Julie Brassard (Ph. D.)

Julie Brassard dans son laboratoire. Texte : Nous avons un grand champ d'action
  Julie Brassard Ph.D.

Julie Brassard (Ph. D.)

Chercheuse scientifique – Virologie alimentaire et environnementale
Centre de recherche et de développement de Saint-Hyacinthe

Pourquoi êtes-vous devenue scientifique?

J'ai toujours été impressionnée par la nature, la biologie et les choses qui sont vivantes, mais que l'on ne voit pas. Enfant, j'avais le « pourquoi si et pourquoi ça » très facile et mes parents me faisaient lire l'encyclopédie.

Nous vous présentons Julie Brassard (Ph. D.)

Transcription de la vidéo

[Une musique entraînante commence.]

[Julie Brassard monte les escaliers au Centre de recherche de Saint-Hyacinthe, au Québec.]

[Une icône de géomarquage verte apparaît au bas de l'écran avec du texte.]

Texte à l'écran : Saint-Hyacinthe (Québec)

Voix de Julie Brassard : La question scientifique que j'essaie de résoudre avec mon travail, c'est de mieux comprendre comment les virus persistent dans l'environnement ou sur les aliments.

[Julie marche dans le couloir menant au laboratoire.]

[Julie utilise son laissez-passer pour ouvrir une porte et entre dans une salle.]

Julie : Il y a une personne sur huit au Canada qui peut à chaque année contracter une maladie, due aux aliments contaminés, que ça soit des bactéries ou virus.

[Julie saisit un sarrau accroché au mur et l'enfile.]

[Gros plan de Julie assise dans un laboratoire pour une entrevue.]

[Une bannière verte et blanche contenant du texte traverse le coin inférieur gauche de l'écran.]

Texte à l'écran : Julie Brassard (Ph. D.) Chercheuse scientifique -Virologie alimentaire et environnementale. Agriculture et Agroalimentaire Canada

Julie : Mon nom est Julie Brassard et je suis chercheuse en Virologie alimentaire.

[Plan de Julie portant un sarrau, marchant dans le laboratoire et faisant un suivi auprès d'un membre de son équipe en train d'effectuer une analyse.]

Julie : L'effet de travailler pour comprendre ces virus là ou, ça va permettre justement de réduire les nombres de toxines, infections alimentaire.

[Plan de morceaux de fromage sur un transporteur à courroie dans une usine de transformation du fromage.]

Julie : Il y a des producteurs, des transformateurs, des agriculteurs qui font face à des défis.

[Plan d'une moissonneuse de grain dans un champ de blé.]

[Plan d'un troupeau de vaches se déplaçant dans un champ.]

Julie : Comme par exemple ça peut être des maladies dans le troupeau, dans leurs récolte des changes climatiques.

[Plan d'un homme en train d'éplucher un épi dans un champ de maïs.]

[Plan de Julie et de son collègue en train de placer un échantillon sous un microscope dans le laboratoire.]

Julie : Ça prend de la recherche pour trouver des solutions pour les aidées.

[Plan de Julie assise passant une entrevue.]

Julie : Ça prend de la recherche pour trouver des solutions pour les aidées. Donc, moi par mon travaille, j'apporte des connaissances, des innovations qui peuvent être appliquer en ferme, ou en champ, ou dans l'usine qui vont les aider à continuer à produire les aliments de qualité.

[Gros plan d'un plateau à échantillons sous un microscope.]

[Plan de Julie.]

[Gros plan d'une image en mouvement d'un virus.]

[Gros plan d'une image en mouvement d'un brin d'ADN.]

Julie : Il y a toujours un certain défis, parce-que il y a un problème, puis on veut trouver une solution. On travaille avec des virus, de l'ADN... tout ça c'est invisible à l'oeil nu, donc on va souvent mètre des micro-gout dans des micro-tube mélanger ça, incuber ça.

[Gros plan d'une gouttelette sortant d'une pipette.]

[Plan de gouttelettes tombant dans une éprouvette.]

Julie : Et à la fin de la journée, on va voire une petite bande sur un gel, qui est exactement l'endroit calculait.

[Plan d'image d'un tableau de résultats.]

[Plan de Julie.]

Julie : Dans ce temps-là, on est vraiment content, puis ça nous donne l'énergie pour continuer a faire la recherche.

[Plan de Julie et de son collègue en train d'examiner une image sur un écran dans le laboratoire.]

Julie : Les rechercheurs au Canada, nous sommes toutes dédiées a notre travail, et on veut vraiment apporter des solutions autant pour la santé des gens autant pour les producteurs.

[Plan de Julie.]

Julie : On à, a coeur la santé des Canadiens aussi de comment on fait les aliments au Canada.

[Plan d'un écran texte de fermeture sur fond blanc.]

Texte à l'écran : Pour en savoir plus, visitez agr.gc.ca/champs-scientifiques, Nous avons un grand champ d'action.

[Le mot-symbole Canada apparaît. La musique s'éteint.]

Profil

Qu'aimez-vous le plus dans votre travail?

L'aspect créatif du travail du chercheur puisqu'on doit observer des phénomènes qu'on ne comprend pas toujours. Le chercheur doit trouver une façon de les expliquer par l'adaptation ou la conception de méthodes et d'expériences. Il y a beaucoup de création dans le travail du chercheur et avoir de l'imagination c'est vraiment un atout important.

Quel a été le plus grand défi que vous ayez jamais rencontré dans votre carrière?

Comme beaucoup de jeunes parents qui travaillent, le défi pour moi fut la conciliation travail-famille en début de carrière. Maintenant, mes enfants sont plus grands et tout est plus facile, mais les 10 premières années ont été intenses.

Si votre domaine de science était une chanson « Top 20 », comment serait-elle intitulée?

« I Still Haven't Found What I'm Looking For » de U2, pour la recherche; «  Toujours Vivant » de Gerry Boulet, pour décrire la persistance des virus entériques; et « Money » de Pink Floyd, parce que c'est l'une de nos principales préoccupations en tant que chercheur.

Quel est votre plat préféré?

Un bon sandwich aux tomates : toasts, mayonnaise, sel-poivre et les tomates de mon jardin, rien d'autre.

trophée du tournoi de ping pong

Quelle est la chose la plus drôle qui vous soit arrivée au travail?

Quand je présente dans un congrès scientifique, je me fais encore demander : « qu'allez-vous faire après vos études graduées? » C'est flatteur de se faire dire cela en début de carrière, mais encore plus après de 16 ans comme chercheuse. Maintenant je réponds que je vais prendre ma retraite!

Je suis aussi la créatrice officielle du trophée du tournoi de ping pong du centre de recherche.

Garder les virus sous la loupe

Mme Julie Brassard (Ph. D.), est passionnée par les virus. Les virus sont de minuscules organismes qui peuvent vous rendre malade en quelques heures. Elle fait partie d'une équipe de chercheurs qui nous aide à mieux comprendre les virus. « Notre système immunitaire est très complexe. Pourtant, certains virus peuvent en réalité le contourner et nous rendre malades très rapidement, dit Mme Brassard virologiste alimentaire et environnementale au Centre de recherche et de développement de Saint-Hyacinthe d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Plus j'en apprends à leur sujet, plus je les trouve fascinants. »

Mme Brassard et son équipe adoptent l'approche « une seule santé » afin d'avoir une vision d'ensemble et de comprendre la façon dont les virus se déplacent entre les humains, les animaux et l'environnement, car de nombreux virus circulent naturellement entre ces derniers, y compris dans l'eau. Par exemple, le virus de l'hépatite E est présent chez les porcs dans le monde entier. Les porcs ne sont pas affectés par le virus, mais ils agissent comme hôtes. Le virus peut se transmettre aux humains qui consomment de la viande contaminée insuffisamment cuite. Même si le risque de contracter la maladie est faible au Canada, il demeure important de chercher les meilleures mesures pour réduire la propagation du virus en raison des dommages potentiels qu'il pourrait produire.

L'équipe de Mme Brassard travaille sans relâche pour découvrir les sources du virus de l'hépatite E, comment il se propage et comment dont il survit. Ses recherches aideront à enseigner aux gens comment lutter contre le virus — dans les porcheries, les abattoirs ou les barbecues.

« Les agriculteurs et d'autres intervenants de l'industrie agroalimentaire font face à de nombreuses difficultés et travaillent dur pour assurer la salubrité de nos aliments, dit Mme Brassard. Je me sens privilégiée de pouvoir les soutenir en apportant de nouvelles connaissances, des avancées scientifiques et des innovations pour protéger les gens, les animaux, notre industrie alimentaire et notre économie ».

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