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L’airelle rouge, un arbuste originaire des régions nordiques du Canada, produit de petites baies acidulées et légèrement sucrées, connues pour leurs effets bénéfiques sur la santé. L’airelle rouge est un proche parent du bleuet et de la canneberge, mais elle est plus riche en anthocyanes, un antioxydant sain.
Des recherches récentes menées par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) montrent que la consommation d’airelles rouges peut réduire les risques de maladies rénales, hépatiques et cardiaques.
Ce superaliment pourrait avoir un super potentiel pour les producteurs canadiens. C’est pourquoi M. Samir Debnath, chercheur scientifique d’AAC au Centre de recherche et de développement de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, cherche des méthodes qui pourraient accélérer le développement de nouvelles variétés d’airelles rouges et augmenter la production d’airelles rouges adaptées aux systèmes agricoles du Nord.
De grands résultats avec la micropropagation
M. Debnath et son équipe ont cueilli des plantes d’airelles rouges sauvages partout au Canada atlantique, au Québec, aux États-Unis et en Europe, afin de créer un dépôt nord-américain d’airelles rouges sauvages. Il a ensuite été en mesure d’utiliser le germoplasme riche en antioxydants de la plante (matériel génétique héréditaire) pour multiplier les airelles rouges tout au long de l’année à St. John’s, grâce à une méthode de sélection modifiée qu’il a mise au point.
M. Debnath et son équipe produisent de nouvelles variétés de plants par micropropagation avec un petit plus. La micropropagation est un processus qui utilise de très petits morceaux de tissu végétal prélevés sur une plante mère, puis les cultive en laboratoire pour produire de nouveaux plants. La différence est que M. Debnath utilise également des bioréacteurs, qui sont des environnements autonomes, contrôlés et stériles pour la croissance rapide des plants. Dans ces bioréacteurs, à l’abri des maladies, les feuilles et les tiges des plantes d’airelles rouges indigènes produisent de nombreuses pousses qui, une fois transplantées, deviennent de nouveaux arbustes d’airelles rouges. Cette technologie permet de produire des milliers de plants à partir d’un seul échantillon de la plante mère.
« Une multiplication normale sans la technologie des bioréacteurs prendrait de nombreuses années, 16 ou plus, et nécessiterait beaucoup de ressources. En utilisant le processus de micropropagation avec des bioréacteurs, nous pourrions avoir un millier de plants dans un seul récipient et accélérer le développement de nouvelles variétés de baies de 10 ans ou plus. »
- Samir Debnath, Ph. D., chercheur scientifique, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Outre sa capacité à accélérer rapidement le processus de sélection, un autre avantage important de la micropropagation concerne le fait qu’elle préserve la qualité génétique de tous les nouveaux plants. En effet, les nouveaux plants ainsi produits sont génétiquement identiques (clones parfaits) à la plante mère, contrairement aux plantes d’airelles rouges sauvages. La micropropagation peut également être utilisée pour développer de nouvelles variétés d’autres espèces de baies, comme le bleuet, la canneberge, la fraise et la framboise.
Combiner le meilleur de deux mondes
Grâce à ce processus de sélection modifié, M. Debnath a mis au point des variétés d’airelles rouges hybrides qui combinent les niveaux élevés d’antioxydants des variétés canadiennes avec le potentiel de rendement élevé des variétés européennes. Ces plantes hybrides peuvent également être cultivées dans des régions légèrement plus chaudes et plus adaptées à la production agricole. Elles sont en cours d’évaluation dans des champs agricoles à Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba et au Québec par des chercheurs d’AAC, de la province de Terre-Neuve-et-Labrador et des producteurs locaux.
« Nos variétés hybrides combinent le meilleur des deux mondes. Nous attendons de bons résultats de ces essais de recherche dans les prochaines années. »
- Samir Debnath, Ph. D., chercheur scientifique, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Ces recherches ouvrent la voie au développement de plants de baies de haute qualité génétique dont les fruits et les feuilles ont une grande valeur nutritionnelle et médicinale, pour les systèmes agricoles nordiques. Au fur et à mesure que progressent les recherches de pointe de M. Debnath sur les nouvelles méthodes de propagation, l’airelle rouge pourrait un jour devenir une culture importante au Canada.
Découvertes et avantages clés
- Des recherches récentes menées par Agriculture et Agroalimentaire Canada montrent que la consommation d’airelles rouges peut réduire les risques de maladies rénales, hépatiques et cardiaques.
- Samir Debnath, Ph. D., chercheur scientifique d’AAC au Centre de recherche et de développement de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, cherche des méthodes pour accélérer le développement de nouvelles variétés d’airelles rouges et augmenter la production d’airelles rouges adaptées aux systèmes agricoles du Nord.
- M. Debnath et son équipe produisent de nouvelles variétés de plants par micropropagation, avec un petit plus. La micropropagation est un processus qui utilise de très petits morceaux de tissu végétal prélevés sur une plante mère, puis les cultive en laboratoire pour produire de nouveaux plants. La différence est que M. Debnath utilise également des bioréacteurs, qui sont des environnements autonomes, contrôlés et stériles pour la croissance rapide des plants. Dans ces bioréacteurs, à l’abri des maladies, les feuilles et les tiges des plantes d’airelles rouges indigènes produisent de nombreuses pousses qui, une fois transplantées, deviennent de nouveaux arbustes d’airelles rouges. Cette technologie permet de produire des milliers de plants à partir d’un seul échantillon de la plante mère.
- Grâce à ce processus de sélection modifié, M. Debnath a mis au point des variétés d’airelles rouges hybrides qui combinent les niveaux élevés d’antioxydants des variétés canadiennes avec le potentiel de rendement élevé des variétés européennes. Ces plantes hybrides peuvent également être cultivées dans des régions légèrement plus chaudes et plus adaptées aux systèmes de production agricole.
- Elles sont en cours d’évaluation dans des champs agricoles à Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba et au Québec par des chercheurs d’AAC, de la province de Terre-Neuve-et-Labrador et des producteurs locaux.