Analyse des tendances du marché – Tendances du commerce électronique en France

Note : Ce rapport contient des données prévisionnelles basées sur les chiffres historiques.

Sommaire

L'économie française a fait preuve de résilience en 2023, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,7 % malgré une inflation élevée et des conditions financières rigoureuses. Les dépenses privées et la hausse des exportations ont été des facteurs déterminants. Le PIB par habitant a atteint 46 001 dollars américains, et le ratio dette brute/PIB est tombé à 110,1 %. La croissance économique devrait atteindre 0,9 % en 2024, et l'inflation devrait ralentir jusqu'à 2,5 %. La population française devrait atteindre 66,8 millions d'habitants en 2040, avec une population urbaine croissante et une proportion importante de citoyens âgés influençant les tendances de consommation (Euromonitor International, 2024).

Entre 2019 et 2023, la valeur du marché français du commerce électronique de détail est passée de 43,0 milliards de dollars américains à 53,5 milliards de dollars américains, à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5,6 %. D'ici 2028, il devrait atteindre 79,9 milliards de dollars américains à un TCAC de 8,4 %. Portée par la préférence croissante des consommateurs pour les achats en ligne, la croissance du commerce électronique a dépassé celle du commerce de détail hors ligne. En 2023, les principales tendances incluaient l'expansion du commerce électronique des services alimentaires aux consommateurs, une croissance substantielle du commerce électronique mobile (commerce mobile), ainsi que l'émergence du commerce social et du commerce électronique par diffusion en direct. Les Jeux olympiques de 2024 devraient encore stimuler la consommation, en particulier dans les domaines de la mobilité, des voyages et des services alimentaires. La croissance des achats numériques pourrait cependant ralentir par rapport aux niveaux de l'après-pandémie, car l'intérêt pour les magasins de détail physiques se manifeste de nouveau.

Les données sur les ventes au détail des produits alimentaires et des boissons en France entre 2019 et 2023 révèlent une transition dynamique vers le commerce électronique, le chiffre d'affaires global par ce canal augmentant significativement plus vite que celui des ventes hors ligne des diverses catégories. Alors que les ventes hors ligne d'aliments et de boissons ont augmenté à un TCAC de 3,3 % pour atteindre 135,3 milliards de dollars américains en 2023, les ventes en ligne ont connu une forte hausse de 12,0 % pour atteindre 9,0 milliards de dollars américains. Cette tendance était constante dans les catégories des collations salées et des produits laitiers végétaux, où le commerce électronique a affiché des taux de croissance particulièrement élevés, à un TCAC de 25,4 % et de 20,3 %, respectivement. La pandémie de COVID-19 a accéléré ce virage en 2020, mais même si les marchés se sont ensuite stabilisés, le commerce électronique a poursuivi son expansion.

L'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne offre aux exportateurs canadiens un accès préférentiel au marché de l'UE. Les médias sociaux se démarquent comme un canal de promotion crucial pour le commerce électronique, offrant aux exportateurs canadiens du secteur agroalimentaire des occasions de renforcer leur présence en ligne et leurs partenariats avec les détaillants français du commerce électronique. Malgré les obstacles, le fait de mettre l'accent sur la qualité et le caractère distinctif des produits canadiens peut aider à maintenir leur pertinence sur le marché français.

Profil socioéconomique

Profil économique du pays

En 2023, la croissance du PIB de la France a augmenté de 0,7 %, contre une moyenne de 0,8 % pour l'Europe occidentale, en raison d'une inflation élevée, de conditions financières rigoureuses et d'une consommation publique léthargique. La hausse des dépenses privées et l'augmentation des exportations ont toutefois permis de maintenir l'économie à flot, le PIB par habitant atteignant 46 001 dollars américains, ce qui est supérieur à la moyenne pour l'Europe occidentale. Malgré le ralentissement, les exportations de marchandises françaises ont augmenté de 4,5 % et les importations ont diminué de 4,6 %, bien que le pays soit resté un importateur net. Le ratio de la dette publique par rapport au PIB est tombé à 110,1 %, mais il est resté supérieur au ratio moyen pour l'Europe occidentale. La croissance économique de la France devrait s'accélérer en 2024, grâce à une augmentation progressive des dépenses privées et au soutien des fonds de NextGenerationEU. Le PIB réel devrait croître de 0,9 % en 2024, l'inflation ralentissant à 2,5 % par rapport à 4,9 % en 2023, mais restant au-dessus de l'objectif de 2 %, prolongeant la politique monétaire restrictive. Au cours de la période de prévision 2023 à 2028, l'économie française devrait croître à un taux réel annuel moyen de 1,4 %, soutenue par des subventions prévues du programme NextGenerationEU d'un montant de 40,3 milliards de euros, renforçant ainsi les investissements publics et l'expansion économique (Euromonitor International, 2024).

Données démographiques

La population française devrait passer de 65,5 millions d'habitants en 2021 à 66,8 millions d'habitants d'ici 2040, ce qui en fait le quatrième pays d'Europe occidentale grâce à un solde migratoire positif et à l'évolution naturelle jusqu'en 2030. D'ici 2040, plus de 86 % de la population sera urbaine, ce qui stimulera la croissance économique et les dépenses en technologie et en solutions numériques. Le niveau de vie élevé et la qualité des soins de santé feront passer l'espérance de vie de 82,5 ans en 2021 à 85,5 ans en 2040; les citoyens âgés de 65 ans ou plus représenteront ainsi 27 % de la population et influenceront les modes de vie et les tendances de consommation. Alors que de plus en plus de personnes se déplacent vers les villes pour s'instruire et pour poursuivre leur carrière, la part de la population urbaine augmentera à 86,2 %; de grandes villes comme Lyon et Montpellier connaîtront une croissance significative. Paris continuera d'attirer les résidents et les immigrants, favorisant la création de grandes communautés d'immigrants et créant un environnement urbain dynamique (Euromonitor International, 2024).

Revenus et dépenses des consommateurs

En 2023, la France se classait 11e parmi les 17 pays d'Europe occidentale en ce qui concerne le revenu brut moyen, celui de ses habitants atteignant 43 764 dollars américains, avec une hausse de 1,3 % du revenu disponible par habitant après une baisse de 0,5 % en 2022. Malgré un ralentissement de l'inflation, celle-ci demeure supérieure à la cible, ce qui a des répercussions sur les salaires et les prestations minimums. Selon les prévisions, dans les faits, le revenu disponible par habitant devrait croître de 6,4 % entre 2023 et 2028, dépassant le revenu moyen pour l'Europe occidentale, le groupe d'âge des 50 à 54 ans représentant collectivement le revenu le plus élevé, et les personnes du groupe des 55 à 59 ans ayant le revenu individuel le plus élevé. La classe moyenne est appelée à s'accroître, même si les disparités de revenus persistent. Les dépenses de consommation ont augmenté de 1,4 % en 2023, sous l'effet de la hausse du revenu disponible et de la baisse de l'inflation, bien que les dépenses discrétionnaires devraient diminuer pour s'établir à 57 % d'ici 2028. De 2023 à 2028, le marché français des biens de consommation devrait augmenter de 6,4 % en termes réels, bien que les dépenses de consommation par habitant devraient augmenter plus lentement que dans d'autres pays d'Europe occidentale (Euromonitor International, 2024).

Mode de vie des consommateurs

En 2023, 71 % des consommateurs se sont dits préoccupés par la hausse du coût des articles de tous les jours, qui subissent l'influence des tensions géopolitiques actuelles. Avec la moitié de la population mondiale qui votera en 2024, l'incertitude politique ajoute aux préoccupations économiques. Seuls 13 % des répondants ont l'intention d'augmenter leurs dépenses au cours de la prochaine année, tandis que 32 % souhaitent épargner davantage, sous l'effet des pressions inflationnistes. Les préoccupations en matière de santé sont prédominantes, 12 % des personnes respectant un régime alimentaire, 46 % cherchant des ingrédients sains et 34 % réduisant leur consommation de viande. La hausse du prix des aliments a conduit 26 % des ménages à se tourner vers des produits bon marché, et 86 % à cuisiner chez eux chaque semaine. Malgré cela, 14 % commandent régulièrement des plats à emporter et 24 % optent pour les plats à emporter ou les repas prêts à l'emploi (Euromonitor International, 2024).

Marché électronique mondial

De 2019 à 2023, la valeur du marché de détail mondial du commerce électronique est passée de 2 182,4 milliards de dollars américains à 3 985,9 milliards de dollars américains, à un TCAC de 16,3 %. Il devrait atteindre 6 248,9 milliards de dollars américains d'ici 2028, avec un TCAC de 9,4 % entre 2023 et 2028. La Chine et les États-Unis sont en tête du marché avec des ventes de 2330,9 milliards de dollars américains et de 1 186,3 milliards de dollars américains, respectivement, en 2023. Onzième marché de commerce électronique au monde, le marché électronique de détail français a vu sa valeur passer de 43,0 milliards de dollars américains en 2019 à 53,5 milliards de dollars américains en 2023, avec un TCAC de 5,6 %. Ce secteur devrait atteindre la valeur de 13,7 milliards de dollars américains d'ici 2028, avec un TCAC de 3,3 % entre 2023 et 2028.

Dix principaux marchés mondiaux du commerce de détail en ligne[1], ventes et croissance antérieures et prévues en milliards de dollars américains
Situation géographique 2019 2023 TCAC* (%) 2019-2023 2024 2028 TCAC* (%) 2023-2028
International 2 182,4 3 985,9 16,3 4 381,8 6 248,9 9,4
Chine 717,0 1 330,9 16,7 1 482,9 2 139,5 10,0
États-Unis 641,4 1 186,3 16,6 1 289,5 1 779,7 8,5
Royaume-Uni 100,3 159,5 12,3 175,1 260,3 10,3
Corée du Sud 93,9 151,8 12,8 168,8 218,9 7,6
Japon 114,8 126,6 2,5 129,8 172,5 6,4
Allemagne 71,9 95,9 7,5 98,5 117,9 4,2
Russie 29,4 90,8 32,5 98,0 126,3 6,8
Inde 30,2 63,0 20,2 78,9 155,5 19,8
Indonésie 1,3 60,4 35,7 72,4 131,0 16,8
Canada 26,0 55,1 20,7 57,2 76,8 6,9
France 43,0 53,5 5,6 57,7 79,9 8,4

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

1 : Il s'agit de la vente de biens de consommation par l'intermédiaire d'Internet, y compris les achats effectués par téléphone mobile et tablette. Les ventes sont associées à l'emplacement du consommateur, peu importe où le paiement a eu lieu. Cela comprend les transactions « cliquer et ramasser », mais exclut les ventes entre consommateurs, les ventes entre entreprises, les ventes de véhicules automobiles, de billets d'événements et de forfaits de voyage, le jeu en ligne, les produits retournés et les sociétés de vente directe. Les ventes par correspondance, les téléachats et le publipostage sont également considérés comme du commerce électronique de détail.

De 2019 à 2023, la valeur du marché européen du commerce électronique au détail est passée de 401,1 milliards de dollars américains à 674,3 milliards de dollars américains, avec un TCAC de 13,9 %. Il devrait atteindre 964,2 milliards de dollars américains d'ici 2028, avec un TCAC de 7,4 % entre 2023 et 2028. Le Royaume-Uni est en tête du marché européen avec des ventes d'une valeur de 159,5 milliards de dollars américains en 2023. Quatrième marché de commerce électronique en Europe, le marché français du commerce électronique au détail a vu sa valeur passer de 43,0 milliards de dollars américains en 2019 à 53,5 milliards de dollars américains en 2023, avec un TCAC de 5,6 %. Ce secteur devrait atteindre la valeur de 13,7 milliards de dollars américains d'ici 2028, avec un TCAC de 3,3 % entre 2023 et 2028.

Dix principaux marchés de commerce électronique[1] en Europe, ventes et croissance antérieures et prévues en milliards de dollars américains
Situation géographique 2019 2023 TCAC* (%) 2019-2023 2024 2028 TCAC* (%) 2023-2028
Europe 401,1 674,3 13,9 724,6 964,2 7,4
Royaume-Uni 100,3 159,5 12,3 175,1 260,3 10,3
Allemagne 71,9 95,9 7,5 98,5 117,9 4,2
Russie 29,4 90,8 32,5 98,0 126,3 6,8
France 43,0 53,5 5,6 57,7 79,9 8,4
Italie 21,6 35,6 13,4 38,1 52,9 8,2
Espagne 14,6 30,9 20,5 33,7 47,2 8,9
Pays-Bas 17,1 27,2 12,4 28,8 36,0 5,7
Pologne 13,1 26,1 18,9 29,0 37,7 7,6
Turquie 8,4 23,1 28,9 25,5 22,6 −0,4
Belgique 9,9 16,4 13,4 16,9 19,5 3,4

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

1 : Il s'agit de la vente de biens de consommation par l'intermédiaire d'Internet, y compris les achats effectués par téléphone mobile et tablette. Les ventes sont associées à l'emplacement du consommateur, peu importe où le paiement a eu lieu. Cela comprend les transactions « cliquer et ramasser », mais exclut les ventes entre consommateurs, les ventes entre entreprises, les ventes de véhicules automobiles, de billets d'événements et de forfaits de voyage, le jeu en ligne, les produits retournés et les sociétés de vente directe. Les ventes par correspondance, les téléachats et le publipostage sont également considérés comme du commerce électronique de détail.

Le commerce électronique en France

En France, entre 2019 et 2023, le secteur du détail hors ligne a connu une croissance soutenue, sa valeur passant de 452,4 milliards de dollars américains à 474,2 milliards de dollars américains, avec un TCAC modeste de 1,2 %. En revanche, le commerce électronique de détail a connu une croissance considérable, sa valeur passant de 43,0 milliards de dollars américains à 53,5 milliards de dollars américains au cours de la même période, avec un TCAC soutenu de 5,6 %. Cette hausse souligne un changement important des préférences des consommateurs en matière d'achats en ligne. En 2028, la valeur des ventes au détail hors ligne devrait atteindre 536,4 milliards de dollars américains, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen accéléré de 2,5 % et indique une demande persistante des consommateurs pour les expériences en magasin. Entretemps, la valeur du commerce électronique devrait atteindre 79,9 milliards de dollars américains d'ici 2028, selon un TCAC prévu de 8,4 %.

Valeur des ventes en ligne et hors ligne en France, données antérieures et prévisions en milliards de dollars américains, entre 2019 et 2028
Catégorie 2019 2023 TCAC* (%) 2019-2023 2024 2028 TCAC* (%) 2023-2028
Commerce de détail hors ligne 452,4 474,2 1,2 488,4 536,4 2,5
Commerce de détail en ligne 43,0 53,5 5,6 57,7 79,9 8,4

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

Principales tendances

En 2023, en France, divers secteurs du commerce électronique ont fait preuve de résilience et d'expansion. Les services de détail en ligne ont connu une croissance, tandis que les ventes de produits sont demeurées stables malgré les difficultés économiques. Les services de restauration en ligne se sont développés, stimulés par l'augmentation des livraisons de repas et d'épicerie. Le commerce électronique mobile (commerce mobile) a connu une croissance substantielle, tandis que les services de lecture en continu ont intégré des balados pour attirer les utilisateurs et sont restés stables. Les services de paiement des factures en ligne ont rencontré des obstacles, mais des initiatives ont été lancées pour stimuler leur croissance. L'utilisation des ordinateurs personnels (PC) est restée constante, tandis que le commerce mobile s'est développé avec l'adoption croissante des téléphones intelligents. Le commerce social et le commerce électronique en direct sont devenus des domaines prometteurs. En ce qui concerne l'avenir, le pouvoir d'achat français devrait être limité par les conditions économiques, ce qui influencera les ventes de produits jusqu'à une éventuelle reprise plus tard dans l'année. Les Jeux olympiques de 2024 devraient encore stimuler la consommation, en particulier dans les domaines de la mobilité, des voyages et des services alimentaires. La croissance des achats numériques pourrait ralentir par rapport aux niveaux post-pandémiques, avec un regain d'intérêt pour les services physiques et personnalisés. Les modèles de type « cliquer et ramasser » demeureront populaires en raison de leur efficacité logistique. Les modèles d'affaires émergents seront confrontés à des difficultés dans un marché concurrentiel, mais ils pourraient trouver un écho chez les jeunes. Les plateformes de surveillance comme TikTok seront essentielles pour suivre les tendances du marché. Le commerce mobile devrait soutenir la croissance à mesure que les entreprises et les banques optimiseront les plateformes mobiles et les solutions de paiement. Dans l'ensemble, la croissance des achats numériques devrait être modérée jusqu'à la reprise économique, tandis que les secteurs des services devraient maintenir une expansion constante (Euromonitor International, 2024).

Dispositif et plateforme

Le segment des ordinateurs personnels reste solide dans le commerce électronique, surtout après la pandémie de COVID-19, car les consommateurs continuent d'utiliser leurs ordinateurs personnels pour se renseigner sur les produits et les comparer. L'aspect pratique des appareils portables, qui permettent de faire du magasinage n'importe où et à tout moment, a cependant conduit à un déclin du commerce électronique sur PC au profit du commerce mobile. Ce commerce a connu une croissance en 2023 en raison d'une forte pénétration des téléphones intelligents, tandis que l'utilisation des tablettes pour faire ses achats a diminué malgré le fait que leur utilisation soit restée la même. Les applications améliorent les opérations commerciales en permettant un suivi des données et en améliorant l'expérience d'achat. Les utilisateurs de tablettes ont tendance à surutiliser leur appareil par rapport aux modèles d'utilisation plus polyvalents des utilisateurs de PC et de téléphones mobiles (Euromonitor International, 2024).

Modèle de traitement

La livraison et le service « cliquer et ramasser » sont deux services largement adoptés dans les commerces de détail, les préférences dépendant du type de produit. Les entreprises telles que Fnac-Darty sont particulièrement favorisées pour leurs services « cliquer et ramasser », notamment pour les appareils électriques. Toutefois, ces modèles comportent des difficultés en raison des heures d'ouverture limitées du service « cliquer et ramasser », des longs délais d'attente et des emballages endommagés lors des livraisons. En France, la livraison à domicile des repas est populaire, surtout dans les zones urbaines, car elle est très pratique pour les personnes qui ont un horaire chargé. Malgré l'inflation, la livraison de nourriture reste privilégiée; les longs délais d'attente sont le plus gros problème associé à ce service. En 2023, de nombreux consommateurs n'utilisaient pas la plateforme électronique des services alimentaires, 42 % ne commandaient pas de plats à emporter, 46 % ne recouraient pas à la livraison et 46 % n'utilisaient pas les plateformes tierces. Les personnes qui ont utilisé des plateformes tierces ont mentionné que leurs principales motivations étaient l'expérimentation de nouveaux restaurants (35 %), les rabais offerts (31 %) et la confiance envers la plateforme utilisée (31 %) (Euromonitor International, 2024).

Taille du marché du commerce électronique

Les données sur les ventes au détail des produits alimentaires et des boissons en France entre 2019 et 2023 révèlent une transition dynamique vers le commerce électronique, avec un chiffre d'affaires global pour ce canal qui croît significativement plus vite que celui des ventes hors ligne des diverses catégories. Alors que la valeur des ventes hors ligne de produits alimentaires et de boissons a augmenté durant cette période à un TCAC de 3,3 % pour atteindre 135,3 milliards de dollars américains en 2023, les ventes en ligne ont connu une forte hausse, augmentant de 12,0 % pour atteindre 9,0 milliards de dollars américains. Cette tendance était constante dans les catégories telles que celles des collations salées et des produits laitiers végétaux, dans lesquelles les ventes en ligne ont affiché des taux de croissance particulièrement élevés et des TCAC respectifs de 25,4 % et de 20,3 %. La pandémie de COVID-19 a accéléré ce virage en 2020, mais même si les marchés se sont ensuite stabilisés, le commerce électronique a poursuivi son expansion.

Le commerce électronique des aliments et des boissons a été un moteur de croissance important du commerce électronique au détail, surtout en 2020-2021, mais en 2023, les services « cliquer et ramasser » ont connu une baisse. La France est un leader mondial des points de vente « cliquer et ramasser »; ce type de commerce bénéficie d'une adoption accrue par les consommateurs plus âgés et l'essor des points de ramassage destinés aux piétons. Toutefois, avec le changement des habitudes de travail ayant suivi la pandémie, les achats en magasin ont eu un impact négatif sur les ventes « cliquer et ramasser ». Les points de ramassage à l'auto en zone urbaine font maintenant concurrence aux services de livraison à domicile, qui ont gagné du terrain en 2021 en raison des confinements et de l'arrivée de nouveaux joueurs sur le marché. Malgré les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs du commerce rapide (q-commerce), de nouveaux concurrents ont émergé, offrant des services de livraison rapide dans les zones urbaines (Euromonitor International, 2024).

Ventes au détail d'aliments et de boissons par canal en France, en milliards de dollars américains, entre 2019 et 2023
Catégorie Canal 2019 2020 2021 2022 2023 TCAC* (%) 2019-2023
Aliments et boissons Hors ligne 118,7 124,7 130,8 123,1 135,3 3,3
Commerce électronique 5,7 7,8 8,9 8,2 5,4 12,0
Boissons alcooliques Hors ligne 20,7 22,1 24,0 21,7 22,6 2,2
Commerce électronique 1,5 1,9 2,2 1,8 1,9 5,9
Boissons chaudes Hors ligne 5,0 5,4 5,9 5,3 5,5 2,7
Commerce électronique 0,4 0,6 0,7 0,6 0,7 12,1
Huiles comestibles Hors ligne 1,1 1,2 1,2 1,2 1,3 5,3
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 12,3
Repas et soupes Hors ligne 5,7 5,8 5,8 5,4 6,0 1,1
Commerce électronique 0,4 0,6 0,9 0,8 0,8 17,1
Sauces, trempettes et condiments Hors ligne 2,9 3,2 3,4 3,2 3,5 4,8
Commerce électronique 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 10,1
Tartinades sucrées Hors ligne 1,6 1,8 1,8 1,7 1,9 3,9
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 5,3
Aliments pour bébés Hors ligne 1,3 1,3 1,3 1,2 1,2 −0,7
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 12,6
Produits laitiers Hors ligne 19,2 20,1 20,5 19,1 20,5 1,6
Commerce électronique 0,8 1,3 1,5 1,4 1,6 17,6
Produits laitiers végétaux Hors ligne 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,4
Commerce électronique 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 20,3
Produits de boulangerie-pâtisserie Hors ligne 15,9 16,2 17,4 16,8 20,3 6,2
Commerce électronique 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 10,1
Céréales pour petit déjeuner Hors ligne 0,7 0,8 0,8 0,8 0,8 3,1
Commerce électronique 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 17,4
Fruits et légumes transformés Hors ligne 3,4 3,8 3,8 3,7 4,0 4,0
Commerce électronique 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 10,1
Viandes, produits de la mer et substituts de viande transformés Hors ligne 14,2 15,4 15,8 15,2 16,8 4,3
Commerce électronique 0,6 0,8 0,8 0,8 0,8 10,8
Riz, pâtes et nouilles Hors ligne 2,0 2,3 2,3 2,4 2,7 7,9
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 15,0
Confiseries Hors ligne 6,6 6,7 7,2 6,7 7,4 2,9
Commerce électronique 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 11,5
Crème glacée Hors ligne 1,9 2,1 2,1 2,1 2,3 5,5
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 8,6
Collations salées Hors ligne 3,1 3,3 3,6 3,5 4,0 6,4
Commerce électronique 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 25,4
Biscuits sucrés, barres tendres et collations aux fruits Hors ligne 3,1 3,2 3,4 3,2 3,6 3,7
Commerce électronique 0,1 0,2 0,3 0,3 0,3 24,3
Boissons gazeuses Hors ligne 9,8 9,7 10,2 9,7 10,4 1,6
Commerce électronique 0,6 0,9 0,9 0,8 0,9 10,2

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

Le secteur français du commerce électronique des services alimentaires a également connu une croissance importante en 2023, notamment les services de livraison de repas et d'épicerie et les services « cliquer et ramasser », les détaillants en alimentation ayant étendu leurs réseaux dans les zones rurales. Malgré le déclin du modèle de l'épicerie à livraison rapide en raison des prix plus élevés et des coûts du système, les géants de l'épicerie comme Carrefour ont excellé dans la livraison à domicile, et Amazon a su exploiter sa solide base de consommateurs. Les zones urbaines ont vu des services de livraison de repas florissants soutenus par des consommateurs aisés, ce qui a conduit à l'émergence de restaurants virtuels soulignant la popularité croissante de la livraison de nourriture comme méthode de consommation privilégiée en France (Euromonitor International, 2024).

Parts des entreprises

Les 15 principales entreprises de commerce électronique en France ont affiché diverses tendances entre 2019 et 2023. Amazon.com Inc. a maintenu son avance, sa part du marché passant de 15,1 % en 2019 à 19,2 % en 2023, avec un TCAC de 6,2 %. E.Leclerc a également renforcé sa position, sa part du marché passant de 8,7 % à 11,1 % au cours de la même période, avec un TCAC de 6,3 %. À l'inverse, les parts de Casino Guichard-Perrachon SA et d'Auchan Group SA ont connu une baisse, avec une chute marquée à un TCAC de −12,7 %. Entretemps, les entreprises ITM Entreprises SA et Adeo Group ont enregistré des gains significatifs à un TCAC de 16,0 % et de 15,8 %, respectivement, ce qui dénote une adaptation réussie au paysage du commerce électronique en évolution en France. Dans l'ensemble, tandis qu'Amazon et certains grands détaillants élargissaient leur présence sur le marché, d'autres entreprises connaissaient des difficultés, ce qui souligne l'existence du paysage concurrentiel et rappelle que différentes stratégies seront nécessaires pour prospérer dans le secteur du commerce électronique évolutif en France.

En 2023, les acteurs du secteur des magasins qui avaient mis l'accent sur les services « cliquer et ramasser » ont dû faire face à d'importantes difficultés qui ont entraîné une baisse des ventes pour des opérateurs tels que les Galeries Lafayette, Boulanger et Gemo. Certains spécialistes du commerce électronique alimentaire, dont E.Leclerc Drive, Le Drive Intermarché, Carrefour Drive, Courses U Drive et Auchan Drive ont cependant fait preuve de résilience face à la résurgence des supermarchés, des hypermarchés, des magasins de vente au rabais et des magasins à prix modiques (Euromonitor International, 2024).

Parts en pourcentage des 15 principales entreprises ayant dominé le marché électronique de détail en France entre 2019 et 2023, données antérieures
Entreprise 2019 2020 2021 2022 2023 TCAC* (%) 2019-2023
Amazon.com Inc. 15,1 15,3 16,8 18,7 19,2 6,2
E.Leclerc 8,7 9,5 5,4 9,7 11,1 6,3
Casino Guichard-Perrachon SA 8,1 6,9 6,3 5,9 4,7 −12,7
Fnac Darty SA 4,7 4,7 4,3 4,2 4,2 −2,8
Vente-privee.com SAS 4,1 3,7 4,1 4,1 4,0 −0,6
Carrefour SA 3,1 3,2 2,8 3,1 3,4 2,3
Auchan Group SA 3,6 3,4 2,8 2,9 3,0 −4,5
ITM Entreprises SA 1,6 2,4 2,3 2,6 2,9 16,0
Galeries Lafayette SA 3,5 2,8 2,8 2,8 2,8 −5,4
Système U Centrale Nationale SA 1,6 1,9 1,9 2,1 2,3 9,5
LDLC Com SAS 2,1 2,4 2,4 2,3 2,2 1,2
Apple Inc. 2,1 2,2 1,9 2,0 2,0 −1,2
Alibaba Group Holding Ltd. 1,5 1,6 1,9 1,9 2,0 7,5
Nestlé SA 1,5 1,8 2,0 1,9 1,9 6,1
Adeo Groupe 1,0 1,1 1,6 1,7 1,8 15,8
Autres 37,7 37,1 37,1 34,4 32,5 −3,6

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

Parts des marques

En France, la principale marque exclusivement en ligne est Amazon Marketplace, qui détenait une part de marché de 12,2 % en 2023. Les ventes électroniques d'Amazon étaient réparties entre Amazon et Amazon Marketplace. La deuxième marque exclusivement en ligne est Leclerc, qui détenait une part de marché de 11,1 % en 2023. Intermarché a connu une croissance rapide à un TCAC de 16,0 %, tandis que Carrefour et Courses U ont également enregistré des hausses substantielles. Par contre, Veepee Marketplace et Cdiscount Marketplace ont dû faire face à des difficultés qui se sont traduites par une baisse des parts de marché. D'autres marques, comme AliExpress et Nespresso ont affiché une croissance régulière, tandis qu'Auchandrive a maintenu une part de marché stable. Le nouveau venu Shein a rapidement saisi une part de 1,8 % en 2023. La catégorie « Autres » a vu quant à elle sa part de marché diminuer, ce qui suggère un renforcement des marques de premier plan.

Parts en pourcentage des 15 principales entreprises du marché électronique de détail en France entre 2019 et 2023, données antérieures
Marque Entreprise 2019 2020 2021 2022 2023 TCAC* (%) 2019-2023
Amazon Marketplace Amazon.com Inc. 10,3 10,7 10,7 12,0 12,2 4,3
Leclerc E.Leclerc 8,7 9,5 5,4 9,7 11,1 6,3
Amazon Amazon.com Inc. 4,9 4,7 6,1 6,7 7,0 9,3
Veepee Marketplace Vente-privee.com SAS 4,1 3,7 4,1 4,1 4,0 −0,6
Carrefour Carrefour SA 2,3 2,5 2,7 2,9 3,3 9,4
Intermarché ITM Entreprises SA 1,6 2,4 2,3 2,6 2,9 16,0
Cdiscount Marketplace Casino Guichard-Perrachon SA 2,9 3,0 2,8 2,9 2,7 −1,8
Courses U Système U Centrale Nationale SA 1,6 1,9 1,9 2,1 2,3 9,5
AliExpress Marketplace Alibaba Group Holding Ltd. 1,5 1,6 1,9 1,9 2,0 7,5
Auchandrive Auchan Group SA 2,0 2,1 1,8 1,8 2,0 0,0
Fnac Fnac Darty SA 2,1 2,1 1,9 1,9 1,9 −2,5
Nespresso Nestlé SA 1,5 1,8 2,0 1,9 1,9 6,1
Cdiscount Casino Guichard-Perrachon SA 5,1 3,8 3,4 2,7 1,9 −21,9
Leroy Merlin Adeo Group 1,0 1,1 1,6 1,7 1,8 15,8
Shein Roadget Business Pte Ltd. 1,3 1,6 1,8 NC
Autres 50,4 49,1 47,8 45,1 43,0 −3,9

Source : Euromonitor International, 2024

*TCAC : Taux de croissance annuel composé

NC : non calculable

Débouchés pour le Canada

Débouchés

Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne

L'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne a été signé le 30 octobre 2016 et est entré en vigueur à titre provisoire le 21 septembre 2017. Il offre au Canada un accès préférentiel au deuxième marché importateur mondial de produits, ainsi qu'au deuxième plus important partenaire commercial du Canada.

Dans chaque province et territoire, l'AECG offre aux exportateurs un avantage concurrentiel par rapport aux exportateurs d'autres pays n'ayant pas conclu d'accord de libre-échange avec l'UE pour certains produits. L'AECG élimine les droits de douane sur presque toutes les exportations et donne accès à de nouveaux débouchés commerciaux. Les exportateurs profitent aussi de meilleures conditions d'exportation, notamment des conditions suivantes :

  • Renforcement des droits de propriété intellectuelle
  • Règles d'accès au marché plus transparentes

Vous pouvez consulter l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne pour obtenir plus de détails sur l'AECG et sur les avantages qu'il peut offrir à votre entreprise.

En outre, les médias sociaux ont été reconnus comme étant un circuit promotionnel permettant d'identifier des consommateurs et d'interagir avec eux. On s'attend à ce que les détaillants français continuent d'utiliser les médias sociaux comme plateforme centrale pour leurs activités et leur identité en ligne.

Les médias sociaux donnent aux détaillants et aux exportateurs la possibilité d'établir et de renforcer leur présence en ligne afin de créer des transactions sans heurts entre le consommateur et le fournisseur. Les exportateurs agroalimentaires et les fournisseurs à valeur ajoutée du Canada peuvent les utiliser à leur avantage en créant des partenariats non seulement avec les consommateurs français, mais aussi avec les détaillants du commerce électronique et les sites Web des marchés de la France pour étendre leur présence en ligne et maximiser leurs ventes en ligne, dans le but de promouvoir et de tirer parti des marques distinctes du Canada.

Difficultés

En France, le commerce électronique de détail est confronté à des difficultés telles que la baisse du pouvoir d'achat, l'inflation et le potentiel de retours payés, qui ralentissent la reprise et mènent à un glissement vers les magasins de vente au rabais. La tendance à la déconsommation touche des segments non essentiels comme ceux des vêtements, de l'électronique et des articles ménagers. La hausse des coûts de l'énergie et du conditionnement exerce une pression sur les marges, ce qui aura probablement pour effet une hausse du prix des articles non alimentaires. Les retours payés pourraient encore décourager les achats impulsifs. Toutefois, à mesure que l'économie s'améliore et que le pouvoir d'achat augmente, la croissance globale des ventes devrait s'accélérer tout au long de la période de prévision (Euromonitor International, 2024). C'est pourquoi les fournisseurs canadiens potentiels doivent continuer de miser sur la qualité et les aspects distinctifs liés à l'image de marque du Canada et de les mettre en valeur afin de maintenir la pertinence et l'intérêt d'un circuit possiblement en déclin.

Pour de plus amples renseignements

Le Service des délégués commerciaux du Canada :

Les délégués commerciaux internationaux peuvent fournir à l'industrie canadienne une expertise de terrain concernant les potentiels de marché, les conditions actuelles et les contacts d'affaires locaux, et sont un excellent point de contact pour obtenir des conseils à l'exportation.

Plus de renseignements sur les marchés agroalimentaires :

Renseignements sur les marchés internationaux de l'agroalimentaire
Découvrez l'agriculture mondiale et les débouchés agroalimentaires, consultez la liste complète des analyses des marchés mondiaux, les tendances des marchés et les prévisions, et renseignez-vous sur les accords de libre-échange du Canada.

Service d'information sur les marchés agroalimentaires
Les entreprises canadiennes du secteur des produits agroalimentaires et des produits de la mer peuvent profiter d'un service personnalisé de rapports et d'analyses, et s'inscrire à notre liste de distribution pour recevoir les plus récents rapports directement dans leur boîte de réception.

Pour en savoir plus sur les industries agroalimentaires du Canada :

Secteurs agricoles du Canada
Aliments transformés et boissons, aide relative aux exigences réglementaires, processus d'approbation réglementaire, réglementation du secteur, Loi sur le commerce des spiritueux.

Pour de plus amples renseignements sur l'événement SIAL Paris 2024, veuillez communiquer avec :

Ben Berry, directeur adjoint
Stratégie et organisation, foires commerciales
Agriculture et Agroalimentaire Canada
ben.berry@agr.gc.ca

Ressources

  • Euromonitor International, base de données, 2024
  • Euromonitor International 2024: Economy, Finance and Trade: France
  • Euromonitor International 2024: Consumer Lifestyles in France
  • Euromonitor International 2024: Income and Expenditure: France
  • Euromonitor International 2024: Economy, France in 2040: The Future Demographic
  • Euromonitor International 2024: Digital Consumer (E-Commerce Goods and Services) in France
  • Euromonitor International 2024: Retail E-Commerce in France

Analyse des tendances du marché – Tendances du commerce électronique en France
Rapport d'analyse mondiale

Préparé par : Zhi Duo Wang, analyste de marché

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représentée par la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire (2024).

Photos
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Pour vous inscrire à notre liste de distribution ou pour suggérer d'autres sujets ou marchés de recherche, vous pouvez vous adresser à :

Agriculture et Agroalimentaire Canada, Analyses des marchés mondiaux
1341, chemin Baseline, Tour 5, 3e étage
Ottawa ON  K1A 0C5
Canada
Courriel : aafc.mas-sam.aac@agr.gc.ca

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