Le présent rapport est une mise à jour du rapport sur les perspectives de mars d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pour les campagnes agricoles 2024-2025 et 2025-2026, en fonction des renseignements et des politiques commerciales en vigueur en date du 11 avril 2025. Ces politiques sont considérées comme demeurant en vigueur à moins qu’une date de fin officielle soit précisée. Au Canada, la campagne agricole pour la plupart des cultures commence le 1er août et se termine le 31 juillet, sauf celle du maïs et du soja, qui s’échelonne du 1er septembre au 31 août. Les risques géopolitiques et les incertitudes commerciales ont augmenté la volatilité des marchés céréaliers canadiens et internationaux.
Pour la campagne agricole 2024‑2025, les stocks de fin de campagne (stocks de fin d’année) de toutes les principales grandes cultures devraient diminuer en glissement annuel. Cette baisse est principalement attribuable à une diminution des stocks de fin de campagne de céréales et oléagineux en raison d’une augmentation des exportations et, dans une moindre mesure, d’une réduction des importations, ce qui compense la hausse des stocks de fin de campagne de légumineuses à grains et de cultures spéciales. Les prix de la plupart des grandes cultures devraient connaître une baisse importante par rapport à l’année précédente, à l’exception du maïs, du lin et des graines de tournesol.
Pour 2025-2026, les superficies ensemencées en grandes cultures au Canada devraient augmenter légèrement en glissement annuel. Alors que le printemps arrive dans tout le pays, les agriculteurs commencent leurs préparatifs pour les semis. En supposant des conditions de croissance normales et des rendements conformes aux tendances, la production globale devrait diminuer légèrement. À l’heure actuelle, le risque climatique le plus important pour la réalisation de rendements conformes aux tendances est le temps sec qui persiste dans certaines régions de l’Ouest canadien. Selon la dernière mise à jour de l’Outil de surveillance des sécheresses au Canada en date du 31 mars, 32 % des terres agricoles des Prairies ont été touchés par du temps anormalement sec ou des conditions de sécheresse à la fin de mars 2025, soit une hausse par rapport à 23 % en février et à 26 % en janvier. De plus, la mise à jour de mars a révélé que 34 % des terres agricoles de la région centrale (Ontario et Québec) ont été touchés par du temps anormalement sec ou des conditions de sécheresse. Les stocks de fin de campagne pour toutes les principales grandes cultures devraient augmenter en glissement annuel en raison de l’augmentation des stocks de fin de campagne pour l’ensemble des céréales et oléagineux et des légumineuses à grains et cultures spéciales, principalement attribuable à une baisse des exportations dans les deux catégories. Les prix de la plupart des grandes cultures devraient diminuer en glissement annuel, à l’exception des prix du blé, du canola, du lin et des haricots secs.
AAC devrait publier son prochain rapport sur les perspectives des principales grandes cultures le 21 mai 2025. Statistique Canada publiera son prochain gros rapport le 8 mai 2025 et y fournira des estimations des stocks des principales grandes cultures au Canada en date du 31 mars 2025. De plus, Statistique Canada devrait publier ses estimations des superficies ensemencées le 27 juin 2025, selon les données recueillies à la fin mai et au début juin.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | 2025-2026Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 28 273 | 27 831 | 27 991 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 27 279 | 27 001 | 27 106 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,18 | 3,26 | 3,22 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 86 871 | 88 048 | 87 273 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note b | 3 815 | 2 927 | 2 907 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 102 476 | 102 700 | 99 840 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note c | 44 777 | 47 406 | 44 555 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total des céréales et oléagineux note e | 45 974 | 45 634 | 44 820 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 11 726 | 9 660 | 10 465 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | 2025-2026Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 3 376 | 3 749 | 3 675 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 3 309 | 3 712 | 3 611 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,60 | 1,77 | 1,76 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 5 284 | 6 568 | 6 346 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 379 | 294 | 239 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 6 844 | 7 683 | 8 185 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note b | 4 904 | 5 015 | 4 200 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le total légumineuses et cultures spéciales note c | 1 120 | 1 068 | 1 300 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 821 | 1 600 | 2 685 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | 2025-2026Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 31 649 | 31 580 | 31 665 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 30 588 | 30 712 | 30 717 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,01 | 3,08 | 3,05 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 92 155 | 94 616 | 93 619 |
Importations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 4 194 | 3 221 | 3 146 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 109 320 | 110 383 | 108 025 |
Exportations (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note b | 49 681 | 52 421 | 48 755 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques)Note de bas de page sur le Toutes les principales grandes cultures note c | 47 093 | 46 702 | 46 120 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 12 547 | 11 260 | 13 150 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé
Blé dur
Pour 2024‑2025, la production canadienne de blé dur a augmenté de 44 % pour atteindre plus de 5,9 millions de tonnes (Mt), en raison d’une augmentation de la superficie ensemencée et d’un retour à des rendements conformes aux tendances. L’offre totale a augmenté de 35 % pour atteindre 6,3 Mt. Ce mois ci, les estimations relatives aux exportations ont été révisées à la hausse à 5,0 Mt pour tenir compte du rythme soutenu des exportations à ce jour. Selon Statistique Canada, les exportations de blé dur pour la période d’août 2024 à février 2025 ont totalisé 3,2 Mt, soit une hausse de 64 % par rapport à 2023-2024 et une hausse de 29 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Cette augmentation s’explique par une hausse des exportations vers des marchés clés comme l’Italie (+ 68 %), le Maroc (+ 40 %), l’Algérie (+ 141 %), les États Unis (+ 141 %) et l’Espagne (+ 37 %).
L’utilisation intérieure devrait augmenter de 13 % en 2024-2025 pour atteindre 0,8 Mt, tandis que les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 0,5 Mt.
Selon le Conseil international des céréales (CIC), en 2024-2025, la production mondiale de blé dur a atteint son niveau le plus élevé en six ans avec 35,3 Mt, propulsée par de fortes récoltes aux États Unis, au Canada et en Türkiye. L’offre totale a augmenté de 3 % en glissement annuel pour atteindre 40,7 Mt. La consommation devrait augmenter légèrement pour s’établir à 34,5 Mt en raison d’une utilisation alimentaire accrue, en particulier en Afrique du Nord. Cependant, le total des échanges commerciaux devrait diminuer de 5 % pour atteindre 9,1 Mt, principalement en raison de la baisse des exportations en provenance de la France. De plus, les stocks devraient augmenter de 13 % pour atteindre 6,1 Mt, et les stocks détenus par les principaux exportateurs devraient augmenter de 19 % pour atteindre 2,5 Mt.
Le prix moyen au comptant pour le blé dur ambré canadien (CWAD) no 1 de la Saskatchewan à 13 % de protéines (CWAD, 1, 13 %) demeure fixé à 315 $/tonne (t) pour 2024-2025.
En 2025‑2026, la superficie ensemencée en blé dur au Canada devrait demeurer relativement stable, selon l’enquête sur les intentions d’ensemencement publiée le mois dernier par Statistique Canada. En supposant des rendements moyens, la production devrait diminuer pour s’établir à 5,4 Mt, et l’offre totale devrait diminuer de 5 % en glissement annuel pour atteindre un peu moins de 6,0 Mt.
L’utilisation intérieure totale est estimée à 0,8 Mt, ce qui cadre avec les niveaux moyens à long terme et représente 14 % de l’offre totale au Canada. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 0,55 Mt.
En raison de la baisse de l’offre canadienne et de la baisse prévue de la demande d’importation de l’Europe et de l’Afrique du Nord, les exportations devraient chuter de 8 % en glissement annuel pour s’établir à 4,6 Mt, mais être tout de même supérieures de 4 % aux niveaux moyens. Aux États Unis et au Mexique, la production de blé dur devrait diminuer en raison de la diminution de la superficie ensemencée aux États Unis et des conditions météorologiques défavorables au Mexique, ce qui pourrait créer des débouchés pour les exportations canadiennes en 2025-2026.
La production mondiale devrait diminuer de 1 % pour s’établir à 34,8 Mt, bien qu’on s’attende à un rétablissement des cultures en Europe et en Afrique du Nord. Selon le CIC, la production de blé dur en Europe devrait augmenter de 8 % en glissement annuel, tandis que la production au Maroc, en Algérie et en Tunisie devrait atteindre 4,3 Mt, soit une hausse par rapport aux 3,9 Mt de l’année précédente, avec des taux de croissance de 5 % en Algérie et en Tunisie et de 30 % au Maroc.
La consommation totale devrait poursuivre sa tendance à la hausse en raison d’une utilisation alimentaire accrue. Elle devrait s’établir à 35 Mt, soit une hausse de 1 % en glissement annuel. Les échanges commerciaux globaux devraient diminuer légèrement de 0,1 Mt pour s’établir à 9,0 Mt, tandis que les stocks devraient diminuer et s’établir à 6,0 Mt.
Le prix au comptant pour le blé CWAD no 1 de la Saskatchewan à 13 % de protéines devrait connaître une baisse par rapport aux niveaux actuels, causée par une diminution de la demande d’importation. Pour 2025-2026, le prix est fixé à 310 $/t.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 442 | 2 576 | 2 577 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 375 | 2 565 | 2 551 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,72 | 2,29 | 2,13 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 4 087 | 5 870 | 5 431 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note b | 5 | 25 | 25 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 4 666 | 6 302 | 5 956 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note c | 3 549 | 5 000 | 4 600 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note d | 191 | 200 | 200 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 272 | 374 | 377 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé dur note e | 710 | 802 | 806 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 407 | 500 | 550 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur le blé dur note g | 425 | 315 | 310 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Blé (à l'exclusion du blé dur)
Pour 2024‑2025, la production de blé au Canada a augmenté et a atteint 29,1 Mt, soit une hausse de 1 % par rapport à 2023-2024 et de 9 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. L’offre totale a baissé de 2 % en glissement annuel en raison des faibles stocks de début de campagne et est estimée à 33,4 Mt. L’utilisation intérieure est fixée à 8,3 Mt, et les stocks de fin de campagne sont fixés à 3,8 Mt, soit une baisse de 9 % en glissement annuel.
Les exportations canadiennes de blé devraient atteindre 21,3 Mt, soit une baisse de 2 % en glissement annuel. Selon Statistique Canada, les exportations de blé d’août 2024 à février 2025 se sont élevées à 12,3 Mt, soit 3 % de moins qu’à la même période l’année précédente, mais 17 % de plus que la moyenne. Les principaux marchés pour le blé canadien depuis le début de l’année sont la Chine (2,1 Mt), l’Indonésie (1,4 Mt), le Bangladesh (1,2 Mt), le Japon (1,1 Mt) et les États Unis (0,9 Mt).
Selon le département de l’Agriculture des États Unis (USDA), l’offre mondiale de blé (y compris le blé dur) est estimée à 1 065,9 Mt, soit 0,8 Mt de moins que dans le rapport du mois dernier, avec une réduction des estimations de production pour l’Arabie saoudite et l’Union européenne (UE) ainsi qu’une révision à la baisse des stocks de début de campagne. L’utilisation mondiale est révisée à la baisse à 805,2 Mt, une diminution de 1,4 Mt, en raison d’une utilisation globale plus faible en Chine. Les échanges commerciaux sont également révisés à la baisse ce mois ci à 206,8 Mt, soit 7 % de moins qu’en 2023-2024 en raison d’une diminution des envois en provenance de la Russie, de l’Australie et de l’UE. Les stocks mondiaux de fin de campagne sont maintenant fixés à 260,7 Mt, soit 0,6 Mt de plus que dans le rapport de mars, compte tenu d’une hausse des stocks en Inde, en Russie, aux États Unis et dans l’UE.
Le prix au comptant moyen du blé roux de printemps de l’Ouest canadien no 1 à 13,5 % de protéines (CWRS, 1, 13,5 %) en Saskatchewan pour 2024-2025 a diminué pour s’établir à 280 $/t.
En 2025-2026, la superficie ensemencée en blé au Canada devrait augmenter de 3 % par rapport à 2024-2025, selon l’enquête sur les intentions d’ensemencement publiée le mois dernier par Statistique Canada. La superficie ensemencée en blé roux de printemps de l’Ouest canadien, la classe de blé la plus répandue au Canada, est estimée à 6,9 millions d’hectares (Mha), soit 88 % de l’ensemble du blé de printemps et 81 % de tout le blé (à l’exclusion du blé dur) semé au Canada. La production devrait demeurer relativement stable à 29,1 Mt, en supposant des rendements moyens, et l’offre totale devrait diminuer de 1 % en raison de stocks de début de campagne limités. L’utilisation intérieure est fixée à un niveau moyen de 8,1 Mt, soit 24 % de l’offre totale, et les stocks de fin de campagne s’élèvent à 4,0 Mt.
Malgré une diminution de 2 % en glissement annuel, les exportations devraient connaître une hausse de 8 % que la moyenne et s’établir à 20,9 Mt. Les exportations ont été révisées à la hausse avec 200 milliers de tonnes (kt) de plus que le mois dernier, et la demande d’importation pour le blé de meunerie de grande qualité se poursuit en 2025. Le Canada pourrait faire face à une certaine concurrence de l’Europe, en particulier de la France, qui, d’un point de vue logistique, pourrait être mieux placée pour offrir des prix concurrentiels à l’Afrique.
Le CIC prévoit une croissance de la production du monde de 1 % en 2025-2026, une augmentation de la production en Europe surpassant toute baisse dans la région de la mer Noire. La production totale pour 2025-2026 devrait s’élever à 806,7 Mt, et l’offre totale devrait être de 1 072 Mt, un niveau semblable à celui de l’année précédente. L’utilisation mondiale devrait augmenter de 1 % avec l’utilisation alimentaire qui poursuit sa tendance à la hausse en raison de la croissance de la population en Asie et en Afrique. Les échanges commerciaux augmenteront en raison de la demande croissante pour l’alimentation. Ils devraient augmenter de 3 % pour s’établir à 201,4 Mt, avec une demande particulièrement forte en blé de meunerie de haute qualité. Les stocks de fin de campagne sont fixés à 259 Mt, soit une baisse de 2 % en glissement annuel et le niveau le plus bas en six ans.
Le prix moyen du blé CWRS no 1 à 13,5 % de protéines en Saskatchewan pour 2025-2026 devrait s’établir à 300 $/t en raison de la demande croissante et de stocks mondiaux limités.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | 2025-2026Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 8 505 | 8 259 | 8 542 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 8 324 | 8 083 | 8 371 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,47 | 3,60 | 3,47 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 28 859 | 29 088 | 29 058 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note b | 88 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 33 997 | 33 361 | 32 958 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note c | 21 769 | 21 250 | 20 900 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note d | 3 272 | 3 200 | 3 200 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 3 939 | 4 284 | 4 031 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note e | 8 056 | 8 311 | 8 058 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 4 172 | 3 800 | 4 000 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur le blé (sauf blé dur) note g | 317 | 280 | 300 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 10 947 | 10 835 | 11 119 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 10 700 | 10 648 | 10 922 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,08 | 3,28 | 3,16 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 32 946 | 34 958 | 34 489 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note b | 92 | 125 | 125 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 38 664 | 39 663 | 38 914 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note c | 25 318 | 26 250 | 25 500 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note d | 3 463 | 3 400 | 3 400 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 4 211 | 4 658 | 4 409 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur tous le blé note e | 8 766 | 9 113 | 8 864 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 4 580 | 4 300 | 4 550 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Céréales secondaires
Orge
Pour 2024‑2025, l’approvisionnement en orge canadien est estimé à 9,4 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à la campagne agricole précédente en raison de la baisse de la production causée par une diminution de la superficie ensemencée. Cependant, les stocks de début de campagne sont nettement supérieurs au niveau de l’année dernière et à la moyenne quinquennale. De plus, l’offre de 2024-2025 est inférieure de 9 % à la moyenne quinquennale. Le total des exportations pour l’ensemble de la saison devrait s’établir à 2,9 Mt (environ les trois quarts étant des exportations de grains et environ le quart étant des exportations de produits), soit une baisse de 4 % par rapport à la campagne précédente et une baisse de 13 % par rapport à la moyenne quinquennale. La Chine demeure la principale destination pour les exportations de grains d’orge, soit environ 70 % du volume exporté, suivie du Japon (20 %) et des États Unis (< 10 %). Les États Unis sont la principale destination pour les exportations canadiennes de produits d’orge, soit environ 60 % du volume, suivis du Japon (> 20 %), du Mexique (> 10 %) et de la Corée du Sud. L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 5,7 Mt, soit une augmentation de 3 % en glissement annuel, malgré une baisse notable de l’offre. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 0,8 Mt, soit une baisse de 32 % en glissement annuel, et se rapprocher des niveaux historiquement bas, en raison de l’offre réduite.
Le prix moyen de l’orge à Lethbridge s’est redressé en août après un creux sur plusieurs années d’environ 255 $/t pour atteindre plus de 300 $/t depuis décembre dernier, ce qui porte la moyenne à ce jour à environ 290 $/t. Le prix moyen pour l’ensemble de la campagne agricole devrait atteindre 295 $/t, soit le prix le plus bas depuis 2021-2022.
Pour 2025-2026, la superficie canadienne ensemencée en orge devrait atteindre 2,5 Mha, selon les prévisions de superficies de mars de Statistique Canada pour la période de croissance 2025-2026. Il s’agit d’une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente et de 14 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Pour ce qui est des trois provinces des Prairies canadiennes, l’Alberta et le Manitoba devraient semer moins d’orge ce printemps comparativement à l’an dernier, tandis que la Saskatchewan devrait en semer davantage. La production devrait atteindre 8,1 Mt, soit une baisse de 1 % par rapport à 2024-2025, en raison d’une plus petite superficie ensemencée et des rendements normaux prévus. L’offre devrait atteindre 9,0 Mt, soit une baisse de 5 % en glissement annuel en raison de la diminution de la production et des stocks de début de campagne; il s’agit également du niveau le plus bas jamais enregistré. En partie en raison de la diminution prévue de l’offre, les prévisions pour les exportations, l’utilisation intérieure totale et les stocks de fin de campagne sont inférieures à celles de 2024-2025. On prévoit que le prix moyen de l’orge fourragère à Lethbridge en 2025-2026 sera de 285 $/t, soit 10 $/t de moins qu’en 2024-2025, en raison de la pression exercée par la baisse de prix prévue du maïs américain.
Selon les données du CIC, il devrait y avoir un rétablissement de la production d’orge à l’échelle mondiale pour 2025-2026, laquelle devrait augmenter en Argentine, au Canada, dans l’UE, en Russie et aux États Unis, diminuer en Australie et au Kazakhstan et demeurer stable en Ukraine. À 146,8 Mt, la production mondiale d’orge pour 2025-2026 devrait connaître une hausse de 2 % en glissement annuel, mais une baisse de 2 % par rapport à la moyenne quinquennale. La demande mondiale devrait diminuer très légèrement en raison d’utilisations fourragère et industrielle plus faibles ainsi que d’une utilisation alimentaire stable pour la consommation humaine. Les échanges commerciaux internationaux devraient augmenter en raison d’une augmentation des exportations d’orge fourragère en provenance de l’Argentine et de la Russie. Les stocks mondiaux de fin de campagne pour 2025-2026 devraient être limités en raison de stocks insuffisants dans les régions de la mer Noire et de l’UE, tandis que les stocks de l’Australie demeureront abondants. À 22,1 Mt, les stocks de fin de campagne connaîtront une hausse de 1 % en glissement annuel, mais une baisse de 11 % par rapport à la moyenne quinquennale.
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 967 | 2 592 | 2 542 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 703 | 2 394 | 2 323 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,29 | 3,40 | 3,48 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 8 905 | 8 144 | 8 080 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note b | 117 | 100 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 9 731 | 9 395 | 8 965 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note c | 3 063 | 2 930 | 2 800 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note d | 90 | 319 | 319 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 5 204 | 5 144 | 5 028 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur l'orge note e | 5 516 | 5 680 | 5 565 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 152 | 785 | 600 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur l'orge note g | 314 | 295 | 285 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Maïs
Pour 2024‑2025, on estime que l’offre en maïs canadien atteindra 19,4 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à la campagne agricole précédente, principalement en raison d’une forte diminution attendue des importations malgré des stocks de début de campagne plus importants et une production relativement inchangée. Les importations de la campagne agricole à ce jour ont été lentes comparativement à l’année précédente et aux moyennes, avec plus de 99 % des importations qui proviennent des États Unis. Toutefois, l’offre de 2024-2025 est conforme à la moyenne quinquennale. Les exportations devraient atteindre 2,4 Mt, ce qui représente une hausse importante par rapport à 2023-2024 et à la moyenne. L’Irlande demeure la principale destination pour les exportations, soit environ 45 % du volume exporté, suivie du Royaume Uni (> 25 %), de l’Espagne et des États‑Unis. La demande intérieure totale devrait passer à 15,0 Mt, soit une baisse de 6 % en glissement annuel en raison d’une diminution attendue des utilisations fourragère, alimentaire et industrielle. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 2,0 Mt, soit une quantité semblable à celle de l’année dernière, mais inférieure de 10 % à la moyenne quinquennale.
Au début du mois d’avril, le prix du maïs à Chatham était supérieur à 230 $/t, ce qui porte la moyenne à ce jour à près de 220 $/t. Pour l’ensemble de la campagne agricole, il devrait atteindre 225 $/t, soit une hausse de 14 $/t par rapport à l’année dernière, mais un niveau tout de même nettement inférieur à la moyenne quinquennale.
Pour 2025‑2026, la superficie ensemencée en maïs canadien devrait atteindre 1,5 Mha, soit une hausse de 3 % en glissement annuel et la deuxième plus importante jamais enregistrée après le record de 2023. Parmi les trois principales provinces productrices de maïs, l’Ontario et le Manitoba sèmeront davantage de maïs, tandis que le Québec en sèmera un peu moins. La production devrait atteindre 15,1 Mt, soit une baisse de 2 % par rapport à 2024-2025 en raison des attentes quant à un retour à des rendements conformes aux tendances malgré une plus grande superficie ensemencée. L’offre devrait atteindre 19,2 Mt, soit une légère baisse en glissement annuel en raison de la baisse de la production et de la stabilité des stocks de début de campagne et des importations. La demande intérieure totale devrait demeurer stable en raison de la stabilité des utilisations fourragère, alimentaire et industrielle. Les exportations devraient diminuer en raison de l’importante production de maïs attendue dans le monde entier. Les stocks de fin de campagne devraient s’établir à 2,0 Mt, soit au même niveau qu’en 2024-2025. On prévoit que le prix moyen du maïs à Chatham en 2025-2026 sera de 215 $/t, soit 10 $/t de moins qu’en 2024-2025, principalement en raison de la pression exercée par la baisse de prix prévue du maïs américain.
Selon les prévisions du CIC, la production mondiale de maïs devrait atteindre un nouveau sommet en 2025-2026, avec une croissance attendue dans les principaux pays exportateurs, importateurs et consommateurs, notamment les États Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Ukraine, les pays de l’UE, la Chine et le Mexique. Cependant, le CIC a souligné que les décisions relatives à l’ensemencement dans l’hémisphère sud seront influencées par des facteurs agronomiques et économiques plus tard dans l’année lorsque la saison des semis commencera dans cette partie du monde. Avec un sommet record de 1 269 Mt, la production mondiale de maïs connaît une hausse de 4 % en glissement annuel. Les échanges commerciaux internationaux augmenteront légèrement en glissement annuel, mais resteront nettement inférieurs à la moyenne pour 2020-2021 à 2023-2024, ce qui témoigne principalement de l’évolution spectaculaire des importations de maïs de la Chine au cours de la même période. Les importations du Mexique devraient diminuer, mais demeurer tout de même élevées. La demande mondiale devrait demeurer forte et atteindre un nouveau sommet record. Les stocks de fin de campagne mondiaux devraient atteindre 280 Mt, soit une hausse de 2 % en glissement annuel, mais tout de même un niveau inférieur de 4 % à la moyenne quinquennale. Alors que les stocks de fin de campagne de 2025-2026 dans les principaux pays exportateurs devraient être nettement inférieurs aux moyennes quinquennales, les États Unis devraient détenir les stocks de fin de campagne les plus élevés des six dernières années.
Selon le rapport sur les perspectives d’ensemencement du 31 mars de l’USDA, la superficie ensemencée en maïs aux États Unis ce printemps devrait être la plus élevée depuis 2013. La superficie ensemencée en maïs aux États Unis en 2025, qui s’élève à 38,6 Mha, est supérieure aux prévisions de février de l’USDA (38,0 Mha), aux 36,7 Mha de l’année dernière et à la moyenne quinquennale de 37,0 Mha. La plupart des principaux États producteurs de maïs connaîtront une croissance annuelle de leurs superficies ensemencées en maïs, à commencer par l’Iowa et le Nebraska, suivis du Minnesota, du Dakota du Sud, du Missouri, du Texas et du Dakota du Nord. L’Ohio est l’exception, avec une plus petite superficie ensemencée en maïs prévue pour 2025.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 548 | 1 478 | 1 525 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 519 | 1 449 | 1 496 |
Rendement (tonnes par hectare) | 10,00 | 10,59 | 10,10 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 15 421 | 15 345 | 15 107 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note b | 2 979 | 2 100 | 2 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 20 027 | 19 441 | 19 207 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note c | 2 029 | 2 400 | 2 100 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note d | 5 999 | 5 550 | 5 550 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 9 987 | 9 475 | 9 541 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de maïs note e | 16 002 | 15 041 | 15 107 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 1 996 | 2 000 | 2 000 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de maïs note g | 211 | 225 | 215 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Avoine
En 2024‑2025, l’offre d’avoine canadien est estimée à 3,8 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à la campagne agricole précédente, car des stocks de début de campagne nettement plus faibles compensent amplement l’augmentation de la production. De plus, ce chiffre est inférieur de 16 % à la moyenne quinquennale et le plus faible depuis 2012-2013, si l’on exclut 2021-2022. Par conséquent, les exportations totales et l’utilisation intérieure devraient diminuer en glissement annuel. Les États Unis demeurent une destination importante pour les exportations de grains d’avoine, soit plus de 75 % du volume exporté, suivis du Mexique (> 10 %), du Pérou et du Japon. Les États Unis sont aussi une destination importante pour les exportations de produits d’avoine, soit plus de 90 % du volume exporté, suivis du Mexique (< 5 %), de la Corée du Sud et du Japon. Les stocks de fin de campagne devraient demeurer limités à 0,4 Mt, soit une baisse de 10 % en glissement annuel et de 36 % par rapport à la moyenne.
Les contrats à terme du Chicago Board of Trade (CBOT) sont volatils et devraient s’élever à 340 $/t en 2024-2025, soit le niveau le plus bas en quatre ans.
Pour 2025-2026, Statistique Canada estime que la superficie ensemencée en avoine au Canada s’élèvera à 1,2 Mha, soit une hausse de 3 % en glissement annuel, mais une baisse de 12 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Les provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba devraient semer davantage d’avoine ce printemps. La production devrait atteindre 3,4 Mt, soit une légère hausse par rapport à 2024-2025. L’offre devrait s’établir à 3,8 Mt, soit une légère baisse en glissement annuel. Les exportations, l’utilisation intérieure totale et les stocks de fin de campagne devraient avoisiner les niveaux prévus pour 2024-2025. Le CBOT prévoit que le prix de l’avoine de 2025-2026 sera de 325 $/t, soit une baisse de 15 $/t en glissement annuel et le prix le plus bas en cinq ans.
Les données du CIC indiquent une baisse de la production mondiale d’avoine en 2025-2026, principalement attribuable à la diminution de la production en Australie, dans l’UE et aux États Unis, malgré l’augmentation de la production au Canada. La production mondiale d’avoine en 2025-2026, qui devrait atteindre 22,1 Mt, connaît une baisse de 2 % en glissement annuel et une baisse de 5 % par rapport à la moyenne quinquennale. L’utilisation fourragère mondiale devrait chuter, tandis que l’utilisation alimentaire pour la consommation humaine restera relativement stable. En 2025-2026, les échanges commerciaux mondiaux devraient subir une baisse pour la troisième année consécutive, et les importations des États Unis devraient enregistrer un nouveau creux record. Les stocks mondiaux de fin de campagne pour 2025-2026, qui devraient atteindre 4,52 Mt, connaissent une forte hausse par rapport à 2024-2025 et à la moyenne quinquennale, principalement en raison de stocks abondants attendus dans l’UE et en Australie.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 026 | 1 174 | 1 205 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 826 | 993 | 1 001 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,20 | 3,38 | 3,38 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 643 | 3 358 | 3 380 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note b | 15 | 20 | 20 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 933 | 3 820 | 3 800 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note c | 2 365 | 2 320 | 2 320 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note d | 80 | 90 | 90 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 948 | 910 | 890 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur d'avoine note e | 1 126 | 1 100 | 1 080 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 442 | 400 | 400 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur d'avoine note g | 354 | 340 | 325 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Seigle
En 2024‑2025, l’offre en seigle canadien est estimée à 513 kt, soit une hausse de 10 % par rapport à la campagne agricole précédente, principalement parce que l’augmentation de la production qui compense amplement les stocks de début de campagne plus faibles. De plus, l’offre de 2024-2025 est supérieure de 5 % à la moyenne quinquennale. Les exportations devraient atteindre 156 kt, soit une forte baisse en glissement annuel et un niveau nettement inférieur à la moyenne quinquennale. Les États Unis demeurent la principale destination pour les exportations, soit près de 99 % du volume exporté, et le seigle restant est exporté vers la Corée du Sud et le Japon. La demande intérieure totale devrait augmenter principalement en raison de la hausse de l’utilisation fourragère. Les stocks de fin de campagne devraient atteindre 110 kt, ce qui représente une forte hausse par rapport à l’an dernier et à la moyenne quinquennale.
Le prix moyen du seigle en 2024-2025 dans les Prairies canadiennes devrait atteindre 200 $/t, soit une baisse de plus de 15 $/t en glissement annuel et le niveau le plus bas en sept ans.
Pour 2025-2026, la superficie totale ensemencée en seigle canadien devrait atteindre 285 milliers d’hectares, le seigle d’automne représentant 282 milliers d’hectares. La superficie totale estimée est en hausse de 56 % en glissement annuel et de 39 % par rapport à la moyenne quinquennale, et il s’agit de la plus grande superficie depuis 1990. La production devrait atteindre 620 kt, une forte hausse en glissement annuel et par rapport à la moyenne quinquennale; il s’agit aussi du niveau le plus élevé depuis 1990. Cette situation, associée à d’importants stocks de début de campagne, fera grimper l’offre à 732 kt, soit le niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. Par conséquent, l’utilisation fourragère intérieure et les exportations devraient augmenter, et les stocks de fin de campagne devraient augmenter à 200 kt, soit le niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. On prévoit que le prix moyen du seigle dans les Prairies en 2025-2026 sera de 180 $/t, soit 20 $/t de moins qu’en 2024-2025 et le prix le plus bas en huit ans, en raison de la pression exercée par la baisse prévue des prix des cultures en rangs et de l’importante offre prévue.
Les données du CIC indiquent une hausse de la production mondiale de seigle en 2025-2026, principalement attribuable à l’augmentation de la production au Canada et dans l’UE, malgré une baisse de la production aux États Unis. La production mondiale de seigle en 2025-2026, qui devrait atteindre 12,3 Mt, connaît une hausse de 7 % en glissement annuel, mais une baisse de 4 % par rapport à la moyenne quinquennale. La consommation mondiale devrait peu changer en glissement annuel. Les échanges commerciaux mondiaux pourraient augmenter en raison de l’augmentation possible des importations américaines. Les stocks mondiaux de fin de campagne devraient être inférieurs à 500 kt, ce qui représente une hausse importante par rapport au creux record de l’année précédente, mais un niveau qui reste proche des creux historiques et nettement inférieur à la moyenne quinquennale.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 178 | 183 | 285 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 116 | 117 | 185 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,60 | 3,35 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 358 | 421 | 620 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note b | 4 | 2 | 2 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 466 | 513 | 732 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note c | 198 | 156 | 185 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note d | 30 | 35 | 35 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 132 | 187 | 292 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de seigle note e | 177 | 247 | 347 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 91 | 110 | 200 |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur de seigle note g | 217 | 200 | 180 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | 2025-2026Note de bas de page sur des céréales mélangées note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 145 | 149 | 93 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 60 | 62 | 47 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,53 | 2,46 | 2,52 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 117 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 117 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note c | 0 | 0 | 0 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note d | 0 | 0 | 0 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 153 | 152 | 117 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des céréales mélangées note e | 153 | 152 | 117 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 0 | 0 | 0 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | 2025-2026Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note p | |
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 5 863 | 5 575 | 5 650 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 5 223 | 5 015 | 5 052 |
Rendement (tonnes par hectare) | 5,26 | 5,47 | 5,41 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 27 480 | 27 419 | 27 304 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note b | 3 115 | 2 222 | 2 222 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 34 311 | 33 322 | 32 821 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note c | 7 655 | 7 806 | 7 405 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note d | 6 198 | 5 994 | 5 994 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 16 424 | 15 868 | 15 868 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des céréales secondaires note e | 22 974 | 22 221 | 22 216 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 681 | 3 295 | 3 200 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Oléagineux
Canola
En 2024‑2025, Statistique Canada a estimé une production de 17,8 Mt, soit une baisse de 7 % par rapport à l’année précédente et un niveau inférieur à la moyenne quinquennale de 17,9 Mt. Même si les superficies ensemencées et récoltées étaient relativement égales à celles de 2023-2024, des conditions chaudes et sèches durant les étapes critiques du développement végétatif ont exercé une pression sur les rendements. Les importations sont estimées à 150 kt. Par conséquent, l’offre totale devrait atteindre 20,7 Mt, soit une baisse de 3 % par rapport à l’année dernière, une baisse de la production étant en partie compensée par des stocks de début de campagne nettement plus élevés.
La trituration de canola canadien demeure 6 % au dessus du rythme de l’année dernière, selon les données de Statistique Canada. Pour la campagne agricole jusqu’en février 2025, le Canada a trituré 6,8 Mt de graines, produisant ainsi 2,9 Mt d’huile de canola et 4,0 Mt de tourteau de canola. Pour l’année civile 2024, la trituration a totalisé 11,37 Mt, soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente et 16 % de plus que la moyenne quinquennale de 9,81 Mt.
Le volume de trituration intérieure devrait atteindre un sommet record de 11,5 Mt en raison de l’accroissement de la capacité de transformation et de la demande constante en huile et en tourteau de canola. Les exportations totales devraient atteindre 7,5 Mt, et les stocks de fin de campagne devraient atteindre 1,30 Mt, soit le niveau le plus faible en douze ans, si ces chiffres se concrétisent.
Le prix moyen simple prévu pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) a augmenté pour passer de 10 $/t le mois dernier à 655 $/t. Le prix est 8 % inférieur à l’année précédente, ce qui cadre avec la baisse générale des prix mondiaux des oléagineux et une offre mondiale abondante en soja.
Voici les facteurs à observer : (i) l’ampleur et la durée des perturbations commerciales actuelles; (ii) les politiques tarifaires chinoises; (iii) les conditions d’humidité à la fin de l’hiver et au début du printemps; (iv) le rythme de trituration; (v) le rythme de la récolte en Amérique du Sud.
Pour 2025‑2026, la superficie qui devrait être ensemencée en canola est de 8,8 Mha, comparativement à 8,9 Mha l’an dernier, et légèrement en baisse par rapport à la moyenne quinquennale. La superficie ensemencée pourrait faire l’objet de révisions à la baisse dans les mois à venir, les agriculteurs étant confrontés à la réduction des marges en raison des coûts des intrants plus élevés et de la volatilité des contrats à terme. On suppose actuellement des rendements normaux ou moins élevés, avec une production qui devrait atteindre 18,0 Mt. Des précipitations hivernales supplémentaires et une fonte lente au printemps sont nécessaires pour rétablir les conditions sèches dans les principales régions de culture de l’Ouest canadien. L’offre de canola devrait atteindre 19,4 Mt, soit une baisse de 6 % en glissement annuel en raison de la baisse de la production et de stocks de début de campagne nettement plus faibles.
La trituration de canola devrait diminuer légèrement pour atteindre 11,0 Mt, soit une baisse par rapport à l’estimation de 12,0 Mt du mois dernier, en raison de l’incertitude accrue concernant les droits de douane proposés et les mandats en matière d’énergie renouvelable. Ces prévisions sont provisoires et pourraient subir d’importantes révisions en fonction des annonces relatives aux droits imposés et des répercussions qu’elles pourraient avoir sur le commerce mondial. Si les mesures commerciales actuelles ont peu d’incidence sur les marchés mondiaux de l’huile végétale et du tourteau protéique, les usines de trituration canadiennes devraient fonctionner à plein régime en raison de la forte demande mondiale. Les exportations devraient diminuer pour atteindre leur niveau le plus bas depuis quatre ans, tandis que les stocks de fin de campagne devraient augmenter pour atteindre 2,0 Mt.
Le prix moyen simple pour le grade no 1 à Vancouver (rendu) a été révisé à la hausse par rapport au mois dernier, avec des prévisions de 670 $/t pour 2025-2026.
En 2025-2026, la production australienne de canola devrait légèrement diminuer d'une année sur l'autre, la baisse des superficies ensemencées n'étant que partiellement compensée par des rendements plus élevés. Selon les estimations de l'Australian Bureau of Resource Economics (ABARES), la production devrait s'établir à 5,9 Mt, soit 31 % de plus que la moyenne décennale, mais 29 % de moins que le record de 8,4 Mt atteint en 2022-23. L’Australie exporte la majeure partie de ses récoltes. Elle ne transforme qu’un peu plus de 1,0 Mt pour sa consommation intérieure et est le deuxième exportateur mondial en importance après le Canada. Ces dernières années, de 20 à 40 % des échanges mondiaux provenaient de ce pays. Environ 70 % des exportations australiennes de biodiesel sont destinées à l’UE. Ces dernières années, on a observé une certaine réorientation des échanges vers le Japon, les Émirats arabes unis, le Pakistan et le Mexique.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée | 8 938 | 8 908 | 8 760 |
Superficie récoltée | 8 857 | 8 846 | 8 675 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,02 | 2,07 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 19 192 | 17 845 | 18 000 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note b | 276 | 150 | 100 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 21 325 | 20 742 | 19 400 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note c | 6 680 | 7 500 | 6 000 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note d | 11 033 | 11 500 | 11 000 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 801 | 391 | 349 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total de canola note e | 11 898 | 11 942 | 11 400 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 2 748 | 1 300 | 2 000 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des total de canola note g | 715 | 655 | 670 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de lin
Pour 2024‑2025, les agriculteurs canadiens ont produit 258 kt de graines de lin, soit une baisse modeste en glissement annuel malgré des rendements plus élevés, la superficie ensemencée ayant été estimée à un creux record de 0,20 Mha par rapport à 0,25 Mha l’année précédente. Avec des prévisions des importations à un niveau quasi normal, l’offre totale devrait atteindre 432,4 kt, soit un niveau nettement inférieur à celui de l’année précédente, en raison de stocks de début de campagne nettement plus bas et d’une production plus faible.
L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 92,4 kt, soit une baisse marquée par rapport à l’année dernière et à la moyenne quinquennale de 125,4 kt. Pour le moment, on prévoit que les exportations atteindront 250 kt, les stocks de fin de campagne étant bien en deçà des 90 kt de l’an dernier.
Le prix moyen simple du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) a été révisé à la hausse par rapport au mois dernier à 620 $/t en raison d’une demande accrue et d’une offre limitée.
Pour 2025-2026, la superficie qui devrait être ensemencée en lin devrait atteindre 0,18 Mha, soit une légère baisse par rapport à l’année précédente et à la moyenne quinquennale de 0,31 Mha. La production devrait connaître une légère baisse par rapport à 2024-2025, avec 230 kt. L’offre totale devrait atteindre 330 kt, soit une baisse de 24 % par rapport à 2024-2025 en raison de stocks de début de campagne nettement plus faibles. Si ces chiffres se concrétisent, l’offre de lin pour la campagne agricole atteindrait un creux record.
L’utilisation intérieure totale devrait être légèrement inférieure à celle de l’année précédente, avec 90 kt, tandis que les exportations diminuent pour atteindre 200 kt, soit une baisse de 20 % par rapport à 2024-2025 et de 28 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les stocks de fin de campagne diminuent pour atteindre 40 kt, soit 56 % de moins que l’année précédente, la forte baisse des stocks de début de campagne et la réduction de la production compensant un programme d’exportation moins important.
Le prix moyen simple (au comptant) du lin pour le grade no 1 à Saskatoon (en entrepôt) devrait s’élever à 700 $/t pour 2025-2026.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 247 | 204 | 181 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 239 | 201 | 181 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,14 | 1,28 | 1,27 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 273 | 258 | 230 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note b | 10 | 10 | 10 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 502 | 432 | 330 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note c | 210 | 250 | 200 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note d | n/d | n/d | n/d |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 118 | 73 | 71 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de graine de lin note e | 127 | 92 | 90 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 164 | 90 | 40 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de graine de lin note g | 581 | 620 | 700 |
n/d : non disponible Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Soja
Pour 2024‑2025, Statistique Canada a estimé une production de 7,57 Mt en raison d’une hausse des superficies ensemencées et récoltées. Les conditions de croissance ont été favorables dans les principales régions productrices de soja cette année. En effet, la production en Ontario a augmenté de 8 % en glissement annuel pour atteindre 4,35 Mt, celle du Manitoba a augmenté de 8 % en glissement annuel (1,07 Mt), et celle du Québec a augmenté de 9 % en glissement annuel (1,39 Mt). L’offre totale devrait atteindre le niveau le plus élevé des six dernières années, soit 8,5 Mt, en raison de stocks de début de campagne agricole plus élevés combinés à une production plus élevée.
L’utilisation intérieure totale devrait s’élever à 2,27 Mt, et la trituration intérieure devrait s’élever à 1,65 Mt en raison de la stabilité de la demande en huile de soja. Les exportations devraient atteindre 5,60 Mt, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année dernière et un niveau supérieur à la moyenne quinquennale de 4,33 Mt. On prévoit une hausse de 22 % des stocks de fin de campagne par rapport à l’année dernière, soit 0,68 Mt, soutenue par une offre solide.
Le prix moyen simple du soja à Chatham (rendu) demeure le même que le mois dernier à 485 $/t, soit une baisse marquée par rapport à l’année dernière et comparativement à la moyenne quinquennale de 595 $/t.
La réaction du marché au rapport sur les stocks de soja des États Unis a été modérée, les estimations se rapprochant des attentes de l’industrie. Comparativement à l’an dernier, les stocks totaux de soja ont augmenté de 4 % en raison de la hausse de 5 % de la production et de l’augmentation prévue de 6 % de l’utilisation totale par rapport à 2023-2024. Les stocks situés dans les exploitations agricoles représentaient 46 %, tandis que 54 % se trouvaient en dehors des exploitations. L’industrie se préoccupe maintenant des répercussions des droits à l’importation imposés par le gouvernement américain, de la vigueur des ventes à l’exportation et des conditions d’ensemencement dans le sud des États Unis.
En 2025-2026, la superficie canadienne ensemencée en soja devrait atteindre 2,28 Mha, soit une baisse de 1 % par rapport à l’année précédente, mais un niveau légèrement supérieur à la moyenne quinquennale. La production devrait s’élever à 7,25 Mt. L’offre totale devrait s’élever à 8,38 Mt, soit une baisse par rapport à l’année précédente, mais un niveau tout de même supérieur à la moyenne quinquennale de 7,60 Mt, grâce à une hausse des stocks de début de campagne en glissement annuel.
L’utilisation intérieure totale devrait atteindre 2,25 Mt, soit un niveau légèrement inférieur à celui de l’année précédente, malgré une utilisation industrielle plus élevée alors que l’utilisation fourragère, les déchets et les impuretés diminuent de 16 % en glissement annuel. Les exportations de soja devraient atteindre 5,45 Mt, soit le troisième niveau le plus élevé enregistré à ce jour, si ces chiffres se concrétisent. Les stocks de fin de campagne devraient demeurer inchangés en glissement annuel (0,68 Mt).
Le prix moyen simple du soja à Chatham (rendu) devrait atteindre 475 $/t, soit une légère baisse par rapport à l’année précédente et un niveau inférieur à la moyenne quinquennale de 610 $/t.
Selon le rapport sur les perspectives d’ensemencement de l’USDA, pour 2025-2026, la superficie ensemencée en soja aux États Unis est estimée à 83,5 millions d’acres, soit une baisse de 4 % comparativement au rapport précédent, tandis que la production diminue légèrement, la hausse des rendements conformes aux tendances compensant la baisse des superficies. L’offre demeure inchangée en raison de la hausse des stocks de début de campagne par rapport à l’année dernière.
Par conséquent, le volume de trituration intérieure et des exportations devrait demeurer le même qu’en 2024-2025. De plus, les stocks de fin de campagne devraient se maintenir, tandis que le prix à la ferme diminue légèrement pour s’établir à 9,90 $ US/boisseau pour la prochaine campagne agricole.
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 2 279 | 2 311 | 2 281 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 2 261 | 2 290 | 2 277 |
Rendement (tonnes par hectare) | 3,09 | 3,31 | 3,18 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 6 981 | 7 568 | 7 250 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note b | 322 | 420 | 450 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 7 674 | 8 540 | 8 375 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note c | 4 914 | 5 600 | 5 450 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note d | 1 652 | 1 650 | 1 700 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 317 | 415 | 350 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur de soja note e | 2 209 | 2 265 | 2 250 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 552 | 675 | 675 |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur de soja note g | 572 | 485 | 475 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | 2025-2026Note de bas de page sur des total des oléagineux note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 11 463 | 11 422 | 11 222 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 11 356 | 11 337 | 11 133 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,33 | 2,26 | 2,29 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 26 445 | 25 670 | 25 480 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note b | 608 | 580 | 560 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 29 502 | 29 715 | 28 105 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note c | 11 804 | 13 350 | 11 650 |
Alimentation et utilisation industrielle (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note d | 12 685 | 13 150 | 12 700 |
Provendes déchets et criblures (milliers de tonnes métriques) | 1 236 | 880 | 770 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des total des oléagineux note e | 14 234 | 14 300 | 13 740 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 3 464 | 2 065 | 2 715 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Légumineuses et cultures spéciales
Pois secs
En 2024‑2025, les exportations devraient diminuer pour atteindre 2,1 Mt. La Chine et l’Inde sont les deux principaux marchés pour les pois secs canadiens. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter, en raison de la baisse des exportations, principalement attribuable aux droits imposés par la Chine et au fait que l’on s’attend à ce que les mesures non tarifaires visant les importations de pois secs en Inde viennent à échéance le 31 mai 2025. Le prix moyen devrait chuter par rapport à celui de 2023-2024, et les prix seront réduits pour tous les types de pois secs.
Les exportations mensuelles de pois secs entre août et février ont été inférieures à la moyenne quinquennale chaque mois, à l’exception des mois de septembre, octobre et novembre. La chute de la demande au cours des trois derniers mois pourrait être attribuable à l’instabilité du marché des pois secs causée par les droits à l’importation ou la menace de l’imposition de droits à l’importation par l’Inde, les États Unis et la Chine. La demande d’exportation vers les États Unis et le Bangladesh a diminué par rapport à la moyenne quinquennale. Le gouvernement indien prévoit que la production de légumineuses à grains en hiver en Inde atteindra 15,9 Mt, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, mais une baisse par rapport à la moyenne quinquennale. La demande d’exportation de pois secs canadiens vers la Chine devrait diminuer pour le reste de la campagne agricole en raison de l’imposition par la Chine de droits à l’importation de 100 %.
En mars, en Saskatchewan, le prix à la ferme des pois jaunes a diminué de 15 $/t, et celui des pois verts, de 65 $/t. Le prix des pois verts a été supérieur de 215 $/t au prix des pois jaunes au mois de mars. Pour l’ensemble de la campagne agricole, le prix des pois secs verts devrait être supérieur de 200 $/t au prix des pois jaunes, comparativement à un prix supérieur de 185 $/t pour les pois verts par rapport aux pois jaunes en 2023-2024.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait augmenter de 9 % par rapport à l’année précédente et atteindre 1,42 Mha en raison de bonnes perspectives de revenus par rapport à d’autres cultures. Toutefois, en raison de rendements moyens, la production devrait augmenter de 4 % à 3,1 Mt, et l’offre globale devrait augmenter pour atteindre 3,8 Mt. Les exportations devraient baisser fortement pour s’établir à 1,3 Mt, et les stocks de fin de campagne devraient connaître une forte hausse pour atteindre des niveaux records. Le prix moyen devrait chuter par rapport à 2024-2025, car on s’attend à des stocks de fin de campagne intérieurs plus élevés.
Selon le rapport sur les perspectives d’ensemencement de mars de l’USDA, la superficie ensemencée en pois secs aux États Unis en 2025-2026 devrait être de 0,9 million d’acres (0,36 Mha), soit 8 % de moins qu’en 2024-2025. C’est essentiellement attribuable à une diminution attendue de la superficie ensemencée dans le Dakota du Nord et le Montana.
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 233 | 1 300 | 1 423 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 200 | 1 281 | 1 390 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,17 | 2,34 | 2,25 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 2 609 | 2 997 | 3 125 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 127 | 40 | 20 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 3 286 | 3 337 | 3 845 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note b | 2 401 | 2 100 | 1 300 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois secs note c | 586 | 537 | 770 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 299 | 700 | 1 775 |
Ratio stocks-utilisation | 10 % | 27 % | 86 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois secs note d | 460 | 415 | 365 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Lentilles
En 2024‑2025, les exportations canadiennes de lentilles (d’août à février) ont totalisé environ 0,4 Mt, soit un niveau plus élevé qu’à la même période en 2023-2024. Les exportations de la campagne agricole devraient atteindre 2,1 Mt, la Türkiye, les Émirats arabes unis et l’Inde étant actuellement les principaux débouchés d’exportation. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter en raison d’une offre beaucoup plus importante. Le prix moyen global devrait chuter et passer à 815 $/t en raison de la baisse des prix de tous les types de lentilles causée par l’augmentation de l’offre mondiale et des stocks de fin de campagne.
En mars, en Saskatchewan, le prix à la ferme des grosses lentilles vertes a chuté de 100 $/t, et celui des lentilles rouges, de 45 $/t. Le prix moyen des grosses lentilles vertes devrait demeurer supérieur de 550 $/t au prix des lentilles rouges, comparativement à 785 $/t en 2023-2024.
En 2025-2026, la superficie ensemencée au Canada devrait diminuer légèrement pour atteindre 1,69 Mha en raison de solides perspectives de revenus attendues comparativement à d’autres cultures. Avec des rendements conformes aux tendances, la production devrait chuter pour atteindre 2,33 Mt, et l’offre devrait augmenter pour s’établir à 2,74 Mt, avec des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient demeurer inchangées à 2,1 Mt. Les stocks de fin de campagne devraient augmenter, ce qui fera une pression sur les prix. Le prix moyen de l’ensemble des catégories devrait diminuer par rapport à 2024-2025 pour atteindre 730 $/t en raison de l’augmentation de l’offre mondiale.
Selon le rapport sur les perspectives d’ensemencement de mars de l’USDA, la superficie ensemencée en lentilles aux États Unis devrait augmenter de 18 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 1,1 million d’acres (0,44 Mha). La superficie ensemencée devrait connaître une forte hausse dans le Dakota du Nord et le Montana.
2023-2024 | |||
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Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 1 485 | 1 704 | 1 689 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 1 460 | 1 693 | 1 665 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,23 | 1,44 | 1,40 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 1 801 | 2 431 | 2 325 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 92 | 110 | 75 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 2 104 | 2 706 | 2 740 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note b | 1 674 | 2 100 | 2 100 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des lentilles note c | 265 | 266 | 265 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 165 | 340 | 375 |
Ratio stocks-utilisation | 9 % | 14 % | 16 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des lentilles note d | 1 000 | 815 | 730 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Haricots secs
En 2024‑2025, malgré la hausse de l’offre intérieure, les exportations devraient reculer à 400 kt. Les États Unis et l’UE demeurent les deux principaux débouchés d’exportation des haricots secs canadiens, et des volumes moins importants sont exportés au Mexique et au Japon. Les stocks de fin de campagne devraient connaître une forte hausse. Le prix moyen des haricots secs canadiens devrait baisser pour atteindre 1 100 $/t en raison de la hausse de l’offre en Amérique du Nord. Jusqu’à maintenant (août à mars), les prix des petits haricots ronds blancs canadiens sont 3 % moins élevés, ceux des haricots pinto sont 18 % moins élevés et ceux des haricots noirs sont 13 % moins élevés qu’en 2023-2024.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait chuter de 11 % par rapport à 2024-2025 et atteindre 145 milliers d’hectares, en raison de moins bonnes perspectives de revenus par rapport à d’autres cultures. La production devrait chuter à 370 kt en raison d’une plus petite superficie qui devrait être cultivée. L’offre devrait chuter malgré des stocks de début de campagne plus élevés. Les exportations devraient diminuer en raison d’une baisse de la demande de la part des États Unis. Les stocks de fin de campagne devraient rester inchangés. Le prix moyen des haricots secs devrait être plus élevé que l’an dernier et se situer à 1 140 $/t.
Selon le rapport sur les perspectives d’ensemencement de mars de l’USDA, la superficie ensemencée en haricots secs aux États Unis (à l’exclusion des pois chiches) devrait diminuer de 4 % pour atteindre 1,47 million d’acres (0,47 Mha), principalement en raison de la diminution de la superficie ensemencée dans le Dakota du Nord.
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 129 | 163 | 145 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 129 | 160 | 142 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,63 | 2,65 | 2,61 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 339 | 424 | 370 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 70 | 70 | 70 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 489 | 514 | 495 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note b | 408 | 400 | 380 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des haricots secs note c | 61 | 59 | 60 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 20 | 55 | 55 |
Ratio stocks-utilisation | 4 % | 12 % | 13 % |
Prix moyen ($/tonne)Note de bas de page sur des haricots secs note d | 1 215 | 1 100 | 1 140 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Pois chiches
En 2024‑2025, une diminution de la demande aux États Unis et en Türkiye a entraîné une révision à la baisse des prévisions d’exportations canadiennes. Les stocks de fin de campagne devraient connaître une forte hausse en raison d’une offre plus importante. Le prix moyen devrait diminuer et s’établir à 765 $/t en raison d’une demande d’exportation moyenne et de la hausse des stocks en Amérique du Nord.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait chuter de 6 % par rapport à 2024-2025, en raison de stocks de début de campagne plus élevés et de la possibilité de moins bonnes perspectives de revenus par rapport à d’autres cultures. Par conséquent, la production devrait diminuer pour atteindre 265 kt. L’offre devrait augmenter par rapport à l’an dernier en raison de stocks de début de campagne élevés. Les exportations devraient être plus importantes, mais les stocks de fin de campagne devraient augmenter. Le prix moyen devrait diminuer, et l’offre mondiale devrait être plus importante.
Selon l’USDA, la superficie ensemencée en pois chiches aux États Unis devrait augmenter de 12 % par rapport à 2024-2025 pour atteindre 0,56 million d’acres (0,23 Mha). Cette augmentation est surtout attribuable à un accroissement de la superficie ensemencée au Montana.
2023-2024 | |||
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 128 | 194 | 183 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 127 | 194 | 183 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,25 | 1,48 | 1,45 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 159 | 287 | 265 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 47 | 40 | 40 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 299 | 356 | 415 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note b | 183 | 165 | 175 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des pois chiches note c | 87 | 81 | 85 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 30 | 110 | 155 |
Ratio stocks-utilisation | 11 % | 45 % | 60 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des pois chiches note d | 1 005 | 765 | 750 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de moutarde
En 2024‑2025, les exportations devraient être semblables à celles de l’an dernier, soit 95 kt. Les stocks de fin de campagne devraient connaître une forte hausse en raison d’une offre plus importante. Les États‑Unis et l’UE sont les principaux marchés d’exportation de la graine de moutarde canadienne. Le prix moyen devrait diminuer considérablement par rapport à 2023-2024 en raison d’une offre intérieure plus élevée et de l’augmentation des stocks de fin de campagne.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait être inférieure de 52 % à celle de l’année précédente en raison de moins bonnes perspectives de revenus par rapport à d’autres cultures. La production devrait diminuer à 85 kt et revenir à des rendements conformes aux tendances. L’offre devrait chuter par rapport à l’année précédente en raison de la baisse de la production, mais être compensée en partie par l’augmentation des stocks de début de campagne. Les exportations devraient demeurer inchangées par rapport à l’an dernier et atteindre 95 kt, tandis que les stocks de fin de campagne devraient chuter. Le prix moyen devrait diminuer par rapport à 2024-2025 en raison d’une offre abondante et de stocks de fin de campagne qui pèsent sur le marché.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines de moutarde note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 258 | 245 | 117 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 251 | 243 | 115 |
Rendement (tonnes par hectare) | 0,68 | 0,79 | 0,74 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 171 | 192 | 85 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 16 | 9 | 9 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 226 | 290 | 249 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note b | 96 | 95 | 95 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de moutarde note c | 42 | 40 | 39 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 88 | 155 | 115 |
Ratio stocks-utilisation | 64 % | 115 % | 86 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de moutarde note d | 1 280 | 850 | 815 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines à canaris
En 2024‑2025, les exportations devraient être supérieures à celles de l’an dernier, soit 120 kt. On estime que l’offre est en hausse par rapport à 2023-2024, ce qui cause une augmentation des stocks de fin de campagne. Le prix moyen devrait diminuer fortement par rapport à 2023-2024 et s’établir à 700 $/t.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait chuter de 20 % en raison de perspectives de revenus inférieures à celles d’autres cultures. La production devrait connaître une forte baisse et revenir à des rendements conformes aux tendances. L’offre devrait diminuer pour atteindre 215 kt. Les exportations devraient demeurer inchangées malgré la baisse de l’offre, tandis que les stocks de fin de campagne devraient chuter. Le prix moyen devrait être inférieur à celui de 2024-2025.
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines à canaris note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines à canaris note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 104 | 118 | 94 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 103 | 118 | 93 |
Rendement (tonnes par hectare) | 1,09 | 1,57 | 1,34 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 112 | 185 | 125 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 0 | 0 | 0 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 170 | 229 | 215 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note b | 112 | 120 | 120 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines à canaris note c | 13 | 19 | 15 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 44 | 90 | 80 |
Ratio stocks-utilisation | 35 % | 65 % | 59 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines à canaris note d | 930 | 700 | 685 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Graines de tournesol
En 2024‑2025, les exportations devraient être supérieures à celles de 2023-2024, tandis que les stocks de fin de campagne devraient chuter par rapport à l’année précédente. Les États‑Unis demeurent le principal débouché d’exportation des graines de tournesol canadiennes. Le prix moyen devrait connaître une forte hausse par rapport à 2023-2024 en raison des prix plus élevés des graines de tournesol oléagineuses malgré des prix moins élevés des graines de tournesol de type confiserie. Le prix des graines de tournesol a été influencé par les prévisions de diminution des stocks de fin de campagne en Amérique du Nord.
En 2025-2026, la superficie ensemencée devrait demeurer inchangée par rapport à 2024‑2025 malgré des perspectives de revenus moins élevées. La production devrait demeurer inchangée et s’établir à 51 kt, en supposant un retour à des rendements moyens. Cependant, l’offre devrait diminuer pour s’établir à 226 kt, et les exportations devraient chuter pour s’établir à 30 kt. Les stocks de fin de campagne devraient diminuer en raison d’une offre moins importante. Le prix moyen devrait chuter par rapport à celui de 2024-2025 en raison de prix semblables pour les graines de type confiserie aux États Unis et au Canada, mais de prix plus bas pour les graines de tournesol oléagineuses.
Selon l’USDA, la superficie ensemencée en tournesol aux États Unis devrait augmenter de 49 % par rapport à 2024-2025 pour atteindre 1,07 million d’acres (0,43 Mha). Cela s’explique dans une large mesure par la forte hausse prévue de la superficie ensemencée dans le Dakota du Nord et le Dakota du Sud. La superficie consacrée aux variétés de graines de tournesol oléagineuses devrait augmenter jusqu’à 0,96 million d’acres (0,39 Mha), tandis que la superficie consacrée aux variétés de type confiserie devrait diminuer jusqu’à 0,11 million d’acres (0,05 Mha).
2023-2024 | 2024-2025Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | 2025-2026Note de bas de page sur des graines de tournesol note p | |
---|---|---|---|
Superficie ensemencée (milliers d'hectares) | 40 | 24 | 24 |
Superficie récoltée (milliers d'hectares) | 40 | 24 | 23 |
Rendement (tonnes par hectare) | 2,32 | 2,13 | 2,20 |
Production (milliers de tonnes métriques) | 92 | 51 | 51 |
Importations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 27 | 25 | 25 |
Offre totale (milliers de tonnes métriques) | 270 | 251 | 226 |
Exportations (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note b | 30 | 35 | 30 |
Utilisation intérieure totale (milliers de tonnes métriques) Note de bas de page sur des graines de tournesol note c | 66 | 66 | 66 |
Stocks de fin de campagne (milliers de tonnes métriques) | 175 | 150 | 130 |
Ratio stocks-utilisation | 184 % | 149 % | 135 % |
Prix moyen ($/tonne) Note de bas de page sur des graines de tournesol note d | 545 | 700 | 590 |
Source: Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) |
Données historiques
On peut obtenir des données historiques sur les principales grandes cultures sous forme de tableur électronique en adressant un courriel à aafc.bulletin.aac@agr.gc.ca. Veuillez préciser les cultures, les campagnes agricoles et le format de fichier préféré.