Visite des sites du Laboratoire vivant — Atlantique : aménagement de milieux humides à Souris

Laboratoires vivants, excursion sur le terrain dans l’Atlantique, Souris
 

Les agriculteurs canadiens sont de bons gardiens des terres et se soucient depuis longtemps de l'environnement. Ils sont aux premières lignes des changements climatiques, les premiers à en ressentir les effets. Pour s'adapter à la nouvelle réalité climatique, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et les agriculteurs travaillent ensemble pour accélérer l’adoption de pratiques et de technologies plus respectueuses de l'environnement afin de le protéger et de continuer d’être des chefs de file de l'agriculture durable.

Voilà la devise du Laboratoire vivant – Atlantique, une collaboration de recherche de quatre ans entre AAC, les agriculteurs et les organisations environnementales de l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) qui a débuté en 2019. Plus de 20 fermes de l'Î.-P.-É. ainsi que des dizaines de scientifiques et de techniciens de tout le Canada atlantique participent au Laboratoire vivant – Atlantique. Leurs recherches portent sur plusieurs domaines clés ayant une incidence sur les agriculteurs, notamment la santé des sols, la gestion de la qualité de l’eau et la productivité des cultures. Les pratiques agricoles qu'ils étudient et l'expertise acquise seront partagées avec les agriculteurs dans l'ensemble du Canada afin d'en accroître l'adoption.

Cette série de quatre articles vous transporte dans les différents sites du Laboratoire vivant – Atlantique à l'Î.-P.-É. afin de vous présenter le travail que font les agriculteurs et les scientifiques pour contribuer à la durabilité environnementale en agriculture.

À l'extrémité nord-est de l'Î.-P.-É., une parcelle de terrain à côté d’une ferme près de la ville de Souris est en pleine effervescence! Elle grouille de nouvelles espèces de grenouilles. Récemment, Frances Braceland du Secteur de la rivière Souris et de la région de la Fédération canadienne de la faune de l'Î.-P.-É. a recensé plusieurs espèces de grenouilles différentes à proximité des champs agricoles. Elle ne s'étonne pas de trouver autant de biodiversité près de cette ferme à Souris. Il s'agit du résultat de nombreux mois de planification, suivis de la construction et de la restauration de milieux humides sur des terres agricoles comme celle-ci et d’autres un peu partout à l'Î.-P.-É., dans le cadre du projet Laboratoire vivant – Atlantique.

Un milieu humide récemment aménagé en bordure de champs agricoles à Souris, Î.-P.-É. est désormais riche en végétation et en biodiversité.
 

Des fonds ont été versés par l'intermédiaire d’AAC aux collaborateurs, notamment le Secteur de la rivière Souris et de la région de la Fédération canadienne de la faune de l'Î.-P.-É., l'Association agroenvironnementale d'East Prince, l'Association des bassins versants de Kensington North et Canards Illimités, pour l'aménagement de milieux humides sur des terres agricoles qui ne conviennent pas à la production de cultures, mais qui peuvent tout de même être utiles à l'environnement.

Frances Braceland du Secteur de la rivière Souris et de la région de la Fédération canadienne de la faune de l'Î.-P.-É. devant un autre milieu humide établi à Souris.
 

« Depuis 2019, nous avons construit deux milieux humides à l'Île-du-Prince-Édouard, et nous prévoyons poursuivre d’autres travaux au cours des deux prochaines années », explique Frances.

Jeune ouaouaron américain assis dans les mains d'une personne
Un jeune ouaouaron a trouvé un habitat.
 

Les milieux humides agissent comme filtres naturels de l'eau des champs avant qu’elle ne se déverse dans d'autres cours d'eau, et fournissent des habitats naturels à diverses espèces telles que des plantes, des insectes, des amphibiens, des oiseaux, des oiseaux aquatiques et d'autres espèces sauvages. Les milieux humides réduisent même les émissions de gaz à effet de serre pour nous protéger des conséquences des changements climatiques.

Selon Frances, « les milieux humides ont eu un effet incroyable sur les terres non cultivables qui, autrement, auraient été laissées à l'abandon. De leur côté, les agriculteurs sont ravis de contribuer à l'amélioration de l’'nvironnement pour tous les habitants de l'Île ».

Ne manquez pas le prochain arrêt de notre visite des sites du Laboratoire vivant – Atlantique à Kensington, à l'Île-du-Prince-Édouard.

Visitez la page Laboratoire vivant – Atlantique pour en savoir plus sur cette initiative.

 

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