Canada : perspectives des principales grandes cultures (Version PDF, 531 Ko)
Le présent rapport est une mise à jour des Perspectives des principales grandes cultures qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) avaient publiée en janvier sur les campagnes agricoles 2022‑2023 et 2023‑2024. Les campagnes agricoles de la majorité des cultures au Canada commencent le 1er août et se terminent le 31 juillet, mais celles du maïs et du soja s’échelonnent du 1er septembre au 31 août. Les perspectives des marchés céréaliers mondiaux restent incertaines et sujettes à une volatilité accrue en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui continue de perturber la production de la région de la mer Noire et les échanges commerciaux mondiaux, et d’alimenter des inquiétudes sur un ralentissement économique mondial et des effets persistants de la pandémie de COVID 19.
Le présent rapport est une mise à jour des Perspectives des principales grandes cultures qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) avaient publiée en janvier sur les campagnes agricoles 2022‑2023 et 2023‑2024. Les campagnes agricoles de la majorité des cultures au Canada commencent le 1er août et se terminent le 31 juillet, mais celles du maïs et du soja s’échelonnent du 1er septembre au 31 août. Les perspectives des marchés céréaliers mondiaux restent incertaines et sujettes à une volatilité accrue en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui continue de perturber la production de la région de la mer Noire et les échanges commerciaux mondiaux, et d’alimenter des inquiétudes sur un ralentissement économique mondial et des effets persistants de la pandémie de COVID 19.
En ce qui concerne 2022‑2023, les perspectives comprennent les résultats publiés par Statistique Canada le 7 février 2023 sur la plus récente information concernant les stocks des principales grandes cultures au Canada en date du 31 décembre 2022. Selon les données rapportées par Statistique Canada, les stocks des principales grandes cultures ont augmenté de 27,1 % comparativement au 31 décembre 2021, et les stocks de toutes les cultures à l’exception des pois chiches et des graines à canaris ont augmenté par rapport à l’an dernier, les stocks de la plupart des cultures enregistrant une forte augmentation. L’augmentation des stocks est le résultat direct de l’accroissement de la production, en particulier dans l’Ouest canadien, où l’amélioration des conditions de croissance a considérablement amélioré les rendements. Par conséquent, les stocks de fin de campagne (stocks de fin de campagne) pour toutes les principales grandes cultures devraient augmenter légèrement, car la reprise de la production fait plus que compenser l’augmentation des exportations, qui devraient revenir à des niveaux plus normaux. Les prix devraient rester relativement forts en 2022‑2023, malgré la baisse prévue dans la plupart des cas par suite des niveaux élevés enregistrés en 2021‑2022.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée en grandes cultures au Canada devrait augmenter légèrement par rapport à 2022‑2023. En effet, la superficie en blé (à l’exception du blé dur) et en oléagineux devrait augmenter, tandis que la superficie ensemencée en céréales secondaires et en légumineuses et cultures spéciales devrait diminuer. La production totale devrait toutefois baisser quelque peu pour revenir à des rendements moyens. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter légèrement, car les stocks de fin de campagne et les niveaux de production normaux entraînent une légère augmentation de l’offre totale, tandis que les exportations et l’utilisation intérieure devraient rester relativement inchangées. En général, on s’attend à ce que les prix diminuent, mais restent historiquement élevés, car la production et l’offre mondiales augmentent et le dollar canadien se renforce.
Le prochain rapport d’AAC sur les perspectives des principales grandes cultures devrait être publié le 17 mars 2023.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | 2023-2024Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 27 640 | 27 669 | 27 853 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 26 464 | 26 814 | 26 878 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,56 | 3,34 | 3,27 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 67 764 | 89 489 | 87 965 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note b | 7 224 | 2 722 | 2 912 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 86 700 | 100 811 | 101 691 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note c | 31 644 | 45 490 | 45 865 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note e | 46 455 | 44 506 | 20 777 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 8 601 | 10 815 | 21 994 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | 2023-2024Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 821 | 3 707 | 3 640 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 725 | 3 649 | 3 570 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,23 | 1,80 | 1,91 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 4 577 | 6 570 | 6 808 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 231 | 270 | 267 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 6 439 | 7 866 | 8 210 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 4 335 | 5 643 | 5 670 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note c | 1 077 | 1 088 | 1 205 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 026 | 1 135 | 1 335 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | 2023-2024Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 31 461 | 31 376 | 31 493 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 30 190 | 30 462 | 30 448 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,40 | 3,15 | 5,18 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 72 342 | 96 059 | 94 773 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 7 455 | 2 992 | 3 179 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 93 139 | 108 678 | 109 901 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 35 979 | 51 133 | 51 535 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note c | 47 532 | 45 595 | 21 982 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 9 628 | 11 950 | 23 329 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé
Blé dur
dur a augmenté de 80 % par rapport à 2021‑2022 pour atteindre 5,4 millions de tonnes, la majeure partie de la récolte étant classée dans les deux catégories supérieures selon la Commission canadienne des grains (CCG). L’offre totale a augmenté de 57 %, limitée par des stocks de début de campagne restreints. Les exportations devraient atteindre 4,8 millions de tonnes, soit 79 % de l’offre totale, en raison d’une forte demande en provenance d’Italie et d’Afrique du Nord. La consommation intérieure reste stable à 0,7 million de tonnes et les stocks de fin de campagne devraient atteindre 0,5 million de tonnes, ce qui constitue une baisse de 12 % d’une année à l’autre et de 54 % par rapport aux niveaux moyens.
Le Conseil international des céréales (CIC) estime que la production mondiale de blé dur s’élève à 32,6 millions de tonnes, ce qui constitue une hausse de 4,3 % d’une année à l’autre, en raison d’un rebond de la production en Amérique du Nord et en Algérie. L’offre totale devrait s’élever à 39,3 millions de tonnes, soit 0,6 % de moins qu’en 2021, limitée par de faibles stocks de fin de campagne. La consommation mondiale devrait augmenter de 1 % pour atteindre 33,3 millions de tonnes, tandis que les stocks sont fixés à 6,0 millions de tonnes, en baisse de 10 % par rapport à l’année précédente, en raison de réductions importantes au Maroc. Le commerce mondial de blé dur est actuellement projeté à 8,2 millions de tonnes, en hausse de 36 % par rapport à 2021‑2022.
Dans son dernier rapport World Agricultural Supply and Demand Estimates (WASDE), le département de l’Agriculture des États‑Unis (USDA) a très peu modifié son bilan pour le blé dur. L’offre totale en 2022‑2023 s’élevait à 3,8 millions de tonnes; la consommation intérieure a légèrement augmenté, passant de 2,45 à 2,5 millions de tonnes, et les stocks de fin de campagne ont été réduits tout autant, pour désormais s’établir à 0,76 million de tonnes. Les exportations américaines de blé dur sont fixées à 0,5 million de tonnes.
Le prix moyen au comptant en Saskatchewan concernant la prévision du CWAD no 1 à 13 % reste stable à 450$/tonne.
Pour 2023‑2024, la superficie ensemencée en blé dur au Canada devrait diminuer de 6 % pour s’établir à 2,3 millions d’hectares en raison de la forte concurrence d’autres cultures. Les rendements devraient se situer au niveau des tendances, soit 2,4 tonnes par hectare (t/ha), permettant une production relativement stable de 5,5 millions de tonnes, soit 5 % de plus que les niveaux moyens. La consommation intérieure étant stable à 0,8 million de tonnes, les exportations devraient baisser de 8 % pour s’établir à 4,4 millions de tonnes. Les stocks de fin de campagne devraient se redresser légèrement et représenter 0,80 million de tonnes, avec un ratio stocks/consommation de 15,5 %.
La production mondiale de blé dur devrait augmenter avec une récolte plus importante attendue en Europe et aux États‑Unis. Les premières projections pour la récolte européenne de blé dur sont de 7,8 millions de tonnes en 2023‑2024, contre 7,1 millions de tonnes l’année dernière. La croissance de la demande devrait provenir de la classe moyenne, en croissance dans les pays à faible revenu. La faiblesse des stocks mondiaux devrait soutenir les prix.
Selon l’USDA, la superficie ensemencée en blé dur en Arizona et en Californie est estimée à 36,4 milliers d’hectares, en baisse de 28 % par rapport à 2022, mais 6 % de plus que l’année précédente. De plus amples renseignements sur la récolte de blé dur américain seront disponibles après la conférence sur les perspectives agricoles de l’USDA à la fin de février 2023.
Le prix au comptant moyen en Saskatchewan du CWAD no 1 à 13 % pour 2023‑2024 devrait baisser par rapport aux niveaux actuels, mais rester élevé sur le plan historique; il est actuellement fixé à 425 $/tonne.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur le blé dur note p | 2022-2023Note de bas de page sur le blé dur note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 319 | 2 431 | 2 296 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 233 | 2 399 | 2 250 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,36 | 2,27 | 2 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 3 033 | 5 443 | 5 447 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note b | 8 | 25 | 25 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 853 | 6 038 | 5 972 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note c | 2 716 | 4 800 | 4 400 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note d | 210 | 200 | 200 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 126 | 324 | 358 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note e | 568 | 738 | 772 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 569 | 500 | 800 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur le blé dur note g | 631 | 450 | 425 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé (à l’exclusion du blé dur)
Pour 2022‑2023, la production canadienne de blé a augmenté de 46 % par rapport à 2021‑2022 pour atteindre 28,4 millions de tonnes, la majeure partie de la récolte étant classée dans les deux catégories supérieures selon la CCG. L’offre totale a augmenté de 28 %, limitée par des stocks de début de campagne restreints. La consommation intérieure devrait atteindre 8,3 millions de tonnes, soit une baisse de 11 % d’une année à l’autre, en raison d’une moins grande consommation d’aliments pour animaux. Les prévisions d’exportation ont été relevées à 19,3 millions de tonnes en raison de la persistance du rythme soutenu à ce jour. Selon la CCG, les volumes d’exportation à la fin du mois de janvier dépassent maintenant de 70 % les niveaux de l’année dernière. Les principales destinations sont la Chine, l’Indonésie, le Japon, le Bangladesh, la Colombie, les États‑Unis et le Pérou. Les stocks de fin de campagne ont été ramenés à 4,0 millions de tonnes, soit une augmentation par rapport aux niveaux de 2021‑2022, mais toujours 11 % en dessous de la moyenne.
L’USDA a révisé ses projections relatives à l’offre, à la consommation, au commerce et aux stocks dans son dernier rapport WASDE. L’offre mondiale de blé a été révisée à la hausse de 2,4 millions de tonnes, à 1 060,5 millions de tonnes, en raison de l’augmentation de la production en Australie et en Russie. La consommation mondiale a augmenté de 1,4 million de tonnes par rapport au rapport du mois dernier, et est désormais fixée à 791,2 millions de tonnes, avec des augmentations de la consommation d’aliments pour animaux. Les échanges commerciaux ont augmenté de 1,3 million de tonnes pour atteindre 212,9 millions de tonnes, en raison de la hausse des exportations australiennes, ukrainiennes, européennes et russes. Les stocks de fin de campagne ont augmenté de 0,9 million de tonnes pour atteindre 269,3 millions de tonnes, mais restent les plus bas depuis 2016‑2017.
Le prix au comptant moyen du blé roux de printemps de l’Ouest canadien (CWRS) no 1 à 13,5 % en Saskatchewan pour la campagne agricole 2022‑2023 reste fixé à 420 $/tonne.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée en blé (à l’exclusion du blé dur) au Canada devrait augmenter de 4 % d’une année à l’autre pour totaliser 8,2 millions d’hectares. Les rendements devraient se situer au niveau des tendances, c’est‑à‑dire autour de 3,6 t/ha, et la production devrait augmenter de 2 % pour atteindre 28,9 millions de tonnes, soit 10 % de plus que les niveaux moyens. L’offre totale devrait se situer juste en dessous de 33 millions de tonnes, limitée par des stocks de début de campagne restreints.
En raison d’une consommation intérieure relativement stable au Canada, les exportations devraient atteindre à 19,6 millions de tonnes, ce qui permettrait une campagne d’exportation moyenne. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 4,9 millions de tonnes, soit 23 % de plus que les stocks de début de campagne puisque l’offre augmente davantage que la consommation. Si ces prévisions se concrétisent, on obtiendrait un ratio stocks/consommation de 17 %, ce qui correspond aux niveaux moyens.
Compte tenu de la faiblesse des stocks mondiaux et de la réduction de la production attendue en Ukraine en raison de la guerre, le marché se tournera vers d’autres grands producteurs de blé pour combler tout déficit d’approvisionnement. Selon les premières projections du CIC, les plantations se situent juste au‑dessus de la moyenne de 221 millions d’hectares. Le Canada, comme nous l’avons mentionné ci‑dessus, devrait accroître de 4 % la superficie consacrée au blé, tandis qu’au sud de la frontière, l’USDA estime que les semis de blé d’hiver aux États‑Unis s’élèveront à 14,95 millions d’hectares, soit une augmentation de 11 % d’une année à l’autre. Une mise à jour des prévisions de l’USDA sera disponible à la suite de sa conférence annuelle sur les perspectives agricoles, qui aura lieu plus tard ce mois‑ci.
Tous les regards seront tournés vers les conditions météorologiques, qui constitueront le facteur déterminant des perspectives de la récolte de 2023. La sécheresse s’est légèrement atténuée dans la ceinture de blé aux États‑Unis, mais la majeure partie du blé d’hiver, le type de blé le plus cultivé aux États‑Unis, reste sous surveillance. Selon la dernière surveillance de la sécheresse de l’USDA au 31 janvier 2023, 58 % du blé d’hiver des États‑Unis affiche un certain niveau de sécheresse, soit une amélioration de 11 points depuis fin décembre. La récolte russe se développe également dans des conditions plus sèches que d’habitude. Au Canada, il reste un peu de sécheresse dans certaines parties de l’Alberta et du sud‑ouest de la Saskatchewan, mais comme le Canada sème la majorité de son blé au printemps, il reste encore un peu de temps pour que dame nature apporte des précipitations supplémentaires pour atténuer les déficits d’humidité du sol.
Le prix moyen au comptant en Saskatchewan pour le blé CWRS no 1 à 13,5 % de protéines devrait baisser par rapport aux sommets actuels, mais rester relativement élevé à 410 $/tonne.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | 2022-2023Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 7 133 | 7 844 | 8 163 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 6 960 | 7 683 | 8 000 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,79 | 3,69 | 3,61 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 19 390 | 28 380 | 28 880 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note b | 153 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 24 683 | 31 574 | 32 980 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note c | 12 331 | 19 300 | 19 600 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note d | 3 250 | 3 200 | 3 200 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 204 | 4 264 | 4 505 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note e | 9 259 | 8 274 | 8 480 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 093 | 4 000 | 4 900 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note g | 447 | 420 | 410 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur tous le blé note p | 2022-2023Note de bas de page sur tous le blé note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 9 453 | 10 274 | 10 459 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 9 193 | 10 082 | 10 250 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,44 | 3,35 | 3 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 22 422 | 33 824 | 34 327 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note b | 161 | 125 | 125 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 28 536 | 37 611 | 38 952 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note c | 15 047 | 24 100 | 24 000 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note d | 3 460 | 3 400 | 3 400 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 329 | 4 588 | 4 863 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note e | 9 827 | 9 011 | 9 252 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 663 | 4 500 | 5 700 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Céréales secondaires
Orge
Pour 2022‑2023, les stocks d’orge canadiens devraient s’élever à 10,6 millions de tonnes, en forte hausse par rapport au plancher record de 7,9 millions de tonnes de l’année dernière. Cette situation est principalement attribuable au rebond de la production, qui compense les stocks de début de campagne à leur plus bas. En raison de la reprise de l’offre, la demande, tant pour la consommation intérieure que pour les exportations, devrait augmenter considérablement par rapport à l’année dernière. La consommation intérieure totale devrait s’élever à 6,0 millions de tonnes, en hausse de 28 % par rapport à l’année dernière, en raison de l’augmentation de la consommation d’aliments pour animaux et de la consommation industrielle. Les exportations totales devraient s’élever à 3,7 millions de tonnes, en hausse de 37 % par rapport à l’année dernière, en raison d’une bonne offre intérieure et d’une baisse de la production des principaux pays exportateurs d’orge. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 0,9 million de tonnes, en forte augmentation par rapport au bas niveau record de l’année précédente, mais légèrement plus élevés que la moyenne quinquennale.
Selon le rapport sur les stocks publié par Statistique Canada le 7 février 2023, les stocks d’orge au 31 décembre 2022 étaient évalués à 5,1 millions de tonnes, soit une hausse de 61 % par rapport à l’année précédente, en raison d’une reprise de la production après la sécheresse de l’année dernière. Néanmoins, ils demeurent inférieurs de 12 % à la moyenne quinquennale de 2021, car la baisse de production provoquée par la sécheresse de 2021 devrait continuer de se faire sentir dans les stocks d’orge de cette année. Sur la totalité des stocks, environ 93 % ont été entreposés dans des fermes et 7 % dans des postes commerciaux. Les stocks à la ferme ont été évalués à 4,7 millions de tonnes, soit 67 % de plus qu’il y a un an. Les stocks commerciaux ont été évalués à 378 000 tonnes, soit une augmentation de seulement 9 % par rapport à l’année précédente.
La consommation apparente intérieure totale, dont plus de 90 % est destinée aux aliments pour animaux, pour la période d’août à décembre 2022, a été estimée à 3,6 millions de tonnes, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente et un niveau équivalent à la moyenne quinquennale de 2021.
Les exportations de grains d’orge pour la même période s’élèvent à 1,6 million de tonnes, en hausse de 10 % par rapport à l’année précédente et le chiffre le plus élevé depuis au moins 2000‑2001. Le rythme des exportations a été soutenu en octobre et en novembre 2022, mais a ralenti en décembre. Pour la campagne agricole actuelle, la Chine est de loin la principale destination des exportations d’orge canadienne, avec 88 % du volume exporté, suivie par les États‑Unis avec 10 %. Les exportations de produits d’orge pour la même période s’établissent à 283 000 tonnes, en légère baisse par rapport à l’année dernière et à la moyenne. Environ 52 % des exportations de produits étaient destinées aux États‑Unis, 27 % au Japon et 11 % au Mexique.
Pour la campagne agricole à ce jour, le prix moyen de l’orge fourragère à Lethbridge était légèrement inférieur à 415 $/tonne Le prix de l’orge fourragère à Lethbridge a connu une tendance à la baisse au cours du mois dernier. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix moyen de l’orge fourragère à Lethbridge devrait s’établir à 400 $/tonne, en baisse de près de 30 $/tonne par rapport au plafond record de l’an dernier, puisqu’on s’attend à une reprise de l’offre intérieure de céréales fourragères. Il demeurera toutefois à un niveau historiquement élevé, largement soutenu par les prix élevés du blé et du maïs ainsi que par la demande élevée.
Pour 2023‑2024, la superficie d’orge canadienne devrait atteindre 3,0 millions d’hectares, soit une hausse de 5 % par rapport à 2022‑2023 et seulement une légère augmentation par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Dans l’hypothèse d’un taux d’abandon et d’un rendement moyens, la production canadienne d’orge en 2023 devrait s’établir à 10,0 millions de tonnes, ce qui reste relativement inchangé par rapport à l’année précédente, malgré l’augmentation des superficies. Soutenue par l’augmentation prévue des stocks de début de campagne, l’offre totale en 2023‑2024 devrait atteindre 10,9 millions de tonnes, en hausse de 3 % et de 6 %, respectivement, par rapport à 2022‑2023 et à la moyenne quinquennale précédente. La consommation intérieure totale devrait augmenter à partir de 2022‑2023 en raison d’une plus grande consommation d’aliments pour animaux, qui est supérieure au niveau moyen compte tenu d’une bonne offre intérieure. Les exportations devraient diminuer étant donné des perspectives d’augmentation de l’offre mondiale de céréales fourragères, mais resteront supérieures au niveau moyen. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 1,0 million de tonnes, soit une hausse de 11 % par rapport à l’année précédente et un récent sommet de six ans.
Le prix moyen à Lethbridge pour 2023‑2024 devrait s’établir à 360 $/t, soit moins que les 400 $/t prévus pour 2022‑2023, ce qui témoigne en partie une bonne offre intérieure prévue et des prix du maïs américains plus bas en 2023‑2024.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur l'orge note p | 2023-2024Note de bas de page sur l'orge note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 362 | 2 851 | 3 000 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 007 | 2 636 | 2 733 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,32 | 3,79 | 4 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 984 | 9 987 | 9 974 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note b | 228 | 60 | 60 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 923 | 10 589 | 10 934 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note c | 2 672 | 3 670 | 3 400 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note d | 285 | 218 | 318 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 4 178 | 5 521 | 5 936 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note e | 4 708 | 6 019 | 6 534 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 543 | 900 | 1 000 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur l'orge note g | 432 | 400 | 360 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Maïs
Pour 2022‑2023, l’offre canadienne de maïs est prévue à 19,3 millions de tonnes, soit une baisse de 16 % par rapport au record de l’année dernière, en raison de la forte baisse des importations qui fait plus que compenser l’augmentation de la production et des stocks de début de campagne. La consommation intérieure totale devrait s’établir à 14,9 millions de tonnes, considérablement en baisse par rapport à l’année dernière en raison surtout de la diminution de la consommation d’aliments pour animaux. Les exportations devraient atteindre 1,8 million de tonnes, et seront donc stables par rapport au niveau observé l’année dernière, mais elles seront considérablement plus élevées par rapport à la moyenne quinquennale. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 2,6 millions de tonnes, ce qui est de 5 % inférieur au niveau élevé record de l’année précédente, mais tout de même 10 % de plus élevé que la moyenne quinquennale.
Les stocks de maïs à la fin du mois de décembre 2022 ont été évalués par Statistique Canada à 11,9 millions de tonnes, en légère hausse par rapport à l’année dernière et à la moyenne. Sur la totalité des stocks, environ 65 % sont entreposés dans des fermes et 35 % dans des postes commerciaux. Les stocks à la ferme ont été évalués à 7,8 millions de tonnes, soit 3 % de plus qu’il y a un an. Les stocks commerciaux ont été fixés à 4,1 millions de tonnes, en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente et le chiffre le plus élevé depuis au moins 2000‑2001.
La consommation apparente intérieure totale pour la période d’août à décembre 2022 s’établit à 4,9 millions de tonnes, en baisse de 24 % par rapport à l’année précédente, en raison de la diminution de la consommation d’aliments pour animaux, tandis que la consommation industrielle est restée relativement stable.
Les importations pour la même période ont été évaluées à 455 000 tonnes, en forte baisse par rapport à l’année dernière et au niveau le plus bas depuis six ans, témoignant de la baisse des importations de maïs des États‑Unis vers l’Ouest canadien où la production de céréales fourragères pour la campagne agricole s’est rétablie après la sécheresse de l’année dernière. Les exportations pour la même période ont été évaluées à 521 000 tonnes, soit une baisse de 6 % par rapport à l’année précédente, mais une hausse de 22 % par rapport à la moyenne. Les principales destinations internationales du maïs canadien pour la campagne actuelle sont l’Irlande, qui a absorbé 46 % du volume exporté, les États‑Unis (20 %) et le Portugal (14 %).
Pour la campagne agricole à ce jour, le prix du maïs à Chatham a atteint en moyenne près de 325 $/tonne, contre 275 $/tonne à la même période il y a un an. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix du maïs à Chatham est projeté à 320 $/tonne, soit près de 10 $/tonne au‑dessus du sommet historique de l’année dernière, soutenu par les perspectives d’une forte demande et de prix élevés du maïs américain.
À l’échelle mondiale, l’USDA a continué de réduire les prévisions de production de maïs de l’Argentine pour la campagne 2022‑2023, prenant en compte l’incidence des conditions météorologiques défavorables sur le potentiel de production. Pour l’instant, la production de maïs de l’Argentine pour 2022‑2023 est fixée à 47 millions de tonnes, soit une baisse de 10 % par rapport à la projection du mois dernier et de 5 % par rapport à 2021‑2022, ce qui constitue également le niveau le plus bas des cinq dernières années. La production de maïs du Brésil en 2022‑2023 est estimée à 125 millions de tonnes, soit une hausse de 8 % par rapport à 2021‑2022 et la plus élevée jamais enregistrée. La production de maïs de l’Ukraine en 2022‑2023 est estimée à 27 millions de tonnes, soit une baisse de 36 % par rapport à 2021‑2022 et la plus faible des cinq dernières années. Pour les États‑Unis, la production de maïs en 2022‑2023 est estimée à 349 millions de tonnes, en baisse de 9 % et de 4 %, respectivement, par rapport à l’année dernière et à la moyenne quinquennale précédente. Le prix à la ferme du maïs américain est prévu à 6,70 $ US/boisseau, inchangé par rapport au mois dernier, mais en hausse par rapport aux 6,00 $ US/boisseau de l’an dernier, et juste en dessous du sommet historique de 6,89 $ US/boisseau en 2012‑2013.
Pour 2023‑2024, la superficie canadienne de maïs est prévue à 1,45 million d’hectares, ce qui représente une baisse par rapport au sommet historique de l’année dernière, mais reste dans la moyenne des cinq dernières années. Dans l’hypothèse d’un taux d’abandon et d’un rendement moyens, ainsi que d’une réduction des superficies, la production canadienne de maïs en 2023 devrait être de 13,8 millions de tonnes, soit 5 % de moins que le niveau de 2022. L’offre totale pour 2023‑2024 devrait s’établir à 18,6 millions de tonnes, en baisse de 3 % par rapport au niveau projeté pour 2022‑2023, ce qui témoigne principalement des baisses prévues de la production et des stocks de début de campagne de 2023 ainsi que des importations relativement stables. La consommation intérieure totale devrait diminuer à partir de 2022‑2023 en raison de la baisse de la consommation d’aliments pour animaux, qui est toujours supérieure au niveau moyen d’avant 2021‑2022. La consommation industrielle devrait rester stable. Les exportations devraient diminuer, compte tenu des perspectives d’augmentation de l’offre mondiale de céréales fourragères, mais resteront supérieures au niveau moyen. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 2,4 millions de tonnes, soit une baisse de 8 % par rapport au niveau prévu pour 2022‑2023.
Le prix moyen à Chatham pour 2023‑2024 est prévu à 290 $/tonne, soit moins que le record de 320 $/tonne prévu pour 2022‑2023, à cause de la baisse prévue du prix du maïs américain en 2023‑2024.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur de maïs note p | 2023-2024Note de bas de page sur de maïs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 413 | 1 466 | 1 449 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 391 | 1 444 | 1 418 |
Rendement (tonnes par hectare) | 10,51 | 10,07 | 10 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 14 611 | 14 539 | 13 845 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note b | 6 141 | 2 000 | 2 200 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 22 921 | 19 284 | 18 645 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note c | 1 746 | 1 750 | 1 650 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note d | 5 797 | 5 500 | 5 500 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 12 617 | 9 419 | 9 079 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note e | 18 430 | 14 934 | 14 595 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 2 746 | 2 600 | 2 400 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de maïs note g | 312 | 320 | 290 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Avoine
Pour 2022‑2023, l’offre d’avoine canadienne est projetée à 5,6 millions de tonnes, en forte hausse par rapport à l’année dernière, où elle était au plus bas sur dix‑neuf ans, et devenue la plus élevée jamais enregistrée. Ceci est principalement dû au rebond de la production, qui compense les stocks de début de campagne qui n’ont jamais été aussi bas. En raison de la reprise de l’offre, la demande, tant pour la consommation intérieure que pour les exportations, devrait augmenter considérablement par rapport à l’année précédente. La consommation intérieure totale devrait s’élever à 1,7 million de tonnes, en forte hausse par rapport à l’année dernière en raison de l’augmentation de la consommation d’aliments pour animaux. Les exportations totales devraient s’établir à 2,7 millions de tonnes, en hausse de 15 %, grâce à une bonne offre intérieure. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 1,3 million de tonnes, en forte augmentation par rapport au plancher record de l’année dernière, et un plafond presque inégalé.
Les stocks d’avoine à la fin du mois de décembre 2022 ont été évalués à 3,6 millions de tonnes, en hausse de 91 % par rapport à l’année précédente et le niveau le plus élevé jamais enregistré. Sur la totalité des stocks, environ 92 % sont entreposés dans des fermes et 8 % dans des postes commerciaux. Les stocks à la ferme ont été évalués à 3,3 millions de tonnes, soit plus du double du niveau de l’année dernière. Les stocks commerciaux ont été évalués à 291 000 tonnes, en légère baisse par rapport à l’année dernière.
La consommation apparente intérieure totale, dont plus de 95 % est destinée aux aliments pour animaux, pour la période d’août à décembre 2022 s’établit à 857 000 tonnes, en forte hausse par rapport à l’année précédente et au plus haut depuis 2007‑2008.
Les exportations de grains d’avoine pour la même période ont été évaluées à 690 000 tonnes, soit une baisse de 6 % par rapport à l’année précédente et le plus bas depuis neuf ans. Les exportations de produits d’avoine, dont la tendance est à la hausse d’une année à l’autre, ont été évaluées à 438 000 tonnes, soit une augmentation de 5 % et de 28 %, respectivement, par rapport à l’année précédente et à la moyenne. Près de 99 % des exportations de grains d’avoine canadiens et environ 93 % des exportations de produits d’avoine étaient destinées aux États‑Unis.
Pour la campagne agricole à ce jour, le prix de l’avoine en Alberta était en moyenne juste au‑dessus de 270 $/tonne, soit près de 150 $/tonne de moins qu’il y a un an. En Saskatchewan, le prix de l’avoine a atteint en moyenne un peu moins de 260 $/tonne, soit une baisse de près de 170 $/tonne par rapport à l’année dernière. Les prix de l’avoine au Manitoba ont atteint en moyenne un peu moins de 300 $/tonne, soit une baisse de près de 220 $/tonne par rapport à l’année dernière. Le prix au CBOT moyen de l’avoine s’est établi à un peu moins de 360 $/tonne, soit une baisse de près de 200 $/tonne par rapport à l’année dernière. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix de l’avoine au CBOT devrait s’établir à environ 365 $/tonne, soit une baisse de 200 $/tonne par rapport au plafond de 2021‑2022, en raison d’une reprise attendue de l’offre en Amérique du Nord.
Pour 2023‑2024, la superficie d’avoine canadienne est prévue à 1,2 million d’hectares, soit une baisse de 22 % par rapport à 2022‑2023 et la plus faible des cinq dernières années. Dans l’hypothèse d’un taux d’abandon et d’un rendement moyens, ainsi que d’une réduction des superficies, la production canadienne d’avoine en 2023 devrait diminuer de 31 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 3,6 millions de tonnes. En raison de stocks de début de campagne plus importants, partiellement compensés par une production plus faible, l’offre totale en 2023‑2024 devrait être de 4,9 millions de tonnes, soit une baisse de 13 % par rapport à 2022‑2023, mais une hausse de 6 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. La demande totale devrait diminuer à partir de 2022‑2023 compte tenu d’une offre intérieure plus faible, mais rester supérieure à la moyenne. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 0,7 million de tonnes, en forte baisse par rapport à 2022‑2023, mais en hausse par rapport à la moyenne.
Le prix de l’avoine au CBOT en 2023‑2024 devrait se chiffrer à 345 $CA/tonne, soit un niveau inférieur à celui prévu pour 2022‑2023, en raison de l’abondance prévue de l’offre d’avoine en Amérique du Nord et de la baisse des prix des autres cultures en 2023‑2024.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur d’avoine note p | 2022-2023Note de bas de page sur d’avoine note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 449 | 1 593 | 1 238 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 176 | 1 402 | 1 030 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2.46 | 3.73 | 4 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 899 | 5 226 | 3 611 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d’avoine note b | 25 | 25 | 15 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 580 | 5 584 | 4 876 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d’avoine note c | 2 307 | 2 650 | 2 750 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d’avoine note d | 98 | 120 | 120 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 709 | 1 438 | 1 180 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d’avoine note e | 941 | 1 684 | 1 426 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 333 | 1 250 | 700 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur d’avoine note g | 565 | 365 | 345 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Seigle
Pour 2022‑2023, l’offre de seigle canadien est projetée à 606 000 tonnes, soit une hausse de 31 % par rapport à 2021‑2022 et le plus haut niveau depuis 1992, grâce à une production et des stocks de début de campagne importants. La demande totale devrait dépasser le niveau de l’année dernière en raison d’une augmentation prévue de la consommation d’aliments pour animaux et des exportations. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 140 000 t, ce qui représente une augmentation considérable par rapport à l’année dernière et à la moyenne quinquennale, en raison de l’offre abondante.
Les stocks de seigle à la fin du mois de décembre 2022 ont été évalués à 344 000 tonnes, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à l’année précédente et à la moyenne. Sur la totalité des stocks, environ 92 % sont entreposés dans des fermes et 8 % dans des postes commerciaux. Les stocks à la ferme ont été évalués à 318 000 tonnes, soit 40 % de plus qu’il y a un an. Les stocks commerciaux ont été évalués à 26 000 tonnes, en baisse de 19 % par rapport à l’année dernière.
La consommation apparente intérieure totale, dont plus de 77 % est destinée aux aliments pour animaux, pour la période d’août à décembre 2022 s’établit à 152 000 tonnes, en hausse de 28 % par rapport à l’année précédente et au plus haut depuis 2000‑2001.
Les exportations pour la même période ont été évaluées à 108 000 t, soit une hausse de 28 % par rapport à l’année précédente et le chiffre le plus élevé depuis 2008‑2009. Les États‑Unis ont été la principale destination des exportations de seigle canadien, recevant plus de 99 % du volume au cours de la période.
Pour la campagne agricole à ce jour, le prix FOB du seigle à la ferme dans les Prairies canadiennes s’est établi en moyenne juste au‑dessus de 280 $/tonne, soit près de 30 $/tonne de moins qu’il y a un an. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix moyen devrait s’établir à 270 $/tonne, soit une baisse de 50 $/tonne par rapport au record de l’an dernier, principalement en raison de l’abondance de céréales fourragères en 2022‑2023 dans les Prairies canadiennes.
Pour 2023‑2024, Statistique Canada rapporte que la superficie canadienne de seigle d’automne, qui représente 97 % de tout le seigle planté au Canada, s’élève à 185 000 hectares, en baisse de 21 % par rapport à 2022‑2023 et la plus faible des quatre dernières années. Dans l’hypothèse d’un taux d’abandon et d’un rendement moyens, ainsi qu’une superficie réduite, la production canadienne de seigle en 2023 devrait diminuer de 35 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 339 000 tonnes. En raison de stocks de début de campagne plus importants, partiellement compensés par une production plus faible, l’offre totale en 2023‑2024 est prévue à 481 000 tonnes, soit une baisse de 21 % par rapport à 2022‑2023, mais toujours une hausse de 2 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. La demande totale devrait diminuer à partir de 2022‑2023 compte tenu de l’offre réduite. Les stocks de fin de campagne sont projetés à 80 000 tonnes, en forte baisse par rapport à 2022‑2023, mais toujours à un niveau confortable.
Le prix moyen du seigle en 2023‑2024 dans les Prairies canadiennes est prévu à 260 $CA/tonne, soit 10 $/tonne de moins que le niveau prévu en 2022‑2023.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur de seigle note p | 2022-2023Note de bas de page sur de seigle note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 246 | 237 | 189 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 147 | 152 | 108 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,54 | 3,42 | 3 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 372 | 520 | 339 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note b | 1 | 2 | 2 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 464 | 606 | 481 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note c | 151 | 170 | 165 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note d | 26 | 39 | 39 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 182 | 236 | 177 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note e | 229 | 295 | 236 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 84 | 140 | 80 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de seigle note g | 320 | 270 | 260 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | 2023-2024Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 133 | 138 | 138 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 65 | 72 | 67 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,53 | 2,82 | 3 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 164 | 203 | 178 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 164 | 203 | 178 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note c | 0 | 0 | 0 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note d | 0 | 0 | 0 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 164 | 203 | 178 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note e | 164 | 203 | 178 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 0 | 0 | 0 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | 2022-2023Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 6 603 | 6 286 | 6 014 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 5 785 | 5 705 | 5 357 |
Rendement (tonnes par hectare) | 4,33 | 5,34 | 5 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 25 029 | 30 475 | 27 948 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note b | 6 395 | 2 087 | 2 277 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 35 051 | 36 266 | 35 114 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note c | 6 876 | 8 240 | 7 965 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note d | 6 205 | 5 877 | 5 977 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 17 850 | 16 818 | 16 550 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note e | 24 471 | 23 136 | 22 969 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 705 | 4 890 | 4 180 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Oléagineux
Canola
En 2022‑2023, le Canada a semé 8,7 millions d’hectares de canola et récolté 8,6 millions d’hectares, tandis que les rendements sont revenus à un niveau plus normal de 2,11 t/ha après la sécheresse de l’année précédente. La production est estimée à 18,2 millions de tonnes. La Saskatchewan a produit 9,5 millions de tonnes de la production globale canadienne de canola, l’Alberta 5,6 millions de tonnes et le Manitoba 2,9 millions de tonnes. L’offre totale est estimée à 22 % pour atteindre 19,1 millions de tonnes du fait que l’augmentation de la production est modérée par des stocks de début de campagne limités.
L’utilisation devrait revenir à des niveaux historiquement normaux, avec des exportations en hausse de 64 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre 8,6 millions de tonnes, tandis que la consommation intérieure passe à 9,5 millions de tonnes, contre 8,6 millions de tonnes traitées l’année dernière. Ces estimations sont étayées par le rapport de Statistique Canada (Statistique Canada) sur les stocks au 31 décembre, publié le 7 février, qui indique un bond de 25 % des exportations et une hausse de 6 % de la production intérieure par rapport à la même période l’an dernier.
Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de 7 % à partir de 2021‑2022 pour atteindre 0,8 million de tonnes, avec un ratio stocks‑consommation de 4 %, grâce au soutien de la forte demande mondiale. Les prix du canola sont prévus à 880 $/t au port de Vancouver, contre 910 $/t dans les perspectives de janvier, 1,075 $/t pour 2021‑2022 et la moyenne quinquennale de 665 $/t.
Les facteurs à surveiller pour le reste de l’année 2022‑2023 sont les suivants : (i) le rythme des exportations et des achats de trituration (ii) les rendements du soja en Amérique du Sud, (iii) la demande d’importation chinoise d’oléagineux et de produits connexes, (iv) le rythme d’expansion du secteur des carburants renouvelables, (v) les intentions d’ensemencement de soja aux États‑Unis et (vi) les intentions d’ensemencement au Canada.
Pour 2023‑2024, la superficie de canola devrait augmenter légèrement, à 8,8 millions d’hectares, car le soutien des prix avantageux est compensé par des prix tout aussi avantageux pour les autres cultures telles que le blé et les pois. La production est prévue à 18,5 millions de tonnes, en supposant des taux d’abandon des cultures et de rendement conformes aux tendances. On suppose des conditions météorologiques et de croissance normales pour la campagne agricole à venir.
L’offre totale devrait augmenter pour s’établir à 19,4 millions de tonnes, du fait que l’augmentation de la production est modérée par une légère diminution des stocks de début de campagne.
La trituration intérieure et les exportations devraient être semblables à celles de 2022‑2023, soit 9,5 millions de tonnes et 8,8 millions de tonnes respectivement, grâce à la forte demande mondiale continue d’oléagineux, d’huiles végétales et de farines protéiques. Les prévisions relatives à la trituration intérieure supposent qu’aucune des usines de trituration en construction ne sera mise en service au cours de la prochaine campagne agricole. Si une grande usine entreprend des activités en 2023‑2024, la trituration intérieure sera probablement de 0,5 million de tonnes à 1,0 million de tonnes supérieure aux estimations d’AAC, tandis que les exportations diminueraient d’une quantité semblable.
On suppose que les aliments, les déchets et les impuretés sont normaux. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter légèrement pour atteindre 0,85 million de tonnes, contre 0,80 million de tonnes en 2022‑2023 et 2,26 millions de tonnes pour la moyenne quinquennale.
Le prix moyen simple du canola, n° 1 au port de Vancouver est prévu à 850 $/tonne, en baisse par rapport à 880 $/tonne pour 2022‑2023, mais supérieur à la moyenne quinquennale de 733 $/tonne.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des total de canola note p | 2023-2024Note de bas de page sur des total de canola note p | |
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Superficie ensemencée | 9 016 | 8 659 | 8 800 |
Superficie récoltée | 8 949 | 8 596 | 8 710 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,54 | 2,11 | 2 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 13 752 | 18 174 | 18 500 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note b | 105 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 15 633 | 19 138 | 19 400 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note c | 5 250 | 8 600 | 8 800 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note d | 8 555 | 9 500 | 9 500 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 900 | 187 | 199 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note e | 9 518 | 9 738 | 9 750 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 865 | 800 | 850 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des total de canola note g | 1 075 | 880 | 850 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graine de lin
Pour 2022‑2023, le Canada a semé et récolté respectivement 0,32 million d’hectares et 0,31 million d’hectares de lin, produisant 0,47 million de tonnes avec des rendements de 1,5 t/ha. L’offre totale est estimée à 0,57 million de tonnes, en hausse de 38 % par rapport à l’année dernière, en raison de l’augmentation de la production et des stocks de début de campagne.
Les exportations devraient baisser de 32 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 0,15 million de tonnes, en raison de la diminution des achats en Asie. Cette prédiction est étayée par le rapport sur les stocks de décembre de Statistique Canada, qui indique que les expéditions hors du pays ont chuté de 49 % par rapport à la même période l’an dernier. La plupart des envois hors du pays sont destinés aux États‑Unis. La consommation intérieure totale est prévue à 0,14 million de tonnes, contre 0,11 million de tonnes pour 2021‑2022, en raison d’une hausse des aliments pour animaux, des déchets et des impuretés.
Les stocks de fin de campagne totaux devraient plus que tripler pour atteindre 0,28 million de tonnes, contre 0,08 million de tonnes l’année dernière. Les stocks agricoles devraient atteindre le sommet récent de 0,24 million de tonnes. Les prix des graines de lin devraient baisser à 695 $/tonne contre 1 206 $/tonne pour 2021‑2022.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait baisser à 0,30 million d’hectares, soit le niveau le plus bas des temps modernes, et la superficie récoltée devrait tomber à 0,29 million d’hectares. Les rendements conformes aux tendances de 1,45 t/ha sont prévus selon des hypothèses de températures et d’humidité du sol normales pour la prochaine campagne agricole. La production devrait chuter de 11 % à 0,42 million de tonnes contre 0,47 million de tonnes pour 2022‑2023 et la moyenne quinquennale de 0,47 million de tonnes. Les offres totales de lin devraient augmenter à 0,71 million de tonnes, la baisse de la production étant compensée par la forte hausse des stocks de début de campagne.
La consommation intérieure totale devrait diminuer de 43 % en raison d’une forte baisse des aliments pour animaux, des déchets et des impuretés et d’une stabilité des autres utilisations. Les exportations devraient augmenter pour s’établir à 0,40 million de tonnes vu la stabilité de la demande mondiale et la baisse des prix. Les stocks de fin de campagne devraient baisser à 0,23 million de tonnes. Le prix moyen simple de la graine de lin no 1, en magasin, au comptant à Saskatoon, devrait s’établir à 670 $/tonne, soit 25 $/tonne de moins que l’an dernier et 51 $/tonne de moins que la moyenne quinquennale (721 $/tonne).
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur de graine de lin note p | 2023-2024Note de bas de page sur de graine de lin note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 416 | 315 | 300 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 404 | 312 | 290 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,83 | 1,52 | 1 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 337 | 473 | 420 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note b | 12 | 10 | 10 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 408 | 565 | 705 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note c | 219 | 150 | 400 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note d | N/A | N/A | N/A |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 93 | 121 | 61 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note e | 107 | 140 | 80 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 82 | 275 | 225 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de graine de lin note g | 1 206 | 695 | 670 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Soya
En 2022‑2023, les agriculteurs ont semé 2,13 millions d’hectares de soja au Canada, contre 2,15 millions d’hectares l’année dernière, avec une superficie récoltée estimée à 2,12 millions d’hectares. La production a atteint 6,5 millions de tonnes, contre 6,2 millions de tonnes en 2021‑2022. La province de l’Ontario est le plus grand producteur de soja au Canada, avec près de 4,0 millions de tonnes, suivie des provinces du Manitoba et du Québec, qui ont produit respectivement 1,3 et 1,1 million de tonnes de soja. L’offre totale devrait augmenter pour s’établir à 7,2 millions de tonnes, en raison des hausses de la production et des stocks de début de campagne, combinées à la stabilité des importations.
Les exportations devraient augmenter de 3 % à 4,4 millions de tonnes, et les envois sont destinés à différents pays. Ces estimations sont étayées par le rapport de Statistique Canada sur les stocks du 31 décembre, qui montre que les envois sont largement répartis entre la Chine et l’Union européenne. La transformation intérieure devrait augmenter légèrement à 1,9 million de tonnes par rapport à 1,86 million de tonnes l’an dernier. Les stocks de fin de campagne devraient rester inchangés par rapport à l’année dernière, à 0,35 million de tonnes, contre une moyenne quinquennale de 0,45 million de tonnes.
Pour 2022‑2023, la production mondiale d’oléagineux est prévue à 637 millions de tonnes par le département de l’Agriculture des États‑Unis (USDA), soit une baisse de 5 millions de tonnes par rapport au mois passé, mais une hausse de 30 millions de tonnes par rapport à l’an dernier. L’essentiel de la baisse de la production est dû à une réduction de la production de soja en Argentine en raison de conditions de croissance défavorables dans ce pays.
La production américaine de soja est projetée à 4,28 milliards de boisseaux, soit 4 % de moins que l’an dernier, constituant une légère diminution des offres américaines de soja. Les exportations de soja américain devraient s’établir à 1,99 milliard de boisseaux alors que le volume de trituration intérieur devrait augmenter à 2,23 milliards de boisseaux. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer pour passer à 0,23 milliard de boisseaux, contre 0,27 milliard de boisseaux en 2021‑2022 et 0,48 milliard de boisseaux pour la moyenne quinquennale. L’USDA prévoit que le prix du soja à la ferme demeurera stable par rapport au mois dernier, à 14,30 $ US/boisseau, alors que le prix était de 13,30 $ US/boisseau en 2021‑2022.
Les prix du soja devraient grimper à 710 $/tonne, grâce à une augmentation des prix aux États‑Unis et à l’affaiblissement du dollar canadien qui viennent contrebalancer une importante récolte de soja aux États‑Unis. On suppose un taux de change stable entre le dollar canadien et le dollar américain pour 2022‑2023.
En 2023‑2024, la superficie plantée en soja devrait augmenter de 7 % pour atteindre 2,28 millions d’hectares, créant une superficie récoltée de 2,27 millions d’hectares. Les rendements conformes aux tendances de 3,0 t/ha sont utilisés selon l’hypothèse de températures et de conditions d’humidité normales pour la prochaine campagne agricole. La production devrait augmenter de 0,23 million de tonnes par rapport à l’année dernière, pour atteindre 6,77 millions de tonnes, et de 0,22 million de tonnes par rapport à la moyenne quinquennale. L’offre totale de soja devrait augmenter de 4 % pour s’établir à 7,52 millions de tonnes.
La consommation intérieure totale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse des aliments pour animaux, des déchets et des impuretés, la trituration restant stable à 1,9 million de tonnes. Les exportations devraient augmenter à 4,7 millions de tonnes, soit 0,3 million de tonnes de plus qu’en 2022‑2023 et 0,19 million de tonnes de plus que la moyenne quinquennale. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter pour atteindre 0,40 million de tonnes, ce qui donnera un ratio stocks/consommation de 6 %. Le prix moyen simple du soja, selon Chatham, devrait baisser de 40 $/t, pour atteindre 670 $/t, ce qui reste nettement supérieur à la moyenne quinquennale de 564 $/t.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur de soja note p | 2022-2023Note de bas de page sur de soja note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 154 | 2 135 | 2 280 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 134 | 2 118 | 2 272 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,92 | 3,09 | 3 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 224 | 6 543 | 6 770 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note b | 552 | 400 | 400 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 072 | 7 230 | 7 520 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note c | 4 252 | 4 400 | 4 700 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note d | 1 858 | 1 900 | 1 900 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 454 | 380 | 320 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note e | 2 532 | 2 480 | 2 420 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 287 | 350 | 400 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de soja note g | 678 | 710 | 670 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | 2023-2024Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 11 585 | 11 108 | 11 380 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 11 486 | 11 026 | 11 272 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,77 | 2,28 | 2 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 20 313 | 25 190 | 25 690 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note b | 669 | 510 | 510 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 23 113 | 26 934 | 27 625 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note c | 9 722 | 13 150 | 13 900 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note d | 10 413 | 11 400 | 11 400 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 446 | 689 | 580 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note e | 12 157 | 12 359 | 12 250 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 234 | 1 425 | 1 475 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Légumineuses et cultures spéciales
Pois secs
En 2022‑2023, les exportations devraient augmenter pour atteindre 2,5 millions de tonnes, surtout grâce aux exportations plus élevées à destination du Bangladesh. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 311 000 tonnes par rapport à l’année précédente, parallèlement à l’augmentation de l’offre. Le prix moyen devrait afficher une forte baisse par rapport aux niveaux records de 2021‑2022, et les prix seront plus bas pour tous les types de pois secs.
En janvier, les prix à la ferme des pois jaunes et verts en Saskatchewan sont restés inchangés. Cette situation s’explique en grande partie par la forte demande d’exportation et par les indications selon lesquelles la superficie ensemencée pour la récolte hivernale de légumineuses en Inde devrait être supérieure à celle de l’année précédente. Les pois jaunes secs devraient conserver une prime de 25 $/tonne sur les pois verts secs, alors qu’en 2021‑2022 c’était les pois verts qui avaient un rabais de 60 $/tonne sur les pois jaunes.
Selon les estimations de l’USDA, la production de pois secs aux États‑Unis avoisinerait 0,7 million de tonnes, en hausse de 77 % par rapport à 2021‑2022. Cela découle en grande partie des rendements supérieurs en moyenne, malgré une superficie moins importante. Les exportations de pois secs canadiens vers les États‑Unis devraient être inférieures par rapport au rythme record de l’an dernier et se situer à un peu moins de 0,3 million de tonnes en 2022‑2023.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait diminuer légèrement par rapport à 2022‑2023 et atteindre 1,3 million d’hectares, en raison des rendements concurrentiels dans les pois jaunes comparativement aux autres cultures. La production devrait diminuer de 5 % pour totaliser 3,3 millions de tonnes, mais l’offre devrait augmenter de 4 % par rapport à 2022‑2023, en raison des stocks de début de campagne plus importants. Les exportations devraient augmenter à 2,6 millions de tonnes grâce à l’augmentation de l’offre exportable. Les stocks de fin de campagne devraient rester stables. Le prix moyen devrait être plus bas qu’en 2022‑2023, en raison de l’augmentation de l’offre mondiale.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des pois secs note p | 2023-2024Note de bas de page sur des pois secs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 546 | 1 363 | 1 300 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 491 | 1 348 | 1 270 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,50 | 2,54 | 2,56 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 244 | 3 423 | 3 250 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 29 | 26 | 30 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 831 | 3 788 | 3 930 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 1 911 | 2 500 | 2 600 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note c | 581 | 638 | 680 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 339 | 650 | 650 |
Ratio stocks-utilisation | 14 % | 21 % | 20 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois secs note d | 590 | 460 | 420 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Lentilles
En 2022‑2023, les exportations devraient augmenter fortement pour atteindre 2,3 millions de tonnes, compte tenu de la forte demande d’importation de l’Inde et de la Turquie. Étant donné l’offre plus élevée et la hausse des exportations, les stocks de fin de campagne devraient diminuer. Cette situation continuera à soutenir les prix des lentilles tout au long de 2022‑2023, bien qu’ils soient inférieurs aux prix record de 2021‑2022.
En janvier, les prix à la ferme des grosses lentilles vertes ont baissé de 10 $/t et ceux des lentilles rouges en Saskatchewan ont baissé de 30 $/t. Les prix ont été mis sous pression par un important programme d’exportations mis en place par l’Australie récemment. Les grosses lentilles vertes no 1 devraient maintenir une prime de 330 $/t sur les lentilles rouges no 1, alors que cette prime était de 325 $/t en 2021‑2022.
En 2022‑2023, la production de lentilles aux États‑Unis, surtout des lentilles vertes, est estimée à 249 000 tonnes, ce qui représente une hausse de 66 % par rapport à 2021‑2022. Le Canada est un exportateur mineur à destination des États‑Unis. Les exportations de lentilles canadiennes vers les États‑Unis devraient être semblables à celles de 2021‑2022, soit 80 000 tonnes.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée au Canada devrait diminuer légèrement, à 1,73 million d’hectares, grâce à des rendements potentiels moyens comparativement à d’autres cultures. On prévoit que la production augmentera de 15 % pour s’établir à 2,65 millions de tonnes. On s’attend à ce que l’offre augmente à 2,83 millions de tonnes puisque la production plus élevée est modérée par des stocks de début de campagne inférieurs. Les exportations devraient rester inchangées à 2,3 millions de tonnes. Les stocks de fin de campagne devraient être supérieurs à ceux de l’année précédente. Globalement, le prix des lentilles devrait être plus bas qu’en 2022‑2023 en raison de l’augmentation de l’offre mondiale et des stocks de fin de campagne.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des lentilles note p | 2023-2024Note de bas de page sur des lentilles note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 742 | 1 749 | 1 730 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 716 | 1 715 | 1 705 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,93 | 1,34 | 1,55 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 1 594 | 2 301 | 2 650 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 51 | 75 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 083 | 2 599 | 2 825 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 1 601 | 2 300 | 2 300 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note c | 259 | 199 | 275 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 223 | 100 | 250 |
Ratio stocks-utilisation | 12 % | 4 % | 10 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des lentilles note d | 970 | 800 | 720 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Haricots secs
En 2022‑2023, les exportations devraient être moindres qu’en 2021‑2022. L’UE et les États‑Unis demeurent les principaux marchés d’exportation. Les stocks de fin de campagne devraient aussi diminuer par rapport à ceux de 2021‑2022. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait diminuer, étant donné l’offre plus importante en Amérique du Nord. Jusqu’à maintenant, les prix des petits haricots ronds blancs canadiens sont 2 % moins élevés, ceux des haricots pinto sont 15 % moins élevés et ceux des haricots noirs sont 5 % moins élevés que l’an dernier.
La production totale de haricots secs des États‑Unis (sauf les pois chiches) devrait, selon les prévisions de l’USDA, s’établir à près de 1,2 million de tonnes, en hausse de 14 % par rapport à 2021‑2022. La production américaine de haricots secs a augmenté pour les types de haricots blancs, pinto, roses et noirs et a diminué pour les haricots canneberges, Great Northern, rouges et secs rouges. Les pressions sur les prix des haricots secs canadiens devraient donc se maintenir pour 2022‑2023. Cette évolution a été partiellement compensée par la faiblesse du dollar canadien par rapport au dollar américain.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait demeurer inchangée en raison des rendements potentiels plus élevés que d’autres cultures, notamment en comparaison de ceux du soja. La production devrait baisser légèrement pour atteindre 0,29 million de tonnes, en raison des prévisions d’une superficie ensemencée semblable et de rendements inférieurs. L’offre devrait diminuer en raison des stocks de début de campagne plus bas. Les exportations devraient être inférieures à celles de 2022‑2023 et les stocks de fin de campagne devraient diminuer. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait diminuer, en raison des prévisions d’une offre accrue en Amérique du Nord et d’un taux de change plus fort pour le dollar canadien par rapport au dollar américain.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des haricots secs note p | 2023-2024Note de bas de page sur des haricots secs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 177 | 120 | 120 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 171 | 117 | 115 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,26 | 2,67 | 3 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 386 | 313 | 293 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 75 | 75 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 571 | 553 | 523 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 327 | 320 | 300 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note c | 79 | 78 | 78 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 165 | 155 | 145 |
Ratio stocks-utilisation | 41 % | 39 % | 38 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des haricots secs note d | 1 210 | 1 165 | 1 140 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Pois chiches
En 2022‑2023, les exportations devraient atteindre un record de 200 000 tonnes tandis que les principaux marchés sont les États‑Unis, l’Union européenne et le Pakistan. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer fortement. Le prix moyen devrait nettement augmenter et atteindre des niveaux records, en raison du renforcement de la demande mondiale parallèlement à l’affaiblissement de l’offre mondiale.
L’USDA estime la production de pois chiches aux États‑Unis à 166 000 tonnes, soit 28 % de plus qu’en 2021‑2022, en raison des rendements supérieurs, malgré la superficie cultivée réduite. Les exportations canadiennes de pois chiches à destination des États‑Unis devraient être similaires à celles de l’année dernière, soit 45 000 tonnes.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait être plus élevée qu’en 2022‑2023, principalement en raison des bons rendements potentiels par rapport à d’autres cultures. Par conséquent, la production devrait bondir pour s’établir à 170 000 tonnes. L’offre devrait toutefois diminuer par rapport à l’an dernier, en raison des stocks de fin de campagne plus bas. Les exportations devraient diminuer par rapport à l’année précédente et on s’attend à une augmentation des stocks de fin de campagne Le prix moyen devrait être légèrement plus bas que l’an dernier.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des pois chiches note p | 2023-2024Note de bas de page sur des pois chiches note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 75 | 95 | 105 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 74 | 95 | 105 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,24 | 1,35 | 2 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 91 | 128 | 170 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 30 | 45 | 45 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 395 | 328 | 275 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 176 | 200 | 145 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) c | 64 | 68 | 65 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 155 | 60 | 65 |
Ratio stocks-utilisation | 65 % | 22 % | 31 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois chiches note d | 975 | 1 045 | 1 025 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de moutarde
En 2022‑2023, les exportations devraient augmenter par rapport à celles de l’an dernier, à 115 000 tonnes, mais les stocks de fin de campagne devraient être plus importants en raison d’une hausse marquée de l’offre. Les États‑Unis et l’Union européenne représentent actuellement 75 % des exportations totales de graines de moutarde du Canada à ce jour. Le prix moyen devrait diminuer par rapport au record de 20222023, mais demeure historiquement élevé. Cela est dû à l’augmentation des stocks de fin de campagne prévus au Canada et aux États‑Unis.
Pour 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait augmenter à 230 000 hectares et la production devrait elle aussi augmenter et passer à 190 000 tonnes, avec un retour aux rendements moyens. L’offre devrait être 34 % supérieure à celle de l’an dernier, car la hausse de la production se combine à une hausse de stocks de début de campagne. On s’attend à des exportations plus élevées, mais les stocks en fin de campagne devraient augmenter. Le prix moyen devrait fortement baisser par rapport à 2022‑2023, mais rester le troisième plus élevé jamais enregistré.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | 2023-2024Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 117 | 225 | 230 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 110 | 219 | 222 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,55 | 0,74 | 1 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 61 | 162 | 190 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 9 | 9 | 7 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 130 | 177 | 237 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 106 | 115 | 120 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note c | 18 | 22 | 22 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 6 | 40 | 95 |
Ratio stocks-utilisation | 5 % | 29 % | 67 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de moutarde note d | 2 885 | 2 525 | 1 870 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines à canaris
En 2022‑2023, les exportations devraient diminuer par rapport à l’an dernier. L’Union européenne et le Mexique représentent actuellement près de 60 % du marché total d’exportation de graines à canaris canadiennes. Les stocks de fin de campagne devraient être serrés. Le prix moyen devrait diminuer pour s’établir à 900 $/t par rapport au record de 1 125 $/t en 2021‑2022.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait diminuer légèrement en raison des revenus plus élevés par rapport à d’autres cultures. La production devrait être plus élevée que l’année dernière avec une diminution de la superficie ensemencée et de meilleurs rendements. L’offre devrait être inférieure pour s’établir à 175 000 tonnes. Les exportations devraient être moins élevées et les stocks de fin de campagne devraient augmenter, tout en restant serrés. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2022‑2023.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des graines à canaris note p | 2023-2024Note de bas de page sur des graines à canaris note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 124 | 118 | 115 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 123 | 117 | 114 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,03 | 1,36 | 1 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 127 | 159 | 170 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 201 | 179 | 175 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 173 | 170 | 160 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note c | 8 | 4 | 5 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 20 | 5 | 10 |
Ratio stocks-utilisation | 11 % | 3 % | 6 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines à canaris note d | 1 125 | 900 | 800 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de tournesol
En 2022‑2023, les exportations devraient diminuer par rapport à celles de l’année précédente et les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Les États‑Unis sont le principal débouché d’exportation des graines de tournesol canadiennes, et absorbent 95 % des exportations canadiennes totales. Le prix moyen devrait diminuer par rapport à 2021‑2022 étant donné la baisse des prix des oléagineux qui est attribuable à la plus grande offre de graines de tournesol nord‑américaines. Les prix des graines de tournesol de type confiserie devraient être plus élevés.
Aux É.‑U., l’USDA estime que la production de graines de tournesol a augmenté de 48 % pour passer à près de 1,3 million de tonnes, dont 1,2 million de tonnes est de type oléagineux, un chiffre plus élevé que l’année précédente. Aux États‑Unis, la production de graines de tournesol de type confiserie était plus élevée cette année et s’établissait à 109 000 tonnes.
Selon l’USDA, l’offre mondiale de graines de tournesol devrait atteindre le niveau record de 64,2 millions de tonnes, soit une légère hausse par rapport à l’an dernier. Cela est dû en grande partie à l’augmentation de la production en Russie et aux stocks de début de campagne records en Ukraine. En conséquence, les exportations mondiales devraient augmenter de 42 % tandis que l’utilisation intérieure devrait augmenter de 4 % pour atteindre un niveau record de 53,8 millions de tonnes. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient diminuer à 4,9 millions de tonnes, mais demeurer historiquement élevés. Cela a limité le mouvement à la hausse des prix mondiaux des graines de tournesol.
En 2023‑2024, la superficie ensemencée devrait être légèrement plus grande qu’en 2022‑2023 en raison des perspectives de rendements élevés comparativement à d’autres cultures. La production devrait être semblable pour atteindre 85 000 tonnes. L’offre devrait être plus élevée pour s’établir à 245 000 tonnes. Les exportations devraient être plus élevées que l’année précédente et on s’attend à une légère diminution des stocks de fin de campagne. Le prix moyen au Canada devrait être plus bas qu’en 2022‑2023, car le prix des graines de tournesol de type confiserie et le prix des graines de tournesol oléagineuses devraient diminuer.
2021-2022 | 2022-2023Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | 2023-2024Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 41 | 38 | 40 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 40 | 38 | 39 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,86 | 2,24 | 2 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 75 | 84 | 85 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 37 | 40 | 35 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 228 | 242 | 245 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 41 | 38 | 45 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note c | 68 | 79 | 80 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 118 | 125 | 120 |
Ratio stocks-utilisation | 108 % | 106 % | 96 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de tournesol note d | 900 | 850 | 840 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Données historiques
On peut obtenir des données historiques sur les principales grandes cultures sous forme de tableur électronique en adressant un courriel à aafc.bulletin.aac@agr.gc.ca. Veuillez préciser les cultures, les campagnes agricoles et le format de fichier préféré.