Rapport final
18 avril 2024
Sommaire
L’objectif du présent projet était de quantifier les produits actuellement emballés dans du plastique sur le marché canadien, de déterminer le but de cet emballage, et de cerner les facteurs limitant la vente de fruits et légumes frais sans emballage ou dans un emballage autre qu’en plastique. Ce projet visait donc à fournir les connaissances factuelles nécessaires à la prise de décisions commerciales, stratégiques et réglementaires éclairées. L’étude s’est concentrée sur les 40 types de fruits et légumes qui, ensemble, représentent 95 % du volume total des ventes au détail (selon les données de Nielsen). L’établissement de comparaisons directes entre la fonctionnalité et les avantages comparatifs du plastique par rapport à d’autres matériaux d’emballage n’était pas compris dans ce projet.
Évaluer des solutions réalistes en matière d’emballage primaire et de marchandisage, en particulier dans un secteur aussi dynamique que celui des fruits et légumes frais, est une tâche complexe. Une analyse concise de la littérature relative à l’emballage de fruits et légumes fraisNote de bas de page 1 et à la dynamique de la chaîne d’approvisionnement et de valeur a permis de cerner une approche matricielle simple pour évaluer méthodiquement l’adéquation d’un emballage et de ses fonctions par rapport aux environnements dans lesquels il doit jouer son rôle, du point de vue de l’ensemble de la chaîne. L’utilisation de matrices pour quantifier et comparer la force des relations existantes entre deux ou plusieurs variables est une technique courante d’amélioration des processus.
Les membres de l’équipe de recherche, dotés d’une grande expertise universitaire en biologie alimentaire et en science des emballages, ont aidé à déterminer les fonctions à inclure dans le cadre d’évaluation matricielle. Les membres de l’équipe possèdent également une expérience concrète, ayant travaillé dans l’industrie internationale des fruits et légumes frais et l’ayant analysé.
La recherche principale a débuté par des audits des magasins de détail de la région du Grand Toronto, d’Ottawa et de Montréal, afin de déterminer la proportion de chacun des 40 types de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique. Vingt-huit magasins des entreprises Loblaw, Sobeys, Metro, Walmart et Costco ont fait l’objet d’un audit. Les audits visaient à estimer la proportion de fruits et légumes frais vendus préemballés dans des emballages en plastique, en fonction de l’espace en rayon consacré aux produits emballés dans du plastique par rapport à celui consacré aux produits vendus sans emballage ou dans d’autres matériaux. Par rapport aux enseignes conventionnelles, les enseignes de rabais vendent une plus grande proportion de fruits et légumes frais préemballés dans du plastique (43 % contre 48 %, respectivement).
Sur l’ensemble des 40 types de produits, 48 % des fruits et légumes frais ont été recensés comme étant vendus préemballés dans du plastique (18,6 % pour les fruits et 29,6 % pour les légumes). Les fruits et les légumes représentant une part de marché globale similaire (48 % et 47 %, respectivement), le volume de fruits achetés préemballés dans du plastique est nettement inférieur au volume total de légumes achetés préemballés dans du plastique. Pour faciliter l’évaluation des fonctions des emballages, chaque fruit et légume ont été regroupés selon leurs caractéristiques; par exemple, la capacité à résister à un certain niveau de manipulation physique tout au long de la chaîne de valeur, ou au point d’achat dans le magasin, sans entraîner de dégâts importants ou une dégradation immédiate de la qualité. Huit groupes distincts ont été formés grâce aux contributions des experts de l’industrie.
Afin de quantifier l’importance des différentes fonctions des emballages plastiques recensées lors de l’analyse de la littérature, un guide de discussion a été préparé avant les consultations confidentielles menées auprès de personnes stratégiquement ciblées et issues des secteurs de la production, du conditionnement, de la distribution et de la vente au détail de l’industrie des fruits et des légumes frais. Le guide de discussion demandait aux répondants d’évaluer, sur une échelle de 3 à 9 (3 = faible, 6 = moyenne, 9 = élevée), l’importance de chacune des fonctions des emballages plastiques pour permettre une distribution efficace des fruits et légumes semi-résistants, du champ jusqu’au consommateur. Afin de permettre la modification ultérieure de la matrice pour chacune des huit catégories de fruits et légumes, les consultations se sont généralement concentrées sur un type précis de fruit et de légume modérément résistant.
On a ensuite déterminé l’importance de chaque fonction associée au rôle des emballages plastiques primaires en ce qui concerne la réalisation d’opérations efficaces tout au long de la chaîne de valeur, l’optimisation de la durée de conservation et la minimisation des risques liés à la salubrité alimentaire. Pour ce faire, nous avons demandé aux participants d’indiquer s’il existait une relation étroite entre chaque fonction et une activité de la chaîne de valeur. La force de chaque relation a ensuite été classée en utilisant la même échelle (3, 6 ou 9). Huit matrices d’évaluation distinctes (une pour chaque catégorie de fruits et légumes) ont été élaborées à la suite d’une série de consultations itératives avec des experts possédant des dizaines d’années d’expérience dans l’industrie des fruits et légumes frais.
Un certain nombre d’observations et de conclusions ont été tirées des huit matrices, notamment :
- L’importance des fonctions distinctes remplies par les emballages plastiques primaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement pour permettre l’exécution d’opérations efficaces. Dans toutes les situations et pour tous les types de fruits et légumes, les emballages plastiques primaires ont l’impact le plus important sur les opérations lors de l’emballage initial des fruits et légumes frais, puis lorsque les produits sont en magasin.
- Moins un produit est robuste et plus il est périssable, que ce soit en raison de ses caractéristiques physiques ou biologiques, plus les fonctions liées à la protection de ce produit, de sa production à sa consommation, sont importantes.
Pour les fruits et légumes relativement plus robustes, la valeur globale des emballages plastiques primaires est largement axée sur l’efficacité des opérations des magasins et l’expérience d’achat des consommateurs (ces fonctions étant le « contrôle des portions » et la « facilité de manipulation »). Par rapport à d’autres fonctions, la valeur dérivée de ces fonctions reste similaire pour les huit types de produits.
La situation est bien différente en ce qui concerne les fonctions de protection des produits. Il existe une corrélation directe entre l’importance des fonctions d’emballage liées à la protection des produits et la périssabilité des produits. L’importance accrue de ces fonctions d’emballage s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur.
À l’aide de scénarios, le rapport conclut en déterminant les occasions de réduire le pourcentage de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique, sans que cela n’entraîne des conséquences imprévues potentiellement plus importantes que les avantages obtenus. Deux scénarios sont présentés. Selon le scénario le moins audacieux, 36 % des 40 fruits et légumes recherchés seront vendus préemballés dans du plastique. Selon le scénario le plus audacieux, 25 % des fruits et légumes recherchés seront vendus préemballés dans du plastique. Les deux scénarios sont réalisables, sous réserve de délais réalistes et de la mise en œuvre de changements soigneusement mesurés. Ces scénarios ne tiennent pas compte des innovations émergentes en matière d’emballage et supposent un statu quo en ce qui concerne les chaînes d’approvisionnement mondiales et la disponibilité tout au long de l’année de fruits et légumes frais qui, autrement, ne pourraient être proposés que de manière saisonnière au Canada.
1. Introduction
L’emballage joue un rôle crucial dans le fonctionnement efficace de l’industrie canadienne des fruits et légumes frais. Il protège les produits tout au long de la chaîne de valeur et d’approvisionnement et permet le fonctionnement efficace du transport, de la logistique et de la distribution. Il permet de réduire les pertes et le gaspillage alimentaires en prolongeant la durée de conservation et en protégeant les fruits et légumes contre les dommages physiques, tout au long de la chaîne de valeur et sur le lieu d’achat. L’emballage renforce la salubrité alimentaire en atténuant les conditions environnementales susceptibles d’entraîner une croissance microbienne ou une contamination par des matières étrangères. Il permet aussi d’améliorer la santé alimentaire en fournissant des aliments hautement nutritionnels dans des formats pratiques prêts à consommer tout au long de l’année et contient aussi des conseils nutritionnels ou de préparation. Tous ces facteurs sont essentiels, étant donné que le Canada importe environ les trois quarts des fruits et légumes frais consommés et que ces produits parcourent des milliers de kilomètres avant d’entrer au pays.
Il existe trois formes d’emballage : primaire, secondaire et tertiaire. L’emballage primaire, c’est-à-dire celui en contact direct avec les aliments et que les consommateurs emportent chez eux, est au centre de cette étude. Les emballages secondaires et tertiaires jouent principalement un rôle logistique en permettant aux fruits et légumes frais d’être distribués depuis le lieu de production ou de transformation jusqu’au point d’achat par les consommateurs. Parmi les exemples d’emballages secondaires utilisés dans l’industrie des fruits et légumes, on peut citer les cartons contenant des fruits vendus en vrac ou préemballés, et les conteneurs en plastique consignés contenant des légumes en vrac ou préemballés. Parmi les emballages tertiaires utilisés par l’industrie des fruits et légumes, on peut citer les palettes, les cornières, les films et le cerclage. Ils sont fabriqués à partir de bois, de plastique, de carton ou d’autres matériaux.
2. But et objectifs
La nature dynamique du secteur des fruits et légumes frais (par exemple la mesure dans laquelle le taux de respiration et la périssabilité globale des produits diffèrent, combinée à la demande croissante des consommateurs pour des solutions pratiques de repas à valeur ajoutée) a conduit à utiliser une variété de matériaux plastiques et d’emballages différents.
Cette variété de matériaux et de solutions d’emballage a entravé les efforts visant à créer des économies circulaires durables en la matière. Le défi auquel sont confrontés l’industrie des fruits et légumes frais et le gouvernement est de savoir comment réduire le volume des emballages plastiques utilisés par l’industrie, ainsi que leur impact sur l’environnement, sans que leur retrait n’entraîne des conséquences négatives potentiellement étendues pour les consommateurs et les acteurs de l’industrie.
L’objectif de ce projet était de quantifier les produits actuellement emballés dans du plastique sur le marché canadien, de déterminer le but de cet emballage, et de cerner les facteurs limitant la vente de produits sans emballage ou dans un emballage non plastique. Ce projet visait donc à fournir les connaissances factuelles nécessaires pour éclairer les décisions commerciales, politiques et réglementaires visant à lutter contre les déchets d’emballages plastiques et la pollution.
3. Méthodologie de recherche
Analyse de la littérature
L’évaluation de solutions réalistes en matière d’emballage primaire et de marchandisage, en particulier dans un secteur aussi dynamique et diversifié que celui des fruits et légumes frais, est une tâche complexe. La recherche a donc commencé par une analyse concise de la littérature afin d’aider l’équipe de VCMI à concevoir une matrice permettant d’évaluer l’importance comparative des emballages plastiques en fonction de différents types de fruits et légumes frais.
Les critères d’évaluation devaient être suffisamment concrets pour permettre de noter objectivement l’importance distincte des fonctions choisies pour assurer une distribution sûre et efficace des fruits et légumes frais sur de longues distances. Des exemples des publications examinées pour déterminer les fonctions contenues dans le cadre d’évaluation et les conclusions tirées des résultats de l’étude sont énumérés dans les notes de bas de page. L’ensemble de la littérature analysée figure dans la bibliographie.
Étant donné que de nombreux scientifiques de l’alimentation et experts en emballageNote de bas de page 2 ont indiqué qu’une grande partie (souvent la majorité) du rôle de l’emballage dans la distribution sûre et efficace des aliments sur le marché est réalisée avant que les produits n’atteignent un magasin de détail et ne soient achetés par les consommateurs, l’évaluation devait porter sur l’ensemble de la chaîne.Note de bas de page 3
L’évaluation devait également séparer explicitement la cause de l’effet. Ce qui fait que l’emballage joue le rôle auquel il est destiné, c’est l’efficacité des fonctions qu’il remplit.Note de bas de page 4 On peut prendre l’exemple d’une fonction qui préserve la qualité nutritionnelle et physique d’un fruit ou d’un légume, notamment en maintenant la texture (par exemple en empêchant la perte d’humidité) et en empêchant la décoloration et le déclin du profil gustatif (par exemple en ralentissant le processus de mûrissement ou en empêchant le verdissement induit par la lumière). L’effet de la fonction de conservation assurée par l’emballage comprend l’allongement de la durée de conservation et la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires. Ces deux effets ont un impact positif sur l’efficacité économique tout au long de la chaîne de valeur.
La fonction de contrôle des microbes des emballages plastiques est particulièrement importante pour les fruits et légumes frais qui sont consommés crus. Ce risque s’étend au-delà des salades composées ou des salades de chou, etc. Il s’agit également d’une fonction importante pour les produits apparemment plus robustes et peu acides, tels que les fruits et légumes entiers.Note de bas de page 5 Tout dommage causé aux produits par des phénomènes naturels (par exemple intempéries, morsures d’insectes) ou des facteurs mécaniques (par exemple manipulation brutale, épluchage, coupe) au cours de la production primaire, de la récolte, de l’emballage et de la distribution crée de minuscules fractures sur la peau protectrice des plantes, auxquelles les micro-organismes peuvent adhérer et être ensuite transférés dans le tissu interne des fruits et des légumes. Il peut en résulter des risques pour la salubrité alimentaire, susceptibles de provoquer des maladies légères ou graves chez les consommateurs.Note de bas de page 6
Nous présentons ci-dessous une approche éprouvée pour 1) évaluer les emballages selon les environnements dans lesquels ils doivent remplir leurs fonctions tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, de la production au consommateur; 2) catégoriser les fonctions distinctes qui permettent à l’emballage de remplir son rôle.Note de bas de page 7 Ce faisant, la matrice fournit un moyen méthodique et simple d’évaluer l’adéquation d’un modèle d’emballage particulier (Robertson, 2013:5) par rapport à des produits et des situations distincts. La matrice peut également être utilisée pour évaluer l’impact des changements légaux ou réglementaires sur les fonctions des emballages.
Environments | ||||
---|---|---|---|---|
Physique | Ambiant | Humain | ||
Fonctions | Confinement | |||
Protection | ||||
Commodité | ||||
Communication |
Les fonctions explicites choisies pour être incluses dans le cadre d’évaluation proviennent de la littérature scientifique sur l’alimentation et l’emballage, et sont présentées dans le tableau 3-7 du présent rapport et résumées dans l’annexe A. Pour garantir que les fonctions choisies sont solides et défendables, la littérature examinée concernait les aliments en général, pas seulement les fruits et légumes frais. En effet, les facteurs associés à l’atténuation des risques potentiels liés à la salubrité et à la qualité des aliments (par exemple les fonctions d’emballage associées au contrôle microbien pour prolonger la durée de conservation) concernent une grande variété d’aliments.
Les membres de l’équipe de recherche, dotés d’une grande expertise universitaire en biologie alimentaire et en science des emballages, ont aidé à déterminer les fonctions à inclure dans le cadre d’évaluation. Les membres de l’équipe possèdent également une expérience concrète, ayant travaillé dans l’industrie internationale des fruits et légumes frais et l’ayant analysé.
Examen des données
Les données de Nielsen sur les ventes au détail ont été analysées pour déterminer les différents types de fruits et légumes frais sur lesquels l’étude devait porter, afin que les conclusions de la recherche puissent être appliquées à l’ensemble de l’industrie canadienne des fruits et légumes. L’analyse a révélé que 40 types de fruits et légumes (présentés dans les deux tableaux suivants) représentent 95 % du total des ventes annuelles au détail de fruits et légumes frais. Les 40 produits sont énumérés dans l’ordre de leurs ventes annuelles comparatives globales pour les fruits (tableau 3-2) et les légumes (tableau 3-3). Étant donné que Costco est le seul grand détaillant canadien dont les ventes ne sont pas incluses dans les données de Nielsen, les données constituent une représentation solide des ventes de produits au Canada. La fiabilité de cette approche a été confirmée par la triangulation des données de Nielsen avec les données de Statistique Canada sur la disponibilité des aliments pour ces 40 fruits et légumes en tant que proportion du total des fruits et légumes frais.
Recherche primaire
3.1.1 Audits des magasins de détail
La recherche principale a débuté par des audits des magasins de détail de la région du Grand Toronto, d’Ottawa et de Montréal, afin de déterminer la proportion de chacun des 40 types de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique. Au total, 28 magasins des entreprises Loblaw, Sobeys, Metro, Walmart et Costco ont fait l’objet d’un audit entre décembre 2023 et février 2024. Les résultats des différents magasins ont été pondérés en fonction de la part de marché des fruits et légumes.Note de bas de page 8 Les audits visaient à estimer la proportion de fruits et légumes frais vendus préemballés dans des emballages en plastique, en fonction de l’espace en rayon consacré aux produits emballés dans du plastique par rapport à celui consacré aux produits vendus sans emballage ou dans d’autres matériaux. Le matériau ayant servi à la création de l’emballage plastique (par exemple pétrole ou amidon) n’a pas été pris en compte dans l’analyse.
Pour des raisons telles que le fait que la proportion de types distincts de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique ou dans un autre matériau est affectée par des facteurs saisonniers (par exemple le besoin d’emballage pour prolonger la durée de conservation et la disponibilité du maïs doux importé par rapport au maïs doux national vendu en vrac), les résultats de cette étude doivent être considérés comme directionnels, et non définitifs. De même, il n’existe pas nécessairement de corrélation directe entre l’espace en rayon ou la taille de l’étalage accordé à un article et la rapidité des ventes. En outre, les mécanismes de marchandisage (y compris les ventes de produits emballés ou non, et le type d’emballage utilisé) diffèrent d’une enseigne à l’autre (par exemple enseignes de rabais ou conventionnelles) et sont déterminés par une série de facteurs liés à l’offre et à la demande (y compris l’endroit où les produits sont cultivés et les changements saisonniers dans les habitudes d’achat des consommateurs).
Les tableaux 3-2 et 3-3 ci-dessous présentent les résultats de l’audit des magasins, ainsi que la proportion de chaque type de fruit ou de légume et la proportion du total des ventes au détail de fruits et légumes frais que cela représente. Sur l’ensemble des 40 produits, 48 % des fruits et légumes frais ont été recensés comme étant vendus préemballés dans du plastique (18,6 % pour les fruits et 29,6 % pour les légumes). Les fruits et les légumes représentant une part de marché globale similaire (48 % et 47 %, respectivement), le volume de fruits achetés préemballés dans du plastique est nettement inférieur au volume total de légumes achetés préemballés dans du plastique.
Fruits | Proportion d’emballage plastique | Part du volume total des ventes |
---|---|---|
Bananes |
5 % |
0,6 % |
Melons |
2 % |
0,1 % |
Pommes |
47 % |
2,7 % |
Baies |
99 % |
4,1 % |
Raisins |
100 % |
3,5 % |
Oranges |
58 % |
1,5 % |
Mandarines/clémentines |
74 % |
1,9 % |
Avocats |
65 % |
1,1 % |
Ananas |
5 % |
0,1 % |
Citrons |
61 % |
0,7 % |
Pêches |
33 % |
0,3 % |
Mangues |
3 % |
0,0 % |
Poires |
28 % |
0,3 % |
Cerises |
100 % |
0,5 % |
Times |
54 % |
0,2 % |
Nectarines |
42 % |
0,2 % |
Pamplemousses |
24 % |
0,1 % |
Salade/mélanges de fruits |
100 % |
0,4 % |
Kiwis |
63 % |
0,2 % |
Total | 18,6 % |
Légumes | Proportion d’emballage plastique | Part du volume total des ventes |
---|---|---|
Pommes de terre |
45 % |
5,6 % |
Oignons |
72 % |
4,2 % |
Tomates |
59 % |
2,6 % |
Carottes |
89 % |
3,3 % |
Concombres |
90 % |
3 % |
Poivrons |
56 % |
1,6 % |
Céleri |
47 % |
0,7 % |
Laitues/légumes-feuilles |
80 % |
1,3 % |
Brocolis |
50 % |
0,7 % |
Salade – en sachet |
100 % |
1,4 % |
Légumes à feuilles larges – en sachet |
100 % |
1,4 % |
Choux-fleurs |
78 % |
0,9 % |
Champignons |
94 % |
1,0 % |
Choux |
21 % |
0,2 % |
Maïs |
76 % |
0,8 % |
Courges |
4 % |
0,0 % |
Courgettes |
18 % |
0,1 % |
Asperges |
11 % |
0,1 % |
Haricots |
75 % |
0,3 % |
Ail |
58 % |
0,2 % |
Betteraves |
41 % |
0,1 % |
Total | 29,6 % |
Cette estimation selon laquelle 48 % des fruits et légumes frais sont vendus préemballés dans du plastique correspond étroitement à l’estimation du VCMI de 2023, selon laquelle 45 % des fruits et légumes frais étaient vendus préemballés dans du plastique.Note de bas de page 9 Cette estimation, produite pour l’Association canadienne de la distribution de fruits et légumes, a été établie à partir des données de Statistique Canada sur la disponibilité des aliments et de consultations avec des entreprises de l’industrie canadienne des fruits et légumes.
Une autre analyse a ensuite été réalisée pour cerner les différences dans la proportion de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique par les enseignes de vente au rabais par rapport aux enseignes conventionnelles. Les estimations de la part de marché au détail de Canadian Grocer, ajustées pour tenir compte de la part de marché spécifique des fruits et légumes frais, ont été utilisées pour évaluer s’il existait des différences dans la proportion de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique par les enseignes de rabais (par exemple No Frills, Freshco, Maxi) par rapport aux enseignes conventionnelles (par exemple Sobeys, Metro, Provigo). Comme le montre le tableau 3-4 ci-dessous, l’analyse a montré que les enseignes de rabais vendent une plus grande proportion de fruits et légumes frais emballés dans du plastique que les enseignes conventionnels (48 % contre 43 %, respectivement).
Produit | Enseigne de rabais | Enseigne conventionnelle |
---|---|---|
Fruits |
19,0 % |
15,4 % |
Légumes |
28,9 % |
27,4 % |
Total des produits | 47,9 % | 42,8 % |
Cette constatation n’est pas surprenante compte tenu des différences connues entre la chaîne d’approvisionnement et les modèles d’exploitation des enseignes de rabais et de celles conventionnelles, qui permettent d’accroître l’efficacité et de réduire les coûts et les prix. Les magasins de rabais proposent généralement une gamme de produits plus restreinte que les magasins conventionnels. En outre, les fruits et légumes frais vendus dans les magasins de rabais peuvent également être de moindre qualité et avoir une durée de conservation plus courte que ceux vendus dans les magasins conventionnels. Comme l’indiquent la littérature analysée et les recherches antérieures de VCMI, ces facteurs font partie de ceux qui influencent les décisions des vendeurs et des détaillants en matière d’emballage.Note de bas de page 10
3.1.2 Catégorisation des fruits et légumes frais
Le rôle joué par l’emballage et l’importance d’un rôle distinct pour permettre la distribution sûre et efficace des fruits et légumes frais, de la ferme ou de la serre jusqu’au consommateur, peuvent varier considérablement selon les différents types de fruits et légumes frais.
Pour conserver les qualités physiques et nutritionnelles, le même emballage peut devoir jouer des rôles identiques ou distincts à différents points de la chaîne de valeur, par exemple en raison des taux de respiration et de transpiration. Les taux de respiration et de transpiration naturels des différents fruits et légumes peuvent être très différents. La vitesse à laquelle ces processus naturels se produisent est influencée par de multiples facteurs, notamment les sensibilités environnementales (par exemple l’exposition à l’éthylène), le mode et la durée/la distance du transport, les fluctuations de la température interne ou externe et les activités de valorisation après la récolte.Note de bas de page 11
L’importance de l’emballage plastique primaire pour chacun de ces 40 fruits et légumes a été déterminée en regroupant les 40 produits en huit catégories, chacune d’entre elles tenant compte de la robustesse physique et biologique et la périssabilité comparatives de chaque produit. Les fruits et légumes au sein d’une catégorie partagent donc des caractéristiques similaires, par exemple : 1) leur capacité à supporter un certain niveau de manipulation physique tout au long de la chaîne de valeur ou au point d’achat dans le magasin sans subir de dégâts importants ou une dégradation immédiate de la qualité; 2) la possibilité que des facteurs microbiens ou d’autres facteurs liés à des agents pathogènes donnent lieu à des préoccupations en matière de salubrité alimentaire.
La catégorisation finale des fruits et légumes a suivi un processus réitératif, guidé par des experts de l’industrie et de l’emballage au cours du processus de consultation, décrit plus en détail dans la section suivante. Les tableaux 3-5 et 3-6 ci-après présentent la manière dont les fruits et légumes ont été classés en fonction de leur robustesse physique et biologique par rapport à leur périssabilité. Comme indiqué précédemment et mentionné dans la littérature, étant donné que la robustesse ou la périssabilité comparative des fruits et légumes est affectée par de multiples facteurs intervenant tout au long de la chaîne de valeur, de la production au consommateur, et que ces facteurs ne sont pas fixes, cette catégorisation ne doit pas être considérée comme définitive.
Robustesse et périssabilité comparatives des fruits | |||
1 | 2 | 3 | 4 |
Pamplemousses |
Pommes |
Cerises |
Baies |
Citrons |
Avocats |
Raisins |
Salade/mélanges de fruits |
Limes |
Bananes |
Nectarines |
|
Melons |
Mangues |
Pêches |
|
Ananas |
Oranges |
||
Poires |
|||
Mandarines/clémentines |
|||
Kiwis |
Robustesse et périssabilité comparatives des légumes | |||
1 | 2 | 3 | 4 |
Betteraves |
Asperges |
Haricots |
Légumes à feuilles larges – en sachet |
Choux |
Maïs |
Concombres |
|
Céleri |
Brocolis |
Laitues/légumes -feuilles |
Salade – en sachet |
Ail |
Carottes |
Champignons |
|
Oignons |
Choux-fleurs |
Poivrons |
|
Courges |
Pommes de terre |
Tomates |
|
Courgettes |
On ne peut pas dire qu’il existe une corrélation directe entre la périssabilité physique ou biologique d’un fruit ou d’un légume et l’importance de l’emballage en tant que tel d’un point de vue logistique et socio-économique. D’après la littérature scientifique, il existe généralement une corrélation entre la périssabilité de certains types de fruits et légumes frais et l’importance des différentes fonctions assurées par les emballages plastiques.
3.1.3 Importance des fonctions
Afin de quantifier l’importance des différentes fonctions des emballages plastiques recensées lors de l’analyse de la littérature connexe, un guide de discussion a été préparé avant les 19 consultations itératives et confidentielles menées auprès de personnes stratégiquement ciblées et issues des secteurs de la production, du conditionnement, de la distribution et de la vente au détail de l’industrie des fruits et légumes frais. Toutes ces personnes possédaient au moins deux décennies d’expérience dans la manipulation d’une grande variété de fruits et de légumes frais. Plusieurs d’entre elles possédaient à la fois des compétences en matière d’assurance qualité scientifique et des compétences opérationnelles. Le guide utilisé lors de la première itération des discussions avec ces intervenants est présenté à l’annexe B.
Le guide de discussion demandait aux répondants d’évaluer, sur une échelle de 3 à 9 (3 = faible, 6 = moyenne, 9 = élevée), l’importance de chacune des fonctions des emballages plastiques pour permettre une distribution efficace des fruits et légumes semi-résistants, du champ jusqu’au consommateur. L’importance de chaque fonction a été examinée séparément pour les fruits et les légumes. Afin de permettre la modification ultérieure de la matrice pour chacune des huit catégories de fruits et légumes, les consultations se sont généralement concentrées sur un type précis de fruit et de légume modérément résistant.
On a ensuite présenté une matrice d’association aux répondants, afin qu’ils puissent évaluer l’importance de chaque fonction jouée par l’emballage plastique pour contribuer à la distribution efficace des fruits et légumes, de la ferme jusqu’au consommateur. Dans le tableau 3-7 ci-dessous, la partie gauche de la matrice présente des activités distinctes qui se déroulent tout au long de la chaîne de valeur, ainsi que l’intervenant généralement associé à chacune des activités énumérées (par exemple grossiste, détaillant). Les fonctions issues de l’analyse de la littérature sont énumérées dans la partie supérieure de la matrice.
Tableau 3-7 : Cadre d’évaluation
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
|
Consom-mateurs | À la maison | ||||||||||||
À emporter | |||||||||||||
Achat | |||||||||||||
Vente au détail | Étalage | ||||||||||||
Récep-tion | |||||||||||||
Distribution en gros | Distri-bution | ||||||||||||
Stockage (DC) | |||||||||||||
Transport inter-régional | Transport | ||||||||||||
Stockage | |||||||||||||
Regroupe-ment | |||||||||||||
Embal-leur | Après la récolte |
Il a été demandé aux répondants d’indiquer dans quels cas ils estimaient qu’une fonction particulière de l’emballage plastique primaire était d’une importance cruciale pour effectuer efficacement une ou plusieurs des activités énumérées dans la colonne « Catégorie ». L’analyse ultérieure des réponses a permis d’appliquer des notes aux catégories pour lesquelles les répondants avaient fait état d’une relation étroite entre une fonction particulière de l’emballage plastique primaire et une activité se déroulant le long de la chaîne de valeur.
Analyse des réponses
L’analyse des réponses et l’élaboration des matrices d’évaluation présentées dans la section suivante ont suivi un processus réitératif, qui a commencé après plusieurs discussions initiales avec des experts de l’industrie des produits. Trois itérations de la matrice ont ensuite été présentées aux personnes ayant participé aux consultations initiales, ainsi qu’à d’autres personnes ne l’ayant jamais vue. L’objectif de ce processus était de veiller à ce que les matrices finales et les conclusions tirées soient fiables et défendables.
Les matrices présentées dans la section suivante résultent de la modification des notes initiales attribuées aux fruits et légumes pour tenir compte des fruits et légumes frais plus ou moins périssables. Ces matrices finales ont également été validées par des experts de l’industrie.
4. Matrices associées à la catégorisation des fruits et légumes frais
La section suivante présente huit différentes matrices d’évaluation. Chaque matrice reflète l’importance des différentes fonctions des emballages plastiques par rapport aux catégories de fruits et de légumes présentées aux tableaux 3-5 et 3-6. L’utilisation de matrices pour quantifier et comparer la force des relations existantes entre deux ou plusieurs variables est une technique courante d’amélioration des processus.Note de bas de page 12
Aux fins de l’établissement de la matrice d’association, on a demandé aux répondants d’évaluer l’importance de chaque fonction des emballages primaires des fruits et légumes modérément périssables. Comme décrit précédemment, ce processus a connu trois itérations. Lors de la dernière, les répondants ont évalué chaque fonction en fonction d’un fruit et d’un légume donné. L’importance de chaque fonction a été évaluée sur une échelle de 3 à 9 (3 = faible, 6 = moyenne, 9 = élevée). On a demandé aux répondants de ne pas fonder leurs réponses sur le caractère importé ou local du fruit ou du légume. Les raisons en sont les suivantes : 1) la majorité des fruits et légumes frais consommés au Canada sont importés; 2) la source de ces importations (ainsi que la distance parcourue et le mode de transport) varie considérablement selon la période de l’année; 3) les produits cultivés dans le pays sont souvent transportés sur de longues distances.
L’importance de chaque fonction jouée par l’emballage plastique primaire pour contribuer à la distribution efficace des fruits et légumes, de la ferme jusqu’au consommateur, peut être liée à une ou plusieurs activités qui se déroulent tout au long de la chaîne de valeur. La partie gauche de chaque matrice présente des activités distinctes qui se déroulent tout au long de la chaîne de valeur, ainsi que l’intervenant généralement associé à chacune des activités énumérées (par exemple grossiste, détaillant). Les fonctions présentées dans la section 3 sont énumérées dans la partie supérieure de la matrice.
On a ensuite déterminé l’importance de chaque fonction associée au rôle des emballages plastiques primaires en ce qui concerne la réalisation d’opérations efficaces tout au long de la chaîne de valeur, l’optimisation de la durée de conservation et la minimisation des risques liés à la salubrité alimentaire. Pour ce faire, nous avons demandé aux participants d’indiquer s’il existait une relation étroite entre chaque fonction et une activité de la chaîne de valeur. La force de chaque relation a ensuite été classée selon la même échelle (3, 6 ou 9). Si la cellule ne contient pas de résultat, cela indique que les répondants estiment qu’il n’existe généralement aucune relation étroite entre une fonction précise de l’emballage plastique primaire et une activité particulière de la chaîne de valeur.
L’importance de chaque fonction du point de vue de l’ensemble de la chaîne est mesurée par la somme de chaque note d’association de processus multipliée par sa note d’importance, et figure au bas de chaque colonne. Les trois fonctions les plus importantes de l’emballage plastique primaire pour chaque groupe de fruits et légumes sont surlignées.
À la fin de chaque ligne, le résultat sommatif de la multiplication de la force de l’association entre la fonction et l’activité de la chaîne est également indiqué. Cette somme représente l’importance comparative des fonctions globales des emballages plastiques primaires par rapport à des activités distinctes de la chaîne de valeur, depuis la production primaire jusqu’à la consommation. Les trois activités de la chaîne où l’emballage plastique primaire est le plus important pour permettre une distribution sûre et efficace des fruits et légumes sont également surlignées.
Matrices spécifiques par type de fruits et légumes
La première série de matrices présentée concerne les fruits (tableaux 4-1 à 4-4). La seconde série de matrices concerne les légumes (tableaux 4-5 à 4-8). La liste des fruits ou légumes associés à chaque matrice est aussi indiquée. Les matrices sont suivies d’un bref résumé des observations et des conclusions qui découlent des informations présentées.
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | |
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 72 | |||||||
À emporter | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 63 | ||||||||
Achat | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 189Note de bas de page 2 | ||
Vente au détail | Étalage | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 189Note de bas de page 2 | |
Récep-tion | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 63 | |||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 63 | ||||||
Stockage (DC) | 6 | 18 | ||||||||||||
Transport inter-régional | Transport | 3 | 3 | 3 | 3 | 45 | ||||||||
Stockage | 0 | |||||||||||||
Regroupe-ment | 3 | 3 | 27 | |||||||||||
Embal-leur | Après la récolte | 3 | 3 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 171Note de bas de page 2 | ||
Importance de la fonction | 45 | 72 | 126Note de bas de page 1 | 126Note de bas de page 1 | 27 | 198Note de bas de page 1 | 99 | 54 | 72 | 36 | 45 | 0 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 3 | 3 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 126 | ||||||
À emporter | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 90 | ||||||||
Achat | 3 | 6 | 9 | 9 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 297Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 3 | 6 | 9 | 9 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 9 | 3 | 342Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 108 | ||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 153 | |||
Stockage (DC) | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 108 | ||||||
Transport inter-régional | Transport | 3 | 6 | 3 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 108 | ||||
Stockage | 3 | 3 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 81 | ||||||
Regroupe-ment | 6 | 3 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 99 | ||||||
Embal-leur | Après la récolte | 3 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 252Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 54 | 162 | 144 | 180 | 108 | 198Note de bas de page 1 | 234Note de bas de page 1 | 216Note de bas de page 1 | 180 | 81 | 126 | 81 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 6 | 9 | 6 | 6 | 6 | 6 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 207 | |||||
À emporter | 6 | 9 | 6 | 3 | 3 | 3 | 189 | |||||||
Achat | 6 | 6 | 9 | 9 | 3 | 6 | 6 | 6 | 9 | 3 | 6 | 6 | 513Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 6 | 6 | 9 | 9 | 3 | 6 | 9 | 9 | 9 | 3 | 6 | 6 | 558Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 3 | 6 | 9 | 6 | 3 | 189 | ||||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 6 | 6 | 3 | 9 | 9 | 6 | 3 | 6 | 3 | 342 | |||
Stockage (DC) | 6 | 6 | 9 | 6 | 3 | 207 | ||||||||
Transport inter-régional | Transport | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 261 | ||||
Stockage | 6 | 6 | 6 | 3 | 144 | |||||||||
Regroupe-ment | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 234 | ||||||
Embal-leur | Après la récolte | 6 | 9 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 432Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 252 | 424Note de bas de page 1 | 216 | 180 | 72 | 324 | 270 | 648Note de bas de page 1 | 396Note de bas de page 1 | 162 | 198 | 144 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 6 | 6 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 6 | 9 | 6 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 423 | |||
À emporter | 9 | 9 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 414 | ||||
Achat | 9 | 6 | 9 | 9 | 6 | 9 | 9 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 738Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 9 | 6 | 9 | 9 | 6 | 9 | 9 | 9 | 6 | 6 | 9 | 6 | 756Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 9 | 3 | 6 | 9 | 9 | 3 | 306 | |||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 6 | 6 | 6 | 9 | 9 | 9 | 6 | 9 | 3 | 504 | |||
Stockage (DC) | 9 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 315 | |||||||
Transport inter-régional | Transport | 6 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 396 | ||||
Stockage | 3 | 6 | 6 | 6 | 6 | 198 | ||||||||
Regroupe-ment | 9 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 9 | 3 | 387 | |||||
Embal-leur | Après la récolte | 9 | 9 | 6 | 9 | 3 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 648Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 504 | 414 | 270 | 297 | 216 | 432 | 432 | 783Note de bas de page 1 | 648Note de bas de page 1 | 360 | 567Note de bas de page 1 | 162 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 3 | 3 | 6 | 3 | 3 | 72 | ||||||
À emporter | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 63 | ||||||||
Achat | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 180Note de bas de page 2 | ||
Vente au détail | Étalage | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 189Note de bas de page 2 | |
Récep-tion | 3 | 3 | 3 | 36 | ||||||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 3 | 3 | 6 | 45 | |||||||||
Stockage (DC) | 3 | 3 | 3 | 36 | ||||||||||
Transport inter-régional | Transport | 3 | 3 | 27 | ||||||||||
Stockage | 3 | 3 | 27 | |||||||||||
Regroupe-ment | 3 | 3 | 27 | |||||||||||
Embal-leur | Après la récolte | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 162Note de bas de page 2 | ||
Importance de la fonction | 45 | 99 | 108 | 126Note de bas de page 1 | 18 | 216Note de bas de page 1 | 99Note de bas de page 1 | 27 | 54 | 27 | 27 | 18 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 117 | |||
À emporter | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 90 | |||||
Achat | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 207Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 3 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 6 | 6 | 225Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 63 | |||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 3 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 135 | ||||
Stockage (DC) | 3 | 6 | 6 | 3 | 54 | |||||||||
Transport inter-régional | Transport | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 99 | |||||
Stockage | 3 | 6 | 3 | 36 | ||||||||||
Regroupe-ment | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 6 | 81 | ||||||
Embal-leur | Après la récolte | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 3 | 3 | 189Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 36 | 99 | 108 | 126Note de bas de page 1 | 36 | 234Note de bas de page 1 | 108 | 117 | 153Note de bas de page 1 | 99 | 90 | 90 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 198 | ||
À emporter | 3 | 6 | 6 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 162 | |||||
Achat | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 3 | 6 | 3 | 6 | 3 | 324Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 6 | 9 | 3 | 6 | 3 | 378Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 3 | 3 | 6 | 6 | 3 | 117 | ||||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 261 | |||
Stockage (DC) | 3 | 3 | 6 | 6 | 6 | 126 | ||||||||
Transport inter-régional | Transport | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 225 | ||||
Stockage | 6 | 3 | 6 | 6 | 6 | 144 | ||||||||
Regroupe-ment | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 198 | ||||||
Embal-leur | Après la récolte | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 369Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 252 | 306Note de bas de page 1 | 108 | 144 | 72 | 252 | 216 | 342Note de bas de page 1 | 378Note de bas de page 1 | 153 | 198 | 81 | ||
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | Résultat sommatif | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ identi-fication |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
||
Criticité | 6 | 6 | 6 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 6 | 9 | 6 | ||
Consom-mateurs | À la maison | 3 | 3 | 3 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 9 | 3 | 369 | ||
À emporter | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 3 | 9 | 3 | 360 | ||||
Achat | 6 | 3 | 6 | 9 | 3 | 9 | 6 | 9 | 3 | 6 | 9 | 6 | 594Note de bas de page 2 | |
Vente au détail | Étalage | 6 | 6 | 6 | 9 | 3 | 9 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 6 | 639Note de bas de page 2 |
Récep-tion | 3 | 3 | 9 | 6 | 3 | 9 | 279 | |||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | 6 | 6 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 450 | |||
Stockage (DC) | 3 | 3 | 9 | 6 | 3 | 198 | ||||||||
Transport inter-régional | Transport | 6 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 396 | ||||
Stockage | 6 | 3 | 9 | 6 | 3 | 207 | ||||||||
Regroupe-ment | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 6 | 378 | ||||||
Embal-leur | Après la récolte | 6 | 6 | 6 | 6 | 3 | 6 | 6 | 9 | 6 | 6 | 9 | 3 | 567Note de bas de page 2 |
Importance de la fonction | 270 | 306 | 144 | 270 | 108 | 432 | 324 | 837Note de bas de page 1 | 513Note de bas de page 1 | 306 | 729Note de bas de page 1 | 198 | ||
Observations
Un certain nombre d’observations immédiates peuvent être tirées des matrices. Les deux conclusions les plus importantes sont les suivantes :
- L’importance des fonctions distinctes remplies par les emballages plastiques primaires tout au long de la chaîne de valeur pour permettre l’exécution d’opérations efficaces relativement à certains fruits et légumes. L’emballage plastique primaire joue le rôle le plus important dans la chaîne d’approvisionnement au moment de l’emballage initial des fruits et légumes frais, puis lorsque les produits sont en magasin.
- Moins un produit est robuste et plus il est périssable, que ce soit en raison de ses caractéristiques physiques ou biologiques, plus les fonctions liées à la protection de ce produit, de sa production à sa consommation, sont importantes.
Également, pour les fruits et légumes relativement plus robustes, la valeur globale des emballages plastiques primaires est davantage axée sur l’efficacité des opérations des magasins et l’expérience d’achat des consommateurs (ces fonctions étant le « contrôle des portions » et la « facilité de manipulation »). Par rapport à d’autres fonctions, la valeur dérivée de ces fonctions reste similaire pour tous les types de produits. En fonction des marchés cibles et de la valeur perçue par les consommateurs, les produits plus robustes pourraient être vendus dans d’autres matériaux d’emballage, voire en vrac.Note de bas de page 13
Pour les raisons exprimées par un répondant possédant des dizaines d’années d’expérience dans l’assurance qualité et les opérations de la chaîne de valeur, même pour les fruits et légumes frais les plus résistants, choisir de les vendre en vrac plutôt qu’emballés nécessite une réflexion et une planification approfondies : « Le tri initial et l’emballage des produits de petite taille (comme c’est le cas pour les pommes) réduisent considérablement les pertes. En effet, les consommateurs ne prendront pas la peine de fouiller l’étalage pour trouver une taille précise. L’emballage permet également de commercialiser les produits avec une proposition de valeur pour le consommateur. » Ce faisant, l’industrie est en mesure d’obtenir une valeur grâce à la communication de messages promotionnels et à l’adoption de mécanismes de marchandisage distincts, y compris la séparation des produits en fonction de leur taille ou d’autres attributs. Le principal avantage de l’emballage primaire en plastique réside dans les gains d’efficacité qu’il procure aux emballeurs, aux détaillants et aux consommateurs.
En ce qui concerne la communication relative à la traçabilité et aux autres processus d’identification (y compris l’utilisation des codes PLU (codes d’appel de prix) et des codes à barres pour simplifier les processus de gestion des stocks et l’expérience d’achat des consommateurs), différents avantages se dégagent tout au long de la chaîne de valeur. Selon les termes d’un répondant avec des dizaines d’années d’expérience dans différents rôles sur l’ensemble de la chaîne de valeur des fruits et légumes frais : « Les consommateurs bénéficient de renseignements relatifs à l’utilisation et au stockage, les détaillants bénéficient principalement de ceux relatifs à la manipulation, et les emballeurs des messages promotionnels et des opportunités d’image de marue. Cependant, les acteurs de l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement bénéficient de renseignements relatifs à la traçabilité de l’emballage. »
Parmi les fonctions liées à la protection des produits, il existe une corrélation directe entre la conservation et la périssabilité d’un produit. L’importance accrue de cette fonction s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela n’est pas surprenant compte tenu des énormes distances que les fruits et légumes frais doivent parcourir et des environnements souvent très variables qu’ils doivent subir tout au long de la chaîne de valeur, du point de production jusqu’à la consommation au Canada. Comme l’a souligné un producteur/emballeur/expéditeur canadien de fruits et légumes frais raisonnablement périssables, l’importance des fonctions de conservation s’applique à la fois aux fruits et légumes frais cultivés dans le pays et à ceux importés, mais le besoin d’emballages plastiques est également influencé par la longueur et la complexité des chaînes d’approvisionnement. « Si le produit est envoyé directement pour être vendu au détail, nous pouvons l’emballer dans du carton. Si ce n’est pas le cas, nous devons l’emballer dans du plastique (en raison d’une détérioration ultérieure et rapide de la qualité). »
5. Possibilités viables de réduire les emballages plastiques
Défis et possibilités
À l’aide de scénarios, la section suivante présente les occasions de réduire le pourcentage de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique, sans qu’un tel changement n’entraîne de conséquences indésirables. Parmi les conséquences indésirables d’un emballage non optimal, fondées sur les pratiques actuelles de la chaîne d’approvisionnement mondiale et sur les technologies d’emballage disponibles et recensées au cours de l’analyse de la littérature, on peut citer :
- la réduction de la durée de conservation et la hausse des dommages aux produits;
- la diminution de l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, c’est-à-dire plus de main-d’œuvre, transport moins efficace;
- impacts sur la disponibilité des produits et les options à valeur ajoutée;
- moins de contrôle microbien et hausse des sources de contamination externes, en particulier pour les fruits et légumes coupés et préparés.
Comme l’ont fait remarquer un certain nombre de répondants, une autre éventuelle conséquence indésirable de l’abandon des emballages et des méthodes de marchandisage actuels réside dans la réticence des consommateurs à modifier leur comportement d’achat. Par exemple, lorsque le plastique transparent est remplacé par du papier opaque, l’industrie a constaté que de nombreux consommateurs réagissaient de une de deux manières : ils peuvent soit cesser d’acheter un produit, soit ouvrir l’emballage pour en examiner le contenu avant d’acheter un emballage non ouvert. Ces deux comportements ont un impact négatif sur l’économie du secteur.
La vente en vrac de produits auparavant emballés entraîne souvent une hausse des pertes en magasin, en raison des dommages causés par les consommateurs qui cherchent dans l’étalage pour choisir le meilleur produit. La vente en vrac ralentit également le processus, car les consommateurs mettent plus de temps à sélectionner les produits qu’ils souhaitent acheter, ce qui peut amener certains d’entre eux à décider de ne pas acheter du tout ce produit. À l’inverse, les produits en vrac offrent aux clients la possibilité d’acheter uniquement ce dont ils ont besoin, plutôt que des quantités préemballées. Les ménages de petite taille ou d’une seule personne peuvent réduire leurs coûts et éviter le gaspillage.
Cela dit, comme le confirment les changements qui se produisent déjà dans l’industrie des fruits et légumes fraisNote de bas de page 14 (par exemple l’abandon des filets ou des sacs en plastique pour les oignons et les pommes au profit de plateaux ou de caisses en carton), il existe sans aucun doute des moyens de réduire l’utilisation d’emballages plastiques ou de remplacer le plastique par d’autres matériaux.p>
Scénarios modélisés
Deux scénarios sont présentés pour les fruits et légumes (voir les tableaux 5-2 et 5-3). Selon les résultats des recherches secondaire et primaire, les changements dans le pourcentage pour chaque produit vendu dans un emballage plastique primaire se fondent sur la résistance et la périssabilité comparatives de chaque produit. Pour obtenir ces résultats, on a appliqué des changements théoriques à la proportion de chaque catégorie de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique. Comme dans la section 3.3, les fruits et légumes frais sont classés en fonction des ventes totales au détail.
Chacune des quatre catégories de fruits et de légumes, ainsi que les proportions modélisées par la suite dans les scénarios, sont présentées dans le tableau 5-1 ci-après. Les changements réels apportés aux produits seront probablement différents au sein de chaque groupe. Dans le groupe 2, par exemple, au lieu de la réduction globale indiquée, une réduction plus importante pourrait être appliquée aux oignons, et une réduction plus faible aux kiwis. On s’attend à trouver également des différences au sein d’un type de produit précis. Par exemple, les concombres de plein champ sont moins sensibles à la déshydratation et aux dommages externes que les concombres anglais cultivés en serre. Par conséquent, il y aura des différences dans le degré d’élimination de l’emballage des concombres anglais cultivés en champ par rapport à ceux cultivés en serre.
Groupe de produits | Réduction du plastique | |
---|---|---|
Scénario 1 | Scénario 2 | |
1 |
50 % |
100 % |
2 |
25 % |
60 % |
3 |
25 % |
30 % |
4 |
0 % |
0 % |
Comme le montre le tableau ci-dessus, compte tenu de l’importance cruciale du plastique pour le maintien d’une distribution sûre et efficace des fruits et légumes les plus périssables (salades en sachet, baies, etc.), aucun changement n’est proposé pour le groupe 4, quel que soit le scénario.
Fruits | Situation actuelle | Groupe | Scénario 1 | Scénario 2 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
% dans du plastique |
% des ventes au détail |
% dans du plastique |
% des ventes au détail | % dans du plastique | % des ventes au détail | ||
Bananes |
5 % |
0,6 % |
2 |
4 % |
0,5 % |
2 % |
0,2 % |
Melons |
2 % |
0,1 % |
1 |
1 % |
0,1 % |
0 % |
0,0 % |
Pommes |
47 % |
2,7 % |
2 |
35 % |
2,0 % |
19 % |
1,1 % |
Baies |
99 % |
4,1 % |
4 |
99 % |
4,1 % |
99 % |
4,1 % |
Raisins |
100 % |
3,5 % |
3 |
75 % |
2,6 % |
70 % |
2,4 % |
Oranges |
58 % |
1,5 % |
2 |
44 % |
1,1 % |
23 % |
0,6 % |
Mandarines/Clémentines |
74 % |
1,9 % |
2 |
55 % |
1,4 % |
30 % |
0,8 % |
Avocats |
65 % |
1,1 % |
2 |
49 % |
0,9 % |
26 % |
0,5 % |
Ananas |
5 % |
0,1 % |
1 |
2 % |
0,0 % |
0 % |
0,0 % |
Citrons |
61 % |
0,7 % |
1 |
30 % |
0,4 % |
0 % |
0,0 % |
Pêches |
33 % |
0,3 % |
3 |
25 % |
0,3 % |
23 % |
0,2 % |
Mangues |
3 % |
0,0 % |
2 |
2 % |
0,0 % |
1 % |
0,0 % |
Poires |
28 % |
0,3 % |
2 |
21 % |
0,2 % |
11 % |
0,1 % |
Cerises |
100 % |
0,5 % |
3 |
75 % |
0,4 % |
70 % |
0,4 % |
Limes |
54 % |
0,2 % |
1 |
27 % |
0,1 % |
0 % |
0,0 % |
Nectarines |
42 % |
0,2 % |
3 |
31 % |
0,1 % |
29 % |
0,1 % |
Pamplemousses |
24 % |
0,1 % |
1 |
12 % |
0,0 % |
0 % |
0,0 % |
Salade/Mélanges de fruits |
100 % |
0,4 % |
4 |
100 % |
0,4 % |
100 % |
0,4 % |
Kiwis |
63 % |
0,2 % |
2 |
48 % |
0,2 % |
25 % |
0,1 % |
Total | 18,6 % | 14,8 % | 11,0 % |
Légumes | Situation actuelle | Groupe | Scénario 1 | Scénario 2 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
% dans du plastique | % des ventes au détail | % dans du plastique | % des ventes au détail | % dans du plastique | % des ventes au détail | ||
Pommes de terre |
45 % |
5,6 % |
2 |
34 % |
4,2 % |
18 % |
2,3 % |
Oignons |
72 % |
4,2 % |
1 |
36 % |
2,1 % |
0 % |
0,0 % |
Tomates |
59 % |
2,6 % |
3 |
44 % |
1,9 % |
41 % |
1,8 % |
Carottes |
89 % |
3,3 % |
2 |
67 % |
2,5 % |
36 % |
1,3 % |
Concombres |
90 % |
3 % |
3 |
68 % |
2,2 % |
63 % |
2,1 % |
Poivrons |
56 % |
1,6 % |
3 |
42 % |
1,2 % |
39 % |
1,1 % |
Céleri |
47 % |
0,7 % |
1 |
23 % |
0,4 % |
0 % |
0,0 % |
Laitues/Légumes - feuilles |
80 % |
1,3 % |
3 |
60 % |
0,9 % |
56 % |
0,9 % |
Brocolis |
50 % |
0,7 % |
2 |
37 % |
0,6 % |
20 % |
0,3 % |
Salade - en sachet |
100 % |
1,4 % |
4 |
100 % |
1,4 % |
100 % |
1,4 % |
Légumes à feuilles larges - en sachet |
100 % |
1,4 % |
4 |
100 % |
1,4 % |
100 % |
1,4 % |
Choux-fleurs |
78 % |
0,9 % |
2 |
59 % |
0,7 % |
31 % |
0,4 % |
Champignons |
94 % |
1,0 % |
3 |
71 % |
0,8 % |
66 % |
0,7 % |
Choux |
21 % |
0,2 % |
1 |
10 % |
0,1 % |
0 % |
0,0 % |
Maïs |
76 % |
0,8 % |
2 |
57 % |
0,6 % |
30 % |
0,3 % |
Courges |
4 % |
0,0 % |
1 |
2 % |
0,0 % |
0 % |
0,0 % |
Courgettes |
18 % |
0,1 % |
2 |
14% |
0,1 % |
7 % |
0,0 % |
Asperges |
11 % |
0,1 % |
2 |
8 % |
0,0 % |
4 % |
0,0 % |
Haricots |
75 % |
0,3 % |
3 |
56 % |
0,2 % |
53 % |
0,2 % |
Ail |
58 % |
0,2 % |
1 |
29 % |
0,1 % |
0 % |
0,0 % |
Betteraves |
41 % |
0,1 % |
1 |
20 % |
0,1 % |
0 % |
0,0 % |
Total | 29,6 % | 21,5 % | 14,2 % |
Évolution de la part des produits vendus préemballés dans du plastique
Le tableau 5-4 indique la manière dont le pourcentage de fruits, de légumes et de l’ensemble des fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique changerait si les scénarios ci-dessus étaient exécutés comme il est décrit. Par rapport à la situation actuelle, le scénario le moins audacieux entraînerait une réduction de 25 % du volume total de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique. Le scénario le plus audacieux se traduirait par une baisse de 48 % du volume total de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique.
Produit | Situation actuelle | Scénario 1 | Différence (en %) | Scénario 2 | Différence (en %) |
---|---|---|---|---|---|
Fruits |
18,6 % |
14,8 % |
-20,6 % |
11,0 % |
-40,9 % |
Légumes |
29,6 % |
21,5 % |
-27,3 % |
14,2 % |
-52,0 % |
Total des produits | 48,2 % | 36,3 % | -24,7 % | 25,2 % | -47,7 % |
Les changements proposés auraient pour conséquence que 64 % et 75 %, respectivement, des 40 catégories de fruits et légumes frais recherchés ne seraient plus vendus préemballés dans du plastique. Comme il est mentionné précédemment, ces 40 catégories de fruits et légumes représentent 95 % des ventes au détail de fruits et légumes frais au Canada. Compte tenu des défis liés à l’industrie et aux consommateurs (tels que ceux décrits à la section 5.1) qui auront une incidence sur la viabilité des tentatives d’abandon des moyens actuels d’emballage, le scénario 1 pourrait être adopté comme objectif à court et à moyen terme (3 à 5 ans). Le scénario 2 pourrait lui être adopté comme objectif à moyen ou long terme (5 à 10 ans). Cela permettrait de garantir une réduction significative de la proportion de fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique, sans que ces changements n’entraînent des conséquences indésirables et potentiellement importantes pour l’industrie et les consommateurs.
6. Conclusions
L’étude conclut qu’il est possible de réduire de moitié la proportion de fruits et légumes vendus préemballés dans du plastique dans les magasins de détail canadiens, sans que ce changement ne risque d’avoir des conséquences indésirables qui éclipseraient les avantages potentiels. Comme l’indiquent la littérature analysée et les résultats de la recherche, les meilleures possibilités de réduire les emballages plastiques se dégagent pour les fruits et légumes frais les plus robustes. Il s’agit des produits pour lesquels l’emballage plastique est plus susceptible d’avoir été utilisé pour des raisons de coût ou d’efficacité que pour les fonctions que lui seul peut actuellement remplir, à savoir celles liées à la protection du produit. La situation actuelle évoluera à mesure que des innovations en matière d’emballage surviendront et seront utilisées à plus grande échelle en réponse à l’investissement continu de l’industrie dans la création de solutions d’emballage novatrices.
Parmi les exemples de possibilités recensées dans la littérature analysée ou proposées par les répondants, on peut citer : 1) l’abandon de la vente de produits plus résistants (tels que les petites pommes et les oignons) dans des filets et des sacs en plastique, au profit de plateaux en carton et de couvertures en papier perforé; 2) la vente de pommes et d’oignons de plus grande taille en vrac. Les pommes et les oignons sont des exemples de fruits et légumes frais suffisamment résistants et non périssables qui n’ont pas à être vendus préemballés dans du plastique pour des raisons liées à la salubrité des aliments et à la prévention des déchets alimentaires. Ce type de transition est déjà en cours et constitue une occasion viable pour l’industrie des fruits et légumes au sens large, sous réserve de l’acceptation de ces changements par le marché cible et de la création de modèles opérationnels durables. Comme l’indique la littérature, la création de nouveaux modèles opérationnels peut nécessiter des investissements pour remédier aux pertes d’efficacité dues à la situation actuelle ou pour permettre à l’industrie de transférer des biens d’équipement ou des infrastructures vers ceux qui sont associés à des emballages et à des systèmes différents.
En raison de défis plus vastes cernés au cours de la recherche, comme la réticence des consommateurs au changement et le risque que les changements de formats d’emballage entraînent une réduction de la disponibilité à l’année, la transition proposée de la situation actuelle (48 % de l’ensemble des produits vendus préemballés dans du plastique) à l’objectif suggéré (25 % des fruits et légumes frais vendus préemballés dans du plastique) doit être ciblée et mesurée. La transition à des matériaux d’emballage différents ou la vente de produits en vrac plutôt que préemballés sont des options qu’il faut mettre à l’essai avant de procéder à un changement radical et généralisé. Les initiatives pilotes doivent prévoir des points de contrôle tout au long de la chaîne, mesurer les résultats par rapport à des objectifs de rendement et tenir compte des perspectives objectives de l’ensemble de la chaîne.
7. Annexe A : Définitions des fonctions
Vous trouverez ci-dessous les définitions des fonctions des emballages plastiques. Ces définitions ont été communiquées aux représentants de l’industrie au cours du processus d’évaluation de l’importance comparative de chaque fonction par rapport aux différents types de fruits et légumes frais.
Intégrité du scellage
L’intégrité du scellage garantit la prévention des fuites, généralement en raison de propriétés internes (par exemple gaz, humidité ou liquide), dans les milieux physiques, ambiants et humains environnants. Les fuites de gaz empêchent la creation d’une atmosphère modifiée, ce qui prolonge la durée de conservation en ralentissant le taux de respiration du produit ou en limitant l’apparition de moisissures, etc. Les fuites de gaz internes affectent également les taux de transpiration et la chaleur créée à l’intérieur par les processus biologiques naturels qui se produisent après la récolte. L’intégrité du scellage permet également d’éviter l’altération délibérée des aliments.
Robustesse physique
La robustesse physique garantit une affectation optimale des ressources, qu’elles soient matérielles (infrastructures, réfrigérateurs, camions, etc.) ou immatérielles (main-d’œuvre, énergie, etc.).
Contrôle des portions
Améliore l’efficacité des opérations des magasins de détail en permettant la vente de plusieurs unités de produits, améliorant ainsi l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi que la rapidité d’achat, de passage en caisse et de paiement par les consommateurs. Le contrôle des portions permet d’éviter le gaspillage alimentaire : 1) en contrôlant la quantité de nourriture achetée par un client; 2) en réduisant la quantité de nourriture exposée à l’environnement naturel après l’ouverture de l’emballage. Le contrôle des portions permet également aux consommateurs d’effectuer leurs achats de manière efficace, en ayant la possibilité d’acheter une unité de produit à la fois (plutôt que de devoir manipuler des articles individuels).
Facilité de manipulation
Facilite l’optimisation des ressources tout au long de la chaîne en permettant, entre autres, d’emballer, de transporter, d’empiler, de stocker, d’ouvrir et d’exposer de manière efficace. Elle augmente également l’efficacité avec laquelle les consommateurs peuvent choisir, acheter, transporter, stocker et préparer les produits à la maison.
Instructions de stockage et de manipulation
Elles permettent de veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne de valeur et les consommateurs à domicile soient informés des moyens les plus efficaces pour manipuler, transporter et stocker les aliments, garantissant ainsi l’application de pratiques appropriées en matière de salubrité alimentaire.
Traçabilité/suivi/identification
Inclut la datation, la numérotation des lots, etc. La documentation et la mise en relation des calendriers des pratiques de production, de transformation, de distribution et de stockage contribuent à garantir la qualité et la salubrité des aliments achetés et consommés. Elles aident également l’industrie et les gouvernements à localiser efficacement la source de tout problème de qualité ou de santé et à retirer rapidement les produits concernés du marché, réduisant ainsi le risque de maladies d’origine alimentaire.
Contrôle des processus
La méthode d’emballage permet d’exécuter des processus de gestion et de prise de décision plus efficaces que ce qui est possible tout au long de la chaîne de valeur et dans les foyers. Pour ce faire, l’emballage peut par exemple être transparent.
Préservation
La préservation des qualités nutritionnelles et physiques, y compris de la texture (en raison de la perte d’humidité) et la prévention de la décoloration et du déclin du profil gustatif (par exemple en raison du mûrissement ou du verdissement induit par la lumière).
Prévenir les dommages au contenu
Protège les aliments contre les dommages mécaniques accidentels pendant la manipulation, le transport et le stockage en fournissant une couche protectrice entre l’aliment et l’environnement extérieur. Protège également les aliments contre les dommages volontaires ou la fraude par altération ou adultération intentionnelle, garantissant ainsi que les aliments restent sûrs et non contaminés tout au long de la chaîne de valeur.
Contrôle microbien
Empêche les microbes d’apparaître ou de se multiplier à des niveaux qui constituent un danger pour les consommateurs ou entraînent une dégradation prématurée des aliments. On peut citer les emballages ou les contenus antimicrobiens actifs, qui agissent en libérant des composés qui suppriment des micro-organismes spécifiques, et améliorent la qualité et la salubrité des aliments pendant le stockage à long terme, ce qui se traduit par une durée de conservation prolongée.
Prévenir la contamination interne
Empêche la contamination du contenu par des sources externes, qu’elles soient environnementales ou humaines. De ce fait, cela éloigne les agents nocifs tels que les bactéries et les virus des aliments en empêchant la contamination lors de la manipulation, du transport et du stockage.
Prévenir la contamination externe
Prévient les dommages causés au milieu environnant, y compris aux autres produits, à l’eau, à l’air, etc. en cas de fuite du contenu. De ce fait, cela réduit l’empreinte écologique des aliments tout au long de leur cycle de vie, aidant ainsi toutes les entreprises opérant le long de la chaîne de valeur et les consommateurs à réduire leur impact sur l’environnement.
8. Annexe B : Guide pour les entretiens
Quantifier l’importance des emballages plastiques primaires pour les fruits et légumes frais
Axé sur les fruits et légumes frais achetés par les consommateurs dans les magasins de détail, ce projet a pour but de valider les possibilités de réduire ou de remplacer les emballages plastiques primaires sans risquer de créer des conséquences indésirables qui éclipseraient les avantages environnementaux obtenus. L’emballage primaire est celui qui est en contact avec le produit et que les consommateurs emportent chez eux.
Une évaluation des possibilités de réduire l’utilisation des emballages plastiques primaires dans l’industrie des fruits et légumes frais sera réalisée; pour ce faire : 1) on évaluera l’incidence des emballages plastiques primaires sur les fruits et légumes frais vendus dans les magasins de détail canadiens; 2) on quantifiera l’importance comparative des emballages plastiques primaires pour les différents fruits et légumes.
Les connaissances fondées sur des preuves nécessaires à la réalisation de ce projet proviennent de l’examen d’études scientifiques sur l’emballage, de l’analyse de données privées et publiques relatives aux ventes au détail de fruits et légumes frais, d’audits d’emballages et de la consultation d’experts de l’industrie des fruits et légumes frais et de l’emballage.
En tant qu’expert respecté de l’industrie des fruits et légumes, nous vous serions reconnaissants de nous faire part de votre point de vue. Votre participation à cette étude contribuera à garantir que les conclusions tirées de l’analyse des données de la recherche soient considérées dans le contexte de l’industrie canadienne des fruits et légumes.
Tous les renseignements que vous fournirez seront traités avec la plus stricte confidentialité. Nous ne cherchons pas à obtenir des noms de personnes, d’entreprises ou d’organisations. Seule l’équipe de VCMI aura accès aux réponses individuelles et aux données de recherche, qui dans les deux cas seront toutes détruites à la fin du projet.
Si vous avez des questions sur l’étude, veuillez contacter Martin Gooch par courriel à l’adresse suivante : martin@vcm-international.com.
Nous vous remercions d’avance pour votre coopération.
Cordialement,
Martin Gooch, Ph. D.
1. Catégorisation des fruits et légumes
Pour aider à déterminer l’importance comparative des emballages plastiques primaires pour certains types de produits, nous avons regroupé les 40 fruits et légumes qui représentent environ 95 % du total des ventes au détail en trois catégories distinctes : résistants, semi-résistants et périssables. Chacun des groupes (présentés ci-dessous) reflète les facteurs physiques et biologiques qui affectent la résistance/périssabilité comparatives de chacun de ces fruits et légumes du point de vue de l’ensemble de la chaîne.
Y a-t-il des fruits et légumes que vous classeriez différemment? Dans l’affirmative, veuillez expliquer pourquoi.
Catégorisation des fruits
Fruits | ||
Résistant | Semi-résistant | Périssable |
Pommes |
Avocats |
Baies |
Pamplemousses |
Bananes |
Salade/Mélanges de fruits |
Citrons |
Cerises |
|
Limes |
Raisins |
|
Melons |
Kiwi |
|
Oranges |
Mangues |
|
Ananas |
Nectarines |
|
Mandarines/Clémentines |
Pêches |
|
Poires |
Catégorisation des légumes
Légumes | ||
Résistant | Semi-résistant | Périssable |
Betteraves |
Asperges |
Légumes à feuilles larges - en sachet |
Choux |
Haricots |
Champignons |
Céleri |
Brocolis |
Salade - en sachet |
Maïs |
Carottes |
|
Ail |
Choux-fleurs |
|
Oignons |
Concombres |
|
Courges |
Laitues/Légumes-feuilles |
|
Poivrons |
||
Pommes de terre |
||
Tomates |
||
Courgettes |
Commentaires :
2. Fonctions des emballages
Les emballages remplissent différentes fonctions. Ensemble, ces fonctions déterminent la valeur de l’emballage pour l’industrie ou les consommateurs, par exemple en prolongeant la durée de conservation et en augmentant la disponibilité. Pour les besoins de ce projet, nous avons regroupé les fonctions associées au confinement, à la commodité, à la communication et à la protection pour les fruits et les légumes. Nous avons ensuite déterminé les fonctions spécifiques que l’emballage plastique peut jouer pour permettre une distribution efficace des fruits et légumes, du champ jusqu’au consommateur.
1. En ce qui concerne les fruits semi-résistants, sur une échelle de 3 à 9 (3 = faible; 6 = moyen; 9 = élevé), veuillez indiquer :
- Dans quelle mesure chacune des fonctions groupées énumérées dans la colonne i est-elle essentielle pour permettre une distribution efficace des fruits en général (par exemple confinement)?
- Dans quelle mesure chacune des fonctions énumérées dans la colonne ii est-elle essentielle pour permettre une distribution efficace des fruits en général (par exemple la préservationNote de bas de page 15)?
i | ii | ||
---|---|---|---|
Catégorie | Note de la catégorie | Fonction | Note de la fonction |
Confinement |
Intégrité du scellage |
||
Robust-esse physique |
|||
Commodité |
Contrôle des portions |
||
Facilité de manipulation |
|||
Communication |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
||
Traçabilité/suivi/identification |
|||
Protection |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
||
Préserv-ation |
|||
Prévenir les dommages au contenu |
|||
Contrôle micro-bien |
|||
Prévenir la contam-ination interne |
|||
Prévenir la contam-ination externe |
Commentaires :
2. En ce qui concerne les légumes semi-résistants, sur une échelle de 3 à 9 (3 = faible; 6 = moyen; 9 = élevé), veuillez indiquer :
- Dans quelle mesure chacune des fonctions groupées énumérées dans la colonne i est-elle essentielle pour permettre une distribution efficace des légumes en général (par exemple confinement)?
- Dans quelle mesure chacune des fonctions énumérées dans la colonne ii est-elle essentielle pour permettre une distribution efficace des légumes en général (par exemple le contrôle des processusNote de bas de page 16)?
i | ii | ||
---|---|---|---|
Catégorie | Note de la catégorie | Fonction | Note de la fonction |
Confinement |
Intégrité du scellage |
||
Robust-esse physique |
|||
Commodité |
Contrôle des portions |
||
Facilité de manipulation |
|||
Communication |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
||
Traçabilité/suivi/identification |
|||
Protection |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
||
Préserv-ation |
|||
Prévenir les dommages au contenu |
|||
Contrôle micro-bien |
|||
Prévenir la contam-ination interne |
|||
Prévenir la contam-ination externe |
Commentaires :
3. Matrice d’association
L’importance de chaque fonction jouée par l’emballage plastique pour contribuer à la distribution efficace des fruits et légumes, de la ferme jusqu’au consommateur, peut être liée à une ou plusieurs activités qui se déroulent tout au long de la chaîne de valeur.
Nous présentons ci-dessous deux matrices qui s’appuient sur les questions que nous avons posées précédemment. La première matrice concerne les fruits et la seconde les légumes. La partie gauche de chaque matrice présente des activités distinctes qui se déroulent tout au long de la chaîne de valeur, ainsi que l’intervenant généralement associé à chacune des activités énumérées (par exemple grossiste, détaillant). Les fonctions présentées dans la section 2 sont énumérées dans la partie supérieure de la matrice.
Fruits
En ce qui concerne les fruits semi-résistants, veuillez indiquer si vous pensez qu’une fonction particulière de l’emballage plastique primaire est d’une importance cruciale pour la réalisation efficace d’une ou de plusieurs des activités énumérées dans la colonne de gauche.
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
|
Consom-mateurs | À la maison | ||||||||||||
À emporter | |||||||||||||
Achat | |||||||||||||
Vente au détail | Étalage | ||||||||||||
Récep-tion | |||||||||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | ||||||||||||
Stockage (DC) | |||||||||||||
Transport inter-régional | Transport | ||||||||||||
Stockage | |||||||||||||
Regroupe-ment | |||||||||||||
Embal-leur | Après la récolte |
Commentaires :
Légumes
En ce qui concerne les légumes semi-résistants, veuillez indiquer si vous pensez qu’une fonction particulière de l’emballage plastique primaire est d’une importance cruciale pour la réalisation efficace d’une ou de plusieurs des activités énumérées dans la colonne de gauche.
Catégorie | Confinement | Commodité | Communication | Protection | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonction |
Intégrité du scellage |
Robust-esse physique |
Contrôle des portions |
Facilité de manip-ulation |
Instruc-tions de stockage et de manip-ulation |
Traça-bilité/ suivi/ |
Contrôle des pro-cessus (trans-parence) |
Préserv-ation |
Prévenir les dommages au contenu |
Contrôle micro-bien |
Prévenir la contam-ination interne |
Prévenir la contam-ination externe |
|
Consom-mateurs | À la maison | ||||||||||||
À emporter | |||||||||||||
Achat | |||||||||||||
Vente au détail | Étalage | ||||||||||||
Récep-tion | |||||||||||||
Distri-bution en gros | Distri-bution | ||||||||||||
Stockage (DC) | |||||||||||||
Transport inter-régional | Transport | ||||||||||||
Stockage | |||||||||||||
Regroupe-ment | |||||||||||||
Embal-leur | Après la récolte |
Commentaires :
4. Commentaires finaux
Avez-vous des points à ajouter concernant l’importance relative des fonctions de l’emballage plastique primaire pour permettre une distribution efficace des différents types de fruits et légumes, de la ferme jusqu’au consommateur?
9. Bibliographie
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