Le présent rapport est une mise à jour du rapport sur les perspectives qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a publié en juin pour les campagnes agricoles 2023-2024 et 2024-2025 sur la base des données disponibles jusqu’au 15 juillet 2024. Au Canada, la campagne agricole de la plupart des cultures commence le 1er août et se termine le 31 juillet, sauf celle du maïs et du soja, qui s’échelonne du 1er septembre au 31 août. L’incertitude sur les marchés céréaliers mondiaux reste élevée en raison de l’agression de la Russie contre l’Ukraine et d’autres risques géopolitiques persistants.
En 2023-2024, les perspectives restent largement inchangées puisque la campagne agricole pour la plupart des cultures se termine fin juillet. L’offre totale de toutes les cultures principales a connu une forte baisse en raison d’une diminution importante de la production dans l’Ouest canadien en raison de la sécheresse qui a sévi dans de grandes parties des Prairies. La réduction de l’offre combinée à une augmentation de l’utilisation intérieure compense largement la baisse des exportations qui a entraîné une diminution des stocks de fin de campagne (stocks de fermeture) d’une année à l’autre. Les prix de la plupart des principales grandes cultures devraient être beaucoup plus bas que l’an dernier, mais les prix des légumineuses devraient augmenter.
En 2024-2025, les perspectives intègrent les données les plus récentes de la publication de Statistique Canada du 27 juin 2024 sur les principales superficies de grandes cultures, pour laquelle Statistique Canada a recueilli de l’information sur les superficies ensemencées des grandes cultures au Canada du 15 mai au 12 juin 2024. On estime que la superficie totale ensemencée en principales grandes cultures au Canada en 2024 a légèrement diminué par rapport à 2023, et que l’augmentation de la superficie ensemencée en légumineuses et en cultures spéciales a compensé la réduction de la superficie ensemencée en blé, en oléagineux et en céréales secondaires. Dans l’Ouest canadien, les conditions de croissance ont continué à s’améliorer tout au long du mois de juin, bien que les graves conditions de sécheresse aient persisté dans nord-ouest de l'Alberta, comme l’indique l’Outil de surveillance des sécheresses au Canada. Les prévisions de rendement global ont été revues à la hausse par rapport aux Perspectives des principales grandes cultures de juin d’AAC, avec des rendements accrus pour le blé, le maïs, les légumineuses et les cultures spéciales, en supposant des conditions météorologiques normales et des pluies opportunes pour le reste de la saison de croissance. Les prix de la plupart des principales grandes cultures devraient baisser d’une année à l’autre, en phase avec la baisse des valeurs mondiales.
Les prochaines perspectives d’AAC pour les principales grandes cultures devraient être publiées le 20 août 2024. Le prochain communiqué important de Statistique Canada sera les estimations basées sur un modèle des principales grandes cultures, le 28 août 2024.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | 2024-2025Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 27 668 | 28 255 | 27 826 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 26 814 | 27 253 | 26 865 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,38 | 3,11 | 3,30 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 90 521 | 84 654 | 88 690 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note b | 2 986 | 4 037 | 3 262 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 102 571 | 98 010 | 99 932 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note c | 47 655 | 43 298 | 44 833 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note e | 45 597 | 46 731 | 46 084 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 9 319 | 7 981 | 9 015 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | 2024-2025Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 707 | 3 376 | 3 724 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 649 | 3 309 | 3 650 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,80 | 1,55 | 1,90 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 570 | 5 137 | 6 916 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 284 | 400 | 269 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 900 | 6 559 | 7 786 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 5 617 | 4 932 | 5 223 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note c | 1 261 | 1 026 | 1 163 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 022 | 601 | 1 400 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | 2024-2025Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 31 376 | 31 631 | 31 549 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 30 462 | 30 563 | 30 514 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,19 | 2,94 | 3,13 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 97 091 | 89 791 | 95 606 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 3 270 | 4 437 | 3 531 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 110 471 | 104 568 | 107 718 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 53 272 | 48 230 | 50 056 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note c | 46 858 | 47 757 | 47 247 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 10 341 | 8 582 | 10 415 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé
Blé dur
Pour 2023‑2024, les livraisons canadiennes de blé dur par l’entremise du réseau de silos agréés ont diminué de 30 % par rapport à 2022‑2023 en raison de la pénurie d’offre causée par la sécheresse dans l’Ouest canadien. L’offre, à 4,5 millions de tonnes (Mt), est de 30 % inférieure à celle de l’année précédente et de 29 % inférieure à la moyenne. En raison de la réduction de l’offre, les exportations sont demeurées de 30 % à 35 % inférieures au volume jusqu'au mois dernier selon, selon la Commission canadienne des grains (CCG); elles devraient totaliser 3,3 Mt d’ici la fin de l’année de commercialisation. L’utilisation intérieure étant prévue à 0,8 Mt, les stocks de fin de campagne sont estimés à 0,35 Mt, soit le niveau le plus bas jamais enregistré.
Selon le Conseil international des céréales (CIC), la production mondiale de blé dur de 31,3 Mt a été la plus faible en 20 ans. Toutefois, l’utilisation totale est demeurée relativement stable à 34,2 Mt, ce qui a forcé la diminution des stocks à 4,9 Mt, soit 37 % de moins que l’année précédente. Les échanges commerciaux devraient s’établir à 9,4 Mt, une hausse de 4 % d’une année à l’autre, avec augmentation des envois en provenance de la Turquie, du Mexique et de la Russie.
Le prix moyen du blé dur ambré de l’Ouest canadien no 1 à 13 % de protéines (CWAD, 1, 13 %) en Saskatchewan pour 2023‑2024 demeure le même, soit 430 $/tonne (t).
Pour 2024‑2025, Statistique Canada ajouté que 8 000 hectares à la superficie ensemencée en blé dur estimée dans son plus récent rapport publié le 27 juin. La superficie totale ensemencée en blé dur au Canada s’élève maintenant à 2,6 millions d’hectares (Mha), une hausse de 5 % d’une année à l’autre et de 12 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Maintenant que l’ensemencement est terminé dans les Prairies, les conditions météorologiques favorables et les bonne pratiques de lutte antiparasitaire sont essentielles pour optimiser la croissance et le développement des cultures. Au moment d’écrire ces lignes, le développement se porte bien, puisque 93 % de la récolte en Saskatchewan et 79 % en Alberta sont en bon ou en excellent état. Par conséquent, le rendement du blé dur a été augmenté à 2,5 tonnes par hectare (t/ha) ce mois‑ci. En supposant un taux d’abandon normal, la production et l’offre devraient augmenter à 6,3 Mt et à 6,7 Mt, respectivement.
L’utilisation intérieure devrait atteindre des niveaux moyens, et les exportations devraient atteindre 4,8 Mt, en raison de l’augmentation de l’offre et de la forte demande attendues de l’Afrique du Nord, en particulier du Maroc et de la Tunisie, qui ont connu des sécheresses d’une année à l’autre qui ont eu une incidence négative sur leurs offres intérieures respectives. Bien que la Turquie ait récemment mis en place un prix d’exportation minimal, elle s’attend à une récolte importante qui pourrait peser sur le potentiel d’exportation du Canada, particulièrement dans la région méditerranéenne. Les stocks de fin de campagne sont estimés à 0,8 Mt.
Pour 2024‑2025, le CIC prévoit une augmentation de la production de blé dur à 35 Mt (12 %), avec des récoltes plus importantes en Amérique du Nord, en Turquie et en Russie. La consommation devrait s’élever à 34,4 Mt, soit à peine 1 % de plus qu’en 2023‑2024, avec une hausse de l’utilisation alimentaire qui compense la baisse de l’utilisation pour l’alimentation animale. Avec la réduction des exportations en provenance de l’Europe, de la Russie et de la Turquie, les échanges commerciaux totaux sont légèrement inférieurs, à 9,3 Mt.
En 2024‑2025, le prix‑producteur moyen pour le blé CWAD no 1 à 13 % de protéines en Saskatchewan reste le même, soit 350 $/t. Parmi les éléments à surveiller à court terme, mentionnons la récolte américaine imminente, la qualité en France, la demande en Afrique du Nord et le potentiel d’exportation des cultures de la Turquie.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur le blé dur note p | 2024-2025Note de bas de page sur le blé dur note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 431 | 2 442 | 2 576 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 399 | 2 375 | 2 516 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,41 | 1,70 | 2,50 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 5 790 | 4 045 | 6 300 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note b | 1 | 25 | 25 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 6 360 | 4 479 | 6 675 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note c | 5 054 | 3 300 | 4 800 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note d | 194 | 200 | 200 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 470 | 416 | 662 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note e | 898 | 829 | 1 075 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 409 | 350 | 800 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur le blé dur note g | 445 | 430 | 350 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé (à l'exclusion du blé dur)
Pour 2023‑2024, les exportations canadiennes de blé par l’entremise du réseau de silos agréés continuent de dépasser les volumes de l’an dernier, selon la CCG. Pour 2023‑2024, elles devraient totaliser 20,4 Mt, malgré une perte de 2 % de l’offre canadienne d’une année à l’autre. L’utilisation intérieure est estimée à un peu moins de 8,5 Mt, et les stocks de fin de campagne devraient chuter à leur plus bas niveau jamais enregistré, soit 2,35 Mt.
Selon le département de l’Agriculture des États‑Unis (USDA), la production mondiale de blé, y compris de blé dur, est estimée à 789 Mt, soit une légère baisse par rapport à la production de l’année précédente. Le volume total de consommation devrait dépasser la production de 10 Mt; il est estimé à 799 Mt, dont 157,6 Mt pour l’alimentation animale. Le volume commercial total prévu en 2023‑2024 devrait s’élever à 220,6 Mt, la Russie en représentant la plus grande part, soit 55,5 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 261 Mt, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport aux stocks de début de campagne.
Le prix‑producteur moyen du blé roux de printemps de l’Ouest canadien no 1 à 13,5 % de protéines (CWRS, 1, 13,5 %) en Saskatchewan demeure le même, soit 325 $/t.
Pour 2024‑2025, selon Statistique Canada, la superficie ensemencée en blé diminuera de 3 % pour s’élever à 8,3 Mha, avec une réduction des superficies en blé de printemps; la superficie ensemencée en blé CWRS, le type de blé le plus courant au Canada, est de 6,5 Mha, soit une baisse de 3 % par rapport à l’estimation de mars de Statistique Canada. Par conséquent, la superficie récoltée devrait maintenant être de 8,1 Mha.
Selon les rapports provinciaux sur les cultures, la récolte de blé de printemps se porte bien, 90 % étant en bon ou en excellent état en Saskatchewan et 79 % en Alberta. Par conséquent, on prévoit des rendements de 3,6 t/ha, pour une production totale de 29,1 Mt et une offre de 31,6 Mt. L’utilisation intérieure devrait s’établir à 8,6 Mt, une hausse de 2 % d’une année à l’autre, avec une hausse des exportations, tandis que les stocks augmenteront à 2,5 Mt.
À l’échelle mondiale, l’USDA a augmenté l’offre du mois dernier à 1 057,2 Mt, soit une baisse de 2,8 Mt par rapport à l’année précédente. De même, la consommation totale a augmenté de 1,9 Mt pour s’élever à 799,9 Mt, dépassant la production totale de 3,8 Mt. Les échanges commerciaux ont légèrement augmenté par rapport au mois dernier pour s’élever à 212,9 Mt, où la hausse des exportations en provenance des États‑Unis, du Canada et du Pakistan l’emporte sur la baisse des exportations en provenance de l’Union européenne (UE), de la Turquie et de l’Ouzbékistan. Les stocks de fin de campagne ont augmenté à 257,2 Mt, soit une baisse de 3,8 Mt par rapport à l’an dernier.
Le prix‑producteur moyen pour le blé CWRS no 1 à 13,5 % de protéines en Saskatchewan est révisé à la baisse à 330 $/t. Parmi les éléments à surveiller à court terme, mentionnons la récolte dans l’hémisphère Nord (en Russie en particulier), la qualité du blé tendre en France, la demande potentielle en importations de l’Inde et la demande chinoise.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | 2024-2025Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 7 844 | 8 496 | 8 256 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 7 683 | 8 307 | 8 091 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,72 | 3,36 | 3,60 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 28 545 | 27 909 | 29 128 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note b | 64 | 200 | 125 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 31 702 | 31 212 | 31 603 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note c | 20 612 | 20 400 | 20 550 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note d | 3 258 | 3 200 | 3 200 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 3 858 | 4 550 | 4 676 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note e | 7 987 | 8 462 | 8 603 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 103 | 2 350 | 2 450 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note g | 401 | 325 | 330 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur tous le blé note p | 2024-2025Note de bas de page sur tous le blé note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 10 274 | 10 938 | 10 832 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 10 082 | 10 682 | 10 607 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,41 | 2,99 | 3,34 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 34 335 | 31 954 | 35 428 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note b | 65 | 225 | 150 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 38 063 | 35 691 | 38 278 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note c | 25 666 | 23 700 | 25 350 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note d | 3 453 | 3 400 | 3 400 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 4 328 | 4 966 | 5 338 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note e | 8 885 | 9 291 | 9 678 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 512 | 2 700 | 3 250 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Céréales secondaires
Orge
Pour 2023‑2024, l’offre d’orge canadienne est estimée à 9,7 Mt, soit une baisse de 8 % d’une année à l’autre et de 6 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. La demande intérieure totale devrait totaliser 5,9 Mt, soit une légère baisse d’une année à l’autre et de 4 % inférieure à la moyenne, principalement en raison de la diminution de l’utilisation pour l’alimentation animale. Les exportations ont été vigoureuses en juin, ce qui a fait grimper les prévisions pour l’ensemble de la campagne agricole à 3,13 Mt (2,35 Mt pour les exportations de grains et 0,78 Mt pour les exportations de produits). Néanmoins, les exportations en 2023‑2024 ont nettement diminué par rapport à l’an dernier et à la moyenne. La principale destination pour les exportations de grains d’orge bruts est la Chine (84 % des exportations), suivie des États‑Unis (10 %) et du Japon (7 %). Les principaux débouchés pour l’exportation de l’orge de brasserie sont les États‑Unis (57 %), le Japon (22 %), le Mexique (14 %) et la Corée du Sud (4 %). Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 0,65 Mt, une baisse par rapport à 0,7 Mt en 2022‑2023 et au volume moyen de 0,8 Mt; si cette prévision s’avère exacte, il s’agira du deuxième plus faible volume jamais enregistré.
Le prix au comptant de l’orge fourragère à Lethbridge (Alberta), région concentrée en parcs d’engraissement, a connu une baisse en juin, la moyenne s’établissant à environ 286 $/t. La moyenne depuis le début de la campagne agricole est légèrement inférieure à 315 $/t, soit plus de 100 $/t de moins que la moyenne de l’année dernière. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix moyen devrait s’élever à 310 $/t, ce qui est inférieur au prix moyen de 417 $/t pour 2022‑2023 et le prix plus bas depuis 3 ans.
À l’échelle mondiale, le rapport sur l’offre et la demande de juillet de l’USDA montre une légère augmentation d’une année à l’autre des stocks de fin de campagne mondiaux pour 2023‑2024, car la réduction de l’offre devrait être compensée par une baisse de la demande. Les stocks de fin de campagne de 2023‑2024, estimés à 21 Mt, sont également légèrement plus élevés que la moyenne quinquennale précédente.
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont en fait semé moins d’orge qu’ils ne l’avaient prévu avant le début de la période des semis, probablement parce que les intentions des agriculteurs des Prairies ont changé en raison des prix de l’orge tendre. Selon les résultats de la récente enquête de Statistique Canada, seulement 2 584 milliers d’hectares (kha) de terres agricoles canadiennes ont été ensemencés en orge pendant la période des semis. Ce volume est inférieur de 303 kha (10 %) à celui indiqué dans le rapport d’intention de mars, inférieur de 378 kha (13 %) à celui de l’année dernière et inférieur de 463 kha (15 %) à la moyenne quinquennale précédente, en plus d’être également le troisième volume le plus faible jamais enregistré. De la superficie totale, environ 97 % se trouvent dans l’Ouest canadien, l’Alberta étant la plus grande province productrice d’orge, suivie de la Saskatchewan.
La production canadienne d’orge devrait s’élever à 8,5 Mt. En raison de la forte diminution de la superficie ensemencée, même si l’on suppose un retour à des rendements normaux, la production de 2024 serait seulement inférieure de 4 % à celle de l’année dernière, qui a subi les conséquences de la sécheresse, et inférieure de 9 % à la moyenne.
L’offre devrait s’élever à 9,2 Mt, soit une baisse de 5 % d’une année à l’autre et une hausse de 2 % par rapport à la moyenne, principalement en raison des diminutions attendues de la production et des stocks de début de campagne. L’utilisation intérieure totale devrait chuter à cause d’une offre moindre qui devrait exercer une pression sur l’utilisation intérieure pour l’alimentation animale. Les exportations devraient diminuer. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 0,6 Mt, une baisse par rapport à l’année précédente et à la moyenne; si cette prévision s’avère exacte, il s’agira du deuxième plus faible volume jamais enregistré.
Le prix au comptant de l’orge fourragère à Lethbridge devrait s’élever à 290 $/t, soit une baisse de 20 $/t d’une année à l’autre, et cette valeur sera la plus basse des 5 dernières années.
Sur le plan mondial, l’USDA a prévu une reprise de la production mondiale d’orge pour 2024‑2025. La demande totale devrait augmenter en 2024‑2025, et l’on s’attend à une plus forte consommation d’aliments du bétail et à une utilisation relativement stable pour l’alimentation, l’ensemencement et l’industrie (AEI). Les stocks de fin de campagne devraient diminuer considérablement d’une année à l’autre pour atteindre un creux historique de 18 Mt. Les stocks de fin de campagne dans les principales régions et principaux pays exportateurs d’orge, à l’exception de l’UE, devraient estime chuter fortement d’une année à l’autre et être nettement inférieurs à la moyenne quinquennale précédente.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur l'orge note p | 2024-2025Note de bas de page sur l'orge note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 851 | 2 963 | 2 584 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 636 | 2 699 | 2 352 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,79 | 3,30 | 3,62 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 9 987 | 8 896 | 8 508 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note b | 26 | 80 | 30 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 10 556 | 9 685 | 9 188 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note c | 3 889 | 3 130 | 2 950 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note d | 106 | 319 | 319 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 598 | 5 364 | 5 079 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note e | 5 958 | 5 905 | 5 638 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 709 | 650 | 600 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur l'orge note g | 417 | 310 | 290 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Maïs
Pour 2023‑2024, l’offre canadienne de maïs devrait s’élever à 19,7 Mt, soit une hausse de 1 % par rapport à l’année précédente et de 2 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente en raison d’une augmentation de la production et des importations qui a plus que compensé une forte diminution des stocks de début de campagne. Parce que l’on prévoit une augmentation de l’utilisation intérieure pour l’alimentation animale, ainsi que pour l’alimentation humaine et les utilisations industrielles, l’utilisation intérieure totale devrait s’élever à 16,0 Mt, soit une hausse de 6 % d’une année à l’autre et de 5 % supérieure à la moyenne. Compte tenu de l’abondance des approvisionnements mondiaux de maïs et, par conséquent, du faible taux des exportations, ces dernières sont estimées à 1,8 Mt, soit une baisse importante d’une année à l’autre, mais un volume légèrement supérieur à la moyenne. Les principaux débouchés d’exportation pour le maïs canadien sont l’Irlande (55 % de l’ensemble des exportations), les États‑Unis (23 %) et le Royaume‑Uni (13 %); la majeure partie des exportations restante est expédiée en Espagne et au Portugal. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 1,9 Mt, une hausse de 17 % par rapport au creux de l’année précédente, mais leur volume devrait être nettement inférieur à la moyenne.
Le prix du maïs à Chatham a connu une certaine faiblesse en juin, avec un prix moyen d’environ 205 $/t, lequel se rapproche du plus bas prix en plus de 3 ans. Le prix moyen de la campagne agricole à ce jour est d’environ 210 $/t, soit une baisse de 90 $/t par rapport au prix de l’année dernière. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix moyen du maïs est fixé à 210 $/t, ce qui représente une baisse marquée par rapport aux sommets historiques des 3 campagnes agricoles précédentes.
La perspective d’offre et de demande de maïs aux États‑Unis en 2023‑2024 prévoit une offre abondante, un redressement des exportations, une demande intérieure record et des stocks de fin de campagne importants. Selon l’USDA, le prix moyen à la production pour 2023‑2024 devrait s’établir à 4,65 $ US le boisseau (183 $ US/t), soit une forte baisse par rapport à 2022‑2023 et 2021‑2022, mais une hausse par rapport à la période 2013‑2014 à 2020‑2021.
À l’échelle mondiale, l’offre et la demande de maïs en 2023‑2024 atteignent des niveaux records sur le plan de la production, de l’offre, de l’utilisation pour l’alimentation animale et de l’utilisation pour l’AEI. L’USDA estime que les stocks de fin de campagne mondiaux s’élèveront à 309 Mt, soit une hausse de 7 Mt par rapport à l’an dernier, mais des volumes légèrement inférieurs à la moyenne.
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont en fait semé moins de maïs qu’ils ne l’avaient prévu avant le début de la période des semis, probablement parce que l’humidité excessive dans certaines parties des principales régions productrices de maïs a empêché l’ensemencement du maïs. À 1 474 kha, la superficie de maïs canadienne pour la récolte de 2024 est de 99 kha (6 %) inférieure aux prévisions, de 74 kha (5 %) inférieure à celle de l’an dernier et légèrement inférieure à la moyenne quinquennale précédente. De la superficie totale, environ 97 % se trouvent en Ontario, au Québec et au Manitoba, l’Ontario étant la plus grande province productrice de maïs, soit plus de la moitié de la superficie totale de maïs, suivie du Québec (24 %) et du Manitoba (14 %).
La production canadienne de maïs devrait s'établir à 14,9 Mt, en légère baisse d'une année sur l'autre, en raison de la superficie ensemencée plus petite et des hypothèses de rendements et de taux d'abandon moyens supérieurs à la normale. Si elle se concrétise, la production de 2024 sera la deuxième en importance et supérieure de 5 % à la moyenne.
L’offre devrait s’élever à 19,3 Mt, soit une baisse de 2 % d’une année à l’autre, principalement en raison d’une diminution attendue de la production et des importations, malgré une augmentation attendue des stocks de début de campagne. L’utilisation intérieure totale devrait diminuer en raison de la baisse de l’utilisation en alimentation animale. Les exportations devraient diminuer légèrement d’une année à l’autre, mais elles sont conformes à la moyenne. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 2,1 Mt, une hausse d’une année à l’autre, mais une valeur inférieure à la moyenne.
Le prix du maïs à Chatham pour 2024‑2025 devrait s’établir à 210 $/t, inchangé par rapport à 2023-2024, tout en étant sous la pression principale des prix moins élevés du maïs américain pour 2024‑2025.
L’offre et la demande de maïs américain pour 2024‑2025 se caractérisent par une offre abondante, des exportations stables, une nouvelle demande intérieure record et des stocks de fin de campagne toujours importants. Selon l’USDA, le prix moyen à la production pour 2023‑2024 devrait s’établir à 4,30 $ US le boisseau (169 $ US/t), soit une baisse par rapport aux prévisions de 173 $ US/t du mois dernier et aux prévisions de 183 $ US/t pour 2023‑2024 et le prix le plus bas depuis 5 ans.
L’USDA prévoit que la production mondiale de maïs pour 2024‑2025 totalisera 1 225 Mt, soit une légère baisse par rapport à la production record de 2023‑2024, avec des prévisions inférieures d’une année à l’autre pour les États‑Unis, l’Argentine et l’Ukraine, et des prévisions supérieures pour l’UE, le Brésil, la Chine et le Mexique. En raison de l’augmentation des stocks de début de campagne, qui a plus que compensé la légère baisse de la production, l’offre totale est estimée à 1 720 Mt, soit une hausse de 4 Mt par rapport à l’offre de 2023‑2024 et un niveau record, avec une offre en baisse d’une année à l’autre en Argentine, au Brésil et en Ukraine, et en augmentation aux États‑Unis. L’utilisation totale devrait continuer d’augmenter en raison d’une augmentation de la consommation d’aliments du bétail et malgré une légère baisse de l’utilisation pour l’AEI. Les stocks de fin de campagne devraient se situer à 312 Mt, soit une hausse de plus de 2,5 Mt par rapport aux stocks de 2023‑2024 et une hausse de 4,5 Mt par rapport à la moyenne.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur de maïs note p | 2024-2025Note de bas de page sur de maïs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 466 | 1 548 | 1 474 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 444 | 1 519 | 1 441 |
Rendement (tonnes par hectare) | 10,00 | 9,93 | 10,34 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 14 539 | 15 076 | 14 900 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note b | 2 227 | 3 000 | 2 500 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 19 512 | 19 703 | 19 300 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note c | 2 848 | 1 800 | 1 750 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note d | 5 327 | 5 450 | 5 450 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 9 693 | 10 538 | 10 034 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note e | 15 036 | 16 003 | 15 500 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 628 | 1 900 | 2 050 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de maïs note g | 300 | 210 | 210 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Avoine
Pour 2023‑2024, l’offre d’avoine canadienne est estimée à 3,93 Mt, une forte baisse par rapport à l’année dernière et à la moyenne quinquennale précédente, en raison d’une importante baisse de la production qui fait plus que contrebalancer les volumineux stocks de début de campagne. Par conséquent, la demande intérieure totale, dont la majorité est destinée à l’alimentation animale, devrait diminuer de manière significative par rapport à 2022‑2023 et à la moyenne. Les exportations sont évaluées à 2,34 Mt (1,5 Mt pour les exportations de grains et 0,84 Mt pour les exportations de produits), soit une baisse par rapport aux exportations de l’année précédente en raison de la diminution de l’offre. Les principaux débouchés d’exportation de l’avoine à grain incluent les États‑Unis (73 % des exportations), le Mexique (12 %) et le Chili (4 %); pour le reste des exportations, la majeure partie est expédiée au Pérou, en Afrique du Sud, au Japon et en Équateur. Les principaux débouchés d’exportation des produits d’avoine sont les États‑Unis (comptant pour 92 % des exportations globales de produits), le Mexique (5 %), le Japon (1 %) et la Corée du Sud (1 %). Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 0,35 Mt, en forte baisse d’une année à l’autre et presque un creux historique.
Le prix à terme à échéance la plus proche du Chicago Board of Trade (CBOT) pour l’avoine a fortement chuté en juin, s’établissant en moyenne à 300 $/t, comparativement à plus de 350 $/t en mai. La moyenne depuis le début de la campagne agricole est d’environ 350 $/t, soit une hausse par rapport à la moyenne de 345 $/t de l’année dernière. En comparaison, le prix moyen au comptant de l’avoine dans les Prairies depuis le début de la campagne agricole est d’environ 300 $/t, une hausse par rapport aux 270 $/t de l’année dernière. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix à terme à échéance la plus proche moyen du CBOT pour l’avoine est estimé à 350 $/t, soit une hausse par rapport à 346 $/t l’année dernière, et le deuxième prix le plus élevé jamais enregistré.
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont en fait semé moins d’avoine qu’ils ne l’avaient prévu avant le début de la période des semis, probablement parce que les intentions des agriculteurs des Prairies ont changé en raison de la baisse des prix de l’avoine. À 1 175 kha, la superficie de récolte de l’avoine au Canada pour 2024 est de 69 kha (6 %) inférieure aux prévisions. La superficie ensemencée de 2024 est de 152 kha (15 %) de plus que l’an dernier, mais de 254 kha (18 %) inférieure à la moyenne quinquennale précédente. De la superficie totale, environ 92 % se trouvent dans l’Ouest canadien, la Saskatchewan étant la plus grande province productrice d’avoine, suivie de l’Alberta et du Manitoba.
En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux ainsi qu’une augmentation de la superficie, la production canadienne d’avoine devrait s’élever à 3,33 Mt, soit une hausse de 26 % par rapport à la production de l’année dernière, qui avait souffert en raison de la sécheresse, mais une baisse de 15 % par rapport à la moyenne.
L’offre devrait s’établir à 3,70 Mt, soit une baisse de 6 % par rapport à 2023‑2024 et 19 % en dessous de la moyenne, l’augmentation de la production devant être largement compensée par la forte diminution des stocks de début de campagne. La demande totale devrait diminuer par rapport à l’année précédente en raison de la baisse de l’utilisation pour l’alimentation animale et d’exportations stables. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 0,35 Mt, soit le même volume que l’année précédente, mais un niveau nettement inférieur à la moyenne.
Le prix à terme moyen de l’avoine au CBOT devrait s’établir à 310 $ CA/t, soit une baisse de 40 $ CA/t d’une année à l’autre et le niveau le plus bas depuis 4 ans.
Sur le plan mondial, l’USDA a prévu une reprise de la production mondiale d’avoine pour 2024‑2025. La demande totale devrait augmenter, y compris la consommation d’aliments du bétail et l’utilisation pour l’AEI. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter considérablement d’une année à l’autre pour s’élever à 2,4 Mt, tout en demeurant nettement inférieurs à la moyenne.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur d'avoine note p | 2024-2025Note de bas de page sur d'avoine note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 593 | 1 023 | 1 175 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 402 | 823 | 967 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,73 | 3,20 | 3,45 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 5 227 | 2 636 | 3 332 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note b | 25 | 20 | 20 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 5 584 | 3 931 | 3 702 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note c | 2 670 | 2 340 | 2 350 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note d | 90 | 135 | 90 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 462 | 1 008 | 811 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note e | 1 639 | 1 241 | 1 002 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 275 | 350 | 350 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur d'avoine note g | 346 | 350 | 310 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Seigle
Pour 2023‑2024, l’offre globale de seigle au Canada est estimée à 464 milliers de tonnes métriques (kt), soit une baisse de 23 % par rapport à 2022‑2023 en raison d’une forte baisse de la production qui a plus que contrebalancé les volumineux stocks de début de campagne. Néanmoins, ce chiffre n’est que légèrement inférieur à la moyenne quinquennale précédente. À la suite de la diminution des stocks, on estime que l’utilisation intérieure totale devrait diminuer en raison de la baisse de l’utilisation pour l’alimentation animale. Les exportations devraient légèrement augmenter d’une année à l’autre pour atteindre 203 kt, la quasi‑totalité des exportations étant destinée aux États‑Unis. Les stocks de fin de campagne devraient s’élever à 65 kt, une forte baisse d’une année à l’autre et un niveau inférieur à la moyenne.
Dans les Prairies canadiennes, le prix moyen du seigle en 2023‑2024 devrait s’élever à 220 $/t, en baisse d’une année à l’autre en raison de la diminution des prix des cultures en rangs prévue pour l’année.
Pour 2024‑2024, Statistique Canada estime que la superficie ensemencée en orge au Canada s’élève à 173 kha, soit une baisse de 3 % par rapport aux niveaux de 2023‑2024 et de 15 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux ainsi qu’une diminution de la superficie ensemencée, la production devrait s’élever à 345 kt, soit une baisse de 4 % d’une année à l’autre et une baisse de 17 % par rapport à la moyenne. L’offre devrait s’élever à 412 kt, soit 11 % de moins que l’année précédente et 17 % de moins que la moyenne, principalement en raison d’une forte diminution des stocks de début de campagne et d’une plus petite production. Par conséquent, l’utilisation intérieure totale, les exportations et les stocks de fin de campagne devraient diminuer d’une année à l’autre.
Dans les Prairies canadiennes, le prix moyen du seigle en 2024‑2025 devrait s’élever à 215 $/t, une baisse de 5 $/t par rapport à 2023‑2024 en raison de la baisse prévue du prix des cultures en rangs au cours de cette campagne agricole.
Sur le plan mondial, l’USDA a prévu que la production mondiale de seigle pour 2024‑2025 serait inférieure à la moyenne. La demande devrait demeurer relativement stable par rapport à 2023‑2024. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer considérablement d’une année à l’autre pour atteindre 759 kt, ce qui est nettement inférieur à la moyenne, en plus de constituer un creux record.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur de seigle note p | 2024-2025Note de bas de page sur de seigle note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 237 | 178 | 173 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 152 | 116 | 109 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,42 | 3,09 | 3,18 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 520 | 358 | 345 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note b | 2 | 2 | 2 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 606 | 464 | 412 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note c | 199 | 203 | 183 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note d | 42 | 34 | 34 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 244 | 147 | 118 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note e | 303 | 196 | 169 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 105 | 65 | 60 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de seigle note g | 287 | 220 | 215 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | 2024-2025Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 138 | 145 | 149 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 72 | 60 | 69 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,82 | 2,53 | 2,60 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 180 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 180 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note c | 0 | 0 | 0 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note d | 0 | 0 | 0 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 203 | 153 | 180 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note e | 203 | 153 | 180 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 0 | 0 | 0 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | 2024-2025Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 6 286 | 5 855 | 5 554 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 5 705 | 5 217 | 4 937 |
Rendement (tonnes par hectare) | 5,34 | 5,20 | 5,52 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 30 475 | 27 118 | 27 266 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note b | 2 280 | 3 102 | 2 552 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 36 460 | 33 935 | 32 783 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note c | 9 606 | 7 473 | 7 233 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note d | 5 565 | 5 938 | 5 893 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 17 199 | 17 209 | 16 223 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note e | 23 138 | 23 498 | 22 490 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 716 | 2 965 | 3 060 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Oléagineux
Canola
Pour 2023‑2024, l’offre pour la campagne agricole de 2022‑2023 est estimée à 20,1 Mt, soit une légère baisse par rapport aux 20,2 Mt et à la moyenne quinquennale de 21,5 Mt, car une légère augmentation des stocks de début de campagne et des importations atténue la baisse de la production. Les importations sont estimées à 0,25 Mt, leur plus haut niveau depuis 20 ans. La production est estimée à 18,3 Mt, soit une légère baisse par rapport aux 18,7 Mt produites en 2022‑2023.
Selon les estimations, l’utilisation intérieure totale de canola est en hausse de 6 % en raison des volumes records de trituration (10,7 Mt) à la suite de l’expansion du secteur visant à répondre à la demande américaine et canadienne d’énergie renouvelable. La teneur en huile de la trituration intérieure de canola est en moyenne de 42,3 % pour la campagne agricole jusqu’à la fin du mois d’avril, selon les données de traitement de Statistique Canada. Comparativement aux années précédentes, les pertes associées à la manutention et à l’utilisation pour l’ensemencement devraient se maintenir à des volumes marginaux, tandis qu’il devrait y avoir une diminution des aliments du bétail, des déchets et des impuretés.
Les exportations de 2023‑2024 se sont contractées par rapport aux années précédentes pour totaliser 7,0 Mt en raison de l’augmentation des volumes de trituration intérieure et de la concurrence exercée par les grands volumes d’approvisionnements mondiaux de soja et d’huile de palme. Les exportations sont concentrées sur quelques marchés clés, la Chine représentant près de 70 % des envois hors du Canada à la fin du mois de mai, suivie de loin par le Japon (13 %) et le Mexique (9 %).
Les stocks de fin de campagne sont estimés à 1,75 Mt, soit une forte hausse par rapport à l’an dernier, mais près de la moyenne quinquennale, ce qui devrait soutenir un rythme de trituration élevé au début de la campagne 2024‑2025. Le prix moyen simple pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) est estimé à 705 $/t, comparativement à 857 $/t en 2022‑2023 et à la moyenne quinquennale de 729 $/t, sous la pression de la baisse des prix mondiaux de l’huile de soja.
Pour 2024‑2025, on estime que la superficie ensemencée en canola diminuera légèrement pour atteindre 8,9 Mha sous la pression de la baisse des prix, de la stabilité des coûts des intrants, de la faible humidité du sol à la fin de l’automne et du léger raffermissement prévu des prix du blé. On suppose des rendements normaux, ce qui appuie la prévision d’une production de canola de 18,6 Mt. Les conditions d’humidité se sont améliorées considérablement depuis le début du printemps à la suite de pluies abondantes dans une grande partie de l’Ouest canadien. Les températures à la fin du printemps et au début de l’été ont été plus fraîches que la normale, ce qui a ralenti le développement des cultures dans de nombreuses régions des Prairies. Si les prévisions se concrétisent, un mois de juillet plus chaud devrait faire passer le développement des cultures à un niveau proche de la normale. L’offre devrait augmenter légèrement par rapport à l’an dernier pour s’élever à 20,5 Mt en raison de la hausse des stocks de début de campagne et de la production.
La demande devrait se maintenir, le volume de trituration intérieure étant estimé à 11,0 Mt. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse, selon la vitesse à laquelle les usines de trituration en construction commenceront leurs activités. Les exportations devraient être stables à 7,0 Mt, mais pourraient être révisées à la hausse ou à la baisse, selon le volume de la récolte canadienne, la force de la demande de trituration intérieure et la concurrence exercée par les offres mondiales d’oléagineux et d’huiles végétales. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter légèrement pour s’établir à 2,1 Mt, comparativement à 1,75 Mt en 2023‑2024 et à la moyenne quinquennale de 2,52 Mt. Le prix moyen simple pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) devrait diminuer pour s’établir à 680 $/t au cours de la prochaine campagne agricole.
Les facteurs à surveiller sont : (i) le développement des cultures au Canada; (ii) les températures et les niveaux de précipitations au Canada et aux États‑Unis; (iii) le rythme de la trituration et des exportations au Canada; (iv) la production d’huile de soja aux États‑Unis et d’huile de palme en Indonésie; (v) la vigueur de la demande en importations de la Chine, du Japon et du Mexique.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des total de canola note p | 2024-2025Note de bas de page sur des total de canola note p | |
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Superficie ensemencée | 8 659 | 8 936 | 8 906 |
Superficie récoltée | 8 596 | 8 855 | 8 793 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,07 | 2,12 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 18 695 | 18 328 | 18 628 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note b | 151 | 250 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 20 174 | 20 084 | 20 478 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note c | 7 950 | 7 000 | 7 000 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note d | 9 961 | 10 700 | 11 000 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 692 | 583 | 327 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note e | 10 718 | 11 334 | 11 378 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 506 | 1 750 | 2 100 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des total de canola note g | 857 | 705 | 680 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de lin
Pour 2023‑2024, l’offre globale est estimée à 502 kt (comparativement à 561 kt pour 2022‑2023 et à la moyenne de 567 kt des 5 dernières années), car la diminution des extrants a été modérée par le volume nettement plus élevé des stocks de début de campagne. La production est estimée à 273 kt, soit une baisse de 42 % par rapport à une production de 473 kt en 2022‑2023; cela s’avère être la production la plus faible depuis 1967‑1968 en raison de la moins grande superficie ensemencée et du rendement réduit.
L’utilisation intérieure totale devrait être légèrement inférieure en raison d’une diminution des aliments du bétail, des déchets et des impuretés ainsi que de la stabilité des autres utilisations. Les exportations devraient augmenter pour atteindre 0,23 Mt en raison de l’accroissement de la demande mondiale et de la baisse des prix. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer à 150 kt (ratio stocks‑utilisation de 43 %). Le prix moyen simple (au comptant) du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) devrait s’élever à 570 $/t, comparativement à 635 $/t en 2022‑2023 et à la moyenne quinquennale de 710 $/t.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en lin devrait reculer à 0,21 Mha, soit une baisse de 15 % par rapport à l’année précédente, et la superficie récoltée devrait être d’environ 0,20 Mha. La production devrait s’élever à 266 kt, soit un peu moins que l’année dernière, la baisse de la superficie ensemencée étant partiellement compensée par des rendements plus élevés. L’offre devrait chuter brutalement à 426 kt en raison du niveau plus bas des stocks de début de campagne et d’une production moins élevée.
L’utilisation intérieure totale devrait diminuer pour atteindre 91 kt, tandis que les exportations sont estimées à 250 kt. Les stocks de fin de campagne diminueront à 85 kt (ratio stocks‑utilisation de 25 %). Le prix moyen simple (au comptant) du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) devrait s’élever à 605 $/t, soit une hausse par rapport au prix de 2023‑2024, mais il reste inférieur à la moyenne quinquennale de 710 $/t.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur de graine de lin note p | 2024-2025Note de bas de page sur de graine de lin note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 315 | 247 | 210 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 312 | 239 | 205 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,52 | 1,14 | 1,30 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 473 | 273 | 266 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note b | 6 | 10 | 10 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 561 | 502 | 426 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note c | 214 | 225 | 250 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note d | n/d | n/d | n/d |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 117 | 112 | 72 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note e | 128 | 127 | 91 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 220 | 150 | 85 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de graine de lin note g | 635 | 570 | 605 |
n/d : non disponible Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Soja
Pour 2023‑2024, on estime que l’offre globale devrait augmenter pour s’établir à 7,8 Mt, soit 7 % de plus que l’an dernier et 2 % de plus que la moyenne quinquennale de 7,62 Mt, car les stocks de début de campagne plus élevés et la stabilité des importations ont des effets qui s’ajoutent à celui de la hausse de production. La production est estimée à 7,0 Mt, une hausse de 0,4 Mt par rapport à l’an dernier et à la moyenne quinquennale des extrants de 6,5 Mt.
L’utilisation intérieure totale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse des volumes de trituration à 1,75 Mt et d’une baisse des volumes d’aliments du bétail, de déchets et d’impuretés à environ 0,53 Mt. Les exportations ont connu une hausse de 16 % par rapport à 2022‑2023 pour totaliser 4,9 Mt, et ce niveau est 10 % supérieur à la moyenne quinquennale. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 0,42 Mt (ratio stocks‑utilisation de 6 %). Le prix moyen simple du soja canadien à Chatham (rendu) devrait baisser de 121 $/t par rapport à l’an dernier pour s’établir à 580 $/t, comparativement à la moyenne quinquennale de 562 $/t.
Pour juillet 2024, l’USDA a maintenu ses perspectives baissières pour le marché américain du soja, les stocks en fin de campagne étant en hausse de 31 % à 9,4 Mt, tandis que les prix à la production chutent de 62 $ US/t par rapport à l’année précédente, à 459 $ US/t. Pour la campagne actuelle, le volume de trituration intérieure reste fort à 62,3 Mt, soit une augmentation de 2,1 Mt par rapport à 2022‑2023, tandis que les exportations chutent de 7,6 Mt d’une année à l’autre, à 46,3 Mt.
La situation américaine reflète celle du marché mondial des oléagineux, la production totale ayant augmenté de 0,4 Mt par rapport au mois dernier, passant à 657,2 Mt, comparativement aux 637,8 Mt en 2022‑2023. L’utilisation mondiale d’oléagineux est estimée à 543,2 Mt, comparativement aux 525,7 Mt consommées en 2022‑2023, tandis que les stocks mondiaux en fin de campagne sont estimés à 128,3 Mt, comparativement à 118,9 Mt en 2022‑2023.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en soja au Canada devrait connaître une légère augmentation pour s’établir à 2,32 Mha, soutenue par le rythme de la trituration et des exportations, la baisse des prix du maïs et la bonne humidité du sol qui compensent des prix moins élevés. La production augmente légèrement à 7,10 Mt, en supposant des rendements moyens, tandis que les approvisionnements augmentent à un peu moins de 8 Mt, le troisième niveau le plus élevé jamais enregistré grâce au soutien de stocks de début de campagne légèrement plus élevés.
L’utilisation intérieure totale devrait diminuer légèrement en raison de la baisse prévue à 0,35 Mt des aliments du bétail, des déchets et des impuretés. Le volume de trituration intérieure devrait totaliser 1,9 Mt en raison de la stabilité de la demande pour l’alimentation humaine et la production de carburant. Les exportations devraient augmenter pour totaliser 5 Mt, le deuxième niveau en importance jamais enregistré, derrière les 5,64 Mt expédiées à l’étranger en 2018‑2019. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter à 0,52 Mt (ratio stocks‑utilisation de 5 %). Le prix moyen simple du soja canadien à Chatham (rendu) devrait baisser de 30 $/t par rapport à l’an dernier pour s’établir à 550 $/t, comparativement à la moyenne quinquennale de 562 $/t.
En juillet, l’USDA a mis à jour ses estimations de l’offre et de la demande agricoles mondiales pour 2024‑2025, selon lesquelles on verrait une augmentation de 7,3 Mt de la production américaine de soja, qui atteindrait 120,7 Mt grâce à une augmentation des surfaces ensemencées et des rendements. L’offre totale est en hausse de 8 % d’une année à l’autre pour atteindre 130,5 Mt, ce qui permet une augmentation de 6 % du volume de trituration intérieure pour atteindre 66 Mt, en réponse à la demande croissante d’huile de soja en tant que matière première pour les biocarburants. Parallèlement, les exportations devraient augmenter de 7 % et s’établir à 49,7 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 2,5 Mt par rapport à 2023‑2024 pour atteindre 11,8 Mt, ce qui fait chuter les prix à 408 $ US/t pour la prochaine campagne agricole, soit une baisse de 51 $ US/t.
Les perspectives à la baisse de l’USDA se sont étendues au marché mondial des oléagineux, la production totale d’oléagineux augmentant de 28,9 Mt d’une année à l’autre, l’offre mondiale d’oléagineux augmentant à 814,4 Mt comparativement à 776,3 Mt en 2023‑2024, et l’utilisation totale augmentant de 16,6 Mt pour atteindre 559,8 Mt en 2024‑2025. Le commerce mondial devrait également augmenter pour atteindre 206,6 Mt, comparativement aux 201,4 Mt prévues pour 2023‑2024. Les stocks de fin de campagne augmentent de 16,0 Mt, pour atteindre 144,3 Mt, soit un ratio stocks/utilisation de 26 %, ce qui maintient la pression sur les prix mondiaux.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur de soja note p | 2024-2025Note de bas de page sur de soja note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 135 | 2 279 | 2 324 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 118 | 2 261 | 2 323 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,09 | 3,06 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 543 | 6 981 | 7 102 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note b | 483 | 450 | 450 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 313 | 7 797 | 7 967 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note c | 4 219 | 4 900 | 5 000 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note d | 1 768 | 1 750 | 1 900 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 724 | 532 | 348 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note e | 2 728 | 2 482 | 2 448 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 367 | 415 | 520 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de soja note g | 701 | 580 | 550 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | 2024-2025Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 11 108 | 11 461 | 11 440 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 11 026 | 11 354 | 11 320 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,33 | 2,25 | 2,30 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 25 711 | 25 581 | 25 996 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note b | 641 | 710 | 560 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 28 048 | 28 383 | 28 871 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note c | 12 383 | 12 125 | 12 250 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note d | 11 729 | 12 450 | 12 900 |
Provendes, déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 533 | 1 227 | 747 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note e | 13 574 | 13 943 | 13 917 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 2 092 | 2 316 | 2 705 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Légumineuses et cultures spéciales
Pois secs
Pour 2023‑2024, les exportations du Canada devraient ressembler à celles de 2022‑2023, avec 2,5 Mt. Cela s’explique en grande partie par l’augmentation de la demande de l’Inde, qui a été compensée par une baisse de la demande de la Chine, du Bangladesh et du Pakistan. Les stocks de fin de campagne au Canada devraient encore diminuer fortement en raison de la diminution de l'offre malgré le rythme similaire des exportations et une utilisation intérieure réduite. Le prix moyen des pois secs devrait être plus élevé que les prix de 2022‑2023 pour tous les types de pois secs, à l’exception du prix des pois fourragers.
Les prix des pois secs verts devraient conserver une prime de 190 $/t par rapport aux pois secs jaunes durant la présente campagne agricole, comparativement à une prime de 65 $/t en 2022‑2023. En Saskatchewan, au cours du mois de juin, les prix du pois jaune ont diminué de 45 $/t, tandis que les prix à la production des pois verts ont augmenté de 115 $/t.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en pois secs au Canada a augmenté à 1,30 Mha, soit une hausse de 5 % par rapport à 2023‑2024, en raison des bons revenus générés comparativement à d’autres cultures et des avantages reconnus qu’apporte la culture de pois secs dans un plan de rotation des cultures. La Saskatchewan cumule 54 % de la superficie ensemencée en pois secs et l’Alberta, 39 %, le reste étant réparti dans les autres provinces. La production devrait augmenter à 3,3 Mt en raison d’une augmentation de la superficie et des attentes relatives à l’amélioration du rendement. L’offre devrait augmenter pour atteindre 3,56 Mt, des stocks de début de campagne plus faibles compensant en partie la hausse prévue de la production. Le volume des exportations devrait demeurer le même à 2,5 Mt, et la Chine, l’Inde et les États‑Unis devraient constituer les principaux débouchés d’exportation du Canada. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter et être plus élevés que les moyennes sur 5 et 10 ans. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2023‑2024, en raison des attentes relatives à une offre mondiale plus élevée avec de bonnes conditions de récolte de pois secs dans les Prairies canadiennes et des attentes pour une récolte de pois secs plus importante.
Aux États‑Unis, l’USDA prévoit que la superficie consacrée aux pois secs en 2024‑2025 augmentera par rapport aux niveaux de 2023‑2024 pour atteindre plus de 1,0 million d’acres (0,42 Mha). Cette augmentation est largement attribuable à une hausse prévue de la superficie cultivée au Montana et dans le Dakota du Nord. En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux, AAC prévoit que la production américaine de pois secs augmentera de 2 % pour atteindre 840 kt. Les États‑Unis ont réussi à exporter de petites quantités de pois secs au Yémen, en Chine et aux Philippines, marchés d’exportation habituels du Canada. On s’attend à ce que les États‑Unis maintiennent leur part de marché en 2024‑2025.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des pois secs note p | 2024-2025Note de bas de page sur des pois secs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 363 | 1 233 | 1 300 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 348 | 1 200 | 1 270 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,54 | 2,17 | 2,60 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 3 423 | 2 609 | 3 300 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 35 | 135 | 30 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 797 | 3 241 | 3 555 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 2 564 | 2 500 | 2 500 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note c | 736 | 516 | 615 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 498 | 225 | 440 |
Ratio stocks-utilisation | 15 % | 7 % | 14 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois secs note d | 440 | 465 | 430 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Lentilles
Pour 2023‑2024, le volume d’exportation des lentilles devrait être nettement inférieur à l’an dernier et totaliser 1,6 Mt, soit 0,9 Mt de lentilles rouges et 0,7 Mt de lentilles vertes. Les principaux débouchés d’exportation sont l’Inde, les Émirats arabes unis et la Turquie. L’utilisation intérieure totale devrait augmenter pour atteindre 0,26 Mt tandis que les stocks de fin de campagne devraient diminuer fortement à moins de 0,1 Mt. Le prix moyen de tous les types et grades devrait atteindre un sommet record de 1 010 $/t, soit une hausse marquée comparativement à l’an dernier. Cela est en grande partie attribuable au resserrement des stocks de fin de campagne pour les grosses lentilles vertes et lentilles rouges.
Les prix des grosses lentilles vertes devraient conserver une prime record de 800 $ CA/t par rapport aux prix des lentilles rouges. Durant le mois de juin, les prix à la ferme des grosses lentilles vertes de la Saskatchewan ont diminué de 130 $/t, et les prix à la ferme des lentilles rouges ont augmenté de 20 $/t.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée en lentilles au Canada a augmenté de 15 % (1,70 Mha), en raison des prix records de la campagne agricole précédente. Par province, la Saskatchewan compte pour 87 % de la superficie ensemencée en lentilles, le reste étant en Alberta et au Manitoba. La production devrait augmenter pour atteindre 2,5 Mt, l’offre étant plus élevée malgré des stocks de début de campagne plus faibles compensant en partie la hausse de la production. Le volume des exportations devrait augmenter à 1,9 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter à 0,45 Mt. Le prix moyen de tous les grades et types de lentilles devrait diminuer par rapport à 2023‑2024, et les prix des grosses lentilles vertes et rouges devraient être plus bas. Selon les prévisions, la demande en importations du sous‑continent indien devrait rester similaire ou être supérieure à celle de 2023‑2024.
En 2024‑2025, l’USDA prévoit que la superficie ensemencée en lentilles aux États‑Unis sera de 0,83 million d’acres (0,34 Mha), soit une hausse de 53 % par rapport à la superficie de 2023‑2024, en raison d’une augmentation de la superficie ensemencée dans le Montana. En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux, AAC prévoit que la production américaine de lentilles en 2024‑2025 totalisera 400 kt, soit une hausse de 52 % par rapport à l’année précédente. Les principaux débouchés d’exportation des lentilles américaines devraient continuer d’être le Canada, l’UE, le Soudan et le Mexique.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des lentilles note p | 2024-2025Note de bas de page sur des lentilles note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 749 | 1 485 | 1 704 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 715 | 1 460 | 1 675 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,34 | 1,14 | 1,49 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 301 | 1 671 | 2 500 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 87 | 95 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 610 | 1 913 | 2 625 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 2 209 | 1 600 | 1 900 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note c | 255 | 263 | 275 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 147 | 50 | 450 |
Ratio stocks-utilisation | 6 % | 3 % | 21 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des lentilles note d | 820 | 1 010 | 830 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Haricots secs
Pour 2023‑2024, les exportations de haricots secs devraient augmenter à un niveau record de 400 kt, soit une hausse de 9 % par rapport à 2022‑2023, malgré la diminution de l’offre canadienne. Les États‑Unis et l’UE demeurent les principaux marchés d’exportation du haricot sec du Canada, alors que le Mexique connaît des exportations records. Une offre nord‑américaine semblable à celle de l’année précédente, combinée à une forte demande en exportations, a soutenu la majorité des prix des haricots secs du Canada pour la campagne agricole 2023‑2024, en particulier pour les prix des haricots noirs, des haricots Great Northern et des petits haricots rouges.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée au Canada a augmenté de 16 % par rapport à 2023‑2024 pour atteindre 150 kha. Par province, l’Ontario a représenté 33 % de la superficie ensemencée en haricots secs, le Manitoba, 43 % et l’Alberta, 17 %, la Saskatchewan, le Québec et les Maritimes se partageant le reste de la superficie ensemencée. La production devrait augmenter à 0,38 Mt, mais l’offre devrait diminuer en raison des stocks de début de campagne plus bas. Les exportations devraient être plus faibles. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait être plus bas que l’an dernier en raison de l’augmentation attendue de l’offre nord‑américaine.
En 2024‑2025, selon l’USDA, la superficie ensemencée en haricots secs aux États‑Unis devrait augmenter de 15 % pour atteindre 1,36 million d’acres (0,55 Mha), principalement en raison d’une augmentation de la superficie ensemencée dans de nombreux États producteurs de haricots secs. En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux, AAC prévoit donc que la production américaine totale de haricots secs (à l’exception des pois chiches) en 2024‑2025 totalisera 1,2 Mt, soit une augmentation de 7 % par rapport à la production de 2023‑2024.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des haricots secs note p | 2024-2025Note de bas de page sur des haricots secs note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 120 | 129 | 150 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 117 | 129 | 146 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,67 | 2,63 | 2,58 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 313 | 339 | 375 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 70 | 75 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 523 | 494 | 470 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 368 | 400 | 335 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note c | 75 | 74 | 75 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 80 | 20 | 40 |
Ratio stocks-utilisation | 18 % | 4 % | 9 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des haricots secs note d | 1 165 | 1 220 | 1 140 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Pois chiches
Pour 2023‑2024, les exportations canadiennes de pois chiches devraient être supérieures à celles de 2022‑2023 et s’établir à 200 kt. Une hausse de la demande en importations de l’UE et de la Turquie a été partiellement compensée par la baisse des exportations vers le Pakistan. Les stocks de fin de campagne devraient fortement diminuer. Le prix moyen a atteint des niveaux records en raison de la réduction de l’offre en Inde et en Australie.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait augmenter de 44 % par rapport à celle de 2023‑2024 en raison du revenu élevé des producteurs au cours de l’année précédente. La Saskatchewan devrait compter la majorité de la superficie ensemencée en pois chiches, le reste se trouvant en Alberta. AAC prévoit une production de 305 kt, soit plus du double du volume de l’an dernier, en raison de rendements accrus et de l’augmentation de la superficie ensemencée. L’offre devrait augmenter par rapport à 2023‑2024, malgré de faibles stocks de début de campagne. Les exportations devraient chuter, et les stocks de fin de campagne devraient augmenter avec l’augmentation de l’offre. Le prix moyen devrait diminuer en raison d’une offre mondiale plus élevée, si on suppose une répartition des catégories dans la moyenne.
En 2024‑2025, selon l’USDA, la superficie ensemencée en pois chiches aux États‑Unis devrait augmenter pour atteindre 0,50 million d’acres (0,20 Mha), soit une hausse de 35 % par rapport à la superficie de 2023‑2024. Cela est largement attribuable à une augmentation attendue de la superficie ensemencée dans tous les États producteurs de pois chiches. En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux, AAC prévoit que la production américaine de pois chiches totalisera 290 kt, soit une hausse de 36 % par rapport à l’année précédente. Les États‑Unis devraient continuer d’exporter vers le Canada, l’UE, la Turquie et le Pakistan.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des pois chiches note p | 2024-2025Note de bas de page sur des pois chiches note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 95 | 128 | 184 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 95 | 127 | 181 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,35 | 1,12 | 1,69 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 128 | 142 | 305 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 42 | 50 | 45 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 325 | 243 | 351 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 198 | 200 | 190 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note c | 76 | 42 | 76 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 51 | 1 | 85 |
Ratio stocks-utilisation | 18 % | 0 % | 32 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois chiches note d | 1 000 | 1 025 | 900 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de moutarde
Pour 2023‑2024, les exportations canadiennes de moutarde devraient totaliser 100 kt, soit une diminution en raison de la baisse de la demande en exportations. Les États‑Unis et l’UE sont les principaux débouchés d’exportation pour les graines de moutarde canadiennes. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Les prix devraient connaître une forte baisse en 2023‑2024, mais rester historiquement élevés, en raison de stocks de fin de campagne plus élevés pour tous les types de moutarde.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait diminuer pour s’établir à 245 kha, en raison de la chute des prix tout au long de la campagne agricole 2023‑2024. Par province, 68 % de la superficie ensemencée en moutarde se trouve en Saskatchewan; 31 % se trouvent en Alberta, et le reste se trouve au Manitoba. En raison d’une plus petite superficie ensemencée et des rendements supérieurs à la moyenne attendus, la production devrait augmenter à 225 kt. L’offre devrait augmenter en raison des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient augmenter pour totaliser 110 kt, et les stocks de fin de campagne devraient connaître une hausse marquée. Le prix moyen devrait être nettement plus bas que les prix de 2023‑2024.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 225 | 258 | 245 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 219 | 251 | 239 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,74 | 0,68 | 0,94 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 162 | 171 | 225 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 11 | 15 | 9 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 189 | 225 | 314 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 110 | 100 | 110 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note c | 40 | 45 | 44 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 40 | 80 | 160 |
Ratio stocks-utilisation | 26 % | 55 % | 104 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de moutarde note d | 2 140 | 1 300 | 930 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines à canaris
Pour 2023‑2024, l’UE et le Mexique ont été les principaux débouchés d’exportation, suivis par des pays d’Amérique du Sud. Les stocks de fin de campagne devraient diminue. Le prix moyen devrait être supérieur aux prix de l’année précédente.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait augmenter de 13 % pour s’établir à 118 kha, en raison du revenu élevé des producteurs au cours de l’année précédente. La production devrait augmenter de 43 % et atteindre 160 kt. Une hausse de l’offre est attendue. Les exportations devraient augmenter par rapport à l’année précédente; cependant, les stocks de fin de campagne devraient augmenter en raison de l’offre plus importante. Le prix moyen devrait être considérablement plus bas que les prix de 2023‑2024.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des graines à canaris note p | 2024-2025Note de bas de page sur des graines à canaris note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 118 | 104 | 118 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 117 | 103 | 116 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,36 | 1,09 | 1,38 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 159 | 112 | 160 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 213 | 169 | 205 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 147 | 110 | 135 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note c | 9 | 14 | 10 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 57 | 45 | 60 |
Ratio stocks-utilisation | 36 % | 36 % | 41 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines à canaris note d | 900 | 925 | 770 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de tournesol
Pour 2023‑2024, les exportations de graines de tournesol devraient atteindre 22 kt, soit le même volume que l’année précédente en raison d’une demande semblable des États‑Unis. Étant donné l’offre plus élevée et les exportations stables, les stocks de fin de campagne devraient augmenter par rapport à 2022‑2023. Les États‑Unis et la Bulgarie ont été les principaux débouchés d’exportation des graines de tournesol canadiennes. Le prix moyen des graines de tournesol au Canada devrait diminuer de façon marquée par rapport aux niveaux de 2022‑2023, principalement en raison des prix moins élevés du tournesol oléagineux et de confiserie.
Pour 2024‑2025, la superficie ensemencée devrait diminuer de 41 % pour s’établir à 24 kha, en raison du revenu moins élevé comparativement à l’année précédente et aux autres cultures. La production devrait chuter à 51 kt, et l’offre devrait baisser à 266 kt, comparativement à 2023‑2024. Les exportations devraient augmenter par rapport à l’année précédente, et les stocks de fin de campagne devraient diminuer en raison de l’offre plus réduite. Le prix moyen devrait être plus élevé que celui de 2023‑2024, en raison des attentes relatives à des prix plus élevés pour l’huile végétale. Selon les prévisions, les prix du tournesol oléagineux devraient augmenter, et les prix du tournesol de confiserie devraient rester semblables aux États‑Unis et au Canada.
En 2024‑2025, selon l’USDA, la superficie ensemencée en tournesol aux États‑Unis devrait chuter à 0,9 million d’acres (0,36 Mha), soit une diminution de 32 % par rapport à la superficie de 2023‑2024, principalement en raison d’une diminution de la superficie ensemencée dans le Dakota du Nord et le Dakota du Sud. La superficie consacrée aux variétés de type oléagineux devrait diminuer jusqu’à 0,77 million d’acres (0,31 Mha), et la superficie consacrée aux variétés de type confiserie devrait diminuer jusqu’à 0,13 million d’acres (0,05 Mha). En supposant des taux de rendement et d’abandon normaux, AAC prévoit que la production américaine totale de graines de tournesol diminuera de 33 % pour atteindre 0,69 Mt, soit la production la plus faible des temps modernes.
2022-2023 | 2023-2024Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 38 | 40 | 24 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 38 | 40 | 23 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,24 | 2,32 | 2,22 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 84 | 92 | 51 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 40 | 30 | 35 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 242 | 273 | 266 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 22 | 22 | 33 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note c | 70 | 71 | 68 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 151 | 180 | 165 |
Ratio stocks-utilisation | 165 % | 193 % | 163 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de tournesol note d | 800 | 535 | 630 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Données historiques
On peut obtenir des données historiques sur les principales grandes cultures sous forme de tableur électronique en adressant un courriel à aafc.bulletin.aac@agr.gc.ca. Veuillez préciser les cultures, les campagnes agricoles et le format de fichier préféré.