Le présent rapport est une mise à jour des perspectives des principales grandes cultures qu’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) avaient publiée en janvier sur les campagnes agricoles 2024‑2025 et 2025‑2026. Au Canada, la campagne agricole de la plupart des cultures commence le 1er août et se termine le 31 juillet, sauf celle du maïs et du soja, qui s’échelonne du 1er septembre au 31 août. L’incertitude sur les marchés céréaliers canadiens et internationaux demeure élevée en raison des risques géopolitiques continus et de l’incertitude entourant le commerce.
Pour 2024‑2025, les perspectives comprennent les résultats du rapport sur les stocks en date du 31 décembre 2024 de Statistique Canada publié le 7 février 2025. On estime que les stocks de toutes les principales grandes cultures ont diminué de 2,4 % en glissement annuel et sont inférieurs de 0,4 % à la moyenne quinquennale précédente. Les exportations de toutes les principales grandes cultures devraient augmenter de 6 % par rapport à l’an dernier, alors que les stocks de fin de campagne (stocks de fermeture) pour toutes les principales grandes cultures devraient diminuer de 13 %, car la baisse des stocks de fin de campagne des céréales et des oléagineux compense amplement l’augmentation des stocks de fin de campagne de légumineuses et de cultures spéciales. Les prix d’AAC de toutes les principales grandes cultures devraient être nettement plus bas en glissement annuel, à l’exception du maïs et des graines de tournesol.
Pour 2025-2026, les considérations relatives aux rotations, les conditions d’humidité, les prix attendus ainsi que les coûts ou la disponibilité des intrants sont les principaux facteurs qui sous-tendront les décisions d’ensemencement au printemps des producteurs. D’après les conditions de marché actuelles et les tendances historiques, les superficies ensemencées en grandes cultures au Canada devraient diminuer légèrement en 2025-2026. La superficie ensemencée de blé, y compris le blé dur, devrait augmenter de 2 %. La superficie ensemencée en céréales secondaires devrait augmenter de 6 % en raison d’une augmentation des superficies ensemencées en orge, en maïs, en avoine et en seigle. La superficie ensemencée en oléagineux devrait diminuer de 5 % en raison de la diminution des superficies consacrées aux canola et au soja. La superficie ensemencée en légumineuses et en cultures spéciales devrait baisser de 2 %, la diminution des superficies consacrées aux pois chiches, aux haricots secs, à la moutarde et aux graines à canaris étant partiellement compensée par l’augmentation prévue des superficies consacrées aux pois secs, aux lentilles et aux graines de tournesol. En supposant des conditions de croissance normales et des rendements conformes aux tendances, la production de toutes les principales grandes cultures devrait diminuer légèrement en glissement annuel. Les exportations devraient diminuer légèrement aussi, tandis que les stocks de fin de campagne devraient augmenter un peu.
En raison du moment auquel les perspectives sont préparées, l’analyse ne tient pas compte des répercussions des droits qui pourraient être imposés pour 2024-2025 et 2025-2026, qui demeurent une principale source d’incertitude pour ces perspectives.
Le prochain rapport sur les perspectives des principales grandes cultures devrait être publié par AAC le 20 mars 2025. Statistique Canada devrait publier ses premières estimations des superficies ensemencées en principales grandes cultures au Canada pour 2025 le 12 mars 2025.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | 2025-2026Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 28 273 | 27 831 | 27 853 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 27 279 | 27 001 | 26 911 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,18 | 3,26 | 3,26 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 86 871 | 88 048 | 87 850 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note b | 3 815 | 2 927 | 2 907 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 102 476 | 102 700 | 100 331 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note c | 44 777 | 47 180 | 44 205 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note e | 45 974 | 45 945 | 46 581 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 11 726 | 9 575 | 9 545 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | 2025-2026Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 376 | 3 749 | 3 690 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 309 | 3 712 | 3 630 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,60 | 1,77 | 1,77 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 5 284 | 6 568 | 6 410 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 379 | 314 | 289 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 6 844 | 7 703 | 8 019 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 4 904 | 5 320 | 5 425 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note c | 1 120 | 1 063 | 1 189 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 821 | 1 320 | 1 405 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | 2025-2026Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 31 649 | 31 580 | 31 543 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 30 588 | 30 712 | 30 541 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,01 | 3,08 | 3,09 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 92 155 | 94 616 | 94 260 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 4 194 | 3 241 | 3 196 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 109 320 | 110 403 | 108 350 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 49 681 | 52 500 | 49 630 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note c | 47 093 | 47 008 | 47 770 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 12 547 | 10 895 | 10 950 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé
Blé dur
Pour 2024‑2025, Statistique Canada rapporte une production de blé dur de 5,9 millions de tonnes (Mt), soit une augmentation de 44 % en glissement annuel en raison de l’augmentation de la superficie et de la reprise des rendements. L’offre globale devrait atteindre 6,3 Mt, soit une augmentation de 35 % en glissement annuel et de 8 % par rapport à la dernière moyenne quinquennale. L’utilisation intérieure a été révisée à 0,8 Mt et les stocks de fin de campagne ont été réduits à 0,6 Mt.
Les exportations canadiennes de blé dur atteignent rapidement des destinations internationales. Pour la période d’août à décembre 2024, Statistique Canada déclare des exportations de blé dur de 2,2 Mt, soit 73 % de plus que la même période l’an dernier, avec une augmentation des envois à destination de l’Italie, du Maroc, de l’Algérie et de l’Espagne. Les exportations vers les États-Unis sont en hausse de 10 % en glissement annuel (268,9 milliers de tonnes métriques) et représentent 12 % des exportations globales. Les envois à destination des États-Unis seront surveillés de près, compte tenu du climat politique actuel. Les exportations pour 2024-2025 sont actuellement fixées à 4,9 Mt, soit une hausse de 38 % en glissement annuel et de 10 % par rapport à la moyenne.
Selon le Conseil international des céréales (CIC), l’offre mondiale de blé dur a augmenté de 3 % pour s’établir à 40,6 Mt cette année grâce à une augmentation de 11 % de la production. L’utilisation totale devrait augmenter de 1 % pour s’établir à 34,6 Mt malgré une augmentation de 3 % de l’utilisation alimentaire (en particulier en Afrique du Nord), tandis que l’utilisation fourragère devrait diminuer de 53 % par rapport à l’année précédente. Les échanges commerciaux devraient diminuer de 1 %, et les stocks de fin de campagne devraient augmenter de 12 % pour s’établir à 6,0 Mt, la part des grands pays exportateurs augmentant de 13 % pour s’établir à 2,3 Mt. Les stocks de fin de campagne ont été révisés à la baisse de 0,2 Mt en raison du resserrement des stocks de blé dur en Russie et en Égypte.
Le prix moyen du producteur pour le blé dur ambré de l’Ouest canadien no 1 à 13 % de protéines (CWAD, 1, 13 %) en Saskatchewan était en moyenne de 310 $/tonne (t) entre août et le 7 février 2025; il devrait être en moyenne de 320 $/t pour la campagne agricole 2024-2025.
Pour 2025‑2026, la superficie ensemencée en blé dur a été révisée à la hausse à 2,5 millions d’hectares en raison de la force constante des prix et de la rentabilité du blé dur par rapport à d’autres cultures. Par conséquent, en supposant des rendements moyens, la production est révisée à la hausse à 5,3 Mt, ce qui constitue tout de même une baisse de 9 % en glissement annuel, mais 4 % au-dessus de la moyenne. L’approvisionnement total est fixé à 5,9 Mt. L'utilisation intérieure de blé dur au Canada devrait augmenter de 12 %, mais demeurer à des niveaux moyens; les exportations sont les exportations devraient demeurer fortes, bien que 7 % en deçà des niveaux de cette année, avec une concurrence accrue de l’Europe sur les marchés clés de l’Afrique du Nord. Les stocks de fin de campagne sont fixés à 0,5 Mt, ce qui représente une baisse de 17 % par rapport aux stocks de début de campagne.
À l’échelle mondiale, l’offre et la demande de blé dur devraient atteindre un certain équilibre, avec une offre plus élevée correspondant à la demande, selon le CIC. La production en Europe et en Türkiye devrait augmenter par rapport aux niveaux actuels, en présumant des conditions météorologiques favorables, tandis qu’en Afrique du Nord, la Tunisie et l’Algérie visent une augmentation de 12 % de la production, car elles s’efforcent d’atteindre l’autosuffisance. En fin de compte, les conditions météorologiques seront un facteur clé pour déterminer si les prévisions de production se concrétisent. Au cours des cinq dernières années, la consommation mondiale de blé dur est demeurée relativement stable, avec une croissance de seulement 0,3 % par année.
Pour 2025-2026, le prix moyen du CWAD no 1 à 13 % de protéines en Saskatchewan reste le même à court terme à 310 $/t.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le blé dur note p | 2025-2026Note de bas de page sur le blé dur note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 442 | 2 576 | 2 525 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 375 | 2 565 | 2 500 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,72 | 2,29 | 2,13 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 4 087 | 5 870 | 5 322 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note b | 5 | 25 | 25 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 4 666 | 6 302 | 5 947 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note c | 3 549 | 4 900 | 4 550 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note d | 191 | 200 | 200 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 272 | 374 | 468 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note e | 710 | 802 | 897 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 407 | 600 | 500 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur le blé dur note g | 425 | 320 | 310 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé (à l'exclusion du blé dur)
Pour 2024‑2025, on prévoit que l’offre totale de blé canadien s’élèvera à 33,4 Mt, soit une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente, mais une hausse de 6 % par rapport à la dernière moyenne quinquennale. Selon Statistique Canada, la récolte de blé a été de 29,1 Mt. Les exportations demeurent fixées à 21,25 Mt, soit 2 % de moins qu’en 2023-2024, mais 13 % de plus que la moyenne.
Selon Statistique Canada, les exportations canadiennes de blé s’élèvent à 7,8 Mt pour la période d’août à décembre 2024, soit 4 % de moins qu’à la même période l’an dernier, avec une baisse des exportations vers la Chine, l’Indonésie et le Bangladesh. Cela dit, les exportations canadiennes vers d’autres marchés ont augmenté, en particulier vers la Colombie (hausse de 29 %), le Pérou (hausse de 26 %) et le Japon (hausse de 20 %), pour n’en nommer que quelques-uns. Les exportations vers les États-Unis ont également augmenté de 14 % en glissement annuel et continueront d’être surveillées de près.
L’utilisation intérieure devrait atteindre 8,3 Mt, ce qui est relativement conforme aux niveaux moyens, et les stocks de fin de campagne sont fixés à 3,8 Mt.
Selon les dernières estimations de l’offre et de la demande mondiales de produits agricoles qui ont été publiées par le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), les perspectives mondiales relatives au blé sont une augmentation de l’offre et de la consommation, mais une diminution des échanges commerciaux et des stocks de fin de campagne. Par rapport au rapport de janvier, l’offre globale a été révisée à la hausse de 0,6 Mt pour atteindre 1 061,3 Mt en raison de la production plus élevée au Kazakhstan et en Argentine. Les échanges commerciaux ont été révisés à la baisse à 209,0 Mt, avec une réduction des envois en provenance de l’Union européenne (UE), du Mexique, de la Russie, de la Türkiye et de l’Ukraine. La demande en importations de la Chine est inférieure de 2 Mt et devrait maintenant atteindre 8 Mt. La consommation mondiale a été révisée à la hausse de 1,8 Mt pour atteindre 803,7 Mt en raison d’une hausse des utilisations fourragère et résiduelle. Les stocks de fin de campagne sont maintenant fixés à 257,6 Mt, soit une baisse de 1,3 Mt par rapport au rapport du mois dernier et de 4 % par rapport à l’année précédente.
Pour les États-Unis, l’offre prévue en 2024-2025 reste la même à 76,14 Mt, soit 11 % de plus qu’en 2023-2024. L’utilisation globale devrait augmenter de 4 % pour atteindre 31,4 Mt, et les échanges commerciaux devraient augmenter de 4 % pour atteindre 23,1 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 21,6 Mt, soit une hausse par rapport aux 18,9 Mt de l’année dernière.
Le prix moyen du producteur pour le blé roux de printemps de l’Ouest canadien no 1 à 13,5 % de protéines (CWRS, 1, 13,5 %) en Saskatchewan pour 2024-2025 était de 273 $/t du mois d’août jusqu’au 7 février 2025; le prix prévu pour la campagne agricole 2024-2025 demeure le même, soit 295 $/t.
Pour 2025-2026, la production de blé devrait s’élever à 29,9 Mt, avec une augmentation des surfaces ensemencées, et en supposant des rendements moyens. L’offre globale devrait atteindre 33,8 Mt, soit une augmentation de 1 % en glissement annuel et 7 % supérieure à la moyenne. Les exportations sont fixées à 21,5 Mt, soit 1 % de plus qu’en 2024-2025 et 11 % de plus que la moyenne dans des conditions de forte demande internationale. On présume que l’utilisation intérieure est actuellement à des niveaux moyens, et que les stocks de fin de campagne s’élèveront à 4,0 Mt, soit 5 % de plus en glissement annuel, mais 8 % en deçà de la moyenne.
Selon le CIC, une augmentation de la production est attendue en 2025-2026 en conjonction avec une augmentation de la demande pour l’alimentation humaine. La superficie mondiale ensemencée en blé devrait chuter légèrement pour s’établir à 222,3 millions d’hectares (Mha), mais la production devrait augmenter de 1 % grâce à de meilleurs rendements, particulièrement en Europe. On prévoit actuellement que la production s’élèvera à 805 Mt. La consommation devrait augmenter de 1 % pour s’établir à 812 Mt, soit un nouveau sommet, avec une croissance de l’utilisation alimentaire liée à la croissance des populations en Asie et en Afrique. Les échanges commerciaux devraient également augmenter de 1 % en raison de l’augmentation de la demande dans les pays asiatiques. On s’attend à ce que les stocks se resserrent davantage et atteignent le niveau le plus bas en neuf ans, avec des stocks réduits en Inde, en Türkiye et chez les principaux exportateurs.
Le prix projeté du blé CWRS (no 1 à 13,5 % de protéines) en Saskatchewan en 2024-2025 demeure inchangé à 305 $/tonne.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | 2025-2026Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 8 505 | 8 259 | 8 576 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 8 324 | 8 083 | 8 386 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,47 | 3,60 | 3,56 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 28 859 | 29 088 | 29 873 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note b | 88 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 33 997 | 33 361 | 33 773 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note c | 21 769 | 21 250 | 21 500 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note d | 3 272 | 3 200 | 3 200 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 3 939 | 4 284 | 4 246 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note e | 8 056 | 8 311 | 8 273 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 4 172 | 3 800 | 4 000 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note g | 316 | 295 | 305 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur tous le blé note p | 2025-2026Note de bas de page sur tous le blé note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 10 947 | 10 835 | 11 101 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 10 700 | 10 648 | 10 886 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,08 | 3,28 | 3,23 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 32 946 | 34 958 | 35 195 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note b | 92 | 125 | 125 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 38 664 | 39 663 | 39 720 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note c | 25 318 | 26 150 | 26 050 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note d | 3 463 | 3 400 | 3 400 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 4 211 | 4 658 | 4 714 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note e | 8 766 | 9 113 | 9 170 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 4 580 | 4 400 | 4 500 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Céréales secondaires
Orge
Pour 2024‑2025, l’approvisionnement en orge canadien est estimé à 9,4 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 3 % par rapport à la dernière campagne agricole en raison de la baisse de la production dans les plus petites régions, bien que les stocks de début de campagne soient nettement supérieurs au niveau de l’année dernière et à la moyenne quinquennale. De plus, l’offre de 2024-2025 est inférieure de 9 % à la moyenne quinquennale. Les exportations de toute la saison devraient atteindre 3,0 Mt, soit un niveau proche de celui de la campagne précédente. L’utilisation fourragère intérieure devrait diminuer légèrement en glissement annuel en raison d’une baisse notable de l’offre. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 0,7 Mt, soit une baisse de 39 % en glissement annuel et proches des niveaux historiquement bas, en raison de l’offre réduite et de la forte demande.
Le rapport sur les stocks de Statistique Canada montre que les stocks d’orge au 31 décembre 2024 s’élèvent à 4,96 Mt (5,46 Mt en glissement annuel; moyenne quinquennale de 5,06 Mt), dont 4,63 Mt (5,04 Mt; 4,66 Mt) sont entreposées dans des exploitations agricoles et 0,32 Mt (0,42 Mt; 0,40 Mt) sont entreposées dans des postes commerciaux. Les exportations totales d’août à décembre 2024 s’élèvent à 1,48 Mt (1,19 Mt; 1,56 Mt), la Chine demeurant la plus importante destination des exportations de grains, suivie du Japon et des États-Unis. Les États-Unis sont la principale destination pour les exportations de malt, suivis du Japon, du Mexique et de la Corée du Sud. L’utilisation intérieure implicite au cours de la même période est de 2,92 Mt (3,00 Mt; 3,57 Mt).
Le prix moyen de l’orge à Lethbridge est sorti du creux pluriannuel en août et a dépassé les 300 $/t en décembre et janvier; cela porte la moyenne à ce jour à environ 285 $/t. Le prix moyen pour l’ensemble de la campagne agricole devrait atteindre 295 $/t, soit le prix le plus bas depuis 2021-2022.
À l’échelle internationale, le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) a estimé l’offre mondiale d’orge pour 2024-2025 à 190 Mt dans sa mise à jour de février sur l’offre et la demande. Il s’agit d’une baisse de 3 % en glissement annuel et de 7 % par rapport à la moyenne quinquennale, et le niveau le plus bas en six ans. Le commerce devrait évoluer lentement en 2024-2025, par rapport aux années précédentes. L’utilisation fourragère mondiale devrait augmenter en glissement annuel, tandis que les utilisations alimentaire et industrielle devraient diminuer légèrement. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient atteindre 18 Mt, ce qui représente une forte baisse par rapport à l’an dernier, et la moyenne quinquennale devrait atteindre un creux historique.
Pour 2025-2026, la superficie d’orge canadien devrait atteindre 2,7 Mha, soit une hausse de 4 % par rapport à 2024‑2025, mais une baisse de 9 % par rapport à la moyenne quinquennale. La production est projetée à 8,6 Mt, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2024-2025, en raison d’une plus grande superficie et d’un retour à des rendements normaux. L’offre devrait ressembler à celle de 2024-2025 en raison de la hausse de la production compensée par la baisse des stocks de début de campagne. Les exportations totales devraient diminuer de 4 % en raison de la reprise attendue de la production d’orge chez les principaux concurrents. La demande intérieure totale devrait être légèrement supérieure aux niveaux de 2024-2025 en raison de la hausse de l’utilisation fourragère. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 0,75 Mt, soit une hausse par rapport à 2024-2025. On prévoit que le prix moyen de l’orge à Lethbridge en 2025-2026 sera de 285 $/t, soit 10 $/t de moins qu’en 2024-2025, en raison de la pression exercée par la baisse de prix prévue du maïs américain.
Compte tenu de l’équilibre délicat entre l’offre et la demande pour 2024-2025, la production mondiale d’orge augmentera probablement en 2025-2026. Pour l’UE, la Commission européenne a prévu une superficie ensemencée en orge relativement stable et un potentiel de rendement pour 2025, ce qui a entraîné une légère augmentation de la production en glissement annuel. La production d’orge de l’UE en 2025, qui devrait atteindre 51,1 Mt, demeurera inférieure à la moyenne quinquennale. Pour les États-Unis, les prévisions de base sur dix ans de l'USDA indiquent une légère augmentation d'une année sur l'autre de la production d'orge en 2025, principalement en raison de l’amélioration prévue des rendements avec une superficie ensemencée stable. La production d’orge des États-Unis en 2025, qui devrait atteindre 3,2 Mt, demeurera bien en deçà de la moyenne quinquennale.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur l'orge note p | 2025-2026Note de bas de page sur l'orge note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 967 | 2 592 | 2 700 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 703 | 2 394 | 2 470 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,29 | 3,40 | 3,48 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 8 905 | 8 144 | 8 600 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note b | 117 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 9 731 | 9 395 | 9 400 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note c | 3 063 | 3 000 | 2 900 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note d | 90 | 319 | 319 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 204 | 5 145 | 5 200 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note e | 5 516 | 5 695 | 5 750 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 152 | 700 | 750 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur l'orge note g | 314 | 295 | 285 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Maïs
Pour 2024‑2025, on estime que l’approvisionnement en maïs canadien atteindra 19,4 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à la campagne agricole précédente, principalement en raison d’une forte diminution attendue des importations malgré de plus importants stocks de début de campagne et une production relativement inchangée. L’offre de 2024-2025 est conforme à la moyenne quinquennale. Les exportations devraient atteindre 2,3 Mt, ce qui représente une hausse importante par rapport à 2023-2024 et la moyenne. La demande intérieure totale devrait atteindre 15,1 Mt, soit une baisse de 5 % en glissement annuel en raison d’une diminution attendue des utilisations fourragère, alimentaire et industrielle. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 2,0 Mt, soit une quantité semblable à celle de l’année dernière, mais inférieure de 10 % à la moyenne quinquennale.
Le rapport sur les stocks de Statistique Canada montre que les stocks de maïs au 31 décembre 2024 s’élèvent à 11,3 Mt (11,3 Mt en glissement annuel; moyenne quinquennale de 11,3 Mt), dont 7,9 Mt (7,2 Mt; 7,7 Mt) sont entreposées dans des exploitations agricoles et 3,4 Mt (4,1 Mt; 3,6 Mt) sont entreposées dans des postes commerciaux. Les importations d’août à décembre 2024 sont de 0,6 Mt (1,2 Mt pour le volume en glissement annuel; moyenne quinquennale de 0,9 Mt), plus de 99 % d’entre elles étant des importations de maïs américain. Les exportations au cours de la même période sont de 0,8 Mt (0,5 Mt; 0,4 Mt); l’Irlande demeure la destination la plus importante, suivie du Royaume-Uni, du Portugal et des États-Unis. L’utilisation intérieure implicite est de 5,8 Mt (6,5 Mt; 5,7 Mt).
Le prix moyen du maïs à Chatham connaît une tendance à la hausse depuis le début de la campagne agricole actuelle; il a atteint plus de 240 $/t au début de février 2025, cela porte la moyenne à ce jour à environ 215 $/t. Le prix moyen pour l’ensemble de la campagne agricole devrait atteindre 225 $/t, soit une hausse de 14 $/t par rapport à l’année dernière, mais un niveau nettement inférieur à la moyenne quinquennale.
À l’échelle mondiale, l’USDA a réduit ses prévisions de 1,0 Mt pour la production de maïs de l’Argentine et du Brésil. Fixée à 50 Mt, la production de maïs de l’Argentine demeure la même en glissement annuel et est conforme à la moyenne quinquennale. Fixée à 126 Mt, la production de maïs du Brésil est en hausse de 3 % en glissement annuel et 12 % au-dessus de la moyenne quinquennale. L’USDA a également réduit de 3,0 Mt ses prévisions pour les importations de maïs de la Chine, qui sont passées à 10 Mt, ce qui est nettement inférieur aux 23 Mt que le pays a importé en 2023-2024 et à la moyenne de 20 Mt. Les importations de maïs du Mexique n’ont pas changé par rapport au mois dernier. Fixées à 24,5 Mt, elles ne sont que nettement inférieures au sommet record de 2023-2024 et 29 % au-dessus de la moyenne. Les stocks mondiaux de fin de campagne ont diminué de plus de 3,0 Mt en raison d’une réduction de 3,0 Mt des prévisions des stocks de fin de campagne de maïs de la Chine. Fixés à 290 Mt, les stocks mondiaux de fin de campagne ont connu une baisse de 8 % en glissement annuel et de 6 % par rapport à la moyenne, atteignant également leur niveau le plus bas en dix ans. Les stocks de fin de campagne dans les principaux pays exportateurs et importateurs de maïs devraient connaître une baisse marquée en glissement annuel. Les prévisions concernant le prix moyen pondéré que recevront les agriculteurs américains ont été relevées par rapport à janvier et dépassent 170 $ US/t, ce qui reste le prix le plus bas depuis cinq ans.
Pour 2025‑2026, la superficie en maïs canadien est estimée à 1,5 Mha, soit une hausse de 3 % par rapport à 2024‑2025 et la deuxième plus importante jamais enregistrée (après le record de 2023). La production est projetée à 15,1 Mt, soit une diminution de 2 % par rapport à 2024-2025, en raison d’un retour attendu à des rendements normaux malgré une plus grande superficie. L’approvisionnement devrait atteindre 19,2 Mt, soit une légère baisse en glissement annuel en raison de la baisse de la production et de la stabilité des stocks de début de campagne et des importations. La demande intérieure totale devrait demeurer stable en raison de la stabilité des utilisations fourragère, alimentaire et industrielle. Les exportations devraient diminuer en raison de l’importante production de maïs attendue dans le monde entier. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 2,0 Mt, soit au même niveau qu’en 2024-2025. On prévoit que le prix moyen du maïs à Chatham en 2025-2026 sera de 215 $/t, soit 10 $/t de moins qu’en 2024-2025, principalement en raison de la pression exercée par la baisse de prix prévue du maïs américain.
À l’échelle mondiale, selon les projections de base sur dix ans de l’USDA, la superficie ensemencée en maïs aux États-Unis en 2025 devrait atteindre plus de 37,2 Mha, soit une hausse de 2 % en glissement annuel et de 1 % par rapport à la moyenne quinquennale. Si ces chiffres se concrétisent et si les rendements atteignent le sommet record prévu, la production sera de 389 Mt en 2025, soit une hausse de 3 % en glissement annuel et de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale. Pour l’UE, la Commission européenne a prévu une augmentation de la production de maïs en 2025 principalement en raison de l’amélioration importante prévue du potentiel de rendement, malgré une superficie ensemencée relativement stable.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de maïs note p | 2025-2026Note de bas de page sur de maïs note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 548 | 1 478 | 1 520 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 519 | 1 449 | 1 495 |
Rendement (tonnes par hectare) | 10,00 | 10,59 | 10,10 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 15 421 | 15 345 | 15 100 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note b | 2 979 | 2 100 | 2 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 20 027 | 19 441 | 19 200 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note c | 2 029 | 2 300 | 2 100 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note d | 5 999 | 5 550 | 5 550 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 9 987 | 9 575 | 9 534 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note e | 16 002 | 15 141 | 15 100 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 996 | 2 000 | 2 000 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de maïs note g | 211 | 225 | 215 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Avoine
Pour 2024‑2025, l’approvisionnement en avoine canadien est estimée à 3,8 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à la campagne agricole précédente, car l’augmentation de la production compense amplement les stocks de début de campagne nettement plus faibles. De plus, ce chiffre est inférieur de 16 % à la moyenne quinquennale et le plus faible depuis 2012-2013, si l’on exclut 2021-2022. Par conséquent, les exportations et l’utilisation intérieure globales devraient être inférieures en glissement annuel, tandis que les stocks de fin de campagne devraient demeurer limités à 0,4 Mt, soit une baisse de 10 % en glissement annuel et de 36 % par rapport à la moyenne.
Le rapport sur les stocks de Statistique Canada montre que les stocks d’avoine au 31 décembre 2024 s’élèvent à 2,19 Mt (2,29 Mt en glissement annuel; moyenne quinquennale de 2,63 Mt), dont 1,87 Mt (1,93 Mt; 2,32 Mt) sont entreposées dans des exploitations agricoles et 0,32 Mt (0,35 Mt; 0,31 Mt) sont entreposées dans des postes commerciaux. Les exportations totales d’août à décembre 2024 s’élèvent à 1,09 Mt (1,04 Mt; 1,20 Mt), les États-Unis demeurant la plus importante destination des exportations de grains et de produits, suivis du Mexique. L’utilisation intérieure implicite au cours de la même période est de 0,54 Mt (0,60 Mt; 0,71 Mt).
À ce jour, le prix moyen à terme du Chicago Board of Trade (CBOT) pour l’avoine est d’environ 340 $CAN/t. Le prix moyen pour l’ensemble de la campagne agricole devrait atteindre 335 $/t, soit le prix le plus bas en quatre ans.
À l’échelle internationale, l’USDA a établi l’offre mondiale d’avoine en 2024-2025 à 27 Mt, soit une hausse de 6 % par rapport au creux record de 2023-2024, mais une baisse de 6 % par rapport à la moyenne quinquennale. L’Australie et l’UE connaîtront une augmentation de l’offre d’avoine en glissement annuel. Les États-Unis auront également une offre d’avoine plus importante en 2024-2025, malgré les importations les plus faibles jamais enregistrées. L’utilisation fourragère mondiale ainsi que les utilisations alimentaire et industrielle devraient augmenter en glissement annuel. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient atteindre 2,5 Mt, soit une hausse de 5 % en glissement annuel, mais une baisse de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Pour 2025-2026, la superficie d’avoine canadienne devrait atteindre 1,3 Mha, soit une hausse de 7 % par rapport à la superficie de 2024‑2025, mais une baisse de 9 % par rapport à la moyenne quinquennale. La production est projetée à 3,5 Mt, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2024-2025, principalement en raison de la prévision d’une plus grande superficie ensemencée. L’offre est projetée à 3,9 Mt, soit une hausse de 3 % en glissement annuel, en raison de la hausse de la production compensée en partie par la baisse des stocks de début de campagne. Les exportations globale et la demande intérieure devraient se rapprocher des niveaux de 2024-2025. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter pour atteindre 0,5 Mt. Le CBOT prévoit que le prix de l’avoine de 2025-2026 sera de 325 $/t, soit une baisse de 10 $/t en glissement annuel et le prix le plus bas en cinq ans.
Pour les États-Unis, la superficie qui sera ensemencée en avoine en 2025 est la même que l’année dernière, d’après les prévisions de base sur dix ans de l’USDA. La concrétisation de ces chiffres, assortie d’un taux d’abandon plus élevé prévu et d’un potentiel de rendement inférieur, entraînera une baisse marquée de la production en glissement annuel. La production d’avoine des États-Unis en 2025, qui devrait atteindre 0,7 Mt, demeurera bien en deçà de la moyenne quinquennale.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur d'avoine note p | 2025-2026Note de bas de page sur d'avoine note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 026 | 1 174 | 1 250 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 826 | 993 | 1 040 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,20 | 3,38 | 3,38 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 643 | 3 358 | 3 510 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note b | 15 | 20 | 20 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 933 | 3 820 | 3 930 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note c | 2 365 | 2 320 | 2 320 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note d | 80 | 90 | 90 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 948 | 906 | 916 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note e | 1 126 | 1 100 | 1 110 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 442 | 400 | 500 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur d'avoine note g | 354 | 335 | 325 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Seigle
Pour 2024‑2025, l’approvisionnement en seigle canadien est estimée à 513 kilotonnes (kt), soit une hausse de 10 % par rapport à la campagne agricole précédente, principalement parce que l’augmentation de la production compense amplement les stocks de début de campagne plus faibles. De plus, l’offre de 2024-2025 est supérieure de 5 % à la moyenne quinquennale. Les exportations devraient atteindre 160 kt, soit une baisse de 19 % en glissement annuel et de 8 % par rapport à la moyenne quinquennale. La demande intérieure totale devrait augmenter principalement en raison de la hausse de l’utilisation fourragère. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 110 kt, ce qui représente une forte hausse par rapport à l’an dernier et à la moyenne quinquennale.
Le rapport sur les stocks de Statistique Canada montre que les stocks de seigle au 31 décembre 2024 s’élèvent à 318 kt (239 kt en glissement annuel; moyenne quinquennale de 267 kt), dont 288 kt (216 kt; 239 kt) sont entreposées dans des exploitations agricoles et 30 kt (24 kt; 28 kt) sont entreposées dans des postes commerciaux. Les exportations totales d’août à décembre 2024 s’élèvent à 105 kt (135 kt; 104 kt), les États-Unis demeurant la destination la plus importante, avec 99 % des exportations. L’utilisation intérieure implicite au cours de la même période est de 90 kt (89 kt; 119 kt).
Le prix moyen du seigle en 2024-2025 dans les Prairies canadiennes devrait atteindre 200 $/t, soit une baisse de plus de 15 $/t en glissement annuel et le niveau le plus bas en sept ans.
À l’échelle internationale, l’USDA a estimé l’offre mondiale de seigle en 2024-2025 à 13 Mt, soit une baisse de 9 % en glissement annuel et de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale. L’offre de seigle dans l’UE devrait diminuer de 7 % par rapport à l’an dernier et à la moyenne quinquennale. Les États-Unis auront la plus grande offre de seigle en raison d’une production record, malgré une baisse importante des importations prévues. La demande liée aux utilisations fourragère, alimentaire et industrielle devrait continuer de diminuer. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient atteindre 1,3 Mt, soit une forte baisse en glissement annuel et un niveau nettement inférieur à la moyenne quinquennale.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée totale du seigle canadien devrait atteindre 285 milliers d’hectares, le seigle d’automne représentant 282 milliers d’hectares. La superficie totale estimée est en hausse de 56 % en glissement annuel et de 39 % par rapport à la moyenne quinquennale, et il s’agit de la plus grande superficie depuis 1990. La production devrait atteindre 620 kt, une forte hausse en glissement annuel et par rapport à la moyenne quinquennale; il s’agit aussi du niveau le plus élevé depuis 1990. Cette situation, associée à d’importants stocks de début de campagne, fera grimper les réserves à 732 kt, soit le niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. Par conséquent, l’utilisation fourragère intérieure et les exportations devraient augmenter, et les stocks de fin de campagne devraient augmenter à 200 kt, soit le niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. On prévoit que le prix moyen du seigle dans les Prairies en 2025-2026 sera de 180 $/t, soit 20 $/t de moins qu’en 2024-2025 et le prix le plus bas en huit ans, en raison de la pression exercée par la baisse des prix des cultures en rangs et de l’importante offre prévue.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de seigle note p | 2025-2026Note de bas de page sur de seigle note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 178 | 183 | 285 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 116 | 117 | 185 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,60 | 3,35 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 358 | 421 | 620 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note b | 4 | 2 | 2 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 466 | 513 | 732 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note c | 198 | 160 | 185 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note d | 30 | 35 | 35 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 132 | 184 | 292 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note e | 177 | 244 | 347 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 91 | 110 | 200 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de seigle note g | 217 | 200 | 180 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | 2025-2026Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 145 | 149 | 140 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 60 | 62 | 65 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,53 | 2,46 | 2,54 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 165 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 165 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note c | 0 | 0 | 0 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note d | 0 | 0 | 0 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 165 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note e | 153 | 152 | 165 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 0 | 0 | 0 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | 2025-2026Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 5 863 | 5 575 | 5 895 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 5 223 | 5 015 | 5 255 |
Rendement (tonnes par hectare) | 5,26 | 5,47 | 5,33 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 27 480 | 27 419 | 27 995 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note b | 3 115 | 2 222 | 2 222 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 34 311 | 33 322 | 33 427 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note c | 7 655 | 7 780 | 7 505 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note d | 6 198 | 5 994 | 5 994 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 16 424 | 15 962 | 16 107 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note e | 22 974 | 22 332 | 22 472 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 681 | 3 210 | 3 450 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Oléagineux
Canola
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont produit environ 17,8 Mt de canola, selon Statistique Canada, soit une baisse de 7 % en glissement annuel et un niveau inférieur à la moyenne quinquennale de 17,9 Mt. Même si les superficies ensemencées et récoltées étaient relativement égales à celles de 2023-2024, les conditions chaudes et sèches pendant les étapes critiques du développement des cultures ont détérioré la vigueur de la récolte. Par conséquent, le rendement moyen a diminué et est passé à environ 2,02 t/ha, comparativement aux 2,17 t/ha en 2023-2024. Des conditions sèches ont été ressenties à grande échelle dans les Prairies, où la production de canola a chuté dans les trois grandes provinces productrices de canola. Par rapport à l’an dernier, en glissement annuel, la production a baissé de 8 % en Alberta, de 5 % en Saskatchewan et de 11 % au Manitoba. L'offre totale est prévue à 20,7 Mt, en baisse de 3 % sur un an, avec des stocks initiaux nettement plus élevés en partie compensés par une production plus faible.
La trituration de canola canadien reste 7 % au-dessus du rythme de l’année dernière, selon les données de Statistique Canada. Pour la campagne agricole jusqu'en décembre 2024, le Canada a trituré 4,92 Mt de canola (légère baisse par rapport au rythme de novembre), produisant 2,07 Mt d’huile de canola et 2,88 Mt de tourteau de canola. Pour l’année civile 2024, la trituration a totalisé 11,37 Mt, soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente et 16 % de plus que la moyenne quinquennale de 9,81 Mt.
La quantité triturée au Canada devrait atteindre un niveau record de 11,5 Mt alors que l’industrie du traitement poursuit sa croissance. Les importations ont été révisées à la hausse par rapport au mois dernier pour atteindre 150 kt, en raison d’une forte demande industrielle. Les exportations totales demeurent prévues à 7,5 Mt pour le moment, et les stocks de fin de campagne devant atteindre 1,30 Mt, soit le niveau le plus faible en douze ans, si ces chiffres se concrétisent.
Le prix moyen simple prévu pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) a été révisé à la hausse et est passé de 35 $/t le mois dernier à 670 $/t. Le prix est 6 % inférieur à l’année précédente, conformément à la baisse générale des prix mondiaux des oléagineux, en raison de la pression exercée par des approvisionnements mondiaux abondants en soja.
Les prévisions de l’USDA pour l’offre mondiale de canola/colza pour la campagne agricole demeurent à 113 Mt, soit une baisse de 5 % en glissement annuel, mais une hausse de 6 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les importations mondiales de canola/colza devraient diminuer en glissement annuel, avec une hausse de 25 % des importations de l’UE compensée par des importations moins importantes prévues en provenance de la Chine et du Japon (baisse de 45 % et de 10 % en glissement annuel, respectivement).
Les stocks mondiaux de fin de campagne demeurent prévus à 7,6 Mt, soit une baisse par rapport aux 10,8 Mt de l’an dernier. Dans le cas de l’huile de canola et de colza, l’offre mondiale devrait atteindre 45,3 Mt, soit une légère baisse en glissement annuel, mais une hausse de 12 % par rapport à la moyenne quinquennale. La consommation mondiale devrait légèrement augmenter pour atteindre 34,9 Mt en raison de la consommation prévue plus faible dans l’UE et au Japon, compensée par une consommation plus élevée, en glissement annuel, en Chine et en Inde.
Pour 2025-2026, AAC prévoit que la superficie ensemencée en canola atteindra 8,5 Mha, soit une baisse comparativement aux 8,91 Mha l’an dernier et une baisse de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale. La superficie ensemencée pourrait faire l’objet de révisions à la baisse dans les mois à venir, les agriculteurs étant confrontés à la réduction des marges alors que les coûts des intrants demeurent élevés tandis que les prix à terme diminuent. On suppose actuellement des rendements normaux ou moins élevés, avec une production qui devrait atteindre un niveau modeste de 17,5 Mt. Des précipitations hivernales supplémentaires et une fonte lente au printemps sont nécessaires pour rétablir les conditions sèches dans les principales régions de culture. L’offre de canola devrait atteindre 18,9 Mt, soit une baisse de 9 % en glissement annuel en raison de la baisse de la production et de stocks de début de campagne nettement plus faibles.
La trituration de canola devrait atteindre un niveau record de 12,0 Mt alors que l’industrie continue de déployer des efforts pour accroître sa capacité afin de pouvoir répondre à la demande intérieure accrue. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre le niveau le plus bas des 13 dernières années, soit 1,0 Mt, en raison d’une utilisation intérieure record combinée à une production plus faible.
Le prix moyen simple pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) a été révisé à la hausse par rapport au mois dernier, soit 650 $/t pour 2025-2026.
Les facteurs à observer sont les suivants : (i) les perturbations commerciales possibles, (ii) la force de l’achat en Chine, (iii) la vitesse de livraison des agriculteurs, (iv) le rythme de trituration et (v) le climat sud-américain.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total de canola note p | 2025-2026Note de bas de page sur des total de canola note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée | 8 938 | 8 908 | 8 500 |
Superficie récoltée | 8 857 | 8 846 | 8 421 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,02 | 2,08 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 19 192 | 17 845 | 17 500 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note b | 276 | 150 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 21 325 | 20 742 | 18 900 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note c | 6 680 | 7 500 | 5 500 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note d | 11 033 | 11 500 | 12 000 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 801 | 391 | 349 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note e | 11 898 | 11 942 | 12 400 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 2 748 | 1 300 | 1 000 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des total de canola note g | 715 | 670 | 650 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de lin
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont produit 258 kt de graines de lin, soit une baisse modeste en glissement annuel malgré des rendements plus élevés, la superficie ensemencée ayant été estimée à un creux record de 0,20 Mha par rapport à 0,25 Mha l’année précédente. Avec des prévisions des importations à un niveau quasi normal, l’offre totale devrait atteindre 432,4 kt nettement inférieur à celui de l’année précédente, en raison de stocks de début de campagne nettement plus bas et d’une production plus faible.
L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 92,4 kt, soit une baisse marquée en glissement annuel et par rapport à la moyenne quinquennale de 125,4 kt. Les exportations sont actuellement prévues à 250 kt, les stocks de fin de campagne étant bien en deçà des 90 kt de l’an dernier.
Le prix moyen simple du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) a été révisé à la hausse par rapport au mois dernier, à 610 $/t en raison d’une demande accrue et d’une offre limitée.
Pour 2025-2026, on prévoit que la superficie ensemencée en lin s’élèvera à 0,21 Mha, soit une légère augmentation par rapport à l’année précédente, mais une baisse par rapport à la moyenne quinquennale de 0,31 Mha. La production devrait connaître une légère hausse par rapport à 2024-2025, avec 260 kt. L’offre totale devrait atteindre 360 kt, une diminution de 17 % par rapport à 2024-25, en raison de stocks de début de campagne nettement plus faibles; si ces chiffres se concrétisent, l’offre de lin pour la campagne agricole atteindrait un creux record.
L’utilisation intérieure totale devrait être légèrement inférieure à celle de l’année précédente, avec 90 kt, tandis que les exportations devraient atteindre 200 kt, soit une baisse de 20 % par rapport à 2024-2025 et de 28 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les stocks de fin de campagne devraient chuter pour atteindre 70 kt, soit 22 % de moins que l’année précédente, car une production légèrement plus élevée et un programme d’exportation plus petit sont compensés par des stocks de début de campagne nettement plus faibles.
Le prix moyen simple (au comptant) du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) devrait s’élever à 575 $/t pour 2025-2026.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de graine de lin note p | 2025-2026Note de bas de page sur de graine de lin note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 247 | 204 | 207 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 239 | 201 | 202 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,14 | 1,28 | 1,29 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 273 | 258 | 260 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note b | 10 | 10 | 10 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 502 | 432 | 360 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note c | 210 | 250 | 200 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note d | n/d | n/d | n/d |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 118 | 73 | 71 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note e | 127 | 92 | 90 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 164 | 90 | 70 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de graine de lin note g | 581 | 610 | 575 |
n/d : non disponible Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Soja
Pour 2024‑2025, Statistique Canada estime que la production atteindra 7,57 Mt pour les superficies ensemencées sur butte et récoltées. De plus, les conditions de croissance ont été favorables dans les principales régions productrices de soja cette année. En effet, la production en Ontario a augmenté de 8 % en glissement annuel pour atteindre 4,35 Mt, celle du Manitoba a augmenté de 8 % en glissement annuel (1,07 Mt), et celle du Québec a augmenté de 9 % en glissement annuel (1,39 Mt). L’offre totale devrait atteindre le niveau le plus élevé des six dernières années, soit 8,5 Mt, en raison de stocks de début de campagne plus élevés combinés à une production plus élevée.
L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 2,47 Mt, car l’utilisation industrielle devrait augmenter de 12 % par rapport à l’an dernier. La trituration intérieure est actuellement prévue à un niveau optimiste de 1,85 Mt en raison d’une demande soutenue de biocarburants pour la production de l’huile de soja. Les exportations devraient atteindre 5,50 Mt, soit une hausse de 12 % en glissement annuel et un niveau supérieur à la moyenne quinquennale de 4,33 Mt. On prévoit une hausse de 4 % des stocks de fin de campagne par rapport à l’année dernière, soit 0,58 Mt, soutenue par une offre solide.
Le prix moyen simple du soja à Chatham (rendu) devrait augmenter à 495 $/t, soit une baisse marquée en glissement annuel et comparativement à la moyenne quinquennale de 595 $/t.
L’USDA prévoit que l’offre mondiale en soja pour 2024-2025 atteindra 712,5 Mt, soit une révision à la baisse de 12 % par rapport au rapport sur l’offre et la demande du mois dernier, en raison d’ajustements pour une production mondiale plus faible, en particulier en Argentine et au Paraguay, ainsi qu’à une légère augmentation des exportations mondiales (181,98 Mt). Les prévisions de trituration de soja ont été révisées légèrement à la hausse par rapport au mois dernier, soit à 349,89 Mt. Les stocks mondiaux de fin de campagne pour le soja sont de 124,3 Mt, soit une baisse de 3 % en glissement mensuel en raison d’une utilisation mondiale plus élevée.
Pour 2025-2026, la superficie canadienne ensemencée en soja devrait atteindre 2,15 Mha, soit une baisse de 7 % en glissement annuel et un niveau légèrement inférieur à la moyenne quinquennale, avec une production prévue à 6,90 Mt. L’offre totale, qui devrait atteindre 7,93 Mt, est en baisse par rapport à l’année précédente, mais elle dépasse toujours la moyenne quinquennale de 7,60 Mt, grâce à une hausse en glissement annuel des stocks de début de campagne pour la campagne agricole.
L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 2,45 Mt, soit un niveau légèrement inférieur à celui de l’année précédente, malgré une utilisation industrielle plus élevée alors que l’utilisation fourragère, les déchets et les impuretés chutent de 19 % en glissement annuel. Les exportations de soja devraient atteindre 4,95 Mt, soit le troisième niveau le plus élevé enregistré à ce jour, si ces chiffres se concrétisent. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer de 9 % en glissement annuel pour atteindre 0,53 Mt.
Le prix moyen simple du soja à Chatham (rendu) devrait baisser de 15 $/t pour s’établir à 480 $/t, une baisse en glissement annuel et par rapport à la moyenne quinquennale de 610 $/t.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur de soja note p | 2025-2026Note de bas de page sur de soja note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 279 | 2 311 | 2 150 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 261 | 2 290 | 2 147 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,31 | 3,21 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 981 | 7 568 | 6 900 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note b | 322 | 420 | 450 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 674 | 8 540 | 7 925 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note c | 4 914 | 5 500 | 4 950 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note d | 1 652 | 1 850 | 1 900 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 317 | 415 | 350 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note e | 2 209 | 2 465 | 2 450 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 552 | 575 | 525 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de soja note g | 572 | 495 | 480 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | 2025-2026Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 11 463 | 11 422 | 10 857 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 11 356 | 11 337 | 10 770 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,33 | 2,26 | 2,29 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 26 445 | 25 670 | 24 660 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note b | 608 | 580 | 560 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 29 502 | 29 715 | 27 185 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note c | 11 804 | 13 250 | 10 650 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note d | 12 685 | 13 350 | 13 900 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 236 | 880 | 770 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note e | 14 234 | 14 500 | 14 940 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 464 | 1 965 | 1 595 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Légumineuses et cultures spéciales
Pois secs
Pour 2024‑2025, les exportations devraient demeurer inchangées à 2,4 Mt, car la baisse de la demande de la Chine et des États-Unis a été compensée par une augmentation des exportations vers le Bangladesh. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter en glissement annuel pour atteindre 425 kt, en raison de l’augmentation de l’offre et de la baisse de l’utilisation intérieure. Le prix moyen devrait être moins élevé qu’en 2023-2024 en raison des prix moins élevés de tous les types de pois verts.
En janvier, le prix à la ferme des pois jaunes a augmenté de 15 $/t alors que les prix des pois verts en Saskatchewan n’ont pas changé. Cette situation s’est produite malgré une demande d’exportation inférieure à la moyenne et des indications selon lesquelles en Inde, les superficies des cultures hivernales ensemencées en légumineuses seront plus élevées que l’an dernier. Le prix des pois verts secs devrait conserver une prime de 190 $/t par rapport aux pois jaunes, comparativement à la prime de 185 $/t des pois verts par rapport aux pois jaunes en 2023-2024.
L’USDA estime la production américaine de pois secs à 0,76 Mt, soit une baisse de 7 % par rapport à 2023-2024. Cela s’explique essentiellement par des rendements inférieurs à la moyenne, mais une plus grande superficie ensemencée. Les exportations canadiennes de pois secs vers les États-Unis se font à un rythme plus lent que l’an dernier et devraient atteindre 0,12 Mt en 2024-2025.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait augmenter de 2 % par rapport à 2024-2025 et s’établir à 1,33 Mha en raison des marges concurrentielles anticipées pour les types de pois jaunes et verts comparativement à d’autres cultures. La production devrait augmenter de 2 % pour s’établir à 3,1 Mt; l’offre devrait augmenter de 5 % par rapport à 2024-2025, avec des stocks de début de campagne plus élevés ajouter à une production plus importante. Les exportations devraient se maintenir à 2,4 Mt malgré une offre de volumes exportables plus élevée. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter pour atteindre 0,48 Mt. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2024-2025, en raison de l’augmentation de l’offre mondiale.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des pois secs note p | 2025-2026Note de bas de page sur des pois secs note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 233 | 1 300 | 1 325 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 200 | 1 281 | 1 300 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,34 | 2,35 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 609 | 2 997 | 3 050 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 127 | 60 | 60 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 286 | 3 357 | 3 535 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 2 401 | 2 400 | 2 400 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note c | 586 | 532 | 660 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 299 | 425 | 475 |
Ratio stocks-utilisation | 10 % | 14 % | 16 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois secs note d | 460 | 425 | 400 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Lentilles
Pour 2024‑2025, les exportations devraient augmenter fortement pour atteindre 2,1 Mt, compte tenu de la demande d’importation plus forte de la Türkiye et de l’Inde. Étant donné l’offre plus élevée mais la hausse des exportations, les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Cela continuera de faire pression sur le prix des lentilles tout au long de 2024-2025.
En janvier, le prix à la production en Saskatchewan des grosses lentilles vertes a augmenté de 20 $/t, tandis que celui des lentilles rouges a augmenté de 25 $/t. Les prix des lentilles rouges ont été soutenus par un plus petit programme d’exportation récemment mis en place par l’Australie. Les grosses lentilles vertes no 1 devraient maintenir une prime de 550 $/t par rapport aux lentilles rouges no 1, alors que cette prime était de 785 $/t en 2023‑2024.
En 2024-2025, la production américaine de lentilles, principalement composée de lentilles vertes, est estimée à 936 kt, soit une hausse de 72 % par rapport à 2023-2024. Le Canada exporte de petites quantités de lentilles vers les États-Unis. Les exportations de lentilles canadiennes aux États-Unis devraient être inférieures à celles de 2023-2024, et totaliser 80 kt.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée au Canada devrait augmenter légèrement pour atteindre 1,73 Mha en raison d’un meilleur potentiel de revenus que d’autres cultures. La production devrait diminuer de 2 % pour atteindre 2,4 Mt avec un retour à des rendements conformes à la tendance. L’offre devrait augmenter à 2,8 Mt, car la production plus faible est compensée par des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient atteindre 2,2 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient être légèrement inférieurs au niveau de l’an dernier. Dans l’ensemble, le prix des lentilles devrait être plus bas qu’en 2024-2025 en raison de l’augmentation prévue de l’offre et des stocks de fin de campagne à l’échelle mondiale.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des lentilles note p | 2025-2026Note de bas de page sur des lentilles note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 485 | 1 704 | 1 725 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 460 | 1 693 | 1 700 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,23 | 1,44 | 1,40 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 1 801 | 2 431 | 2 385 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 92 | 110 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 104 | 2 706 | 2 800 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 1 674 | 2 100 | 2 200 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note c | 265 | 266 | 265 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 165 | 340 | 335 |
Ratio stocks-utilisation | 9 % | 14 % | 14 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des lentilles note d | 1 000 | 835 | 755 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Haricots secs
Pour 2024‑2025, les exportations devraient être légèrement moins élevées qu’en 2023‑2024. L’UE et les États-Unis demeurent les deux principaux marchés d’exportation. Les stocks de fin de campagne devraient connaître une forte augmentation par rapport aux niveaux de 2023-2024. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait chuter, étant donné l’offre plus importante en Amérique du Nord. Jusqu’à maintenant, les prix des petits haricots ronds blancs canadiens sont 5 % moins élevés, ceux des haricots pinto sont 20 % moins élevés et ceux des haricots noirs sont 17 % moins élevés que l’an dernier.
L’USDA estime la production américaine totale de pois secs (sauf les pois chiches) à près de 1,42 Mt, soit une hausse de 31 % par rapport à 2023-2024. La production américaine de haricots secs a augmenté pour les haricots pinto, les haricots canneberges, les haricots Great Northern, les haricots rouges, les haricots noirs et les deux types de haricots communs, tandis qu’elle a diminué pour les petits haricots ronds blancs et les haricots roses. Cela devrait continuer de faire pression sur les prix des haricots secs canadiens tout au long de 2024-2025, lesquels ont été partiellement compensés par la faiblesse du dollar canadien par rapport au dollar américain.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait être moins importante en raison des perspectives de revenus moins élevées que celles offertes par d’autres cultures, en particulier le soja. La production devrait chuter à 0,39 Mt en raison de la diminution prévue de la superficie et des rendements. L’offre devrait diminuer légèrement, en raison des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient être inférieures à celles de 2024-25, ce qui entraînera une augmentation attendue des stocks de fin de campagne. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait augmenter en raison de la diminution attendue de l’offre nord-américaine et du renforcement du taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des haricots secs note p | 2025-2026Note de bas de page sur des haricots secs note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 129 | 163 | 150 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 129 | 160 | 148 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,63 | 2,65 | 2,60 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 339 | 424 | 385 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 70 | 70 | 70 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 489 | 514 | 510 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 408 | 400 | 390 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note c | 61 | 59 | 60 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 20 | 55 | 60 |
Ratio stocks-utilisation | 4 % | 12 % | 13 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des haricots secs note d | 1 215 | 1 100 | 1 140 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Pois chiches
Pour 2024‑2025, les exportations devraient totaliser 165 kt, les États-Unis, l’UE et la Türkiye étant les principaux marchés. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter considérablement sur une offre plus importante et une demande plus faible, tant pour les exportations que pour la consommation intérieure. Le prix moyen devrait tomber vu la demande mondiale inférieure et l’offre plus élevée à l’échelle mondiale.
L’USDA estime la production de pois chiches aux États‑Unis à 256 kt, soit 21 % de plus qu’en 2023‑2024, en raison d’une plus grande superficie ensemencée et de rendements inférieurs. Les exportations de pois chiches canadiens aux États-Unis devraient être inférieures à l’an dernier et totaliser 30 kt.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait être moins élevée qu’en 2024-2025, principalement en raison de moins bonnes perspectives de revenus par rapport à d’autres cultures. Par conséquent, la production devrait chuter pour atteindre 245 kt. Toutefois, l’offre devrait augmenter par rapport à l’an dernier grâce aux stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient être supérieures à l’an dernier, mais les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Le prix moyen devrait être plus bas que l’an dernier.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des pois chiches note p | 2025-2026Note de bas de page sur des pois chiches note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 128 | 194 | 170 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 127 | 194 | 169 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,25 | 1,48 | 1,45 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 159 | 287 | 245 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 47 | 40 | 40 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 299 | 356 | 395 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 183 | 165 | 175 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note c | 87 | 81 | 85 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 30 | 110 | 135 |
Ratio stocks-utilisation | 11 % | 45 % | 52 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois chiches note d | 1 005 | 775 | 750 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de moutarde
Pour 2024‑2025, les volumes d’exportation devraient être semblables à l’an dernier à 95 kt, mais les stocks de fin de campagne devraient augmenter considérablement en raison d’une offre plus abondante. Les États-Unis et l’UE représentent actuellement 83 % des exportations globales de graines de moutarde du Canada à ce jour. Le prix moyen devrait baisser par rapport à 2023-2024. Cela est attribuable à l’augmentation des stocks de fin de campagne prévus au Canada et aux États‑Unis.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait chuter à 180 kha tandis que la production devrait chuter à 130 kt par rapport à l’an dernier, avec un retour à des rendements moyens. L’offre devrait être légèrement supérieure à celle de l’an dernier en raison de la baisse de la production compensée par des stocks de début de campagne plus élevés. On s’attend à ce que les exportations soient plus élevées et que les stocks en fin de campagne demeurent semblables, mais contraignants. On prévoit que le prix moyen chutera comparativement à celui de 2024-2025.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 258 | 245 | 180 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 251 | 243 | 175 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,68 | 0,79 | 0,74 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 171 | 192 | 130 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 16 | 9 | 9 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 226 | 290 | 294 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 96 | 95 | 100 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note c | 42 | 45 | 39 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 88 | 155 | 155 |
Ratio stocks-utilisation | 64 % | 115 % | 112 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de moutarde note d | 1 280 | 830 | 815 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines à canaris
En 2024‑2025, on prévoit que les exportations seront supérieures à celles de l’an dernier. L’UE et le Mexique représentent actuellement près de 61 % du marché global d’exportation des graines à canaris canadiennes. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter principalement en raison d'une offre plus importante. Le prix moyen devrait baisser à 700 $/t, comparativement à 930 $/t en 2023-2024.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait diminuer en raison des revenus moins élevés par rapport à d’autres cultures. La production devrait être nettement inférieure à l’an dernier en raison d’une baisse des rendements et de la superficie ensemencée. L’offre devrait être similaire, à 230 kt. Les exportations devraient augmenter, et les stocks de fin de campagne devraient être similaires à ceux de l’année précédente. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2024‑2025.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines à canaris note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines à canaris note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 104 | 118 | 105 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 103 | 118 | 104 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,09 | 1,57 | 1,35 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 112 | 185 | 140 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 170 | 229 | 230 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 112 | 120 | 125 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note c | 13 | 19 | 15 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 44 | 90 | 90 |
Ratio stocks-utilisation | 35 % | 65 % | 64 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines à canaris note d | 930 | 700 | 685 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de tournesol
Pour 2024‑2025, les exportations devraient être plus élevées que l’an dernier et les stocks de fin de campagne devraient chuter. Les États-Unis sont le principal débouché d’exportation des graines de tournesol canadiennes, et absorbent 94 % des exportations canadiennes globales. Le prix moyen devrait augmenter considérablement par rapport à 2023-2024 en raison de la forte hausse des prix des oléagineux malgré la faiblesse des prix de l’huile de soja. Les prix des graines de tournesol de confiserie devraient baisser.
Aux États-Unis, l’USDA estime que la production de graines de tournesol a chuté de 45 % pour avoisiner 0,72 Mt. Près de 0,6 Mt de la production américaine est du tournesol oléagineux, soit un volume nettement inférieur à celui de l’an dernier. La production américaine de graines de tournesol de type confiserie a été plus faible cette année et totalise 127 kt.
Selon l’USDA, l’offre mondiale de graines de tournesol devrait s’établir à 56,4 Mt, en baisse de 10 % par rapport à l’an dernier. Cela est largement attribuable à la production moindre en Ukraine et en Russie. En conséquence, les exportations mondiales devraient diminuer de 17 %, tandis que l’utilisation intérieure devrait baisser de 9 % pour atteindre 51,5 Mt. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient diminuer de 28 % pour s’établir à 2,2 Mt, soit le niveau le plus bas depuis 2009-2010.
Pour 2025-2026, la superficie ensemencée devrait augmenter par rapport à 2024-2025 en raison des perspectives de revenus qui sont supérieures à celles offertes par d’autres cultures. La production devrait augmenter pour s’établir à 75 kt. L’offre devrait être plus élevée pour s’établir à 255 kt. Les exportations devraient être inférieures à l’an dernier et les stocks de fin de campagne devraient continuer de monter. Le prix moyen des graines de tournesol au Canada devrait être moins élevé qu’en 2024-2025, car les prix des variétés oléagineuses devraient baisser.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 40 | 24 | 35 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 40 | 24 | 34 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,32 | 2,13 | 2,21 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 92 | 51 | 75 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 27 | 25 | 35 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 270 | 251 | 255 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 30 | 40 | 35 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note c | 66 | 66 | 65 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 175 | 145 | 155 |
Ratio stocks-utilisation | 184 % | 137 % | 155 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de tournesol note d | 545 | 650 | 590 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Données historiques
On peut obtenir des données historiques sur les principales grandes cultures sous forme de tableur électronique en adressant un courriel à aafc.bulletin.aac@agr.gc.ca. Veuillez préciser les cultures, les campagnes agricoles et le format de fichier préféré.