Jardin communautaire de St. Paul : un projet d’envergure

La ville de St. Paul, située à près de 500 km au nord-est de Calgary, est apparemment la première aire d’atterrissage d’ovnis au monde. Bien que les ovnis puissent attirer les touristes, autre chose attire les gens du coin : un jardin communautaire florissant.

De la visite au bénévolat

C’est le lien de David Robinson avec la banque alimentaire locale qui l’a amené pour la première fois au jardin communautaire en 2013. « J’étais là pour recueillir des fruits et légumes pour la banque alimentaire St. Paul & District Food Bank, où je faisais du bénévolat. Le jardin était plein de légumes, des rangées et des rangées de légumes. Et on utilisait des méthodes de jardinage novatrices. Je voulais y participer », se souvient David, un parent esseulé depuis que les enfants ont quitté le foyer familial, un bénévole passionné et un passionné de compostage. Résidant de St. Paul depuis l’âge de 10 ans, David a été tellement impressionné par le jardin communautaire pendant sa première visite qu’il y fait du bénévolat depuis, d’abord comme jardinier et maintenant comme dirigeant.

David Robinson, président de la St. Paul Community Garden Society. (Photo fournie par David Robinson.)

Fondé en 2006, le jardin est situé au cœur de St. Paul. Il est supervisé par la St. Paul Community Garden Society, un groupe sans but lucratif de jardiniers, dont le conseil d’administration compte six membres, y compris David à titre de président. Ce que David a constaté dès le départ et qui rend le jardin vraiment spécial, c’est la façon dont il met l’accent sur le soutien à la collectivité de diverses façons novatrices.

Plus qu’un simple jardin

Le jardin communautaire permet aux résidents de produire de grandes quantités de leurs propres fruits et légumes sains. « En 2020, trente résidents de St. Paul participants ont pu louer des parcelles à un coût minimal et récolter les types de fruits et légumes qui convenaient le mieux à leurs goûts et à leurs besoins alimentaires », explique David.

Ce qui motive David à passer de nombreuses heures dans le jardin communautaire est de voir de ses propres yeux comment les résidents participants se donnent les moyens de vivre en meilleure santé. « Les gens ont la possibilité de compléter leur alimentation et de cultiver eux-mêmes de bons aliments », explique-t-il. « La nourriture coûte cher en magasin, mais une parcelle de jardin réduit le coût des fruits et légumes. La production de fruits et légumes est le plus grand avantage que le jardin communautaire peut offrir. »

L’année des pommes de terre

Chaque année, la Garden Society consacre une parcelle à la banque alimentaire St. Paul & District Food Bank et choisit une seule variété à y cultiver. En 2020, les pommes de terre ont été choisies comme produit à donner; elles sont couramment utilisées et polyvalentes dans la cuisine. Plus de 460 kilogrammes de pommes de terre de la parcelle désignée ont été récoltés! Les pommes de terre ont ensuite été données à la banque alimentaire St. Paul & District Food Bank, où David continue de faire du bénévolat. À raison d’un kilo par client, 460 personnes ont quitté la banque alimentaire avec des aliments frais locaux.

Une très grande parcelle du jardin communautaire a été offerte aux bénévoles de la banque alimentaire St. Paul & District Food Bank pour la récolte des fruits et légumes. (Photo fournie par David Robinson.)

Les divers membres de la Garden Society

La nouvelle s’est répandue au sujet du jardin communautaire et de ses bénévoles, et David sent beaucoup d’appui de la part des gens du coin. L’intérêt vient de gens de tous âges. « Nous avons vu quelques aînés, qui ont quitté une ferme, venir faire du bénévolat avec nous. Nous avons aussi des familles qui ont de jeunes enfants et qui aident. Certaines familles ont trois ou quatre enfants qui contribuent. Les enfants semblent aimer ça. »

Un grand nombre de nouveaux Canadiens louent des parcelles au jardin communautaire et sont en mesure de cultiver des légumes qui sont uniques à leur culture. Ces nouvelles familles canadiennes ont remarqué que le jardinage « leur donne un sentiment d’appartenance à la communauté de St. Paul », explique David.

Un nouveau tracteur fiable

David aide les 25 jardiniers bénévoles avec les outils et l’équipement dont ils ont besoin pour s’occuper de leurs parcelles. Les bénévoles utilisent un tracteur nouvellement acheté, qui a permis d’agrandir considérablement le jardin. Lorsque David a commencé à faire du bénévolat au jardin communautaire, il y avait 25 parcelles. Maintenant, avec l’aide du tracteur, le jardin est passé à 45 parcelles. David explique que le tracteur « a réduit la quantité de travail manuel dans tous les aspects du jardinage, y compris la construction de six plates-bandes surélevées ». Le tracteur a été acheté avec l’aide du Fonds des infrastructures alimentaires locales d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

La stabilité du jardin communautaire est plus importante que jamais pendant l’incertitude engendrée par la COVID‑19. Le tracteur acheté récemment a permis au jardin communautaire de respecter les protocoles de lutte contre la pandémie de l’Alberta et de poursuivre ses activités. « Au lieu de voir plusieurs personnes utiliser les mêmes pièces d’équipement et outils comme des motoculteurs pour préparer les parcelles du jardin en vue de la plantation, le tracteur a permis à un opérateur de terminer le labourage de tout le jardin au printemps et de nouveau à l’automne. « Le tracteur a réduit la quantité de travail manuel dans tous les aspects du jardinage, y compris la construction de six plates-bandes surélevées, ce qui a réduit les contacts étroits entre les jardiniers », explique-t-il.

Plus de légumes cultivés dans le jardin communautaire de St. Paul signifient plus de familles en santé et bien nourries, un objectif bien plus terre à terre et réel qu’un possible atterrissage d’ovni.

Pour faire un don à votre banque alimentaire locale, consultez le site de Banques alimentaires Canada. Pour en savoir plus sur le Fonds des infrastructures alimentaires locales, y compris comment et quand présenter une demande, visitez la page du programme sur le site Web d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

 

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