Canada : perspectives des principales grandes cultures (Version PDF, 528 Ko)
Le présent rapport est une mise à jour des Perspectives des principales grandes cultures des campagnes agricoles 2023-2024 et 2024-2025 qui avaient été publiées en février par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Il rapporte des données disponibles jusqu'au 12 mars 2024. Au Canada, la campagne agricole de la plupart des cultures commence le 1er août et se termine le 31 juillet, sauf dans le cas du maïs et du soja, où elle s'échelonne du 1er septembre au 31 août. L'incertitude qui règne autour des marchés céréaliers mondiaux reste anormalement élevée en raison des attaques de la Russie en Ukraine et d'autres risques géopolitiques persistants.
Pour 2023-2024, les Perspectives tiennent compte des données les plus récentes sur les stocks des principales grandes cultures au Canada au 31 décembre 2023 qui ont été publiées par Statistique Canada (STC) le 8 février 2024. Selon les estimations de STC, la majorité des grandes cultures ont affiché une baisse considérable des stocks d'une année sur l'autre, laquelle peut être attribuable en grande partie à une baisse significative du rendement et de la production causée par la sécheresse qui a sévi dans de grandes parties de l'ouest du Canada. En conséquence, les stocks de fermeture (stocks en fin de campagne) de toutes les principales grandes cultures devraient donc diminuer légèrement, la baisse de la production et de l'offre totales contrebalançant la diminution des exportations totales, l'augmentation des importations et la légère baisse de l'utilisation intérieure totale. Les prix de la plupart des cultures devraient diminuer par rapport à ceux de 2022-2023 sous la pression exercée par l'augmentation des stocks mondiaux.
En 2024‑2025, les perspectives intègrent les intentions d'ensemencement des principales grandes cultures de Statistique Canada (STC) publiées le 11 mars 2024, dont les données étaient fondées sur une enquête réalisée auprès d'agriculteurs canadiens menée du 14 décembre 2023 au 22 janvier 2024. La superficie ensemencée en grandes cultures au Canada devrait diminuer légèrement, tout en restant légèrement supérieure à la moyenne pour la période 2019-2023. La superficie totale de blé devrait augmenter légèrement, l'accroissement de la superficie de blé dur compensant les réductions des superficies de blé de printemps et de blé d'hiver. On estime que la superficie consacrée aux céréales secondaires augmentera légèrement, en raison d'une augmentation significative de la superficie consacrée à l'avoine et d'une légère augmentation de la superficie consacrée au maïs, qui viendront compenser la diminution de la superficie cultivée en orge. La superficie consacrée aux légumineuses devrait augmenter considérablement, avec des hausses significatives pour les pois chiches, les haricots secs et, dans une moindre mesure, les lentilles, en plus de l'augmentation mineure de la superficie consacrée aux pois. On prévoit une diminution de la superficie consacrée aux oléagineux, avec une baisse de la superficie cultivée en canola et une légère baisse de celle cultivée en soja. En supposant que les conditions météorologiques soient normales pendant la période de végétation, la production et l'offre de la plupart des cultures devraient augmenter et revenir à des niveaux plus normaux après un retour aux rendements tendanciels, ce qui permettra d'augmenter les exportations tout en contribuant à l'accroissement des stocks de fin de campagne.
AAC devrait publier les prochaines Perspectives des principales grandes cultures le 19 avril 2024. Le prochain rapport majeur de STC devrait être publié le 7 mai 2024, publiant des estimations des stocks des principales grandes cultures au Canada au 31 mars 2024.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 27 668 | 28 255 | 28 054 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 26 814 | 27 253 | 27 081 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,38 | 3,11 | 3,26 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 90 521 | 84 654 | 88 254 |
| Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note b | 2 991 | 3 642 | 2 887 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 102 577 | 97 620 | 100 601 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note c | 47 652 | 42 847 | 44 533 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note e | 45 600 | 45 312 | 45 628 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 9 325 | 9 461 | 10 440 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 707 | 3 376 | 3 511 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 649 | 3 309 | 3 443 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 1,80 | 1,55 | 1,78 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 6 570 | 5 137 | 6 118 |
| Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 284 | 333 | 267 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 900 | 6 469 | 7 005 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 5 616 | 4 785 | 4 950 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note c | 1 285 | 1 064 | 1 135 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 999 | 620 | 920 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 31 376 | 31 631 | 31 566 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 30 462 | 30 563 | 30 524 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,19 | 2,94 | 3,09 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 97 091 | 89 791 | 94 372 |
| Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 3 276 | 3 975 | 3 154 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 110 476 | 104 089 | 107 606 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 53 268 | 47 632 | 49 483 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note c | 46 885 | 46 376 | 46 763 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 10 324 | 10 081 | 11 360 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Blé
Blé dur
Pour 2023-2024,
la production de blé dur est estimée à 4,0 millions de tonnes (Mt) par Statistique Canada (STC), soit 30 % de moins que l'année précédente en raison d'une réduction des rendements due à la sécheresse dans les Prairies. L'offre totale devrait s'élever à 4,5 Mt, soit une baisse de 30 % d'une année sur l'autre. Du côté de la demande, les exportations totales de blé dur à la fin de la semaine 31 (3 mars 2024) continuent d'accuser un retard de 41 % par rapport aux expéditions de l'année dernière, selon la Commission canadienne des grains (CCG). Les exportations pour 2023-2024 restent prévues à 3,2 Mt. L'utilisation intérieure devrait être en baisse de 8 % d'une année sur l'autre en raison d'une utilisation plus faible pour l'alimentation animale; les stocks de fermeture sont projetés à 0,45 Mt, soit 10 % de plus que l'année précédente, mais inférieurs de 48 % à la moyenne.
Le Conseil international des céréales (CIC) prévoit que la production mondiale de blé dur pour 2023-2024 sera de 31,4 Mt, soit une baisse de 9 % par rapport à l'année précédente et la plus faible depuis 2001-2002, en raison de rendements plus faibles dans certains des plus grands pays producteurs de blé dur. La consommation globale a légèrement augmenté ce mois-ci pour atteindre 33,8 Mt, mais reste inférieure de 2 % au niveau de l'année dernière, en raison de la baisse de l'utilisation en Afrique du Nord. Le commerce mondial devrait rester relativement stable à 9 Mt, avec une demande d'importation accrue de la part de l'Europe et une augmentation des exportations de la part de fournisseurs non traditionnels tels que la Turquie et la Russie. Les stocks de fermeture ont été accrus à 5,1 millions de tonnes, mais restent inférieurs de 32 % aux stocks d'ouverture et à leur niveau le plus bas depuis 1997-1998. Les stocks des plus grands exportateurs de blé dur sont estimés à 2,1 Mt, soit une baisse de 17 % d'une année sur l'autre.
Le prix moyen au comptant pour 2023-2024 du blé dur ambré de l'Ouest canadien (CWAD) no 1, 13 % de protéines, de la Saskatchewan (SK) est abaissé à 465 $/tonne en raison de la pression continue exercée sur le marché par les exportations mondiales concurrentielles.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en blé dur devrait atteindre 2,6 millions d'hectares (Mha), selon les intentions d'ensemencement des agriculteurs publiées par STC le 11 mars. Cette estimation reflète une augmentation de 5 % d'une année sur l'autre, avec une augmentation de la superficie dans les principales provinces productrices de blé dur, soit la Saskatchewan (+5 % d'une année sur l'autre) et l'Alberta (+4 % d'une année sur l'autre). En supposant que les rendements et les conditions météorologiques reviennent à la normale, la production devrait atteindre 5,7 Mt, soit 37 % de plus que l'année dernière (6,1 Mt). Les exportations canadiennes de blé dur devraient s'élever à 4,5 Mt, ce qui correspond à la moyenne du programme d'exportation des cinq dernières années, grâce à la demande accrue en importation de blé dur de haute qualité en Afrique du Nord et en Europe. L'utilisation intérieure globale devrait augmenter légèrement d'une année sur l'autre pour atteindre 0,88 Mt, tandis que les stocks de fermeture devraient rebondir fortement pour atteindre 0,75 Mt.
Le bilan mondial du blé dur en 2024-2025 devrait rester restrictif en raison de la faiblesse des stocks et de la réduction de l'offre en provenance d'Europe et d'Afrique du Nord. Selon le CIC, la production européenne de blé dur en 2024-2025 a été réduite de 0,2 Mt supplémentaire pour atteindre 7,5 Mt. En France, l'un des plus grands pays producteurs de blé dur d'Europe, la récolte de blé dur de qualité bonne/excellente est évaluée à seulement 74 %, contre 92 % pour l'année dernière. Les conditions de sécheresse en Italie et en Espagne pourraient entraîner des pertes de rendement supplémentaires et une diminution de la récolte. De plus, les mauvaises conditions météorologiques en Afrique du Nord, en particulier au Maroc et en Algérie, ont des répercussions négatives sur les cultures de blé dur dans la région. D'autre part, la récolte tunisienne a bénéficié de pluies opportunes, et les rendements devraient désormais s'approcher de la moyenne quinquennale, selon le Monitoring Agricultural Resources de l'UE. Ce sont les conditions météorologiques qui, en fin de compte, détermineront les perspectives de récolte dans ces régions.
Le prix moyen au comptant en Saskatchewan pour le CWAD no 1, 13 % pour 2024-2025 est abaissé à 375 $/tonne, sous la pression de l'attente d'un rebond de la production canadienne.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le blé dur note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 431 | 2 442 | 2 567 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 399 | 2 375 | 2 516 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,41 | 1,70 | 2,25 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 5 790 | 4 045 | 5 655 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note b | 1 | 25 | 25 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 6 360 | 4 479 | 6 130 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note c | 5 054 | 3 200 | 4 500 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note d | 194 | 200 | 200 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 470 | 416 | 467 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note e | 898 | 829 | 880 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 409 | 450 | 750 |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur le blé dur note g | 445 | 465 | 375 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Blé (à l'exclusion du blé dur)
Pour 2023-2024,
l'offre globale de blé est estimée à 31,1 Mt, soit 2 % de moins que l'année précédente, en raison de la baisse des rendements dans les Prairies due au temps sec. Du côté de la demande, les exportations de blé sont estimées à 20,3 Mt, soit une baisse de 2 % d'une année sur l'autre, mais une hausse de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale. Selon la CCG, les expéditions de blé au moyen du réseau de silos agréés ont progressé rapidement, dépassant de 8 % celles de l'année dernière à la fin de la semaine 31 (3 mars 2024). L'utilisation intérieure devrait s'élever à 7,8 Mt, soit une baisse de 3 % d'une année sur l'autre en raison d'une réduction de l'utilisation pour l'alimentation animale. Les stocks de fermeture sont actuellement estimés à 3,1 Mt soit un niveau relativement équivalent à celui de 2022-2023.
Selon le rapport de mars du département américain de l'Agriculture (USDA) sur l'offre et l'utilisation, la production mondiale de blé devrait augmenter de 0,3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 786,7 Mt. L'utilisation totale mondiale devrait s'élever à 799 Mt, dépassant la production de 12,3 Mt. Grâce aux perspectives de production positives pour le blé australien, russe et argentin, l'offre mondiale totale a été augmentée par rapport au mois dernier pour s'établir à 1 057,8 Mt. Le commerce mondial est projeté à 212,1 Mt, soit une baisse de 4 % d'une année sur l'autre. Les stocks mondiaux devraient être inférieurs de 5 % à ceux de l'année précédente et s'établir à 258,8 Mt.
Pour la campagne agricole 2023-2024, le prix moyen du blé roux de printemps de l'Ouest canadien (CWRS) 1, 13,5 % de protéines, de la Saskatchewan est projeté à 330 $/tonne.
En 2024-2025, la superficie ensemencée en blé (à l'exclusion du blé dur) est estimée par STC à 8,4 Mha, en légère baisse d'une année sur l'autre, les baisses les plus importantes étant prévues pour la Saskatchewan (-99,1 milliers d'hectares) et l'Ontario (-54,4 milliers d'hectares). L'offre globale devrait augmenter de 3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 32,1 Mt, en supposant un retour aux rendements tendanciels, ce qui porterait la production à 28,9 Mt. Le programme d'exportation pour le blé (à l'exclusion du blé dur) devrait représenter 63 % de l'offre (20,1 Mt), ce qui est légèrement inférieur à l'estimation de l'année précédente, mais supérieur de 9 % à la moyenne quinquennale. L'utilisation domestique totale devrait s'élever à 8,4 Mt, soit une hausse de 8 % d'une année sur l'autre, et les stocks de fermeture devraient augmenter par rapport à l'année précédente pour atteindre 3,7 Mt, en raison de l'augmentation des stocks agricoles et commerciaux. Bien qu'ils aient augmenté de 18 % par rapport à l'année précédente, les stocks restent limités, puisqu'ils sont inférieurs de 5 % à la moyenne quinquennale.
Selon le CIC, les premières prévisions pour 2024-2025 font état d'une augmentation de la production, malgré une baisse des surfaces ensemencées. La production est actuellement estimée à 799 Mt, grâce à l'augmentation des rendements dans les principales régions productrices. La consommation ne devrait augmenter que légèrement pour atteindre 804 Mt, l'augmentation de l'utilisation pour l'alimentation humaine étant contrebalancée par une diminution de l'utilisation pour l'alimentation animale. Le commerce global devrait se contracter de 2 % d'une année sur l'autre pour atteindre 96,4 Mt, en raison de la réduction des importations dans l'UE. On prévoit que les stocks mondiaux tomberont à leur niveau le plus bas depuis huit ans, soit 260 Mt.
Aux États-Unis, selon l'USDA, l'offre globale pour 2024-2025 devrait augmenter à 73,5 Mt, soit une hausse de 6 % d'une année sur l'autre, malgré une baisse des surfaces ensemencées grâce à de meilleures conditions météorologiques et à des rendements plus élevés attendus au Kansas, au Texas, dans l'Oklahoma et au Colorado. La consommation globale aux États-Unis devrait rester relativement stable et les exportations devraient atteindre 21,1 Mt, soit une augmentation de 7 % par rapport aux niveaux actuels. Les stocks de fermeture devraient également augmenter de 17 % d'une année sur l'autre pour atteindre un peu moins de 21 Mt. Dans les perspectives pour 2024-2025 publiées le 15 février, le prix moyen à la production aux États-Unis pour l'ensemble du blé devrait s'établir à 6,00 $ US le boisseau (220,46 $ US/tonne).
Le prix moyen au comptant en Saskatchewan pour le CWRS 1, 13,5 % pour 2024-2025, est abaissé à 320 $/tonne. Ce prix est abaissé en raison de la pression continue du marché et de l'anticipation d'un marché bien approvisionné pour la nouvelle campagne agricole.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 7 844 | 8 496 | 8 377 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 7 683 | 8 307 | 8 210 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,72 | 3,36 | 3,52 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 28 545 | 27 909 | 28 937 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note b | 64 | 100 | 100 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 31 702 | 31 112 | 32 137 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note c | 20 612 | 20 250 | 20 100 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note d | 3 258 | 3 300 | 3 300 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 3 858 | 3 635 | 4 260 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note e | 7 987 | 7 762 | 8 387 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 103 | 3 100 | 3 650 |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note g | 401 | 330 | 320 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur tous le blé note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 10 274 | 10 938 | 10 945 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 10 082 | 10 682 | 10 726 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,41 | 2,99 | 3,23 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 34 335 | 31 954 | 34 593 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note b | 65 | 125 | 125 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 38 063 | 35 591 | 38 268 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note c | 25 666 | 23 450 | 24 600 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note d | 3 453 | 3 500 | 3 500 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 4 328 | 4 051 | 4 727 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note e | 8 885 | 8 591 | 9 268 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 512 | 3 550 | 4 400 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Céréales secondaires
Orge
Pour 2023-2024, l'offre d'orge canadienne est estimée à 9,7 millions de tonnes (Mt), un volume en baisse de 8 % d'une année sur l'autre et 6 % inférieure à la moyenne quinquennale, principalement en raison des problèmes de production qui ont marqué l'année 2023. L'utilisation intérieure globale est projetée à 5,9 Mt, en légère baisse d'une année sur l'autre et 4 % inférieure à la moyenne en raison de la diminution de l'utilisation pour l'alimentation animale. Les exportations devraient s'élever à 2,8 Mt, niveau en baisse notable par rapport à l'an dernier et à la moyenne en raison principalement de la diminution attendue des exportations d'orge, les principales destinations étant la Chine, les États-Unis, le Japon et le Mexique. Les stocks de fin de campagne sont projetés à 1,0 Mt, ce qui représente une forte augmentation par rapport aux 0,7 Mt de 2022-2023 et à la moyenne de 0,8 Mt.
Le prix au comptant de l'orge de provende dans la région des parcs d'engraissement de Lethbridge, en Alberta, a connu une tendance à la baisse depuis le début de la campagne agricole et a continué à diminuer en février, s'établissant en moyenne à moins de 280 $/t au moment de la rédaction du présent rapport, ce qui représente son niveau le plus bas en trois ans. Cela a eu pour effet de faire chuter la moyenne de la campagne agricole à ce jour à moins de 335 $/t. Pour l'ensemble de la campagne 2023-2024, le prix moyen de l'orge à Lethbridge devrait s'établir à 310 $/t, soit un niveau inférieur aux sommets atteints au cours des deux années précédentes.
Selon le département américain de l'Agriculture (USDA), l'offre mondiale en orge pour 2023-2024 sera la plus faible depuis cinq ans. La demande mondiale en aliments pour animaux devrait également chuter à son niveau le plus bas depuis cinq ans, mais la demande pour l'alimentation humaine, les semences et les fins industrielles rebondira d'une année sur l'autre et sera légèrement supérieure à la moyenne quinquennale. Les stocks de fermeture mondiaux devraient atteindre leur niveau le plus bas jamais enregistré. Par rapport aux projections de février, les projections de mars de l'USDA indiquent des prévisions à la baisse pour la production et la consommation d'aliments pour animaux au niveau mondial et des prévisions à la hausse pour le commerce, pour l'utilisation alimentaire, industrielle et à titre de semences, et pour les stocks de fermeture.
En 2024‑2025, la superficie canadienne d'orge devrait atteindre 2,9 millions d'hectares (Mha), selon les projections d'ensemencement de STC du 11 mars pour la saison de croissance 2024-2025. Cela représente une baisse de 3 % de la superficie d'une année sur l'autre et de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente, ce qui s'explique peut-être par la baisse des exportations et par la forte concurrence exercée par d'autres cultures. Par province, l'Alberta, la plus grande province productrice d'orge, devrait ensemencer 1 494 milliers d'hectares (kha) d'orge (-4 % d'une année sur l'autre), la Saskatchewan 1 127 kha (-1 % d'une année sur l'autre), le Manitoba 160 kha (-4 % d'une année sur l'autre), le reste étant ensemencé dans l'ensemble du Canada.
La production devrait augmenter de 7 % sur un an pour atteindre 9,5 Mt, soutenue par un retour supposé à des rendements normaux. Les augmentations prévues de la production et des stocks d'ouverture contrebalanceront complètement la baisse des importations et feront augmenter l'offre de 9 % qui s'établira à 10,5 Mt, soit 2 % de plus que la moyenne. L'utilisation intérieure globale devrait augmenter à cause d'une utilisation accrue pour l'alimentation animale. Les exportations devraient rester stables en raison de la forte concurrence exercée par les principaux pays exportateurs d'orge, malgré l'augmentation prévue de l'offre. Les stocks de fermeture sont projetés à 1,3 Mt, en hausse de 30 % d'une année sur l'autre et de 66 % par rapport à la moyenne.
Le prix au comptant de l'orge de provende à Lethbridge est projeté à 295 $/t, en baisse de 15 $/t d'une année sur l'autre, et cette valeur sera la plus basse des quatre dernières années.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur l'orge note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 851 | 2 963 | 2 887 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 636 | 2 699 | 2 630 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,79 | 3,30 | 3,61 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 9 987 | 8 896 | 9 496 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note b | 26 | 80 | 30 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 10 556 | 9 685 | 10 526 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note c | 3 889 | 2 750 | 2 750 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note d | 106 | 319 | 319 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 598 | 5 368 | 5 913 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note e | 5 958 | 5 935 | 6 476 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 709 | 1 000 | 1 300 |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur l'orge note g | 417 | 310 | 295 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Maïs
Pour 2023-2024, l'offre de maïs canadien est projetée à 19,4 Mt, en légère baisse par rapport à l'an dernier et à la moyenne quinquennale, en raison d'une forte diminution des stocks d'ouverture qui est contrebalancée en partie par l'augmentation de la production et des importations. En raison de l'augmentation attendue de l'utilisation intérieure pour l'alimentation animale, ainsi que pour l'alimentation humaine et les utilisations industrielles, l'utilisation intérieure globale devrait s'élever à 15,7 Mt, en hausse de 4 % d'une année sur l'autre et de 1 % supérieure à la moyenne. En raison de l'abondance des approvisionnements mondiaux en maïs, les exportations sont projetées à 1,85 Mt, en baisse marquée d'une année sur l'autre, mais leur niveau demeure supérieur à la moyenne quinquennale, l'Irlande, les États-Unis et le Royaume-Uni étant les principales destinations de ces exportations. Les stocks de fermeture sont projetés à 1,9 Mt, en hausse de 17 % par rapport au creux de 2022-2023, mais ils devraient tout de même se situer à un niveau nettement inférieur à la moyenne.
Le prix au comptant du maïs à Chatham a connu une tendance à la baisse depuis le début de la campagne agricole et a continué à diminuer en février, s'établissant en moyenne à moins de 195 $/t au moment de la rédaction du présent rapport, ce qui représente le niveau le plus bas depuis plus de trois ans. En conséquence, la moyenne depuis le début de la campagne agricole est tombée à environ 220 $/t. Pour l'ensemble de la campagne 2023-2024, le prix moyen du maïs à Chatham devrait s'établir à 210 $/t, soit son niveau le plus bas en quatre ans.
Selon l'USDA, l'offre et la demande de maïs aux États-Unis en 2023-2024 se caractérisent par une offre abondante, un redressement des exportations et une demande intérieure record. Les stocks de fermeture atteindront 55 Mt, en forte hausse par rapport aux 35 Mt de l'an dernier et aux 42 Mt de la moyenne quinquennale, et ce seront les plus élevés depuis cinq ans. Par rapport aux prévisions de février, les projections de l'offre et de la demande de l'USDA pour le mois de mars sont inchangées. Le prix moyen à la production pour 2023-2024 devrait s'établir à 4,75 $ US le boisseau (bu), ou 187 $ US/t, soit une légère baisse par rapport à la projection de février (4,80 $ US le boisseau ou 189 $ US/t) et une forte baisse par rapport à 2022-2023 et 2021-2022, mais une hausse par rapport à la période 2013-2014 à 2020-2021.
À l'échelle mondiale, l'offre et la demande de maïs en 2023-2024 atteignent des niveaux record sur le plan de la production, de l'offre et des utilisations pour l'alimentation animale, l'alimentation humaine, les semences et les fins industrielles. Par rapport aux prévisions de février, les projections de mars de l'USDA comprennent une prévision de production mondiale à la baisse, principalement liée à des prévisions de production réduites pour le Mexique et l'Ukraine, malgré une augmentation des prévisions de production pour l'Argentine. Les stocks de fermeture mondiaux devraient atteindre 320 Mt, soit une baisse de plus de 2,0 Mt (1 %) par rapport aux prévisions de février, mais une hausse de près de 20 Mt (6 %) par rapport à l'année dernière et le niveau le plus élevé depuis cinq ans.
En 2024‑2025, la superficie consacrée au maïs au Canada devrait atteindre 1,6 Mha, soit une hausse de 2 % d'une année sur l'autre et de 6 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Par province, l'Ontario, la plus grande province productrice de maïs, devrait ensemencer 917 kha de maïs (légère augmentation d'une année sur l'autre), le Québec 383 kha (+5 % d'une année sur l'autre) et le Manitoba 237 kha (+6 % d'une année sur l'autre), le reste étant ensemencé dans l'ensemble du Canada.
Malgré l'augmentation de la superficie, la production devrait diminuer légèrement d'une année sur l'autre pour atteindre 14,9 Mt, en raison du rendement moyen projeté inférieur au niveau de 2023-2024. L'offre devrait diminuer de 2 % d'une année sur l'autre pour atteindre 19,0 Mt, la baisse attendue de la production et des importations n'étant que partiellement compensée par l'augmentation attendue des stocks d'ouverture. L'utilisation intérieure globale devrait diminuer en raison de la baisse de l'utilisation en alimentation animale. Les exportations devraient diminuer d'une année sur l'autre en raison de l'abondance attendue de la production mondiale de maïs. Les stocks de fermeture sont projetés à 2,2 Mt, une hausse significative d'une année sur l'autre, mais qui est correspond à la moyenne.
Le prix du maïs à Chatham pour 2024-2025 devrait s'établir à 225 $/t, en hausse de 15 $/t d'une année sur l'autre, tout en étant sous la pression principale de la baisse attendue des prix du maïs américain pour 2024-2025.
Selon le 100e Forum sur les perspectives agricoles de l'USDA, les États-Unis devraient connaître une nouvelle année d'offre abondante de maïs en 2024-2025. Selon les projections de l'USDA, la production devrait diminuer d'une année sur l'autre en raison de la réduction des superficies, malgré des rendements record. Toutefois, en raison de l'importance des stocks d'ouverture, l'offre pour 2024-2025 atteindra un niveau record de 438 Mt. La demande globale devrait augmenter d'une année sur l'autre et être supérieure à la moyenne, soutenue par le secteur de l'alimentation animale, la production d'éthanol et les exportations. Les stocks de fermeture devraient s'élever à 64 Mt, ce qui représente une forte augmentation par rapport au niveau de 2023-2024, ainsi que par rapport à la moyenne, qui constitue également un record. Le prix devrait s'établir à 4,40 $ US/boisseau (173 $ US/t), en baisse par rapport aux 4,75 $ US/boisseau (187 $ US/t) prévus pour 2023-2024.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de maïs note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 466 | 1 548 | 1 572 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 444 | 1 519 | 1 540 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 10,00 | 9,93 | 9,69 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 14 539 | 15 076 | 14 929 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note b | 2 227 | 2 700 | 2 150 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 19 512 | 19 403 | 18 979 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note c | 2 848 | 1 850 | 1 650 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note d | 5 327 | 5 400 | 5 400 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 9 693 | 10 238 | 9 713 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note e | 15 036 | 15 653 | 15 129 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 628 | 1 900 | 2 200 |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de maïs note g | 300 | 210 | 225 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Avoine
Pour 2023-2024, l'offre d'avoine canadienne est estimée à 3,94 Mt, en forte baisse par rapport à l'année dernière et à la moyenne quinquennale, en raison de l'importante baisse de la production qui fait plus que contrebalancer les volumineux stocks d'ouverture. L'utilisation intérieure, en majeure partie destinée à l'alimentation animale, est projetée à 1,09 Mt, en baisse marquée d'une année sur l'autre en raison de la forte diminution de l'offre. Les exportations globales sont projetées à 2,45 Mt, contre 2,67 Mt l'an dernier et 2,61 Mt pour la moyenne quinquennale, les principales destinations étant les États-Unis, le Mexique, le Chili et le Japon. Les stocks de fermeture sont projetés à 0,40 Mt, niveau en forte baisse d'une année sur l'autre et nettement inférieur à la moyenne.
Le prix à terme de l'avoine au CBOT (Chicago Board of Trade) a subi une baisse générale pendant la période de récolte et est resté relativement stable depuis lors. Il était d'environ 345 $ CA/t au cours de la première semaine de mars, contre plus de 315 $ CA/t, il y a un an. Pour 2023-2024, le prix à terme moyen de l'avoine au CBOT devrait s'établir à 360 $ CA/t, en hausse par rapport au prix de 346 $ CA/t en 2022-2023, ceci en raison de l'offre resserrée en avoine canadienne, malgré la baisse des prix des cultures prévue pour 2023-2024. En comparaison, le prix moyen au comptant de l'avoine dans les Prairies au cours de la première semaine de mars était d'environ 305 $/t, contre 265 $/t il y a un an. La moyenne à ce jour est d'environ 310 $/t, contre moins de 275 $/t l'année dernière.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en avoine canadienne devrait atteindre 1,24 Mha, une hausse de 22 % d'une année sur l'autre, principalement en raison de l'offre resserrée prévue des stocks d'ouverture et des rendements relativement attrayants par rapport aux autres grandes cultures. Toutefois, ce niveau est inférieur de 13 % à la moyenne des cinq années précédentes. Par province, la Saskatchewan, la plus grande province productrice d'avoine, devrait ensemencer 630 kha d'avoine (+51 % d'une année sur l'autre), l'Alberta 309 kha (+9 % d'une année sur l'autre) et le Manitoba 181 kha (-6 % d'une année sur l'autre), le reste étant ensemencé dans l'ensemble du Canada.
La production devrait augmenter de 33 % d'une année sur l'autre pour atteindre 3,51 Mt, en raison de l'augmentation des superficies ensemencées et du retour à des rendements normaux. L'augmentation de la production devrait largement compenser la forte baisse des stocks d'ouverture, de sorte que l'offre ne devrait diminuer que légèrement pour atteindre 3,93 Mt. Les projections concernant l'utilisation domestique totale, les exportations et les stocks de fermeture devraient demeurer stables d'une année sur l'autre.
Le prix à terme moyen de l'avoine au CBOT devrait s'établir à 320 $ CA/t, soit une baisse de 45 $ CA/t d'une année sur l'autre et le niveau le plus bas depuis quatre ans.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur d'avoine note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 593 | 1 023 | 1 243 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 402 | 823 | 1 023 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,73 | 3,20 | 3,43 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 5 227 | 2 636 | 3 510 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note b | 25 | 25 | 20 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 5 584 | 3 936 | 3 930 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note c | 2 670 | 2 450 | 2 450 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note d | 90 | 90 | 90 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 462 | 893 | 889 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note e | 1 639 | 1 086 | 1 080 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 275 | 400 | 400 |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur d'avoine note g | 346 | 360 | 320 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Seigle
Pour 2023‑2024, l'offre globale de seigle au Canada est estimée à 464 kt, en baisse de 23 % d'une année sur l'autre en raison d'une forte baisse de la production qui a plus que contrebalancé les stocks d'ouverture élevés. Néanmoins, ce chiffre n'est que légèrement inférieur à la moyenne quinquennale. L'utilisation intérieure en alimentation animale est projetée à 140 kt, en forte baisse d'une année sur l'autre en raison d'une offre réduite. Les exportations devraient demeurer à un volume légèrement inférieur à 200 kt d'une année sur l'autre, la quasi-totalité des exportations étant destinée aux États-Unis. Les stocks de fermeture sont projetés à 70 kt, en forte baisse d'une année sur l'autre, mais en phase avec la moyenne quinquennale.
Dans les Prairies canadiennes, le prix moyen du seigle en 2023-2024 est projeté à 220 $/t, en baisse d'une année sur l'autre en raison de la baisse prévue des prix des cultures annuelles au cours de cette période annuelle.
Pour 2024‑2025, la superficie consacrée au seigle canadien devrait atteindre 183 kha, soit une hausse de 3 % d'une année sur l'autre, mais une baisse de 11 % par rapport à la moyenne quinquennale. La production devrait diminuer de 2 % d'une année sur l'autre pour atteindre 350 milliers de tonnes (kt), en supposant des taux d'abandon et des rendements moyens. En raison de la réduction des stocks d'ouverture et de la production, l'offre diminuera de 9 % d'une année sur l'autre et s'établira à 422 kt. L'offre réduite devrait se traduire par une baisse de l'utilisation intérieure en alimentation animale et des exportations, et par une réduction des stocks de fermeture d'une année sur l'autre, lesquels devraient s'établir à 65 Mt.
Le prix moyen du seigle dans les Prairies canadiennes en 2024-2025 est projeté à 210 $/t, en baisse de 10 $/t par rapport à 2023-2024 en raison de la baisse prévue du prix des cultures annuelles au cours de cette période annuelle.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de seigle note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 346 | 360 | 320 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 152 | 116 | 112 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,42 | 3,09 | 3,13 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 520 | 358 | 350 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note b | 2 | 2 | 2 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 606 | 464 | 422 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note c | 199 | 198 | 183 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note d | 42 | 34 | 34 |
| Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 244 | 147 | 123 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note e | 303 | 196 | 174 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 105 | 70 | 65 |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de seigle note g | 287 | 220 | 210 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 138 | 145 | 101 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 72 | 60 | 45 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,82 | 2,53 | 2,60 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 117 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note b | 0 | 0 | 0 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 117 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note c | 0 | 0 | 0 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note d | 0 | 0 | 0 |
| Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 117 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note e | 203 | 153 | 117 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 0 | 0 | 0 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 6 286 | 5 855 | 5 986 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 5 705 | 5 217 | 5 349 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 5,34 | 5,20 | 5,31 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 30 475 | 27 118 | 28 402 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note b | 2 280 | 2 807 | 2 202 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 36 460 | 33 640 | 33 973 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note c | 9 606 | 7 247 | 7 033 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note d | 5 565 | 5 843 | 5 843 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 17 200 | 16 799 | 16 754 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note e | 23 138 | 23 023 | 22 975 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 716 | 3 370 | 3 965 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Oléagineux
Canola
Pour 2023-2024, la production est estimée par Statistique Canada (STC) à 18,3 millions de tonnes (Mt), en légère baisse par rapport aux 18,7 Mt récoltés en 2022-2023. Par province, la Saskatchewan a produit 9,7 Mt de canola, l'Alberta (5,4 Mt) et le Manitoba (3,1 Mt), tandis que le reste, 0,1 Mt, a été cultivé ailleurs au Canada. La teneur en huile moyenne de la récolte de canola de l'Ouest canadien est de 43,6 %, selon l'Enquête sur les échantillons de récolte menée par la Commission canadienne des grains. Par province, la teneur en huile moyenne du canola récolté en Alberta et en Colombie-Britannique est de 44,2 %, tandis que celle du canola récolté en Saskatchewan et au Manitoba est respectivement de 43,3 % et de 43,1 %.
L'offre de la campagne agricole est estimée à 20,1 Mt, en légère baisse par rapport aux 20,2 Mt de 2022-2023 et aux 21,5 Mt de la moyenne quinquennale, car la légère augmentation des stocks d'ouverture et des importations atténue la baisse de la production. Les importations sont estimées à 0,25 Mt, niveau le plus élevé depuis les 20 dernières années.
Selon les estimations, l'utilisation intérieure globale de canola est en hausse de 3 % en raison des volumes record de trituration (10,5 Mt) par suite de l'expansion du secteur pour répondre à la demande américaine d'énergie renouvelable. Comparativement aux années précédentes, les pertes associées à la manutention et à l'utilisation semencière devraient se maintenir à des volumes marginaux, tandis que les volumes de grains, de déchets et d'impuretés destinés à l'alimentation animale devraient diminuer.
Les exportations de 2023-2024 se sont contractées par rapport aux années précédentes pour totaliser 7,0 Mt en raison de l'augmentation des volumes de trituration intérieure et de la concurrence exercée par les grands volumes d'approvisionnements mondiaux de soja et d'huile de palme. Les expéditions sont concentrées vers quelques marchés majeurs, et la force et la stabilité de la demande chinoise, japonaise et des Émirats arabes unis en canola et en coproduits de canola est un facteur clé à surveiller.
Les stocks de fermeture sont estimés à 2,0 Mt, niveau en forte hausse par rapport à l'an dernier, mais inférieur à la moyenne quinquennale, ce qui devrait soutenir un rythme de trituration élevé au début de la saison de la campagne 2024-2025. Le prix moyen non pondéré du no 1 livré au port de Vancouver est estimé à 685 $/tonne ($/t), contre 857 $/t en 2022-2023 et 729 $/t pour la moyenne quinquennale, et est mis sous pression par la baisse des prix mondiaux de l'huile de soja.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée en canola devrait diminuer légèrement pour atteindre 8,7 millions d'hectares (Mha) en raison de la baisse des prix, de la stabilité des coûts des intrants, de la faible humidité du sol à la fin de l'automne et du léger raffermissement prévu des prix du blé. Une production de canola légèrement inférieure (18,1 Mt) est attendue sur la base de rendements normaux. L'offre devrait augmenter légèrement pour atteindre 20,2 Mt, l'augmentation des stocks d'ouverture compensant largement la baisse de la production et la diminution des importations.
La demande globale devrait se maintenir, le volume de trituration intérieure étant estimé à 10,5 Mt. Ce chiffre pourrait être fortement revu à la hausse selon la date à laquelle les usines de trituration en construction commenceront leurs activités. Les exportations de canola devraient augmenter et s'établir à 7,7 Mt, mais cette projection est très sensible au volume de la récolte canadienne, à la force de la demande de trituration intérieure et à la concurrence exercée par les offres mondiales d'oléagineux et d'huiles végétales. On prévoit une baisse légère des stocks de fermeture qui devraient s'établir à 1,65 Mt, contre 2,0 Mt en 2023-2024 et une moyenne quinquennale de 2,50 Mt. Le prix moyen non pondéré du no 1 sur livraison au port de Vancouver devrait baisser pour s'établir à 625 $/t au cours de la prochaine campagne agricole.
Les facteurs à surveiller sont : (i) les prévisions de température et d'humidité au début du printemps au Canada, (ii) les conditions météorologiques et l'état d'avancement des ensemencements aux États-Unis, (iii) la récolte et la cadence des exportations au Brésil, (iv) la vigueur des achats de la Chine, du Japon et des Émirats arabes unis, (v) le rythme de la trituration et des exportations au niveau national.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total de canola note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée | 8 659 | 8 936 | 8 658 |
| Superficie récoltée | 8 596 | 8 855 | 8 547 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,07 | 2,12 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 18 695 | 18 328 | 18 100 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note b | 151 | 250 | 100 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 20 174 | 20 084 | 20 200 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note c | 7 950 | 7 000 | 7 700 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note d | 9 961 | 10 500 | 10 500 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 692 | 533 | 299 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note e | 10 718 | 11 084 | 10 850 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 506 | 2 000 | 1 650 |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des total de canola note g | 857 | 685 | 625 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Graines de lin
Pour 2023-2024, la production est estimée à 273 000 de tonnes (kt), une baisse de 42 % par rapport à la production de 473 kt pour 2022-2023 et qui s'avère le plus faible depuis 1967-1968 en raison de la moins grande superficie ensemencée et du rendement réduit. Les producteurs ont ensemencé une superficie de 0,25 Mha, établissant un nouveau record des temps modernes, et ont récolté 0,24 Mha. Les rendements ont été de 1,14 tonne l'hectare (t/ha), contre 1,52 t/ha en 2022-2023 et 1,36 t/ha pour la moyenne quinquennale.
Les offres globales sont estimées à 502 kt (contre 567 kt en 2022-2023 et 568 kt pour la moyenne quinquennale), car la diminution des volumes récoltés a été modérée par le niveau nettement plus élevé des stocks d'ouverture. L'utilisation intérieure globale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse des volumes de grains, de déchets et d'impuretés destinés à l'alimentation animale et de la stabilité des autres utilisations. Les exportations devraient augmenter à 0,25 Mt en raison de l'accroissement de la demande mondiale et de la baisse des prix.
Les stocks de fermeture devraient baisser pour s'établir à 120 kt pour un ratio stocks-utilisation de 31 %. Le prix moyen au comptant non pondéré des graines de lin no 1 aux silos de Saskatoon est prévu à 575 $/t, contre 635 $/t en 2022-2023 et 710 $/t pour la moyenne quinquennale.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en lin devrait reculer à 0,21 Mha et la superficie récoltée devrait être à peine inférieure à celle qui a été semée. La production est projetée à 260 kt, car la baisse de la superficie ensemencée est partiellement contrebalancée par des rendements plus élevés. L'offre globale devrait chuter pour s'établir à 390 kt en raison du niveau plus bas des stocks d'ouverture et d'une production moins élevée.
L'utilisation intérieure globale devrait diminuer légèrement pour atteindre 90 kt, tandis que les exportations sont estimées inchangées à 250 kt. Les stocks de fermeture devraient diminuer à 50 kt pour un ratio stocks-utilisation de 15 %. Le prix moyen non pondéré des graines de lin no 1 aux silos de Saskatoon est prévu à 600 $/t, soit une hausse par rapport à 2023-2024, mais inférieur à la moyenne quinquennale qui est de 710 $/t.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de graine de lin note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 315 | 247 | 207 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 312 | 239 | 200 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 1,52 | 1,14 | 1,30 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 473 | 273 | 260 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note b | 12 | 10 | 10 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 567 | 502 | 390 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note c | 214 | 250 | 250 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note d | n/d | n/d | n/d |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 122 | 113 | 71 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note e | 133 | 132 | 90 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 220 | 120 | 50 |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de graine de lin note g | 635 | 575 | 600 |
n/d : non disponible Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Soja
Pour 2023-2024, la production de soja est estimée à 7,0 Mt, en hausse de 0,4 Mt par rapport à l'an dernier et à la moyenne quinquennale de 6,5 Mt. Les superficies semées et récoltées étaient respectivement de 2,28 Mha et de 2,26 Mha, tandis que les rendements moyens étaient de 3,09 t/ha. L'offre globale projetée devrait augmenter pour s'établir à 7,8 Mt, soit 7 % de plus que l'an dernier et 2 % de plus que la moyenne quinquennale de 7,62 Mt, car les stocks d'ouverture plus élevés et la stabilité des importations ont des effets qui s'ajoutent à celui de la hausse de production.
L'utilisation intérieure globale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse des volumes de trituration projetés à 1,75 Mt et de la baisse des volumes de grains, de déchets et d'impuretés destinés à l'utilisation en alimentation animale qui totaliseront environ 0,53 Mt. Les exportations sont en hausse de 16 % par rapport à 2022-2023 pour totaliser 4,90 Mt et ce niveau est 10 % supérieur à la moyenne quinquennale. Les stocks de fermeture sont projetés à 0,42 Mt, ce qui donnerait un ratio stocks-utilisation de 6 %.
Le prix moyen non pondéré du soja canadien livré par rail à Chatham devrait baisser de 131 $/t pour s'établir à 570 $/t, valeur légèrement inférieure à la moyenne quinquennale (562 $/t).
Pour mars 2023, l'USDA a maintenu ses prévisions baissières pour les stocks de fermeture et le prix à la production pour le marché américain du soja. Les stocks de fermeture de 2023-2024 sont stables par rapport au mois dernier, à 7,2 Mt, tandis que le prix à la production est estimé à 465 $ US/t, comparativement à 522 $ US/t pour 2022-2023. Pour la campagne actuelle, la trituration nationale reste forte, à 60,2 Mt, soit une augmentation de 0,2 Mt par rapport à 2022-2023, tandis que les exportations ont chuté de 7,4 Mt par rapport à l'année précédente, pour s'établir à 46,8 Mt.
La situation américaine reflète celle du marché mondial des oléagineux, la production globale ayant baissé de 0,7 Mt par rapport au mois dernier en raison de la réduction de la production de soja au Brésil, à 658,7 Mt contre 637,3 Mt pour 2022-2023. L'utilisation mondiale d'oléagineux est estimée à 541 Mt par rapport aux 525 Mt consommées en 2022-2023, tandis que les stocks de fermeture mondiaux sont estimés à 131,4 Mt par rapport à la prévision de février de 133,4 Mt et les stocks de fermeture de 120,8 Mt pour 2022-2023.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée en soja au Canada devrait diminuer légèrement à 2,26 Mha, soutenue par le rythme de la trituration et des exportations, la baisse des prix du maïs et la bonne humidité du sol qui contrebalancent les prix plus bas. En supposant des rendements moyens, la production devrait diminuer légèrement et totaliser 6,90 Mt, tandis que l'offre devrait diminuer légèrement pour s'établir à 7,77 Mt, mais restera représentant le troisième niveau le plus élevé jamais enregistré en raison des stocks d'ouverture légèrement plus élevés.
L'utilisation intérieure globale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse prévue de l'utilisation de grains, de déchets et d'impuretés pour l'alimentation animale, laquelle est projetée à 0,35 Mt. Le volume de trituration intérieure est projeté à 1,9 Mt en raison de la stabilité de la demande pour l'alimentation humaine et la production de carburant. Les exportations devraient augmenter légèrement pour totaliser 4,95 Mt, le deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré, derrière les 5,64 Mt expédiées à l'étranger en 2018-2019. Les stocks de fermeture devraient baisser pour s'établir à 0,38 Mt, pour un ratio stocks-utilisation de 5 %. Le prix moyen non pondéré du soja canadien livré par rail à Chatham devrait baisser de 40 $/t pour s'établir à 530 $/t, valeur légèrement inférieure à la moyenne quinquennale (562 $/t).
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de soja note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 135 | 2 279 | 2 259 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 118 | 2 261 | 2 258 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,09 | 3,06 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 6 543 | 6 981 | 6 900 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note b | 483 | 450 | 450 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 313 | 7 802 | 7 771 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note c | 4 216 | 4 900 | 4 950 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note d | 1 768 | 1 750 | 1 900 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 722 | 532 | 346 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note e | 2 726 | 2 482 | 2 446 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 372 | 421 | 375 |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de soja note g | 701 | 570 | 530 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 11 108 | 11 461 | 11 123 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 11 026 | 11 354 | 11 006 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,33 | 2,25 | 2,30 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 25 711 | 25 581 | 25 260 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note b | 646 | 710 | 560 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 28 054 | 28 388 | 28 361 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note c | 12 380 | 12 150 | 12 900 |
| Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note d | 11 729 | 12 250 | 12 400 |
| Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 536 | 1 178 | 716 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note e | 13 577 | 13 698 | 13 386 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 2 097 | 2 541 | 2 075 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Légumineuses et cultures spéciales
Pois secs
En 2023-2024, les exportations devraient reculer pour s'établir à 2,4 millions de tonnes (Mt), la Chine et l'Inde étant les deux principaux marchés du Canada. Au cours de la période d'août à janvier de la présente campagne, les exportations canadiennes de pois secs ont totalisé 1,6 Mt, soit une hausse de 0,2 Mt par rapport à la même période en 2022-2023. On prévoit une diminution des stocks de fermeture, principalement en raison de la baisse de l'offre due à des rendements réduits dans l'ouest du Canada. Le prix moyen devrait être supérieur à celui de 2022-2023, avec des prix plus élevés pour tous les types de pois secs.
Au cours du mois de février, le prix à la production des pois jaunes en Saskatchewan a augmenté de 25 $/tonne (/t), et le prix des pois verts est resté inchangé. Les exportations mensuelles de pois secs ont été supérieures à la moyenne quinquennale au mois de janvier. Les stocks de pois jaunes restants sont inférieurs à ceux de l'année précédente. Tout indique que la récolte de légumineuses d'hiver sera moins importante en Inde. Si cette prévision se confirme, la demande d'exportation de pois secs canadiens devrait rester similaire jusqu'à la fin de la campagne agricole. Les facteurs haussiers comprennent la diminution de l'offre exportable et l'augmentation de la demande de l'Inde. Les prix des pois secs verts devraient conserver une prime de 200 $/t par rapport aux prix des pois jaunes, alors que les prix des pois jaunes étaient supérieurs de 65 $/t à ceux des pois verts en 2022-2023.
La production américaine de pois secs est estimée par le département américain de l'Agriculture (USDA) à plus de 0,8 Mt, en forte hausse par rapport à 2022-2023. Cela est dû en grande partie à des rendements supérieurs à la moyenne et à une superficie plus importante. En conséquence, les exportations canadiennes vers les États-Unis devraient être inférieures à celles de l'année précédente. Pour la campagne agricole 2023-2024 à ce jour (août à janvier), les exportations canadiennes de pois secs vers les États-Unis ont totalisé 100 mille tonnes (kt), en baisse par rapport à la même période en 2022-2023.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait dépasser légèrement celle de 2023-2024 pour atteindre 1,26 million d'hectares (Mha) en raison de bons rendements par rapport à d'autres cultures. On estime que la production devrait atteindre 3,0 Mt, soit une hausse de 15 % attribuable à la augmenter des superficies ensemencées et à des rendements similaires. Toutefois, l'offre ne devrait connaître qu'une légère augmentation, en raison de la réduction des stocks d'ouverture. Les exportations devraient rester inchangées par rapport à la campagne actuelle, et les stocks de fermeture devraient augmenter. Le prix moyen en 2024-2025 devrait être inférieur à celui de l'année précédente.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des pois secs note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 363 | 1 233 | 1 264 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 348 | 1 200 | 1 235 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,54 | 2,17 | 2,43 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 3 423 | 2 609 | 3 000 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 35 | 80 | 30 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 797 | 3 186 | 3 240 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 2 563 | 2 400 | 2 400 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note c | 737 | 576 | 600 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 498 | 210 | 240 |
| Ratio stocks-utilisation | 15 % | 7 % | 8 % |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois secs note d | 440 | 460 | 375 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Lentilles
En 2023-2024, les exportations devraient descendre à 1,6 Mt, l'Inde, la Turquie et les Émirats arabes unis étant actuellement les trois principaux marchés d'exportation. Au cours de la période d'août à janvier de la présente campagne, les exportations canadiennes totales de lentilles ont atteint près de 1,0 Mt, soit une baisse de 21 % par rapport à la même période en 2022-2023.
Les stocks de fermeture devraient diminuer pour atteindre 0,1 Mt. Le prix moyen global devrait augmenter fortement par rapport à l'année dernière, en raison de la diminution de l'offre mondiale, pour atteindre le niveau record de 1 000 $/t.
Au cours du mois de février, le prix à la production des grosses lentilles vertes a augmenté de 140 $/t, et celui des lentilles rouges a diminué de 15 $/t en Saskatchewan. La demande à l'exportation pour les lentilles canadiennes a été régulière et les stocks commencent à se resserrer, en particulier pour les lentilles vertes. La prime de prix pour les grosses lentilles vertes par rapport aux lentilles rouges devrait augmenter pour atteindre le niveau record de 690 $/t, contre 400 $/t en 2022-2023.
La production américaine de lentilles, majoritairement composée de lentilles vertes, est estimée par l'USDA à 261 kt, soit une légère augmentation par rapport à 2022-2023. Malgré cela, les exportations canadiennes de lentilles vers les États-Unis à ce jour (d'août à janvier) sont supérieures à celles de l'année dernière à la même époque (46 kt).
En 2024‑2025, la superficie ensemencée au Canada devrait être plus élevée, à 1,55 Mha, du fait des moyen rendements record de l'année dernière par rapport à d'autres cultures. Un rendement plus élevé est prévu et la production devrait augmenter à 2,13 Mt. L'offre devrait augmenter à 2,31 Mt, en raison de stocks d'ouverture moins importants. Les exportations devraient être plus élevées (1,8 Mt) et les stocks de fermeture devraient augmenter. Le prix moyen devrait diminuer à partir de 2023-2024, en supposant une distribution moyenne des qualités et des remises pour les qualités inférieures.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des lentilles note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 749 | 1 485 | 1 550 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 715 | 1 460 | 1 525 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 1,34 | 1,14 | 1,40 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 2 301 | 1 671 | 2 130 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 87 | 95 | 75 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 610 | 1 913 | 2 305 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 2 209 | 1 600 | 1 800 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note c | 255 | 213 | 265 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 147 | 100 | 240 |
| Ratio stocks-utilisation | 6 % | 6 % | 12 % |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des lentilles note d | 820 | 1000 | 800 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Haricots secs
Pour 2023-2024, les exportations devraient être supérieures à celles de la campagne 2022-2023, malgré une offre réduite. L'UE et les États-Unis restent les principaux marchés pour les haricots secs canadiens, avec des volumes moins importants exportés vers le Mexique et le Japon. Les stocks de fermeture du Canada devraient diminuer. Le prix moyen des haricots secs au Canada devrait atteindre le niveau record de 1 220 $/t, en raison des baisses prévues pour les stocks de fermeture en Amérique du Nord. À ce jour (août-février), les prix canadiens des haricots blancs sont inférieurs de 4 %, les prix des haricots pinto sont supérieurs de 9 % et les prix des haricots noirs sont supérieurs de 3 %, tous comparativement aux prix de 2022-2023.
La production totale de haricots secs aux États-Unis (à l'exclusion des pois chiches) est estimée par l'USDA à près de 1,1 Mt, soit une baisse de 7 % par rapport à 2022-2023. La production américaine de haricots secs a diminué pour les haricots pinto, blancs et rouges, tandis qu'elle a augmenté pour les haricots Great Northern, roses et noirs, ainsi que pour les petits haricots rouges et les haricots canneberges. Ces prévisions devraient continuer à soutenir les prix des haricots secs aux États-Unis et au Canada en 2023-2024.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait augmenter par rapport à 2023-2024, pour atteindre 145 000 hectares (kha), en raison de rendements potentiels plus élevés que pour d'autres cultures. La production devrait passer à 355 kt en raison de l'augmentation de la superficie. Les exportations devraient être plus faibles, la demande de l'UE et des États-Unis étant stable. Les stocks de fermeture devraient augmenter. Le prix moyen des haricots secs au Canada devrait diminuer en raison des prévisions d'augmentation de l'offre pour l'Amérique du Nord.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des haricots secs note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 120 | 129 | 145 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 117 | 129 | 142 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,67 | 2,63 | 2,50 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 313 | 339 | 355 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 70 | 75 | 75 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 523 | 494 | 460 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 368 | 390 | 335 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note c | 75 | 74 | 75 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 80 | 30 | 50 |
| Ratio stocks-utilisation | 18 % | 6 % | 12 % |
| Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des haricots secs note d | 1 165 | 1 220 | 1 140 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Pois chiches
Pour 2023-2024, les exportations devraient diminuer par rapport à 2022-2023 en raison de la baisse de la demande d'importation pour les États-Unis et le Pakistan. Malgré la baisse des exportations, on prévoit une forte diminution des stocks de fermeture en raison de la baisse de l'offre. Le prix moyen devrait être supérieur à celui de l'année dernière, qui avait atteint le niveau record de 1 080 $/t, en raison de la diminution de l'offre mondiale de pois chiches.
La production américaine de pois chiches est estimée par l'USDA à 214 kt, soit une augmentation de 28 % par rapport à 2022-2023. Par conséquent, la demande d'importation américaine de pois chiches canadiens devrait atteindre 50 kt, soit un peu moins que l'année dernière.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait augmenter de 34 kha par rapport à 2023-2024 en raison de la baisse des stocks d'ouverture et des rendements potentiels plus élevés par rapport à d'autres cultures. En conséquence, la production devrait augmenter pour atteindre 225 kt. L'offre devrait augmenter à partir de 2023-2024 malgré la baisse des stocks d'ouverture. Les exportations devraient rester inchangées et les stocks de fermeture devraient augmenter. Le prix moyen devrait être inférieur, en raison des prévisions d'augmentation de l'offre mondiale de pois chiches.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des pois chiches note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 95 | 128 | 162 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 95 | 127 | 160 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 1,35 | 1,12 | 1,41 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 128 | 142 | 225 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 42 | 45 | 45 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 325 | 215 | 275 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 198 | 135 | 135 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note c | 99 | 75 | 75 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 28 | 5 | 65 |
| Ratio stocks-utilisation | 9 % | 2 % | 31 % |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois chiches note d | 1 000 | 1 080 | 900 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Graines de moutarde
Pour 2023-2024, les exportations devraient rester inchangées à 110 kt, et les stocks de fermeture devraient augmenter de manière importante. Les États-Unis et l'Union européenne sont à ce jour les principaux marchés d'exportation des graines de moutarde canadiennes. Le prix moyen devrait baisser, mais rester historiquement élevé pour tous les types de graines de moutarde, en raison des prévisions d'augmentation pour les stocks de fermeture canadiens.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait être inférieure de 7 % à celle de l'année précédente. La production devrait être plus élevée (180 kt), avec une diminution de la superficie, mais une amélioration des rendements par rapport à l'année précédente. L'offre devrait augmenter de 34 kt par rapport à l'année précédente, en raison de l'augmentation des stocks d'ouverture et de l'accroissement de la production. Les exportations devraient rester inchangées, mais on prévoit une forte augmentation des stocks de fermeture. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2023-2024.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 225 | 258 | 240 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 219 | 251 | 232 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 0,74 | 0,68 | 0,78 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 162 | 171 | 180 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 11 | 8 | 7 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 189 | 218 | 252 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 110 | 110 | 110 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note c | 40 | 43 | 42 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 40 | 65 | 100 |
| Ratio stocks-utilisation | 26 % | 42 % | 66 % |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de moutarde note d | 2 140 | 1 310 | 930 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Graines à canaris
Pour 2023-2024, les exportations devraient être inférieures à celles de 2022-2023 en raison d'une offre intérieure limitée. On prévoit un resserrement des stocks de fermeture. Le prix moyen devrait se situer à 935 $/t, ce qui constitue une hausse comparativement à 2022-2023.
En 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait augmenter en raison des rendements concurrentiels par rapport à d'autres cultures. La production devrait augmenter, sous réserve d'une amélioration des rendements. L'offre devrait augmenter de 9 % pour atteindre 185 kt. Les exportations devraient être supérieures à celles de 2023-2024, et les stocks de fermeture devraient augmenter pour la première fois en quatre ans. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2023-2024, tout en demeurant historiquement élevé.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines à canaris note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 118 | 104 | 118 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 117 | 103 | 116 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 1,36 | 1,09 | 1,34 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 159 | 112 | 155 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 0 | 0 | 0 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 213 | 169 | 185 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 147 | 125 | 135 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note c | 9 | 14 | 10 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 57 | 30 | 40 |
| Ratio stocks-utilisation | 36 % | 22 % | 28 % |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines à canaris note d | 900 | 935 | 770 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Graines de tournesol
Pour 2023-2024, les exportations devraient être supérieures à celles de l'année dernière en supposant que le rythme des exportations vers les États-Unis se maintienne. Les stocks de fermeture devraient augmenter, en raison de l'accroissement de l'offre. Les États-Unis restent le principal marché d'exportation du Canada pour les graines de tournesol. Le prix moyen devrait reculer par rapport à 2022-2023 pour atteindre 565 $/t, en raison de la baisse des prix de l'huile de tournesol et des produits de confiserie.
Pour les États-Unis, l'USDA estime que la production de graines de tournesol a diminué de manière significative pour atteindre près de 1,03 Mt. Toutefois, l'augmentation aux États-Unis de la récolte de graines de tournesol destinées à la confiserie a exercé une pression sur les prix des graines de tournesol destinées à la confiserie au Canada.
L'offre mondiale de graines de tournesol est estimée par l'USDA à 61,7 Mt, soit 4 % de moins que l'année dernière, l'augmentation de la production en Russie et en Ukraine étant compensée par une baisse des stocks d'ouverture. Les exportations mondiales devraient chuter fortement à 2,8 millions de tonnes, et l'utilisation intérieure devrait diminuer à 55,9 millions de tonnes. Les stocks mondiaux de fermeture devraient chuter de 21 % pour s'établir à 3,0 Mt.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait être inférieure à celle de 2023-2024 en raison de rendements inférieurs à ceux des autres cultures. La production devrait baisser à 73 kt, mais l'offre devrait cependant augmenter à 288 kt. Les exportations devraient être plus importantes et les stocks de fermeture devraient continuer à augmenter. Le prix moyen devrait rebondir par rapport à celui de 2023-2024 en raison de prix similaires pour les graines de tournesol destinées à la confiserie au Canada et aux États-Unis, ainsi que des prix plus élevés pour les différents types d'huiles.
| 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | |
|---|---|---|---|
| Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 38 | 40 | 34 |
| Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 38 | 40 | 33 |
| Rendement (tonnes par hectare) | 2,24 | 2,32 | 2,21 |
| Production (milliers de tonnes métriques) | 84 | 92 | 73 |
| Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 40 | 30 | 35 |
| Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 242 | 273 | 288 |
| Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 22 | 25 | 35 |
| Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note c | 70 | 68 | 68 |
| Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 151 | 180 | 185 |
| Ratio stocks-utilisation | 165 % | 193 % | 180 % |
| Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de tournesol note d | 800 | 565 | 630 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
|||
Données historiques
On peut obtenir des données historiques sur les principales grandes cultures sous forme de tableur électronique en adressant un courriel à aafc.bulletin.aac@agr.gc.ca. Veuillez préciser les cultures, les campagnes agricoles et le format de fichier préféré.