête de cerf » et d'importantes sections durcies d'écorce morte et détachée du bois sur les tiges principales, particulièrement sur les parties inférieures. À l'exception des peupliers dépérissants, les arbres présentant des lésions graves aux troncs, mais qui ne montrent plus de signe d'infestation, peuvent être sauvés de manière à prolonger leur vie utile de nombreuses années. Si les parties blessées sont nettoyées et traitées pour les protéger et que de bonnes conditions de croissance sont fournies, le nouveau bois restaurera graduellement la vigueur des arbres.

Lutte appliquée

Les moyens de lutte appliquée consistent en a) des moyens physiques utilisés pour détruire les ravageurs et en b) l'application de poisons chimiques.

Moyens physiques

  1. Capturer les papillons - lorsqu'il n'y a qu'un ou deux arbres infestés et que les possibilités de réinfestation de sources extérieures sont faibles. Vers la mi-mai, bien envelopper avec de la toile de jute ou un tissu de coton les régions du tronc et des branches où se trouvent les ouvertures créées par les perce-bois pour empêcher les papillons d'émerger des galeries et de déposer leurs oeufs; retirer la toile ou le tissu vers la mi-août. Répéter le traitement durant au moins trois ans pour s'assurer que tous les adultes provenant des chenilles présentes dans les arbres ont été détruits.
  2. Tuer les chenilles - pour les petits arbres, particulièrement les frênes verts, peu infestés de perce-bois comme l'indique la présence de sciure humide dans les ouvertures des galeries en mai et juin. Déloger avec soin les insectes avec un couteau pointu ou tuer les chenilles en fouillant les galeries avec une tige métallique. Recommencer l'opération de fouille à des intervalles fréquents aussi longtemps que de la nouvelle sciure est expulsée. Une fois les insectes tués, traiter les endroits blessés avec un apprêt protecteur ou une peinture à base d'eau.

Application de poisons chimiques

L'information sur l'utilisation des produits chimiques visant à lutter contre les perce-bois est limitée et fragmentaire. Des méthodes spéciales sont nécessaires pour obtenir des résultats concluants. Les mesures présentement recommandées pour la lutte contre la sésie du frêne et le charpentier des bois tendres sont :

  1. l'injection d'un poison efficace dans les galeries larvaires pour détruire les chenilles;
  2. la pulvérisation des troncs et des branches principales des arbres hôtes avec un insecticide approprié pour tuer les chenilles nouvellement écloses avant qu'elles creusent de galeries ainsi que les chenilles plus âgées qui quittent les galeries durant la période de développement pour ramper temporairement à l'extérieur des arbres.

En plus d'utiliser le matériel et les substances chimiques appropriés, les deux traitements doivent être appliqués de façon rigoureuse et au moment opportun pour obtenir des résultats efficaces. Pour s'assurer de faire le meilleur choix de traitement et d'utiliser l'information la plus à jour qui soit sur l'application des insecticides, il est conseillé de demander conseil à l'une des sources d'information figurant ci-dessous au sujet de la lutte chimique contre les perce-bois présents dans les plantations d'arbres. Lorsque vous demandez conseil au sujet d'un problème causé par des perce-bois, indiquez les espèces d'arbres touchées, l'apparence, l'endroit et l'étendue des blessures visibles de même que le nombre d'arbres touchés, leur hauteur et leur âge approximatifs. Ces renseignements sont essentiels pour cerner correctement le problème causé par le perce-bois et pour déterminer les mesures de lutte les plus appropriées.


Sources d'information

Entomologiste vulgarisateur
Direction des services de vulgarisation
Ministère de l'Agriculture du Manitoba
711 Norquay Building
Winnipeg (Manitoba)

Spécialiste de la lutte dirigée
Division de l'industrie des produits végétaux
Ministère de l'Agriculture de la Saskatchewan
Bureau administratif
Regina (Saskatchewan)

Section de l'entomologie et des pesticides
Direction de la protection des cultures et de la lutte dirigée
Ministère de l'Agriculture de l'Alberta
Immeuble de l'agriculture
Edmonton (Alberta)