Écrire l'histoire, chaque jour : Toronto Black Farmers Collective

Depuis 2013, Jacqueline Dwyer et Noel Livingston, fondateurs du Toronto Black Farmers Collective, continuent chaque jour de façonner l’histoire en s’employant à nourrir leur communauté. Jacqueline comprend le lien étroit qui existe entre les aliments et la culture, une partie intégrante de son entreprise : « À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, j’aimerais dire à tous les Canadiens que notre histoire s’étend sur 365 jours par année – 366 lors des années bissextiles – et qu’il s’agit d’une culture ancienne et autochtone. Nous avons encore tant de choses à partager pour enrichir l’humanité. »

Écrire l'histoire, chaque jour : Toronto Black Farmers Collective

Transcription de la vidéo

[Une musique apaisante commence.]

[Jacqueline Dwyer se tient dans une serre et s’adresse à la caméra.]

Jacqueline Dwyer : Mon message à tous les Canadiens pour le Mois de l’histoire des Noirs est que notre histoire se raconte 365 jours par année, 366 si l’année est bissextile, et notre culture ancienne et autochtone.

[Plan de Jacqueline avec sa famille et ses amis qui posent et sourient à la caméra.]

Alors nous avons tellement à partager et à donner pour outiller et enrichir l’humanité.

[Passage à l’écran de titre. Le texte à l’écran apparaît à gauche et une photo de Jacqueline avec une serre et des rangées de cultures en arrière-plan.]

Texte à l’écran : Écrire l’histoire, chaque jour : Toronto Black Farmers Collective

[Image de Noel Livingston, le partenaire de Jacqueline, qui plonge la main dans un bac surélevé de légumes-feuilles.]

Je m’appelle Jacqueline Dwyer.

Texte à l’écran : Jacqueline Dwyer – Co-fondatrice, Toronto Black Farmers Collective

J’ai cofondé le Toronto Black Farmers Collective. Je milite pour la saine alimentation et je pratique l’agriculture urbaine.

[Jacqueline arrose des rangs de légumes en serre.]

Le travail du Toronto Black Farmers Collective a officiellement débuté en 2013.

[Plan de Jacqueline et d’un collègue qui parcourent un jardin rempli de légumes au ralenti.]

Nous avons commencé avec une parcelle de moins de 1 000 pieds carrés en cultivant tout un éventail de légumes de saison et culturellement pertinents...

[Vue rapprochée de Jacqueline cueillant des pois dans un seau.]

...et la communauté a tout naturellement adhéré à ce que nous faisions.

Les gens venaient acheter leur nourriture chez nous ou venaient nous dire qu’ils n’avaient pas de nourriture ou qu’ils n’avaient pas été payés ce mois-ci...

[Plan au ralenti d’un travailleur qui tend la main vers un bac de fruits et légumes dans une serre.]

...et nous donnions. C’est vraiment comme ça que tout a commencé. Et ça s’est développé avec le temps. Ça a poussé.

La ferme urbaine Toronto Black Farmers Collective nourrit de 30 à 35 familles.

Nous distribuons et nous vendons aussi au marché des fermiers afro-antillais sur Reggae Lane, dans le quartier Little Jamaica.

[Un travailleur s’agenouille dans un jardin et cueille des fruits et légumes.]

Depuis la fin de la pandémie...

[Vue rapprochée des pois, des poivrons, des haricots verts et d’un concombre réunis sur une table.]

...nous avons donné plus de 5 000 paniers de nourriture à des ménages et à des communautés.

Oh oui, c’est beaucoup.

[Jacqueline et Noel rient et sourient pendant qu’ils marchent dans leur jardin.]

Nous avons tous les deux un bagage en agriculture.

Mes grands-mères étaient toutes fermières.

[Jacqueline et Noel marchent vers une serre, le dos tourné vers la caméra.]

Le père de Noel était agriculteur de métier pour le gouvernement jamaïcain. Alors la famille travaillait sur une ferme expérimentale dans notre paroisse, en Jamaïque, la paroisse Saint Mary.

[Vue rapprochée d’un enfant ajustant du sol dans un bac de fruits et légumes avec deux pelles.]

J’ai donc toujours vu beaucoup de nourriture autour de moi et je suis habituée à voir les gens cultiver leur cour ou n’importe quel petit espace vert.

[Jacqueline se tient dans un jardin et sourit vers la caméra pendant qu’elle tient une caisse pleine de fruits et légumes.]

Quand je suis arrivée ici, en ‘78, j’ai vraiment eu un choc culturel, parce que, vous savez, ici le climat était tout autre, les cultures alimentaires aussi et la plupart des gens, en fait, la plupart des fermes, étaient à l’extérieur de la ville.

[Vue rapprochée de Jacqueline tenant un poivron rouge et un poivron jaune en regardant la caméra.]

Avec mes enfants, j’ai donc commencé à enseigner comment faire pousser des fraises.

[Jacqueline et une jeune fille analysent une partie des produits de la serre.]

J’ai préparé la cour arrière et j’ai commencé à travailler avec eux en plantant des fraisiers.

[Vue rapprochée de quelques fraises qui pendent d’une vigne.]

Et ça a été tellement incroyable de voir à quel point les fraisiers étaient productifs, et tous les enfants du quartier venaient chez nous pour trouver des fraises et les manger.

[Vue rapprochée de Jacqueline et d’une enfant regardant des fruits et légumes dans la serre.]

Ça a fait remonter une tonne de souvenirs de mon enfance, dans des communautés où les enfants avaient toujours de quoi manger.

Il y avait toujours abondance de nourriture et on respectait le fait que nos aîné...

[Deux travailleurs discutent assis dans un jardin et manipulent des fruits et légumes.]

...qui sont maintenant nos ancêtres, y consacraient beaucoup d’énergie.

Comme Emeril Lagasse l’a dit, tu le mets en terre et tu l’oublies.

C’est semé et tout pousse avec le temps.

[Plan rapproché d’une rangée de poivrons.]

Ce que j’aime le plus à propos de ce travail, c’est l’excellente nourriture que nous faisons pousser.

[Plan de Jacqueline tenant un poivron jaune à la caméra et en souriant.]

Nous avons la chance de la consommer, de la partager et nous faisons participer…

[Jacqueline et sa fille admirent une caisse remplie de légumes.]

...des gens de tous les horizons à chaque étape du processus.

L’histoire c’est tous les jours. Nous écrivons l’histoire tous les jours. Et en tant que personnes d’ascendance africaine, nous rayonnons partout sur la Terre.

[Jacqueline parle à deux collègues avec les jardins en arrière-plan.]

Un mois, le plus court de l’année, n’est vraiment pas suffisant pour tout dire et tout montrer.

[Deux travailleurs sont assis et parlent à l’extérieur, près du jardin.]

Et je sais que d’enseigner l’histoire tous les jours permet de donner aux gens des moyens d’avancer.

[Plan de Jacqueline souriant et tenant une caisse pleine de légumes. La serre et les jardins figurent en arrière-plan.]

C’est tout ce dont ils ont besoin, d’avoir les connaissances pour savoir comment mieux se traiter les uns les autres, en tant qu’êtres humains.

[Fin de la musique apaisante.]

Texte à l’écran : Agriculture et Agroalimentaire Canada - Agriculture and Agri-Food Canada

[Mot-symbole du gouvernement du Canada]

[Fin]

 

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