Exportations vers le Mexique : Guide pour les PME canadiennes du secteur des aliments et des boissons

1) Introduction

Les exportateurs canadiens d'aliments et de boissons disposent de tous les atouts pour considérer le Mexique comme un moyen viable d'accroître leur présence sur les marchés internationaux. Grâce à une population jeune friande de nouveautés et à l'importance croissante accordée à l'innovation, la santé, la qualité et la durabilité, les possibilités de développement des entreprises sont de plus en plus nombreuses. En outre, les deux pays entretiennent depuis longtemps des relations commerciales constructives, portent un vif intérêt à l'harmonisation des normes et de la réglementation et offrent une relative facilité de transport. On ne saurait surestimer l'importance pour le Canada d'être perçu comme un pays ami et digne de confiance, offrant un environnement commercial stable et des produits de haute qualité.

Le présent guide sera particulièrement utile aux petites et moyennes entreprises canadiennes du secteur des aliments et des boissons qui ont un produit prêt à être exporté, qui ont effectué des recherches leur ayant permis de conclure que le Mexique est un marché d'exportation viable et qui souhaitent maintenant comprendre les étapes essentielles nécessaires à leur entrée sur le marché. Ce guide restera en ligne et les liens et autres références seront régulièrement mis à jour afin de fournir des informations actualisées. Les lecteurs sont également encouragés à consulter les rapports d'information sur les marchés du Mexique d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, et la page Faire des affaires au Mexique d'Affaires mondiales Canada, afin d'obtenir des statistiques commerciales détaillées, des profils de marché et des analyses des possibilités. Sauf indication contraire, les statistiques sont fournies par le groupe Analyse des marchés mondiaux d'AAC.

Une liste de vérification de la préparation à la commercialisation se trouve en annexe et constitue un outil de référence rapide destiné à faciliter l'élaboration de stratégies d'entrée sur le marché. Les bureaux régionaux d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et les bureaux provinciaux responsables de l'agriculture ou de la promotion du commerce peuvent fournir des conseils et un soutien en matière de préparation à la commercialisation. Les entreprises prêtes à exporter sont invitées à communiquer avec le Service des délégués commerciaux afin de discuter des démarches d'entrée sur le marché.

2) Aperçu

a. Profil socio-économique

Le Mexique, dont le nom officiel est États-Unis du Mexique, est le quatorzième plus grand pays du monde. Il compte 32 États, dont six sont limitrophes des États-Unis (Tamaulipas, Nuevo León, Coahuila, Chihuahua, Sonora et Baja California) et quatre sont limitrophes du Guatemala et du Bélize au sud (Chiapas, Tabasco, Campeche et Quintana Roo).

Le Mexique est la seizième économie mondiale et, bien que le pays ait souffert de la pandémie de COVID-19, son taux de croissance annuel a grimpé à 4,7 % en 2021 pour atteindre 1,7 million de dollars canadiens, ce qui équivaut aux niveaux de 2019. Les États qui ont enregistré les revenus les plus élevés sont la Ville de Mexico, l’État de Mexico, Nuevo León, Jalisco, Veracruz, Guanajuato, Baja California et Coahuila.

Concentration de la population au Mexique, 2022
Carte de la densité de la population
Description de l'image ci-dessus

La population mexicaine tend à se concentrer dans la région du centre du pays, notamment dans l’État de Mexico qui entoure la zone métropolitaine de Mexico, le cœur de l’activité politique et financière du pays. Les villes les plus peuplées sont Tijuana, Iztapalapa, León, Puebla, Ecatepec Morelos, Juárez, Zapopan, Guadalajara et Monterrey.

Comme le montre la carte, la population tend à se concentrer dans la région centrale du pays, notamment l'état de Mexico qui entoure la zone métropolitaine de Mexico, le cœur de l'activité politique et financière du pays. Les villes les plus peuplées sont Tijuana, Iztapalapa, León, Puebla, Ecatepec Morelos, Juárez, Zapopan, Guadalajara et Monterrey.

Le recensement de 2020 de l'Institut national de la statistique et de la géographie (INEGI (en espagnol seulement)) a confirmé la jeunesse de la population mexicaine : plus de 43,8 % des 126 millions d'habitants ont moins de 25 ans et l'âge moyen est de 29 ans. Il convient également de souligner la répartition relativement égale entre les hommes (49 %) et les femmes (51 %).

D'un point de vue économique, le Mexique est un pays très contrasté et complexe du point de vue du développement régional, sectoriel et social, ce qui tend à influencer l'accès à la santé, à l'éducation et à l'aide sociale. Selon l'étude réalisée en 2020 par l'INEGI intitulée « Quantifier la montée de la classe moyenne au Mexique » (en espagnol seulement) (PDF) :

  • 1,02 million de personnes sont considérées comme appartenant à la classe supérieure : elles gagnent plus de 5 400 $ CA par mois.
  • 47,20 millions de personnes sont considérées comme faisant partie de la classe moyenne : elles gagnent entre 1 610 $ CA et 5 399 $ CA par mois*.
  • 78,53 millions de personnes sont considérées comme appartenant à la classe inférieure : elles gagnent entre 796 $ CA et 1 609 $ CA par mois.

Les estimations les plus récentes de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (ENSANUT, 2018 (en espagnol seulement) (PDF) Note de bas de page 1) soulignent les conséquences de cet état de fait. Sur les 33 millions de ménages que compte le Mexique, 22,6 % (7 millions de ménages) sont confrontés à une insécurité alimentaire modérée ou grave, et 32,9 % (10 millions de ménages) font face à une insécurité alimentaire légère Note de bas de page 2. En ce qui concerne la situation géographique, les ménages ruraux affichent un pourcentage plus élevé d'insécurité alimentaire, avec seulement 30,4 % du total des ménages en situation de sécurité alimentaire, alors que les ménages urbains avoisinent les 50 %. Il convient de noter que la taille moyenne des ménages au Mexique est de 3,6 personnes par famille.

Selon un récent rapport sur la consommation (en espagnol seulement) (PDF) alimentaire (novembre 2021), le ménage mexicain moyen consacre environ 25 % de son revenu à l'alimentation, ce qui témoigne de l'attachement des Mexicains au plaisir de manger. En novembre 2022, les consommateurs mexicains payaient en moyenne plus de 12 % de plus qu'un an auparavant pour les produits alimentaires et les boissons. En 2022, l'inflation des denrées alimentaires a commencé à se stabiliser, passant d'un pic de 1,44 % en juin à 0,28 % en novembre. Source : Banque mondiale (en espagnol seulement).

Compte tenu de la réalité des revenus, le Mexique reste un marché sensible aux prix, la consommation ou les préférences alimentaires étant fonction de la classe sociale. En règle générale, les consommateurs d'aliments et de boissons se divisent en deux segments :

  • Consommateurs haut de gamme : niveaux socio-économiques élevés et moyens prêts à payer pour des produits de qualité supérieure (généralement importés).
  • Consommateurs ordinaires : niveaux socio-économiques moyens et inférieurs qui achètent principalement en fonction du prix.

b. Consommation et préférences alimentaires

Sous l'effet conjugué de la culture alimentaire, de la disponibilité alimentaire et du prix des aliments, le Mexique affiche le taux d'obésité le plus élevé au monde, touchant plus de 75 % des adultes et 35,6 % des enfants. En réalité, le Mexique est le premier consommateur mondial de boissons gazeuses à sucre ajouté et privilégie les jus industriels, les produits non laitiers sucrés, les collations sucrées, les desserts et les céréales.

Ce qui explique en grande partie ce résultat est le fait que le Mexique est le pays d'Amérique latine qui vend le plus d'aliments ultra-transformés et qu'il est le quatrième consommateur mondial de ces produits, qui représentent 23,1 % de l'apport énergétique de la population. Les aliments transformésNote de bas de page 3 et ultra-transformés sont dans la plupart des cas nettement moins chers que les aliments moins transformés et plus faciles à préparer, ce qui a contribué à la croissance de leurs ventes de 34,5 % au cours des dernières années.

La consommation d'aliments sains et nutritifs et son association avec les maladies chroniques sont surveillées par l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (ENSANUT). Les aliments et les boissons sont classés en fonction de leurs caractéristiques nutritionnelles par rapport aux maladies chroniques et au risque de surpoids et d'obésité. La consommation quotidienne de légumes, de fruits, de légumineuses, de viandes non transformées, d'eau, d'œufs et de produits laitiers est recommandée, tandis que les aliments transformés et ultra-transformés, les boissons sucrées non laitières et les collations, ainsi que les sucreries et les desserts sont déconseillés.

Le gouvernement a tenté de s'attaquer au problème de l'obésité de différentes manières. Depuis 2014, il existe une taxe spéciale sur les produits et services qui vise à pénaliser la « malbouffe ». En outre, une série de campagnes publicitaires destinées aux enfants et portant sur une alimentation plus saine et l'exercice physique ont été lancées récemment. L'une des difficultés a été d'informer de manière adaptée les consommateurs à faible revenu sur la question des coûts à long terme du surpoids ou de l'obésité. L'étiquetage des nouveaux produits est également une mesure récente, qui sera traitée en détail plus loin dans le présent guide.

Quelques données supplémentaires sur la consommation d'aliments transformés au Mexique :

  • Le Mexique a le taux de consommation d'aliments transformés par habitant le plus élevé au monde.
    • La consommation d'aliments transformés au Mexique s'élève à environ 19 milliards de tonnes par an.
  • Les tortillas et le pain sont les aliments les plus consommés et la croissance des ventes devrait se poursuivre.
  • Plus de 50 % des aliments transformés au Mexique proviennent de produits agricoles tels que les pommes de terre ou les légumes. Si l'on inclut les produits de boulangerie et autres produits à base de blé, le pourcentage augmente légèrement.
  • Soixante-dix pour cent (70 %) de la consommation de sucres ajoutés au Mexique provient des boissons sucrées (boissons gazeuses, boissons lactées, jus et nectars en conserve, conditionnés ou en bouteille).
  • Les aliments portant un étiquetage relatif à la santé ont vu leurs ventes augmenter d'environ 85 %.

3) Introduction au marché des aliments et des boissons

a. Secteur des aliments et des boissons au Mexique

Selon le Répertoire statistique national des unités économiques (DENUE) (en espagnol seulement), l'industrie alimentaire compte actuellement 217 320 entreprises, avec une concentration dans l'état de Mexico (28 657), Oaxaca (22 298) et Puebla (19 639).

Le marché des aliments et des boissons au Mexique représente 4 % du PIB et atteindra 136,9 milliards de dollars canadiens en 2022. Selon l'INEGI, en 2020, la production d'aliments transformés représentait 25,9 % de la valeur du PIB des industries manufacturières et 4,1 % du PIB total, les produits de boulangerie et les tortillas figurant parmi les principaux produits, suivis par la viande et les produits laitiers.

Le secteur emploie 1,96 million de personnes (49,9 % de femmes) avec un salaire mensuel moyen de 326 $ CA. L'âge moyen est de 39 ans et 11,1 % des travailleurs sont directement liés à l'industrie alimentaire. Trente et un pour cent (31 %) de la main-d'œuvre est affectée à la production de tortillas, de pain, de produits de boulangerie, d'autres céréales et de repas; 5,64 % à la production de produits à base de sucre, de chocolat, de confiserie et de tabac; 4,18 % à la production de viande, de poisson et de produits dérivés; 2,58 % à la production de produits laitiers; 1,16 % à la production de produits à base de fruits et de légumes.

b. Accords de libre-échange

Le Mexique dispose d'un réseau de 14 accords de libre-échange (ALE) avec plus de 50 pays différents, de 30 accords de promotion et de protection réciproque des investissements (APPRI) avec 31 pays ou régions administratives et de 9 accords de portée limitée (accords de complémentarité économique et accords de portée partielle) dans le cadre de l'Association latino-américaine d'intégration (ALADI). Cela fait du Mexique un pays où le commerce extérieur est important et où le marché est ouvert. L'un des premiers ALE signés par le Mexique a été l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), aujourd'hui appelé Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), qui est entré en vigueur en 2020. De plus amples informations sont disponibles ici : ACEUM. Le commerce entre le Canada et le Mexique est également influencé par l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Les avantages de cet accord de libre-échange pour les aliments transformés et les boissons sont considérés comme minimes du point de vue des entreprises canadiennes par rapport à l'ACEUM. Pour plus d'informations : PTPGP et le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire du Canada.

c. Environnement concurrentiel

Qui sont les principaux compétiteurs du Canada?

D'après les statistiques d'AAC, les principaux fournisseurs du Mexique (10 principaux fournisseurs représentant 82,96 % de part de marché) dans le secteur des aliments transformés et des boissons (2017 à 2022) sont :              

  1. États-Unis (65,20 %)
  2. Canada (5,02 %)
  3. Chine (2,68 %)
  4. Chili (2,42 %)
  5. Espagne (2,36 %)
  6. Guatemala (1,35 %)
  7. Brésil (1,21 %)
  8. Royaume-Uni (1,10 %)
  9. France (0,87 %)
  10. Italie (0,75 %)

Les autres fournisseurs mexicains détiennent une part de marché de 17,04 %. Sachant que le Mexique est le huitième producteur mondial d'aliments transformés, il est important de souligner que l'industrie mexicaine des aliments transformés entre également dans le champ de la concurrence, puisqu'elle s'approvisionne à 90 % au niveau local et à 10 % auprès de fournisseurs étrangers. Les produits fabriqués localement présentent certains avantages concurrentiels, tels qu'une meilleure compréhension de l'industrie locale et de ses besoins. (USDA, 2021)

Les principales importations en provenance des États-Unis comprennent les jambons frais et réfrigérés (9,57 %), le lait et la crème sous forme solide (6,47 %), les tourteaux d'oléagineux et autres résidus solides (6,19 %), la viande bovine fraîche ou réfrigérée (5,06 %) et les coupes fraîches ou réfrigérées (4,15 %).

Les principales importations en provenance du Canada sont les jambons frais et réfrigérés (18,56 %), l'huile de colza (12,18 %), la viande bovine fraîche ou réfrigérée (9,60 %), les pommes de terre préparées ou en conserve (6,92 %) et les gaufres et gaufrettes (5,38 %). Comme on peut le constater, certains produits sont similaires à ceux des États-Unis, tels que les jambons frais et réfrigérés et la viande bovine fraîche, ce qui rend la concurrence pour ces produits très forte.

La tendance à la consommation de produits haut de gamme, sains et biologiques au Mexique a accru les possibilités s'offrant aux entreprises du secteur des aliments et des boissons. Les catégories plus étroitement liées au commerce de détail comprennent : les préparations alimentaires pour sauces et les sauces préparées correspondant au chapitre 21 du Tarif des douanes; le glucose et le fructose sous forme solide et le sirop correspondant au chapitre 17 du Tarif des douanes; le pain, les pâtisseries et les gâteaux correspondant au chapitre 19; les saucisses et produits similaires correspondant au chapitre 16.

Quels atouts leur confèrent cet avantage?

États-Unis : Les États-Unis sont le premier fournisseur d'aliments et de boissons du Mexique. Outre les avantages logistiques liés à la géographie, les produits américains jouissent d'une bonne réputation sur le marché mexicain en raison de leur qualité constante et de la stabilité de leur approvisionnement.

La culture américaine, telle qu'elle apparaît dans les publicités et émissions télévisées, les dessins animés et les films, a influencé la consommation et les modes de vie au Mexique au point d'être considérée comme la norme, voire comme un objectif à atteindre. L'importante présence mexicaine aux États-Unis, résultant de l'immigration, contribue également à cet échange culturel.

Un autre atout dont jouissent les États-Unis tient au grand nombre de franchises américaines, ce qui a permis à leurs produits de faire partie de la structure et du mode de vie mexicains. Selon l'Association mexicaine de la franchise, 14 % des franchises au Mexique sont étrangères, dont 50 % proviennent des États-Unis, comptant plus de 2 250 points de vente. Parmi les services de restauration, on peut citer Shake Shack, Texas Ribs, Chillis, etc.

Chili : L'ALE qui existe entre le Mexique et le Chili est bilatéral, ce qui rend souvent le commerce plus efficace et répond aux besoins particuliers de deux pays seulement, par rapport à l'ACEUM, qui est composé de trois pays. Une catégorie bien connue du Chili au Mexique est celle des aliments en conserve et des huiles.

Chine : Le grand atout de la Chine par rapport à de nombreux pays réside dans ses prix. La Chine offre les taux de main-d'œuvre parmi les plus bas du monde. Or, la réduction de quelques cents du coût unitaire peut accroître les marges bénéficiaires, ce qui constitue un réel attrait pour un pays soucieux de ses prix comme le Mexique. Les épices, les soupes instantanées et les sauces sont des catégories bien connues des Mexicains qui proviennent de la Chine.

Espagne : Au fil du temps, d'importantes entreprises espagnoles se sont installées au Mexique et vice versa. Ce degré élevé de familiarisation a suscité un intérêt croissant et une augmentation de la consommation. Parmi les catégories bien connues de produits provenant de l'Espagne figurent les jambons salés, les épices, les biscuits, les huiles, les olives, les sauces tomate, les fromages et les fruits transformés.

Industrie nationale : Les producteurs mexicains ont deux avantages concurrentiels : ils ont une meilleure compréhension de l'industrie et des besoins locaux, et les campagnes gouvernementales et la publicité (« Retour aux produits locaux ») visent à promouvoir la consommation locale et donc à soutenir les entreprises mexicaines.

Acteurs clés au Mexique

En 2022, selon l'association nationale des détaillants et des grands magasins du Mexique (ANTAD (en espagnol seulement)), le secteur mexicain du commerce de détail comprenait 3 284 supermarchés, 2 507 grands magasins et 41 103 magasins spécialisés, contribuant à 3,2 % du PIB national et à 15,6 % du PIB du secteur du commerce. L'industrie alimentaire mexicaine est très compétitive, quelques entreprises contrôlant le marché grâce à leur infrastructure nationale et à leur présence dans l'esprit des Mexicains.

En 2021, les principaux acteurs du marché mexicain des aliments et des boissons étaient, par ordre de valeur des ventes, Bimbo, Coca-Cola (FEMSA), Sigma, Gruma, PepsiCo, Lala, Bachoco Industries, Nestlé, SuKarne, Pilgrim's Pride Mexico et Grupo Herdez (Statista, 2021 (en espagnol seulement)). Les autres acteurs clés sont notamment Unilever (Pays-Bas), General Mills (États-Unis), Mondelez (États-Unis), Danone (France), Mars (États-Unis) et Kellogg's (États-Unis).

En parallèle, les principales marques concurrentes étaient : La Costeña, Clemente Jacques, Del Monte, Hellmann's, Smucker's, French's, La Moderna, Dolores, Tuny, Jumex, Del Valle, Campbell's V8, Ades, Vita Real, Karo, Nescafé et Valentina.

d. Tendances du marché

Santé

L’adoption d’un mode de vie sain est désormais l’un des principaux objectifs de nombreux consommateurs mexicains, mais la santé et le bien-être restent un marché à créneaux, le plus souvent réservé aux consommateurs à revenus élevés. Le fait que nombre de ces produits haut de gamme ne soient pas encore fabriqués au Mexique en fait un segment attrayant pour les importations.

Le secteur de la santé et du bien-être au Mexique a atteint une valeur de vente au détail de 23,9 milliards de dollars canadiens en 2021, avec une progression à un TCAC de 6,5 % (2016 à 2021) et un TCAC prévisionnel de 6,4 % (2021 à 2026) (Euromonitor International, 2022).

  • MPS (meilleurs pour la santé) : Produits qui présentaient des allégations telles que faible/exempt de/réduit en matières grasses (saturées ou trans); faible/exempt de/réduit en calories, cholestérol, sodium, glucides, glycémie, sans sucre ajouté ou sans sucre; diététique/léger et non pasteurisé.
  • EF (enrichis/fonctionnels) : Produits qui présentaient soit des allégations « enrichis » (aliments plus) (calcium ajouté, riche en fibres ou protéines/fibres ou protéines ajoutées, stanols/stérols, enrichi en vitamines/minéraux), soit des allégations « fonctionnels » (antioxydant, fonctionnel : santé osseuse, cerveau et système nerveux, santé cardiovasculaire, digestion, énergie, santé oculaire, système immunitaire, autres, minceur, stress, sommeil, gain de poids et de muscle, satiété élevée, probiotiques).
  • Exempts de : Produits qui présentaient des allégations d'ingrédients exempts de caféine, de produits laitiers, d'hormones ou d'huile de palme.
  • NS (naturellement sains) : Les allégations présentaient des produits « entièrement naturels », sans organismes génétiquement modifiés (OGM), sans additifs artificiels (colorants, arômes) ni agents de conservation, biologiques ou à grains entiers.
  • Biologiques : Nom donné aux produits végétaux, animaux ou dérivés qui sont cultivés ou élevés avec des substances naturelles sans utilisation de pesticides ou d'engrais artificiels, entre autres produits chimiques. (Secrétariat à l'Agriculture et au Développement rural – SADER (en espagnol seulement))
Part de marché
Aliments (64 %) Boissons (36 %)
EF (66,3 %) EF (43,6 %)
MPS (11,7 %) MPS (39,4 %)
NS (10,5 %) NS (16,7 %)
BIOLOGIQUES (0,3 %) BIOLOGIQUES (0,3 %)
EXEMPTS DE (11,3 %) EXEMPTS DE (0 %)
Source : Euromonitor International
Lancements de nouveaux produits 2017 à 2022
Aliments Boissons
5 502   1 748
6 599   1 605
8 043 1 326  
1 421   408
1 343   376
Source : Mintel

Innovation et durabilité

Les tendances évoluent dans le sens d’innovations fondées sur l’intérêt des consommateurs à l’égard de la nutrition, de nouveaux formats de produits et de caractéristiques fonctionnelles ciblant des aspects particuliers de la santé, tant pour les catégories des ingrédients que pour les produits prêts à être vendus au détail. L’innovation peut être étroitement liée à la durabilité, comme le montre l’intérêt croissant pour les emballages biodégradables. La consommation d’insectes est une source intéressante de protéines de remplacement. Il est intéressant de noter que, depuis des siècles, les insectes font partie de la gastronomie mexicaine en tant que source de protéines. Actuellement, divers produits fabriqués à partir de grillons sont commercialisés sur le marché mexicain, tels que des collations, des farines et des protéines en poudre.

Étiquettes épurées

Parallèlement à cet engouement croissant, la tendance à l'étiquetage épuré suscite de plus en plus d'intérêt. Selon Market Data Forecast, le Mexique est l'un des pays d'Amérique latine où le marché de l'étiquetage épuré est le plus segmenté. Selon les données d'Innova Market Insights, l'absence d'additifs et d'agents de conservation est la principale allégation en matière d'étiquetage épuré au Mexique, et elle a connu une augmentation de 19 %. Les produits dits sans OGM, sans gluten, sans lactose, végétaliens et naturels sont les plus consommés et les plus demandés dans le cadre de cette tendance.

Produits gastronomiques/de qualité

Les produits alimentaires gastronomiques répondent à la fois au besoin d'aliments de haute qualité qui satisfont à la demande de santé et de bien-être, de durabilité et de traçabilité, ainsi qu'à l'intérêt croissant pour l'authenticité des différents produits et expériences. Cette situation a eu une incidence sur la cuisine du pays. La gastronomie mexicaine joue un rôle important au sein de la culture mexicaine; c'est pourquoi elle évolue continuellement. La combinaison de plats mexicains typiques et d'ingrédients gastronomiques permet de créer des plats exotiques et des présentations haut de gamme.

Les produits gastronomiques les plus populaires produits au Mexique sont les piments chilis, l'alcool, le chocolat, les insectes et les huiles. Selon la revue Food Tech, les produits gastronomiques les plus vendus sont les fromages, les jambons et les saucisses, les boissons et l'alcool, les poissons et les fruits de mer, les huiles et les vinaigres, les desserts, les produits exotiques, etc.

Selon AC Nielsen, le profil (en espagnol seulement) (PDF) du consommateur de produits gastronomiques au Mexique se situe entre 25 et 65 ans, avec un niveau d'éducation élevé, un niveau économique supérieur à la moyenne et une bonne connaissance des nouvelles tendances en matière d'alimentation et de nutrition.

Tendances liées à la pandémie de COVID-19 adoptées par les consommateurs

Commodité : Cette notion désigne les produits prêts à consommer et prêts à boire qui répondent aux besoins des consommateurs en ce qui concerne le caractère immédiat, la variété et la qualité grâce à de nouveaux formats et à de nouvelles formulations. La commodité, c’est aussi le prêt-à-préparer : les produits déjà hachés, tranchés ou en morceaux individuels sont faciles à consommer ou accélèrent la préparation des repas. Les marques ont trouvé ce nouveau créneau et y répondent.

Le consommateur omnicanal : Ce consommateur veut trouver et acheter ses produits préférés quand il en a besoin et par le canal de son choix. L’accessibilité et la disponibilité sont fondamentales pour les Mexicains et, bien qu’ils soient fidèles aux marques, ils les remplaceront s’ils ne les trouvent pas. Les fabricants et les détaillants doivent collaborer étroitement afin de disposer des stocks nécessaires et se conformer à la nouvelle politique « Zéro pénurie de marchandises ».

#ConsommezLocal (« Retour aux produits locaux ») : Cette campagne a été créée afin d’encourager l’achat de produits et de services auprès de fournisseurs locaux et de s’éloigner des grandes chaînes et des entreprises transnationales. En plus de témoigner d’une tendance au soutien social, cette campagne a contribué à renforcer l’économie locale, ce qui a consolidé la tendance, avec l’attrait d’entreprises telles que Uber Eats, Rappi et American Express.

Le principal facteur limitant l’augmentation des ventes d’aliments sains est le prix, de sorte que la plupart des consommateurs appartenant à la tranche de revenus la plus basse restent focalisés sur le prix, plutôt que sur la qualité, la santé et l’innovation.

4) Activités sur le marché mexicain des aliments et des boissons

a. Façon de faire des affaires au Mexique

Culture d’entreprise

Le Mexique étant une culture très contextuelle, les affaires sont basées sur les relations personnelles, la loyauté, les interactions en personne et la conscience du statut. Les entreprises canadiennes qui souhaitent faire des affaires au Mexique doivent être prêtes à investir le temps nécessaire pour établir des relations et gagner la confiance des partenaires.

Les rencontres en personne sont préférables pour le premier contact. Une présentation par un tiers peut être utile, car les Mexicains préfèrent travailler avec une personne qu’ils connaissent ou dont ils ont déjà eu des références. Si cela n’est pas possible, il est recommandé de communiquer par téléphone plutôt que par courrier électronique ou par WhatsApp. Cette tendance évolue avec les « millénariaux » et la « génération Z » qui sont plus ouverts au textage. Il convient de noter que WhatsApp est le réseau social qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs au Mexique, même à des fins professionnelles.

Le processus de décision relève presque exclusivement des cadres supérieurs de l’entreprise et ne doit pas être trop précipité. Les partenaires commerciaux mexicains sont également souples en ce qui concerne le temps nécessaire à la prise de décisions importantes, car ils ont généralement besoin de temps avant de prendre une décision.

Structure

Selon l’ANTAD, 57,8 % des consommateurs mexicains préfèrent acheter leurs produits dans les canaux de vente au détail traditionnels, dont 14,3 % dans les supermarchés, 12,9 % dans les magasins spécialisés et 11,5 % dans les grands magasins. Le Mexique compte 46 894 magasins de détail : 88 % sont des magasins spécialisés, 7 % des supermarchés et 5 % des grands magasins.

Commerce de détail

Le commerce de détail des aliments et des boissons au Mexique est divisé en trois canaux :

  • Moderne
  • Traditionnel
  • Commerce électronique

Le canal moderne désigne les supermarchés dont les ventes représentent une forte valeur et qui disposent de technologies de gestion des stocks et d'infrastructures de transport. En outre, ce canal offre aux consommateurs une cohérence, une qualité et une grande variété de produits.

Les chaînes qui en font partie adaptent leurs magasins en fonction des segments socio-économiques auxquels appartient le consommateur. Le canal est classé en deux groupes :

  1. Entrepôts, supermarchés, hypermarchés, mégamarchés
  2. Magasins de vente au rabais et magasins express

Le premier groupe est axé sur les consommateurs à revenus moyens et élevés, tandis que le second groupe, qui propose une plus petite variété de produits, est axé sur les consommateurs à faibles revenus.

Parmi les magasins du premier groupe, Walmart est la chaîne qui possède le plus grand nombre de magasins dans le pays (87 % de part de marché selon l'étude de compétence sur les canaux modernes des aliments et des boissons (en espagnol seulement) (PDF) réalisée par COFECE (en espagnol seulement)), suivie par Soriana, Chedraui, Costco, Merza, Casa Ley, Super del Norte. De même, Walmart possède plus d'établissements dans le second groupe et est suivie par Tiendas 3B, Tiendas Neto et Dunosusa.

  • Walmart se retrouve dans les 32 états mexicains sous six enseignes différentes : Walmart Supercenter, Bodega Aurrera, Mi Bodega Aurrera, Bodega Aurrera Express, Walmart Express et Sam's Club.
  • Soriana se retrouve dans 32 états sous quatre enseignes différentes : Hiper, Super Mercado, Express et Mega.
  • Chedraui se retrouve dans 25 états, principalement dans le sud du pays, sous quatre enseignes : Chedraui, Super Chedraui, Selecto et Almacenes.
  • La Comer se retrouve dans 11 états sous quatre enseignes : La Comer, Fresko, Citymarket et Sumesa.
  • Casa Ley se retrouve dans 10 états, principalement dans le nord, sous cinq enseignes différentes : Ley Autoservicio, Super Ley Express Fresh, Super Ley Express, Super Ley et Ley Mayoreo.
  • Tiendas 3B se retrouve dans 12 états avec plus de 1 350 magasins et élargissant sa couverture grâce au commerce électronique par l'entremise de Mercado Libre.
    • Tiendas 3B a augmenté ses ventes pendant la pandémie de COVID-19 grâce à Mercado Libre. Elle a connu une forte croissance en raison de sa petite base régionale, mais elle a récemment été surprise par des commandes émanant de villes où elle n'a pas de couverture, comme Tijuana.

Comme le souligne l'ANTAD, 95,8 % des supermarchés sont situés dans des zones urbaines telles que l'état de Mexico, Nuevo León, Mexico, Yucatán et Jalisco. Les états de Tlaxcala, Zacatecas, Nayarit et Colima en comptent moins de 50 chacun. Baja California, Colima, Mexico et Morelos Campeche, Quintana Roo, Sinaloa, Chiapas et Yucatán ont peu ou pas de supermarchés dans les zones rurales.

Le canal traditionnel comprend les petites épiceries (abarrotes en espagnol), les magasins de secteurs spécifiques (boucheries et magasins de volaille), ainsi que les marchés aux puces et les marchés de rue. En général, les magasins du canal traditionnel ont des stocks limités, en raison de leur petite taille, et sont généralement des entreprises familiales (magasins familiaux). Ils sont approvisionnés à la fois par les marchés centraux d'approvisionnement alimentaire (Central de Abastos) et les magasins en gros, ainsi que par de grandes entreprises qui livrent des produits directement au magasin (c'est à dire pain emballé, produits laitiers, sodas, bière et collations).

Le canal traditionnel offre certains avantages aux consommateurs, comme la proximité, qui est un facteur de décision important pour les ménages qui n'ont pas de voiture ou dont les revenus ne leur permettent que de faire des achats quotidiens. Malgré le développement des canaux modernes et en ligne, le canal traditionnel reste la principale destination des dépenses des ménages mexicains en matière d'aliments et de boissons.

Le commerce électronique au Mexique a débuté dans les années 1990, où le sous-domaine le plus célèbre était et est toujours -com.mx. De plus en plus, les acheteurs choisissent d'acheter en ligne, en raison de la commodité et de la facilité d'achat. Selon l'Association mexicaine des ventes en ligne (AMVO (en espagnol seulement)), plus de 216 millions de transactions ont été enregistrées sur des sites de commerce électronique au premier trimestre de 2022, soit 9 % de plus qu'à la même période en 2021 et 82 % de plus qu'au premier trimestre de 2020. Selon les données de l'AMVO, le commerce électronique dans le secteur de la vente au détail représente désormais 11,3 % du total des ventes au détail, ce qui place le Mexique parmi les cinq pays où la croissance du commerce électronique est la plus forte.

Les consommateurs mexicains, en particulier les femmes, ont continué à s'intéresser au canal numérique après la pandémie. L'utilisation des options en ligne comme source d'information avant de décider d'acheter continue de croître, ce qui signifie que le magasin physique continue de jouer un rôle essentiel, que ce soit en tant que magasin d'exposition ou en tant que canal d'achat final.

De nombreuses catégories se sont positionnées sur le marché des achats en ligne. La livraison de nourriture, la mode et l'électronique restent en tête de liste des catégories préférées des consommateurs mexicains sur le canal numérique. Cependant, l'expérience hors ligne, la prévalence de l'argent liquide comme mode de paiement et le manque de confiance dans les paiements en ligne sont autant d'obstacles qui limitent la croissance de ce canal. Les plateformes de commerce électronique réagissent en offrant des avantages tels que des réductions et des frais d'expédition gratuits, ce qui motive et convainc de plus en plus de consommateurs de choisir les magasins numériques plutôt que les magasins physiques.

Considérations sur le commerce électronique dans le secteur des aliments et des boissons

L'ANVO rapporte que les ventes d'aliments et de boissons ont atteint 28,5 milliards de dollars canadiens en 2022, soit 27 % de plus qu'en 2021, les ventes les plus élevées étant réalisées par Rappi, Mercado Libre, Cornershop et Uber Eats. En fait, cinq opérateurs de commerce électronique au Mexique représentent 52 % du marché en ce qui concerne la valeur des ventes, selon Euromonitor International. Il s'agit de : Mercado Libre (avec 15,4 % de cette part), suivi par Amazon (13,2 %), Walmart (9,6 %), Liverpool (7,0 %) et Coppel (6,8 %).

Les segments en ligne ayant la plus forte pénétration et les mieux acceptés sur le marché mexicain sont : les sites de supermarchés disposant d'une présence physique (taux de pénétration de 88 %) et utilisant le système Brick & Click comme Walmart, Fresko, Chedraui et La Comer, les plateformes de livraison (78 %), puis les supermarchés entièrement en ligne comme Justo et Amazon (72 %). Les réseaux sociaux (42 %) et les pharmacies (40 %) voient apparaître des occasions de vendre des aliments et des boissons par l'intermédiaire de leurs plateformes.

Parmi les autres chaînes de la filière moderne qui disposent d'une infrastructure de commerce électronique, citons HEB et Soriana. Certaines des plateformes les plus populaires, en relation avec les tendances (biologique, santé, gastronomie) mentionnées ci-dessus, sont les suivantes : The Green Corner (en espagnol seulement), Yema (en espagnol seulement), Estado Natural (en espagnol seulement), Orgánicos en Línea (en espagnol seulement), Ecobutik (en espagnol seulement), Verdure (en espagnol seulement) et Patio Orgánico (en espagnol seulement).

Selon l'AMVO (en espagnol seulement), 56 % des consommateurs mexicains ont déclaré avoir acheté des aliments en ligne et 47 % ont acheté des boissons en ligne, principalement dans des épiceries, au moins une fois par mois. En ce qui concerne la livraison de nourriture, 37 % des Mexicains achètent des aliments par l'intermédiaire de plateformes numériques. Parmi les plus utilisées, on peut citer Rappi (18 %), MercadoLibre (15 %), Cornershop (12 %) et UberEats (10 %).

Le profil démographique de l'acheteur mexicain d'aliments et de boissons en ligne est le suivant :

  • Appartient au niveau socio-économique élevé et moyen-supérieur.
  • Est âgé de 25 à 44 ans.
  • Utilise le téléphone plus que d'autres appareils.
  • Préfère utiliser une carte de débit pour payer.

En ce qui concerne les prix en ligne, au cours du dernier trimestre de 2021 et du premier trimestre de 2022, les prix moyens en ligne des aliments et des boissons ont augmenté, tout en restant inférieurs de 5 % aux taux d'inflation. Les acteurs dont la présence est entièrement en ligne ont été plus touchés par les fluctuations, tandis que les clubs-entrepôts de vente au détail et les supermarchés disposant de magasins physiques ont affiché une tendance plus stable. Il convient de noter que l'option souhaitée est l'approche omnicanale utilisée par les clients pour acheter dans plusieurs magasins numériques et physiques, en fonction des prix.

Vente en gros

Le secteur du commerce de gros des aliments au Mexique se compose d'entreprises, de négociants et de distributeurs qui achètent, stockent et vendent des produits en vrac. Ces entreprises, généralement qualifiées de grossistes, achètent directement aux producteurs et approvisionnent ensuite les détaillants, les entreprises de restauration ou d'autres canaux. Il est également courant que les grossistes fabriquent et commercialisent ensuite leurs produits.

Les dernières données fournies par le Service d'information et de statistiques sur les secteurs de l'agroalimentaire et des pêches (SIAP) sur la présence des centres d'approvisionnement au Mexique établissent que l'infrastructure d'approvisionnement alimentaire du Mexique se compose de 89 points de vente en gros, dont 64 centres d'approvisionnement et 25 marchés de gros.

Le plus grand et le plus important marché de gros est connu sous le nom de « Central de Abastos » (centre d'approvisionnement alimentaire), situé à Iztapalapa, dans la ville de Mexico. Il s'agit du plus grand marché de gros du monde, couvrant une superficie de 3,27 km2 et traitant plus de 30 000 tonnes de marchandises par jour. Trente-cinq pour cent (35 %) de tous les aliments consommés au Mexique sont vendus par l'intermédiaire du marché Central de Abastos.

Parmi les entreprises les plus importantes du secteur du commerce de gros, on peut citer :

  • Zorro Abarrotero : 113 magasins dans 15 états;
  • Groupe Merza : 237 magasins en libre-service et 24 centres de distribution en gros dans 30 états;
  • Scorpion : 46 magasins dans 6 états;
  • Puma Abarrotero : 36 magasins dans 8 états.

Toutes les entreprises mentionnées ci-dessus appartiennent à l'ANAM (en espagnol seulement) (Association mexicaine des épiciers en gros). Elle représente 87 % des épiciers en gros au Mexique et se compose de 134 entreprises comptant environ 3 500 magasins en libre-service dont les ventes totales (en tenant compte de la vente en gros et au détail) s'élèvent à 10 773 $ CA par an.

En outre, l'association organise les événements les plus importants du commerce de gros du pays, décrits ci-dessous dans la section consacrée à la commercialisation et détaillés dans l'annexe : Calendrier des événements commerciaux.

D'autres acteurs clés du secteur du commerce de gros sont les clubs-entrepôts, dont les prix sont inférieurs à ceux des clubs de grossistes. Les clubs-entrepôts les plus présents au Mexique sont les suivants :

  • Sam's Club : 162 magasins au Mexique (dans les 32 états mexicains);
  • Costco : 41 magasins au Mexique dans 20 états;
  • City Club : 34 magasins au Mexique, répartis dans 17 états.

Restauration

Dans le secteur de la restauration, la distribution se fait généralement par l'intermédiaire de deux secteurs :

  • Le canal HoReCa (hôtels, restaurants et services de restauration) englobe la majorité de l'industrie de la restauration. Le meilleur moyen pour les fournisseurs canadiens de participer à ce canal est de passer par des distributeurs mexicains spécialisés dans ces activités. Certains événements sont spécialisés dans ce canal. Le calendrier des principaux événements commerciaux figure dans le présent guide et vous pouvez envisager de vous rendre à ces salons.
  • COMPRANET (en espagnol seulement). La plateforme du gouvernement mexicain permet aux distributeurs de s'enregistrer et de devenir des fournisseurs du gouvernement par l'entremise d'appels d'offres et, dans certains cas, en particulier pour les grands projets, la concurrence est parfois ouverte aux entreprises étrangères. Parmi les clients gouvernementaux, on peut citer le système national pour le développement intégral de la famille (DIF) (en espagnol seulement), l'armée (SEDENA) (en espagnol seulement) ou les autorités de l'immigration (INM) (en espagnol seulement). Si cela vous intéresse, il est conseillé de suivre les appels d'offres et de travailler avec des partenaires locaux à cet effet.

b. Choix d’une stratégie d’entrée sur le marché

Distributeurs

Si vous vous associez à un distributeur au Mexique, il est essentiel que celui-ci soit enregistré auprès du gouvernement (Secrétariat à l’Économie) et qu’il dispose des permis et licences nécessaires pour exercer en toute légalité. Les distributeurs agréés reçoivent un numéro de registre fédéral des contribuables (RFC) à titre d’identification. Ils sont également tenus de respecter les normes de salubrité des aliments et la réglementation en matière de santé.

Les distributeurs doivent se procurer des produits auprès de fournisseurs agréés, afin de garantir que les produits sont de bonne qualité et sans danger pour les consommateurs. Ils sont également responsables de la livraison des produits aux détaillants ou aux clients.

Dans certains cas, les distributeurs peuvent également être responsables de la promotion des produits et du service à la clientèle. Et si c’est le cas, ils sont responsables de la collecte des taxes de vente correspondantes.

Si vous n’avez pas une connaissance approfondie de la présence sur le marché, il est préférable de vous associer à un distributeur, afin que les produits soient mis en relation avec les canaux de distribution appropriés. Le pourcentage accordé ou ajouté par ces derniers peut varier en fonction de l’accord relatif au produit, mais ne dépasse généralement pas 30 %.

Trouver et évaluer les agents et les distributeurs

Au Mexique, le meilleur moyen de trouver des distributeurs potentiels est de travailler en réseau. En conséquence, ce qui suit est fortement recommandé :

  • Rencontrer des entreprises par l'entremise d'un intermédiaire professionnel, d'un bureau gouvernemental ou d'un expert de l'industrie.
  • Visiter le marché afin d'adopter une approche humaine et d'évaluer les options avant de prendre une décision :
    • Expositions, forums et conférences (voir l'annexe : Calendrier des manifestations commerciales);
    • événements d'associations, de chambres et d'entités commerciales;
    • Missions commerciales dans le domaine des aliments et des boissons.
  • Rechercher des annuaires d'expositions et d'associations de l'industrie des aliments et des boissons.
  • S'adresser à d'autres exportateurs internationaux afin d'obtenir des références d'agents de qualité.

Les chambres de commerce sont un bon moyen de trouver des agents, car elles peuvent faciliter la mise en réseau avec les entrepreneurs, les propriétaires de petites, moyennes ou grandes entreprises du secteur afin d'accroître leur productivité. Au Mexique, ces chambres ont généralement des contacts au sein du gouvernement, ce qui signifie que les financements et les autorisations sont plus accessibles.

En ce qui concerne le secteur privé, les sociétés de conseil internationales présentes dans les deux pays peuvent également être utiles pour trouver des agents compétents en fonction du secteur. Pour obtenir des informations détaillées sur les principaux acheteurs, importateurs ou distributeurs, veuillez contacter le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC) au Mexique : mexico.commerce@international.gc.ca.

Contrats d’agent et de distributeur

Il est fortement recommandé à tout exportateur international qui conclut un contrat avec un agent ou un distributeur d'engager un avocat commercial mexicain afin de s'assurer qu'il n'y a pas de conditions défavorables à l'exportateur et de garantir que l'accord est soumis aux lois nationales et internationales que le Mexique a ratifiées. Les points les plus importants à inclure dans tout contrat standard d'agent/distributeur sont les suivants :

  • Date à laquelle le contrat entrera en vigueur;
  • Relation entre l'importateur et son représentant légal et nature du contrat;
  • Durée du contrat et toute disposition permettant de prolonger le contrat à l'avenir;
  • Dispositions relatives à l'annulation;
  • Territoire où le contrat prend effet;
  • Produits;
  • Commission versée à l'agent/distributeur;
  • Fréquence des paiements, compte bancaire et devise dans laquelle le paiement sera effectué;
  • Services à fournir par l'agent/distributeur;
  • Mécanisme de résolution des litiges;
  • Toute clause de propriété intellectuelle applicable;
  • Modalités de traitement des tiers au cas où ils seraient ajoutés au contrat;
  • Entente de non-divulgation (END) ou article de l'END afin de garantir que les renseignements confidentiels ne sont pas divulgués;
  • Dispositions autorisant/empêchant l'agent/distributeur de traiter avec un concurrent potentiel de l'exportateur;
  • Inclusion de sanctions appropriées encourues en cas de non-respect ou d'infraction à l'un des points cités ci-

Infrastructure de transport et d’entreposage

Selon les données de l'INEGI en 2020, le Mexique a une extension territoriale de 1 960 189 km2, avec un vaste système d'infrastructure de transport, réparti de manière stratégique dans tout le pays, permettant la circulation de marchandises par voie terrestre, maritime, ferroviaire et aérienne.

Selon le réseau routier national (RNC) (en espagnol seulement), les 788 323 km de routes du Mexique constituent l'un des réseaux les plus étendus au monde et représentent le principal mode de transport pour l'acheminement des marchandises. Les principales routes commerciales terrestres (autoroutes) sont les suivantes : Mexico-Queretaro, Mexico-Puebla, México-Toluca et Mexico-Tuxpan, qui relient les principales villes et ports du pays.

En ce qui concerne le transport maritime, le Secrétariat à la Marine (en espagnol seulement) (PDF) recense 50 agences de transport maritime au Mexique, qui fournissent des services par l'intermédiaire de 83 compagnies maritimes. Parmi celles-ci, 74 offrent un service international maritime, 19 un service de cabotage et 10 un service mixte (maritime et cabotage). Les principaux ports internationaux du Mexique sont : Lázaro Cardenas (Michoacán), Altamira (Tamaulipas), Manzanillo (Colima), Ensenada (Baja California) et Veracruz (Veracruz).

En ce qui concerne l'infrastructure ferroviaire, le Secrétariat à l'Infrastructure, aux Communications et aux Transports (SICT) a créé une carte des transports (en espagnol seulement) qui peut être consultée afin de vérifier les principaux itinéraires ferroviaires existants au Mexique. Les groupes de produits les plus transportés par chemin de fer au Mexique sont les produits industriels, agricoles, minéraux, pétroliers et inorganiques. De plus, dans le cadre du renforcement des accords commerciaux existants entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, un projet de couloir ferroviaire appelé « corridor T-MEC (en espagnol seulement) » est en cours de création afin de relier ces trois pays par la construction de nouveaux ports et de voies ferrées et de faciliter le transport des marchandises. Il devrait être achevé d'ici 2035.

Le transport aérien est considéré comme l'option la moins utilisée au Mexique pour le fret, car considéré comme plus exclusif. Ce mode de transport est généralement utilisé lorsque la rapidité est nécessaire, comme en cas d'urgence ou lorsqu'un produit doit parvenir à une zone géographique très particulière et difficile d'accès. Les aéroports les plus fréquentés au titre du trafic de marchandises et de passagers sont les suivants : l'aéroport international de Mexico (AICM), Guadalajara, Monterrey, Querétaro et Cancún. Cependant, la Commission nationale pour l'amélioration de la réglementation (CONAMER) a publié un décret visant à fermer l'AICM aux vols de transport de marchandises et à les transférer vers le nouveau terminal de l'aéroport international Felipe-Ángeles (connu sous le nom d'AIFA) d'ici le deuxième trimestre de 2023. Les activités de fret aérien se poursuivront dans les autres aéroports mentionnés.

Quel que soit le mode de transport utilisé, il est fortement recommandé de souscrire une assurance, car les dommages, les vols et les pertes dans le cadre du commerce extérieur sont des aléas qui peuvent survenir à tout moment.

Protection des droits de propriété intellectuelle

Sur le plan international, le Mexique est membre de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et respecte donc les principes établis par ces organisations en matière de brevets. Cela signifie généralement que la première personne qui dépose la demande de brevet est celle qui l'obtient. Le chapitre 20 de l'ACEUM, l'ALE entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, traite de la propriété intellectuelle et établit des normes minimales concernant la protection et l'application des droits de propriété intellectuelle en Amérique du Nord.

Dans le cadre de l'ACEUM, il est établi que les pays doivent avoir ratifié les accords suivants : le Traité de coopération en matière de brevets, la Convention de Berne sur le droit d'auteur, la Convention de Paris, le Traité de l'OMPI sur le droit d'auteur (WCT) et le Traité de l'OMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes, ce qui signifie que le Mexique accepte la compétence de ces traités internationaux et leurs déclarations concernant la protection des brevets et des marques pour les demandes étrangères.

Sur le plan national, l'Institut mexicain de la propriété industrielle (IMPI) (en espagnol seulement) est un organisme public décentralisé doté de la personnalité juridique et de l'autorité nécessaires pour administrer le système de propriété industrielle au Mexique. Il couvre les questions liées à l'enregistrement des marques et des brevets au pays, ainsi que la résolution des infractions commises. L'administration de l'enregistrement et de la protection de la propriété intellectuelle est répartie entre plusieurs autres organismes gouvernementaux, dont l'IMPI, la COFEPRIS et le Secrétariat à l'économie.

Afin de faciliter et d'accélérer le processus d'enregistrement des marques ou des brevets, l'IMPI a publié une collection de guides (en espagnol seulement) à l'intention des parties intéressées, dans lesquels les utilisateurs peuvent trouver des procédures étape par étape, ainsi que certains outils afin d'effectuer les formalités administratives à l'IMPI. Il est important de choisir la classe (en espagnol seulement) pertinente correspondant à votre produit ou service afin d'éviter un rejet de la part de l'autorité.

La procédure d'enregistrement d'une marque peut prendre de six à huit mois, s'il n'y a pas d'exigence particulière émanant de l'IMPI, et le coût de la demande est d'environ 215 dollars canadiens. C'est au terme d'une période de trois ans que l'entreprise ou la personne obtient l'enregistrement. Le propriétaire doit envoyer une preuve d'utilisation afin de confirmer et maintenir l'enregistrement.

c. Commercialisation

Médias en ligne et numériques

Selon l'annuaire statistique 2022 (en espagnol seulement) (PDF) de l'Institut fédéral des télécommunications (IFT), la plupart des achats en ligne en 2020 ont été effectués par l'entremise des pages Web des fournisseurs (64 %), de courriels (34 %), de pages Web intermédiaires (25 %), des médias sociaux (21 %) ou d'autres moyens (11 %). Il est important de souligner que les répondants pouvaient choisir plus d'une option dans l'enquête.

Selon la récente étude de Statista (en espagnol seulement) de 2022 au Mexique, 64,8 % de la population préfère les communications téléphoniques, alors que 88,4 % des millénariaux et de la génération Z utilisent davantage les messages texte. En fait, c'est Whatsapp qui compte le plus grand nombre d'utilisateurs au Mexique, représentant 92,2 % des utilisateurs de médias sociaux, qui passent en moyenne 20 heures par mois sur ce canal. Il est populaire pour les communications rapides et informelles, et est même devenu le canal de communication par lequel de nombreuses entreprises envoient non seulement des messages promotionnels, mais fournissent également des services aux compagnies aériennes et aux grands magasins, entre autres.

En ce qui concerne les fournisseurs de messagerie, les principales plateformes utilisées au Mexique sont Gmail et Outlook. Zoom a gagné des centaines de millions d'utilisateurs pendant la pandémie de COVID-19 parce qu'il offrait une plateforme vidéo facile à utiliser, de nombreux événements se déroulant sur cette plateforme.

Afin d'élaborer une stratégie de commercialisation numérique efficace sur le marché mexicain, il est important de tenir compte du tableau suivant, lequel illustre l'utilisation des applications de médias sociaux.

Utilisation des médias sociaux
Rang Réseau social Pourcentage
1 Facebook 92,9 %
2 Whatsapp 92,2 %
3 Facebook Messenger 80,3 %
4 Instagram 79,4 %
5 TikTok 73,6 %
6 Twitter 53,7 %
7 Telegram 44,5 %
8 Pinterest 42,3 %
9 Snapchat 29,3 %
10 LinkedIn 20,9 %
Source : Statista 2022

Médias traditionnels

D'après le rapport sur la valeur totale des médias pour l'étude 2022 (en espagnol seulement) (PDF), la commercialisation dans les médias traditionnels se fait principalement par l'entremise de la télévision (gratuite et payante), de la radio, de la publicité extérieure et de la presse écrite.

La télévision reste le canal le plus important pour la publicité, le Mexique étant l'un des premiers pays en ce qui concerne le pourcentage d'investissement publicitaire (33 %), réparti en 2021 entre 76 % pour la télévision gratuite et 24 % pour la télévision payante. Les groupes de télévision les plus importants au Mexique sont Televisa et Grupo Azteca. Les chaînes les plus connues sont Canal de las Estrellas et Canal 5, appartenant à Televisa, et Azteca 7 et Azteca 1, appartenant à Grupo Azteca.

La radio a enregistré une tendance à la baisse, réduisant ses investissements de 69 % entre 2017 et 2021, en raison de la croissance de nouvelles plateformes numériques et de nouveaux formats dans l'industrie, tels que les balados. Malgré le déclin de l'industrie de la radio, les stations les plus écoutées au Mexique sont les suivantes : W Radio, Los 40 principales, IMAGEN, Radio Fórmula, iHeartRadio, Stereo Joya et Universal Stereo.

La publicité extérieure a été touchée par la pandémie de COVID-19 en raison du confinement de la population et de la diminution de la mobilité du public. Avec la réouverture et la reprise économique en 2021, on a assisté à une relance importante des investissements publicitaires, qui n'ont toutefois pas atteint les niveaux de 2018. Le document officiel de la Ville de Mexico qui réglemente la publicité extérieure est la loi sur la publicité extérieure (LPECDMX) (en espagnol seulement) (PDF), laquelle régit le contenu, l'installation, la distribution, l'entretien, la permanence et l'enlèvement des supports publicitaires dans l'espace public ou sur toute autre propriété visible de l'extérieur.

La presse écrite est passée des formats traditionnels aux plateformes numériques, mais les journaux et les magazines sont toujours disponibles, même si la publicité y est moindre. Les journaux les plus importants du pays sont : Reforma, El Universal, El Financiero, Excelsior et El Economista. Les magazines les plus lus sont : Nexos, Expansión, Quien, TVNotas, Caras, TvNovelas, Hola et InStyle. Parmi les magazines les plus importants de l'industrie des aliments et des boissons, on peut citer : The Food Tech, Alimentaria Integral, Gastro Nómadas et Revista Industria Alimentaria. Il est important de mentionner que toutes les entreprises de journaux et de magazines mentionnées ci-dessus disposent d'une plateforme numérique, dont certaines nécessitent un abonnement et d'autres sont en accès libre.

Règlements relatifs à la publicité

La Commission fédérale pour la protection contre les risques sanitaires (COFEPRIS) réglemente les établissements de santé, les activités publicitaires et la fabrication, l'importation ou l'exportation de produits de santé. L'institution protège la population contre les risques sanitaires (en espagnol seulement) liés à l'exposition à des messages faisant la promotion d'un produit à risque et d'un usage ou d'une consommation inappropriés, principalement au sein des populations vulnérables et dans le cadre d'un service de santé lié à des pratiques à risque.

La COFEPRIS s'appuie sur la loi générale sur la santé en matière de publicité (en espagnol seulement) (PDF) pour établir les lignes directrices en matière de commercialisation, lesquelles incluent également les aliments et les boissons non alcoolisées. En particulier, l'article 22 stipule que la publicité pour les denrées alimentaires, les compléments alimentaires et les boissons non alcoolisées ne doit pas :

  • Induire ou promouvoir des habitudes alimentaires malsaines.
  • Affirmer que le produit répond à lui seul aux besoins nutritionnels des êtres humains.
  • Attribuer aux aliments industriels une valeur nutritionnelle supérieure ou différente de celle qu'ils ont effectivement.
  • Faire des comparaisons au détriment des propriétés des aliments naturels.
  • Exprimer ou suggérer, par l'intermédiaire de personnages réels ou fictifs, que l'ingestion de ces produits confère aux personnes des caractéristiques ou des capacités extraordinaires.
  • être directement ou indirectement associée à la consommation de boissons alcoolisées ou de tabac.
  • Revendiquer des propriétés qui ne peuvent être prouvées, ou affirmer que les produits sont utiles afin de prévenir, d'atténuer, de traiter ou de guérir une maladie ou un état physiologique.

Comme indiqué plus haut, le Mexique est confronté à de graves problèmes d'obésité infantile, ce qui explique que la loi et ses lignes directrices en matière de publicité pour les enfants de moins de 12 ans soient différentes. Au Mexique, le code d'autoréglementation de la publicité sur les aliments et les boissons (en espagnol seulement) (PDF) (code PABI) est entré en vigueur le 1er janvier 2009. Il s'agit d'une mesure de précaution prise par l'industrie alimentaire afin d'éviter que l'état ne réglemente la publicité sur les aliments et les boissons. Il est placé sous la supervision du Conseil d'autoréglementation et d'éthique publicitaires (CONAR (en espagnol seulement)).

Au départ, le code PABI (en espagnol seulement) (PDF) a été signé par 17 entreprises du secteur des aliments et des boissons. Aujourd'hui, il en compte 34, dont de grandes multinationales telles que Coca-Cola, Pepsico, Kellogg's, Danone, Nestlé, Jumex et Bimbo. L'objectif principal est de promouvoir la création et la diffusion responsables de publicités sur les aliments et les boissons non alcoolisées destinés aux enfants. Le code établit les lignes directrices et les mécanismes de vérification dans le cadre de l'autoréglementation du secteur privé, en tant qu'outil visant à encourager une alimentation adéquate et saine, ainsi qu'une pratique régulière de l'activité physique, contribuant ainsi à la prévention du surpoids et de l'obésité.

Le code comporte trente articles qui établissent les critères généraux que doit respecter la publicité. Exemple :

  • Article 1 – être informative, éducative et promouvoir des valeurs sociales positives.
  • Article 4 – Ne contenir aucune représentation de violence ou d'agression.
  • Article 12 – Préciser les caractéristiques de l'aliment ou de la boisson, sans lui attribuer de valeurs nutritionnelles supérieures ou différentes de celles qu'il ou elle possède.
  • Article 15 – Ne pas inciter à la surconsommation.
  • Article 19 – Les mineurs doivent présenter une apparence physique saine.

5) Réglementation et accès au marché

a. Organismes de réglementation

Secrétariat à l'économie (SE (en espagnol seulement))

Responsable de la conception et de la conduite des politiques du pays en matière de commerce extérieur et de politiques intérieures, d'approvisionnement et des prix. Il est chargé de promouvoir les normes mexicaines. En outre, il joue un rôle dans les règlements relatifs à l'étiquetage, ainsi que dans les contingents tarifaires.

Secrétariat à la Santé (SSA (en espagnol seulement))

Organisme gouvernemental chargé de la politique nationale de santé et d'autres aspects des services de santé, y compris la réglementation des médicaments et des dispositifs médicaux.

Secrétariat à l'Agriculture et au Développement rural (SADER (en espagnol seulement))

Réglemente, gère et promeut les activités liées à la santé, à la salubrité et à la qualité des produits agroalimentaires, en réduisant les risques inhérents à l'agriculture, à l'élevage, à l'aquaculture et à la pêche, dans l'intérêt des producteurs, des consommateurs et de l'industrie.

Service national de santé, de salubrité et de qualité des produits agroalimentaires (SENASICA (en espagnol seulement))

Protège les ressources agricoles, aquacoles et animales contre les organismes nuisibles et les maladies susceptibles de conduire à une mise en quarantaine et d'avoir une incidence sur l'économie. Il s'occupe également des exigences zoosanitaires, phytosanitaires et de santé des poissons pour les importations.

 

Commission fédérale pour la protection contre les risques sanitaires (COFEPRIS (en espagnol seulement))

Protège la population contre les risques sanitaires liés à l'utilisation et à la consommation de biens et de services, de fournitures médicales, ainsi qu'à l'exposition à des problèmes d'environnement et de travail. La COFEPRIS réglemente également les établissements de santé, les activités publicitaires et la fabrication, l'importation ou l'exportation de produits de santé.

Agence nationale des douanes (ANAM (en espagnol seulement))

Renforce la sécurité nationale et le système douanier afin de garantir des services d'exportation et d'importation efficaces et d'harmoniser les procédures douanières

b. Principaux règlements

Exigences en matière de salubrité et de certification alimentaires

Au Mexique, de nombreux produits alimentaires transformés ne sont pas assujettis à des exigences sanitaires propres à l’importation, mais il existe quelques exceptions telles que :

Logo TIF
Établissement d'inspection fédérale (TIF)

La certification est accordée aux établissements qui disposent d'installations adéquates et qui respectent les normes d'hygiène et de sécurité applicables aux entreprises spécialisées dans l'abattage, la transformation et l'entreposage frigorifique de la viande au Mexique.

Logo Organico
Logo Canada Biologique
Produits biologiques

Garantie selon laquelle la production a été réalisée sans produits chimiques et selon des procédés entièrement naturels. « L'accord sur l'équivalence des produits biologiques entre le Canada et le Mexique est entré en vigueur le 15 février 2023. Il permettra la vente et l'étiquetage, dans les deux pays, des produits certifiés en vertu du Régime Bio-Canada ou du système biologique mexicain. » Le SENASICA et l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) sont les organismes qui réglementent l'équivalence.

Étant donné que la pertinence de l’équivalence du sceau des produits biologiques sera évaluée pendant un an, celle-ci est incluse dans le processus d’obtention de la certification biologique mexicaine.

Processus de certification des produits biologiques (en anglais seulement) (PDF) au Mexique :

  1. Les pratiques doivent être revues et mises en œuvre conformément à la loi mexicaine sur les produits biologiques / Ley de productos orgánicos (en espagnol seulement) (PDF) (LPO).
  2. Un organisme de certification biologique (OCO) autorisé par le SENASICA doit être contacté.
    1. La certification des processus de production peut être effectuée directement par le Secrétariat ou par l'intermédiaire d'organismes de certification autorisés (en espagnol seulement) (PDF) par le Secrétariat.
  3. Une inspection biologique est effectuée par les autorités afin de vérifier le respect de la réglementation.
  4. La certification biologique est délivrée.
Réglementation internationale
Logo ISO

ISO 22000 : Système de gestion de la salubrité des aliments :
Démontre qu’une entreprise du secteur alimentaire, qu’il s’agisse d’un fabricant, d’un fournisseur ou d’un détaillant, dispose d’un système de gestion de la salubrité des aliments efficace pour répondre aux exigences des organismes de réglementation, des partenaires et des consommateurs.

Logo HACCP

Analyse des risques et maîtrise des points critiques (HACCP) :
Système qui fournit un cadre pour la surveillance de l’ensemble du système alimentaire, de la récolte à la consommation, afin de réduire le risque de maladies d’origine alimentaire. Le système est conçu afin de détecter et contrôler les problèmes potentiels avant qu’ils ne surviennent. Il s’agit d’une exigence en matière d’importation pour le Mexique.

D'autres certifications ne sont pas obligatoires et dépendent du marché visé : halal, casher, sans OGM et Primus GFS.

Il est important de garder à l'esprit certaines catégories, puisqu'il existe une diversité de religions au Mexique. Selon l'INEGI (en espagnol seulement) (PDF) 2020, les quatre principaux groupes religieux sont les suivants : les catholiques (97 864 218 personnes), les chrétiens (14 095 307 personnes), les juifs (58 876 personnes) et les musulmans (7 982 personnes).

Exigences relatives à l’étiquetage et au conditionnement

Les organismes publics qui fournissent des conseils sur l'étiquetage des produits sont les suivants :

  • Secrétariat à l'économie
  • Secrétariat à la Santé par l'intermédiaire de la COFEPRIS
  • Agence fédérale de protection des consommateurs

Le cadre réglementaire mexicain relatif aux denrées alimentaires est basé sur ce qui suit :

  • Loi générale sur la santé
  • Règlement sur le contrôle sanitaire des produits et des services
  • Norme officielle mexicaine NOM-251-SSA1-2009 (en espagnol seulement) – Pratiques d'hygiène pour la transformation des aliments, des boissons ou des compléments alimentaires. Il s'agit de normes techniques obligatoires émises par les organismes compétents. Elles sont valables pour une durée de cinq ans.

Normes officielles mexicaines propres au produit transformé, par exemple :

La norme NOM-051 garantit que les produits commercialisés sont conformes aux informations commerciales qui doivent figurer sur leur étiquette ou leur emballage, et ce, afin de garantir une protection efficace des consommateurs. Elle ne s'applique pas aux produits en vrac ni aux produits conditionnés au point de vente. La norme du Secrétariat à la Santé établit les informations commerciales et sanitaires que ces produits doivent contenir. Elle s'applique à tous les produits étrangers et nationaux commercialisés au Mexique.

Exigences générales en matière d'étiquetage en vertu de la norme NOM-051-SCFI/SSA1-2010 (en espagnol seulement) (PDF) :

  • Nom du produit/description du produit
  • Liste des ingrédients
  • Quantité nette/masse nette égouttée
  • Nom et adresse de l'entreprise (où le numéro d'identification fiscale de l'entreprise est enregistré)
  • Pays d'origine
  • Numéro de lot
  • Date d'expiration :
    • Le jour et le mois pour les produits d'une durée maximale de trois mois
    • Le mois et l'année pour les produits d'une durée supérieure à trois mois
  • Information nutritionnelle
  • Déclaration relative à la valeur nutritive
  • Nom et adresse de l'exportateur
  • Nom et adresse de l'importateur et RFC
  • Renseignements sur le fabricant et l'importateur

Considérations :

  • L'étiquette originale en anglais peut rester sur l'emballage si une étiquette supplémentaire en espagnol est apposée. Le contenu espagnol doit être présenté dans une taille de police égale ou supérieure à celle utilisée pour les autres langues.
  • Produits vendus en emballages multiples : la norme NOM-051 indique que les données doivent se trouver sur l'emballage extérieur, à l'exception du numéro de lot et de la date de péremption, et qu'elles doivent figurer sur chaque emballage. Les emballages individuels doivent porter la mention « Non étiqueté pour la vente individuelle ».
  • L'étiquetage des produits certifiés biologiques doit comporter le numéro du certificat biologique, le numéro d'identification de l'organisme de certification biologique qui l'a délivré, ainsi que la mention selon laquelle le produit est exempt d'organismes génétiquement modifiés, conformément aux normes officielles mexicaines respectives et aux autres réglementations applicables.

Le 1er octobre 2020, la norme NOM-051-SCFI/SSA1-2010 (en espagnol seulement) (PDF) concernant l'étiquetage des denrées alimentaires (en espagnol seulement) est entrée en vigueur dans le but d'avertir le consommateur final de la teneur en nutriments et ingrédients critiques qui représentent un risque pour la santé lorsqu'ils sont consommés en excès.

Mise à jour sur l'étiquetage des denrées alimentaires et des boissons :

  • Malbouffe : les emballages de petite taille devront également porter des avertissements. Il s'agit d'un octogone unique auquel est attribué un certain nombre de tampons.
  • édulcorants et caféine : au Mexique, les emballages signaleront également la présence de ces composants et recommanderont de les éviter chez les enfants.
  • Les dessins animés et les personnages de dessins animés destinés à attirer l'attention des enfants seront interdits.

Le nouvel étiquetage (en espagnol seulement) se compose de cinq sceaux d'avertissement de forme octogonale, qui indiquent clairement et simplement lorsqu'un produit contient des nutriments en excès et des ingrédients critiques tels que : calories, graisses saturées, graisses trans, sucre et sodium, ainsi que deux mises en garde sur la teneur en caféine et en édulcorants, qui ne sont pas recommandés pour la consommation des enfants. Ces sceaux doivent être apposés sur le devant de l'emballage.

Octogones d'étiqutage
Description de l'image ci-dessus

Série de cinq avertissements octogonaux noirs mentionnant respectivement le message suivant en espagnol « Trop de calories », « Trop de sodium », « Trop de graisses trans », « Trop de sucres » et « Trop de graisses saturées ». L’expression « Secretaría de Salud », qui signifie Secrétariat à la Santé, figure sous chacun des octogones.

Lorsque les règles ne sont pas respectées, l'organisme de protection des consommateurs (PROFECO) ou la COFEPRIS déterminent, au moyen de visites de vérification, les sanctions administratives correspondantes, conformément aux dispositions de la loi sur la métrologie et la normalisation (LFMN (en espagnol seulement) (PDF)). Il peut s'agir d'une amende, d'une fermeture temporaire ou définitive, partielle ou totale, d'une arrestation pour une durée maximale de trente-six heures, d'une suspension ou d'un retrait de l'autorisation, de l'agrément ou de l'enregistrement, selon le cas. En cas de récidive, l'amende imposée pour l'infraction précédente sera doublée sans que le montant total excède dans chaque cas le double du montant maximum prévu à l'article 112A de la LFMN.

Afin de surveiller la conformité à une norme NOM, l'organisme de protection des consommateurs (PROFECO (en espagnol seulement)) est chargé de procéder à des inspections sur place en vérifiant que les fabricants, les importateurs ou les négociants d'aliments préemballés et de boissons non alcoolisées commercialisés sur le territoire mexicain respectent les informations commerciales et sanitaires qui doivent figurer sur l'étiquetage ou l'emballage, y compris le nom ou la dénomination de l'aliment ou de la boisson non alcoolisée.

Incidence des ALE actuels sur les exportateurs canadiens d’aliments et de boissons

Selon les modalités des ALE actuels, un traitement tarifaire préférentiel est accordé à certains produits et quantités. Ces dispositions constituent un mécanisme commercial connu sous le nom de « niveau de préférence tarifaire » (NPT). Dans le cadre du mécanisme de NPT de cet accord, le droit préférentiel est le taux qui s'appliquerait aux marchandises si elles remplissaient les conditions relatives au pays d'origine en vertu de l'accord applicable.

Dans le cadre actuel de l'ACEUM, la plupart des produits agroalimentaires canadiens bénéficient d'un accès en franchise de droits au Mexique, à l'exception des œufs, de la volaille, des produits laitiers et du sucre. Toutefois, dans le cadre de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), certains produits canadiens qui ne bénéficient pas d'un accès préférentiel au titre de l'ACEUM peuvent être exportés vers le Mexique en franchise de droits ou avec des droits préférentiels dans le cadre de contingents tarifaires permanents propres à chaque pays et établis par le Mexique. Les produits concernés sont les suivants :

  • Lait en poudre
  • Lait évaporé et lait concentré sucré
  • Beurre
  • Fromage
  • Préparations à base de produits laitiers

Le Partenariat entre le Canada et le Mexique (PCM) constitue notre principal mécanisme de coopération bilatérale. Il a été créé afin de soutenir le dialogue entre les provinces canadiennes et les états mexicains en vue de rechercher de nouvelles possibilités de commerce et d'investissement pour le secteur, d'où l'importance d'être au courant des mises à jour pertinentes sur le sujet.

6) Douanes, logistique et finances

a. Processus douanier

Le courtier en douane agréé joue un rôle important dans le processus douanier mexicain, puisqu'il est habilité à effectuer toutes les activités (exportations ou importations) au Mexique. Selon l'ANAM, il existe 50 bureaux de douane (en espagnol seulement), dont les principaux se situent à Nuevo Laredo-Tamaulipas, Ciudad Juárez-Chihuahua et Tijuana-Baja California pour la voie terrestre, et Mexico, Guadalajara et Monterrey pour la voie aérienne.

Les importateurs et exportateurs mexicains peuvent également expédier leurs marchandises par l'intermédiaire d'un représentant légal autorisé qui répond à certaines exigences techniques et possède une certaine expérience. (International Trade Administration, 2022)

Seuls les importateurs mexicains inscrits (en espagnol seulement) au « Padrón de Importadores » (registre officiel des importateurs) sont autorisés à importer des marchandises étrangères. Les exportateurs canadiens doivent donc s'assurer que les entreprises avec lesquelles ils traitent au Mexique satisfont à cette exigence.

b. Documents

Tous les documents d'importation au Mexique doivent être présentés par un courtier en douane mexicain agréé. Lors de la préparation des documents à soumettre à un importateur, il est très important que ces derniers soient exempts d'erreurs, car toute incohérence dans les documents peut entraîner des retards à la frontière, des amendes ou même la confiscation du produit.

Les documents habituels nécessaires pour l'exportation vers le Mexique sont les suivants :

  • Formulaire de déclaration en douane (Pedimento de Importación);
  • Facture commerciale;
  • Connaissement / lettre de transport aérien;
  • Bordereau de marchandises;
  • Documents attestant du respect des règlements non tarifaires, le cas échéant;
  • Certificat d'origine. Documents prouvant l'origine des marchandises pour l'application des droits préférentiels;
  • Droits compensatoires, quotas ou marques du pays d'origine;
  • Certificat de poids ou de volume délivré par des sociétés certifiées et autorisées par le gouvernement par l'intermédiaire du service d'administration fiscale (SAT) dans le cas de marchandises volumineuses importées par voie maritime. 

Il convient de tenir compte du fait que les documents peuvent varier en fonction du produit.

c. Expédition des échantillons

Les exigences en matière d'importation d'échantillons de denrées alimentaires sont généralement similaires à celles qui s'appliquent à la vente commerciale, y compris les suivantes :

  • La valeur unitaire de l'article ne doit pas dépasser l'équivalent en monnaie nationale d'un dollar.
  • Les produits doivent être marqués, brisés, perforés ou traités d'une manière qui les rend inaptes à la vente ou à toute utilisation autre que celle d'échantillons.
  • Les échantillons de produits alimentaires sont exemptés des exigences relatives à l'étiquetage. Les emballages d'échantillons individuels doivent porter la mention « éCHANTILLON ».
  • Les échantillons doivent être importés sous le code SH 9806.00.01.
  • L'expédition doit être confirmée, car ce ne sont pas tous les fournisseurs de services, tels que DHL, qui peuvent expédier des échantillons au Mexique.

Documents :

  • Facture commerciale indiquant l'absence de valeur commerciale
  • Lettre indiquant l'utilisation prévue du produit
  • Permis sanitaire

d. Tarifs et taxes

Comme indiqué ci-dessus, le cadre réglementaire de l'ACEUM établit des préférences tarifaires pour certains produits et quantités. Par conséquent, les produits canadiens peuvent être exportés vers le Mexique en franchise de droits ou avec des droits préférentiels dans le cadre de contingents tarifaires permanents particuliers établis par le Mexique.

Le gouvernement du Canada a mis au point la plateforme Info-Tarif Canada qui permet de trouver l'information tarifaire applicable pour des produits particuliers et pour les pays avec lesquels le Canada a conclu des accords de libre-échange.

 

Les taux tarifaires mexicains peuvent être consultés dans la loi sur les droits généraux à l'importation et à l'exportation (LIGIE (en espagnol seulement) (PDF)). Pour approfondir l'examen, le gouvernement mexicain a créé deux mécanismes permettant d'obtenir des informations tarifaires : les tarifs et droits généraux à l'importation et à l'exportation (TIGIE (en espagnol seulement)) et le système de renseignements tarifaires par Internet (SIAVI 5.0 (en espagnol seulement)).

Le système harmonisé mexicain est composé de 10 chiffres et se décompose comme suit : chapitres (2 premiers chiffres), titres (4 premiers chiffres), sous-titres (6 chiffres), code SH mexicain (8 chiffres) et numéros d'identification commerciale (Número de Identificación Comercial/NICO) (10 chiffres).

De plus, selon la loi fédérale sur les revenus, les importations sont soumises à des frais de procédure douanière (DTA 24,35 $ CA). Ceux-ci varient en fonction du régime d'importation des marchandises et, dans certains cas, sont calculés sur la base de la valeur des importations.

La taxe la plus courante au Mexique est la taxe sur la valeur ajoutée, qui s'élève à 16 % dans les états du centre du pays et à 8 % aux frontières sud et nord.

  • états du Nord où la taxe de 8 % s'applique : Baja California, Sonora, Chihuahua, Coahuila, Nuevo León et Tamaulipas.
  • états du Sud où la taxe de 8 % s'applique : Quintana Roo, Campeche, Chiapas et Tabasco.

Afin de réduire la consommation d'aliments et de boissons sucrés, la taxe spéciale sur la production et les services (IEPS) a été approuvée. Ainsi, les produits dont la teneur en sucre est supérieure à 15 % seront taxés à un taux de 8 %, tandis que les produits dont la teneur en sucre est inférieure à 15 % seront taxés à un taux de 5 %.

e. Financement

Le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC) propose un Guide pas-à-pas à l'exportation qui contient un chapitre sur le financement des exportations, présentant les programmes commerciaux du Canada et les produits/services financiers disponibles afin d'aider les entreprises canadiennes sur les marchés internationaux, y compris les petites et moyennes entreprises.

Les financements des exportations les plus couramment utilisés sont les suivants :

  • Affacturage : technique par laquelle un intermédiaire financier achète les créances d'une entreprise et lui avance des fonds.
  • Forfaitage : méthode qui permet aux exportateurs d'obtenir des liquidités en vendant leurs créances à l'étranger à l'avenir à une société de financement ou à une banque avec une décote.
  • Lignes de crédit : prêt qu'une banque ou une autre institution financière accorde au client et qui comporte un montant maximum de crédit disponible qui doit être remboursé avec un taux d'intérêt.

f. Assurance

Exportation et développement Canada (EDC) offre des services d'assurance, de garantie et de prêt aux exportateurs canadiens et à leurs acheteurs internationaux.

Les types d'assurance les plus courants dont disposent les exportateurs sont les suivants :

  • Assurance-crédit à l'exportation : protège contre le non-paiement ou en cas de réception d'un montant inférieur à celui convenu de la part de l'acheteur.
  • Assurance expédition : police d'assurance qui intervient en cas d'endommagement, de compromission ou de vol des marchandises pendant le transport.
  • Assurance change : couvre les dépréciations éventuelles que le produit lié à la devise peut subir.

g. Atténuation des risques et diligence raisonnable

L'évaluation des partenaires et acheteurs potentiels est essentielle à la bonne gestion des risques dans le cadre du commerce international. Il est vivement recommandé de mener une enquête approfondie sur un partenaire commercial ou un établissement potentiel avant de signer un accord ou un contrat. Afin d'exercer une diligence raisonnable, les exportateurs doivent avoir accès à des ressources (documents officiels) qui donnent un aperçu de l'entreprise évaluée.

Contrairement au Canada, il n'est pas courant d'adhérer à une agence d'évaluation du crédit d'entreprise. Certaines entreprises mexicaines qui ont des relations internationales ou des activités importantes à l'étranger le font, mais ce n'est pas la majorité, de sorte que ce type de document ne fait pas partie de la procédure de diligence raisonnable au Mexique.

Au Mexique, un profil fiable doit donner l'assurance que l'entreprise est enregistrée auprès du SAT et qu'elle dispose donc d'un numéro RFC. Ce numéro sert à valider l'existence de l'entreprise et à montrer qu'elle est enregistrée auprès du gouvernement et qu'elle est autorisée à effectuer les procédures officielles et à fournir les documents nécessaires à la réalisation des transactions commerciales. Avec cet enregistrement, il est possible de demander à l'entreprise de joindre ses obligations en matière de conformité fiscale, conformément à l'article 32-D (en espagnol seulement) (PDF) du code fiscal fédéral, afin de démontrer que l'entreprise n'a pas de dettes ni d'arriérés et qu'elle dispose des documents fiscaux appropriés.

Une partie du processus de diligence raisonnable qui sous-tend un bon contrat est la connaissance de l'acte public mentionnant le représentant légal de l'entreprise ainsi que tous les détails de l'accord ou du contrat, tels que les parties, les conditions, les droits impliqués, les formes de paiement, entre autres. Le recours à l'affacturage est un autre moyen de réduire les risques. Ce mode de paiement est le plus populaire, car il offre aux entreprises une forme de financement à court terme relativement peu coûteuse et flexible.

Il est également fortement recommandé d'utiliser des assurances telles que celles mentionnées ci-dessus. D'un point de vue économique, une assurance change permet d'éviter tout type de fluctuation, d'appréciation ou de dépréciation en établissant un taux de change fixe. Il est également important de savoir que, bien que le Mexique reconnaisse et accepte différentes monnaies mondiales, le dollar américain est la monnaie la plus courante dans le cadre des transactions internationales.

7) Liste de contrôle sommaire

Après l'analyse présentée dans les pages précédentes concernant les questions importantes à prendre en considération, il peut être utile de résumer les principales étapes nécessaires à la réussite de l'introduction d'un produit sur le marché mexicain.

  1. Déterminez le code tarifaire mexicain de votre produit, afin de vérifier s'il est soumis à un droit d'importation et à des restrictions non tarifaires à l'entrée, ainsi que les installations de l'ALE.
  2. Si vous ne vendez pas directement à un détaillant, établissez un contact avec un distributeur ou un importateur local qui jouera le rôle d'agent local et facilitera les formalités d'importation.
  3. Prenez contact avec une unité de vérification des étiquettes ou un importateur mexicain afin de comprendre les exigences en matière d'étiquetage et de modifier votre produit/emballage qui s'appuie sur la norme NOM-051, avec les informations en espagnol et les sceaux correspondants basés sur les valeurs nutritionnelles approuvées par la COFEPRIS, afin de déterminer s'il contient un excès de sodium, de sucre, de matières grasses, etc.
  4. élaborez votre prix à l'exportation sur la base de la marge bénéficiaire de votre client à trois niveaux : distributeur (15 à 30 %), chaîne de supermarchés (30 à 60 %) et client final, en tenant compte du fait qu'au Mexique, la remise sur la proposition est très appréciée. N'oubliez pas les taxes, telles que la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) de 16 % (8 % dans les régions frontalières du Nord et du Sud) et la taxe IEPS qui varie de 5 à 8 % en fonction du pourcentage de sucre contenu dans le produit.
  5. Sélectionnez la stratégie de promotion d'un nouveau marché. Il peut s'agir d'une mission commerciale exploratoire réunissant un petit groupe d'entreprises et soutenue par des programmes gouvernementaux. Cette stratégie peut s'avérer très utile afin de réaliser une étude de marché et d'établir les premiers contacts. La participation à un salon professionnel tel que celui de l'ANTAD peut vous rapprocher de distributeurs potentiels et promouvoir votre entreprise.
  6. Déterminez le type de canal (vente au détail, HoReCa ou autre) auquel votre produit est destiné en fonction de la capacité financière et de production, de la logistique de transport et de distribution, ainsi que de la présentation de votre produit. Comprenez ce que les acheteurs de ce canal recherchent, examinez vos concurrents et leur offre. Déterminez votre créneau de marché et les points forts de votre produit.
  7. établissez un ordre de priorité pour les états dans lesquels vous souhaitez lancer votre stratégie de pénétration du marché, en tenant compte des états où la population urbaine est la plus importante, où la concentration des richesses est la plus forte et où se trouvent les plus grands supermarchés et autres magasins proposant les catégories idéales pour vos produits (produits importés, produits gastronomiques, produits biologiques, etc.).
  8. Choisissez l'événement promotionnel auquel vous participerez les années suivantes en fonction de votre budget, de la zone géographique dans laquelle vous souhaitez vous implanter, de l'existence ou non d'un partenaire local, de la présence de la marque, mais surtout de la confiance du client mexicain.
  9. Dressez la liste des clients et acheteurs potentiels que vous pouvez trouver par l'entremise d'une mission commerciale, d'un salon professionnel, d'un consultant ou par Internet grâce à des annuaires spécialisés et commencez à élaborer une stratégie de première approche : campagne de publipostage, appels téléphoniques, etc.
  10. Contactez les associations et élaborez une proposition qui leur est destinée tout particulièrement, en y incluant des éléments qui favoriseront leur adhésion tels que des réductions pour les membres dont un pourcentage est partagé avec l'association. Envisagez également d'inclure des conférences dans les événements de l'association. Il est conseillé de participer à des expositions avec l'association, afin de promouvoir vos produits.
  11. Il n'est pas conseillé de commencer avec des distributeurs qui testent le marché pour la première fois. Analysez les clients avec lesquels vous pouvez commencer à vendre vos produits. Consacrez du temps pour nouer des relations. Créez un programme de suivi et rendez-vous au Mexique afin d'y organiser des réunions, en tirant profit de la bonne image des produits canadiens.
  12. Contactez un courtier en douane spécialisé dans votre produit et le bureau de douane où votre envoi arrivera.
  13. Vous pouvez soutenir et protéger vos activités de commerce extérieur grâce à l'affacturage. Veillez à demander à votre client ou partenaire ses documents officiels de constitution en personne morale, la procuration de son représentant légal, la preuve de sa validation fiscale et l'opinion favorable émise par les autorités fiscales (SAT) afin de garantir la plus grande légalité possible de l'entreprise.
  14. Suivez les lignes directrices du guide concernant la publicité des produits destinés aux enfants de moins de 12 ans. La publicité sur le lieu de vente est toujours plus efficace que sur les réseaux sociaux, lorsque l'on ne dispose pas du budget nécessaire pour la faire à la radio ou à la télévision.

Enfin, visitez le marché. Les affaires sont principalement fondées sur des relations personnelles avec vos clients et vos partenaires commerciaux potentiels; soyez donc prêt à investir du temps afin d'établir des relations et de gagner la confiance de la contrepartie.

8) Annexe

a. Autres sources d’information au Mexique

Gouvernement

  • Secrétariat à l'Agriculture et au Développement rural du Mexique (SADER)
  • Service national de santé, de salubrité et de qualité des produits agroalimentaires (SENASICA)
  • Commission fédérale pour la protection contre les risques sanitaires (COFEPRIS)
  • Chambre du commerce du Canada au Mexique (CANCHAM)

Associations

  • Association nationale des fabricants d'aliments destinés à la consommation animale (ANFACA)
  • Association nationale des importateurs et exportateurs de la République du Mexique (ANIERM)
  • ssociation nationale des huiles industrielles et des beurres comestibles (ANIAME)
  • Association nationale des supermarchés et grands magasins (ANTAD)
  • Chambre nationale de l'industrie des conserves alimentaires (CANAINCA)
  • Association nationale des épiciers en gros (ANAM)
  • Association mexicaine pour la recherche sur les produits naturels (AMIPRONAT)
  • Association mexicaine de la chaîne de production du café (AMECAFE)
  • Chambre nationale des industries du sucre et de l'alcool (CNIAA)
  • Chambre nationale de l'industrie de la boulangerie (CANAINPA)
  • Chambre nationale du secteur de la restauration et des aliments assaisonnés (CANIRAC)
  • Chambre nationale de l'industrie du blé (CANIMOLT)
  • Association mexicaine des producteurs de volaille (UNA)
  • Conseil mexicain de la viande (CoMeCarne)

b. Sources d’information au Canada

Les ressources énumérées se concentrent sur les ressources fédérales, mais des aides peuvent être disponibles au niveau provincial, municipal et local. Contactez le gouvernement provincial responsable de l’agriculture et du commerce international, ainsi que l’équipe du bureau régional d’AAC afin d’obtenir d’autres contacts.

Service des délégués commerciaux du Canada (SDC)

Le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC) aide les entreprises et les organisations canadiennes de toutes tailles à se développer sur le plan international. Le réseau des délégués commerciaux présents dans plus de 160 villes du monde entier peut mettre les entreprises en relation avec des personnes de confiance, des programmes de financement et de soutien, et fournir des renseignements essentiels qui les aideront à saisir les occasions à l'échelle internationale et à réussir sur les marchés étrangers. Qu'il s'agisse de faire des affaires à l'étranger pour la première fois ou de se déployer sur de nouveaux marchés, les délégués commerciaux peuvent aider les entreprises canadiennes admissibles dans les domaines suivants :

  • Se préparer à faire des affaires sur la scène internationale;
  • Trouver des débouchés internationaux;
  • Trouver des contacts de confiance à l'étranger;
  • Résoudre des problèmes de nature commerciale à l'étranger.

Service des délégués commerciaux

Le Service des délégués commerciaux (SDC) au Mexique a notamment pour mission d’aider les entreprises désireuses de faire des affaires au Mexique, de fournir des renseignements sur les relations entre les deux pays ainsi que sur les aspects du marché et d’autres points de vue. Afin d’obtenir des informations particulières et actualisées sur l’accès au marché, veuillez contacter le Service des délégués commerciaux.

Marque Canada

Agriculture et Agroalimentaire Canada a récemment lancé un nouveau programme modernisé de la marque Canada visant à rassembler les divers secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits de la mer sous une même bannière afin de faire connaître les produits canadiens sur le marché international et de stimuler la demande. Le programme est ouvert aux entreprises canadiennes enregistrées et prêtes à exporter qui jouent un rôle dans la production, la promotion ou le soutien des produits agricoles, alimentaires ou de la mer du Canada. Ce programme permet de différencier les produits sur un marché mondial saturé, en donnant accès à :

  • Un programme national de promotion de la marque, approuvé et reconnu par le gouvernement;
  • Une trousse gratuite d'aide à la commercialisation optimisée pour l'environnement commercial d'aujourd'hui;
  • Des possibilités de promotion sur les marchés internationaux;
  • Une communauté qui partage la vision stratégique d'une présence canadienne internationale unifiée afin d'accroître la préférence mondiale pour les produits canadiens.

Grâce à la grande variété des avantages de la marque, cette actualisation offre aux membres la possibilité d'utiliser les éléments de la marque de manière unique afin de soutenir les objectifs de commercialisation de leur organisation et de les adapter aux différents besoins du marché. Le nouveau message de mise en marché indique que les meilleurs attributs du secteur sont « dans notre nature » : la qualité, la durabilité, l'innovation, la diversité et, bien sûr, les aliments en soi. La marque Canada a pour objectif de continuer à renforcer la réputation du Canada qui découle de l'engagement de nos agriculteurs, de nos pêcheurs et de nos producteurs de denrées alimentaires à offrir au monde des aliments savoureux et uniques. De plus amples renseignements sont disponibles sur la page de la marque Canada.

Guichet unique pour communiquer avec le Service d'exportation agroalimentaire

Le courriel du guichet unique d'AAC pour communiquer avec le Service d'exportation agroalimentaire est un point de contact unique pour aider l'industrie et les entreprises canadiennes des aliments et des boissons à percer les marchés internationaux. Le guichet unique peut aider à :

  • trouver les marchés qui ont le plus de potentiel;
  • surmonter les obstacles à l'accès au marché qui pourraient empêcher les produits d'atteindre les marchés d'exportation;
  • promouvoir les produits dans les principaux salons professionnels internationaux;
  • en savoir plus sur les activités qui soutiennent les marchés d'exportation des produits canadiens;
  • tirer parti du réseau international de délégués commerciaux et d'experts présents sur le marché.

Renseignements sur les marchés

En collaboration avec les ministères provinciaux, l'équipe d'Analyse des marchés mondiaux produit et distribue des études de marché et des analyses pour éclairer la prise de décisions, cerner les possibilités des marchés et renforcer la capacité d'exportation de l'industrie canadienne. Les rapports sont disponibles sur la page Renseignements sur les marchés internationaux de l'agroalimentaire.

Les renseignements sur les marchés incluent ce qui suit :

  • évaluation des débouchés et des tendances à l'étranger;
  • prévision des tendances en matière d'économie, de commerce et de consommation;
  • analyse des canaux de distribution, y compris le commerce électronique;
  • analyse détaillée du secteur;
  • tendances en matière d'innovation de produits.

Ces services sont gratuits et exclusivement destinés aux entreprises agricoles et agroalimentaires canadiennes à la recherche de nouveaux débouchés.

Exportation et développement Canada

En tant qu'experts des risques liés aux marchés internationaux, les représentants d'Exportation et développement Canada (EDC) aident les entreprises canadiennes à s'orienter, à gérer les risques et à les accepter afin de favoriser leur croissance au-delà des frontières canadiennes. Visitez le site d'EDC pour plus de renseignements.

Les solutions comprennent ce qui suit :

  • capitaux – accès au fonds de roulement et au financement;
  • atténuation des risques – assurance qui réduit le risque lié au fait de faire des affaires à l'étranger;
  • connaissance du commerce – expertise visant à aider les entreprises à prendre des décisions éclairées;
  • connexions mondiales – relations qui lient les entreprises canadiennes et internationales et aident les deux parties à multiplier les échanges.

Banque de développement du Canada

La Banque de développement du Canada peut aider à répondre aux besoins en fonds de roulement grâce à des financements à long terme et à des options de remboursement souples, tant pour les entreprises canadiennes qui se déploient sur le marché national que pour celles qui explorent de nouveaux marchés étrangers plus vastes.

CanExport pour les PME

Les petites et moyennes entreprises peuvent avoir accès à du financement pouvant aller jusqu'à 50 000 dollars afin de mettre en œuvre des activités de développement des marchés internationaux. CanExport couvre jusqu'à 50 % des coûts de commercialisation pour l'exportation de produits et de services sur des marchés internationaux où l'entreprise n'a que peu ou pas de ventes. Voir : Un financement qui aide votre entreprise à prendre de l'expansion sur les marchés mondiaux.

c. Codes du système harmonisé pour les aliments transformés et les boissons à destination du Mexique

Afin de déterminer le code SH de votre produit, vous pouvez consulter le site de l’Organisation mondiale des douanes (en anglais seulement), ainsi que la liste complète des codes SH (en anglais seulement).

d. Principaux événements commerciaux

Événement Description Détails disponibles (à partir de 2023)
Expo ANTAD   Salon professionnel international de premier plan pour le secteur de la vente au détail, les hôtels et les restaurants dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie alimentaire. Se déroule chaque année à Guadalajara. Visiteurs : + 47 000
Exposants : +1 100
Pays participants : + 60
Expo Venta ANAM     Congrès d'affaires qui réunit des producteurs nationaux et internationaux, des fournisseurs de services, des entreprises nationales et internationales pour avoir des relations commerciales avec les épiciers en gros. Se déroule chaque année à Puebla. Exposants : + 370  
Expo Restaurantes   Salon professionnel axé sur la chaîne d'approvisionnement de l'industrie gastronomique au Mexique. Solutions, produits et innovations présentés par des entreprises nationales et étrangères. Se déroule à Mexico. Sans objet
Mexipan Rendez-vous avec des exposants nationaux et internationaux de machines, de pâtisseries, de boulangeries et de produits alimentaires de base. Se déroule à Mexico. Visiteurs : 30 000
Exposants : 200  
Expo Café/Gourmet  (Guadalajara) (Mexico) Ce salon a pour vocation de favoriser les affaires liées au secteur du café, de promouvoir une bonne qualité de café et d'aider d'autres entreprises à prendre de l'expansion dans ce secteur. Deux événements au cours de l'année, l'un à Guadalajara et l'autre à Mexico. Visiteurs : 25 000
Exposants : 100  
Gourmet Show   Salon gastronomique qui promeut le bien-manger. Rassemble tous les acteurs engagés dans le créneau qualité des aliments, des boissons et des accessoires à Mexico. Visiteurs : + 15 000
Exposants : + 90  
Food Tech Summit   Exposition d'ingrédients, d'additifs, de solutions et d'emballages pour l'industrie des aliments et des boissons à Mexico. Visiteurs : +18 000
Exposants : + 300
Pays participants : + 16
Feria Internacional del Helado Exposition de monographies qui sert de tribune pour la présentation des dernières innovations en matière de desserts froids et de glaces lancées sur le marché par des entreprises nationales et internationales.  Visiteurs : 5 000
ABASTUR   Plateforme commerciale en Amérique latine, qui réunit pendant trois jours les principaux fournisseurs et acheteurs des secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, des cafétérias et des services de traiteur à Mexico. Visiteurs : 14 000
Exposants : + 400
Pays visiteurs : + 5
Expo Carnes y Lácteos Salon professionnel de la viande, du bœuf, de la volaille, du porc et des produits laitiers, qui se tient chaque année à Monterrey. Visiteurs : 8 000
Exposants : 400
Pays visiteurs : 20
Food Industry Meetings Congrès d'affaires international consacré exclusivement au développement de la chaîne d'approvisionnement pour l'industrie de transformation des aliments et des boissons à Toluca, au Mexique. Visiteurs : 4 000
Exposants : 300
Pays visiteurs : 15
Expo Horeca Bajío   Salon professionnel où sont présentés les nouvelles tendances de l'industrie hôtelière et les services de pointe dans les catégories suivantes : aliments et boissons, équipement, porcelaine, verrerie, entre autres. Visiteurs : 3 000
Exposants : 200
Pays visiteurs : + 7
Expo Hotel   Point de rencontre privilégié et porte d'entrée pour les principales chaînes d'hôtels et de restaurants du Mexique. Des expériences productives, de nouvelles stratégies d'investissement et des solutions d'avant-garde y sont échangées. Visiteurs : + 6 500
Exposants : + 500
Pays visiteurs : + 9