Répercussions sur l’industrie de l’évolution du comportement des consommateurs — Examen approfondi 3 : Protéines d’origine animale et végétale

Format de rechange

Le présent rapport constitue la troisième partie de 3 « examens approfondis », qui sont liés à un rapport principal intitulé Répercussions sur l'industrie de l'évolution du comportement des consommateurs (PDF, en anglais seulement), partiellement financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Cet « examen approfondi (PDF, en anglais seulement) » a permis d'examiner l'intérêt des consommateurs pour la consommation des protéines, y compris les protéines d'origine animale et végétale. Il s'appuie sur les tendances qui stimulent la demande de protéines des consommateurs et mentionne des occasions d'amélioration de la sensibilisation des consommateurs à la valeur et à la qualité de divers types de protéines.

L'« examen approfondi » a été préparé dans le cadre de l'initiative Agri-communication afin d'aider le secteur à mieux comprendre les changements dans la demande des consommateurs. Il favorise un dialogue continu entre les gouvernements et l'industrie sur la meilleure façon de positionner le secteur pour réagir à ces tendances.

Intérêt des consommateurs pour les protéines

Les consommateurs peuvent choisir parmi une grande variété de sources de protéines. Au cours des dernières années, les consommateurs canadiens ont manifesté un intérêt marqué pour la qualité et la quantité de protéines qu'ils consomment, qu'elles soient d'origine animale ou végétale, qui touche notamment l'abordabilité, l'environnement et le bien-être animal.

De nombreux facteurs peuvent être importants pour les consommateurs au moment de choisir des sources de protéines, y compris le goût, la teneur en protéines dans l'aliment, le prix du produit, la présence d'additifs et d'agents de conservation, la facilité de préparation, l'emballage et la taille du produit et la quantité de gras dans le produit.

Consommation de protéines végétales et animales

La plupart des Canadiens consomment à la fois des protéines de sources animales et végétales, et bon nombre d'entre eux expriment une préférence pour les protéines animales :

  • Près de la moitié (49 %) ont indiqué qu'ils préféraient les protéines animalesnote 1
  • 28 % ont affirmé aimer autant les protéines animales que végétalesnote 1
  • 12 % ont exprimé une préférence pour les protéines d'origine végétalenote 1

Dans l'ensemble, la consommation de viande a été généralement la même au cours des 10 dernières annéesnote 4, avec quelques variations dans les types de viande consommée :

  • 65 % des personnes qui ont réduit leur consommation de viande ont affirmé avoir réduit leur consommation de bœufnote 2
  • Moins de 50 % des personnes qui ont réduit leur consommation de viande ont dit qu'elles avaient réduit leur consommation de porc, de poulet et de poisson ou de fruits de mernote 2
  • 17 % ont déclaré avoir augmenté leur consommation de substituts de viande d'origine végétalenote 3

Abordabilité

Les changements dans la consommation de viande sont l'un des moyens les plus courants par lesquels les consommateurs cherchent à réduire leurs dépenses alimentaires globales :

  • 86 % ont indiqué le prix comme raison expliquant la réduction de leur consommation de viandenote 2
  • 90 % des personnes de 55 ans et plus qui ont déclaré avoir modifié leur consommation de viande ont affirmé que c'était en raison du prixnote 2
  • 66 % des personnes de 18 à 34 ans qui ont déclaré avoir modifié leur consommation de viande ont affirmé que c'était en raison du prixnote 2

Environnement et bien-être des animaux

Les consommateurs sont ouverts à l'idée d'améliorer le rendement en matière d'environnement grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du gaspillage alimentaire et à l'accroissement de l'habitat faunique :

  • 29 % ont déclaré avoir diminué leur consommation de viande pour des raisons environnementalesnote 2

Le bien-être des animaux a été cité comme raison de la diminution de la consommation de viande par :

  • 23 % des consommateurs qui ont déclaré avoir mangé moins de viande au cours de la dernière annéenote 2
  • 33 % des personnes âgées de 18 à 34 ansnote 2
  • 20 % des personnes âgées de 55 ans et plusnote 2

Répercussions sur l'industrie

  • Les consommateurs cherchent à consommer plus de protéines; il est possible de créer des protéines végétales, tout en maintenant la production de protéines animales
  • L'augmentation de l'intérêt à l'égard des substituts de viande et de produits laitiers d'origine végétale peut présenter des possibilités pour les fabricants d'aliments, les fournisseurs d'ingrédients et les cultivateurs canadiens
  • D'autres innovations en matière de produits visant à accroître la teneur en protéines végétales des aliments familiers seront probablement bien accueillies par les Canadiens. Les consommateurs peuvent également être reconnaissants des efforts déployés pour faciliter la préparation des aliments non familiers
  • Le bien-être des animaux ainsi que les préoccupations en matière de prix et de santé sont parmi les principaux facteurs qui poussent les jeunes adultes à réduire leur consommation de viande ou à y renoncer, ce qui peut avoir une incidence sur leurs décisions d'achat au cours des prochaines années

Renseignements additionnels