Les premiers seize pour cent est la série de balados d'Agriculture et Agroalimentaire Canada qui explore les idées les plus fraîches en alimentation et en agriculture. À chaque épisode, découvrez en profondeur un nouveau sujet : les nouvelles pratiques, les idées innovantes et leurs impacts sur l'industrie. Apprenez-en davantage sur le secteur agricole canadien auprès des gens qui font les percées et abattent les barrières! Producteurs et gourmets, scientifiques et hauts dirigeants, toute personne ayant un œil sur l'avenir du secteur, ce balados est pour vous! Un nouvel épisode est publié chaque mois.
Épisode 018 - Résoudre la perte de nutriments des sols et la pollution dans le lac Érié
Du sarrasin et des abeilles aux cultures de couverture et semis directs, nous explorons comment Henry Denotter, producteur du bassin versant de Wigle Creek, et Pamela Joosse, spécialiste de la gestion des sols et des éléments nutritifs, ont travaillé ensemble pour réduire la pollution du lac Érié dans le cadre des Laboratoires vivants d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Transcription
Henry : Nous devons nous occuper de la qualité de l'eau. La qualité de l'eau va affecter directement les Grands Lacs. Si on étouffe les Grands Lacs, on recule.
Pamela : Il y a toutes sortes d'agences et, vous savez, de municipalités et des organisations se tournent vers l'agriculture pour changer les choses dans le bassin du lac Érié.
Sara : Bienvenue à le Premier seize pourcent. Je m'appelle Sara Boivin-Chabot.
Kirk : Et je suis Kirk Finken. Aujourd'hui, nous allons aborder une initiative qu'on a déjà présenté.
Sara : C'est la suite? Un produit dérivé?
Kirk : Hmm, appelons ça un univers étendu. L'univers des laboratoires vivants.
Sara : Dans un autre épisode, on a parlé du projet des laboratoires vivants au Québec, une initiative qui réunit entre autres des producteurs et des scientifiques pour s'attaquer aux problèmes agricoles et environnementaux.
Kirk : Cette fois-ci, on se rend en Ontario pour découvrir leur projet de préservation de la qualité des sols et de l'eau du lac Érié.
Sara : Quand il pleut sur les grands champs agricoles, l'excès d'eau entraîne les engrais et le fumier vers les cours d'eau, puis vers le lac, ce qui alimente la multiplication des algues.
Kirk : Et ces algues peuvent rendre l'eau toxique pour les poissons, la faune, et même les humains.
Sara : Mais les chercheurs et les producteurs travaillent dur pour trouver une solution. Les voix que vous avez entendues sont celles de Henry Denotter, agriculteur et participant du comté d'Essex, et Pamela Joose, co-responsable du projet à Agriculture et Agroalimentaire Canada. Ils se sont réunis pour déterminer comment le lac Érié est affecté par le ruissellement agricole et ce qui peut être fait pour l'empêcher.
Kirk : J'adore les projets comme ça - tout est question de collaboration. Quand on a fait les entrevues, on a pu constater à quel point ils travaillent en étroite collaboration dans leurs réponses. Ils étaient totalement sur la même longueur d'onde.
Sara : Mmhm ! Alors on fait quelque chose d'un peu différent et on les écoute ensemble.
Kirk : Très bien - Henry, Pamela, c'est à vous.
Henry : Donc, mon nom est Henry Denotter et je dirige Denotter Farms avec ma femme et mon fils. On est une exploitation agricole. On fait du maïs, du blé, du soja, et on s'est lancés dans le sarrasin ces dernières années pour créer une quatrième culture dans une rotation de trois cultures.
Pamela : Oui. Donc, Henry est situé dans le bassin versant de Wigle Creek, qui se déverse directement dans le bassin ouest du lac Érié. Et c'est dans ce bassin versant-là qu'il y a beaucoup de prolifération d'algues toxiques, comme on en entend parler souvent dans les nouvelles. Donc, on a installé un équipement de surveillance dans trois des champs d'Henry. Ce qui est unique, c'est que chacun de ces champs-là produit une de ses cultures en rotation, c'est-à-dire du maïs, du soya et du blé d'hiver. Ce sont les cultures les plus courantes en Ontario. Ce qu'on est en mesure de faire, là où il est situé, c'est de surveiller à la fois les eaux de surface et les eaux souterraines de chacun de ses champs. C'est souvent difficile à trouver dans le paysage. On sait que l'eau se déplace à la surface et qu'elle se déplace également à travers les sols, et une grande partie de l'eau se déplace à travers les sols dans la région d'Essex. C'est donc important de comprendre dans quel sens l'eau s'écoule, parce que c'est comme ça que les nutriments s'écoulent des terres.
Sara : Et quand on parle de nutriments, on parle de quoi exactement?
Pamela : On se concentre principalement sur la surveillance des formes de phosphore, parce que c'est le principal nutriment à l'origine des proliférations d'algues dans le lac Érié et dans le bassin ouest en particulier. On surveille aussi les formes d'azote, puis de carbone, parce qu'elles sont aussi importantes pour comprendre la qualité de l'eau de ruissellement et la proportion de ces nutriments. L'azote et le phosphore, en particulier, peuvent affecter les espèces et la toxicité des proliférations d'algues.
Henry : Oui, il faut qu'on s'occupe des Grands Lacs parce qu'il y a beaucoup de choses qui se passent là-bas : la prolifération des algues, différents problèmes de qualité de l'eau, et les problèmes commencent dans les terres agricoles. Il faut essayer de tout conserver. On a tous besoin d'être économiquement durables. On doit faire pousser une culture. On doit gagner de l'argent avec ça, et comme ça on peut progresser et s'améliorer. Mais vous savez quoi, si on étouffe les Grands Lacs, on s'en va nulle part.
Pamela : Comme Henry l'a dit familièrement, on a bousillé le lac Erié. C'est comme s'il était revenu pour se venger, non? Le bassin du lac Érié est entouré de terres agricoles et il y a beaucoup de types d'agriculture différents. C'est une des régions les plus productives du Canada. Les systèmes agricoles y sont donc très productifs. On sait que si on veut que l'agriculture se poursuive dans cette région, on doit le faire de manière très durable, parce que les terres sont entourées de lacs. Le plus sensible c'est le lac Érié, qui subit de plein fouet les effets des changements climatiques et du ruissellement. Je pense que les laboratoires vivants ont le potentiel d'accélérer l'adoption parce que les producteurs sont les témoins directs de la recherche et que les scientifiques travaillent dans de vraies exploitations agricoles. En fin de compte, c'est dans les vraies exploitations que les changements doivent se produire. Et donc, si on peut surmonter certaines des questions ou des hésitations des producteurs et montrer réellement les avantages des pratiques, je pense que ça va donner beaucoup plus de crédibilité... d'enthousiasme... de poids, c'est le terme qu'on aime utiliser, mais c'est la confiance dans les pratiques que les producteurs recherchent. Ils veulent avoir la certitude que c'est la bonne chose à faire, qu'ils seront toujours en mesure de gagner leur vie. Ils comprennent le niveau de risque qui y est associé et ils sont prêts à le prendre ou non, et ils comprennent les avantages à court et à long terme qui en découlent.
Kirk : Henry, votre exploitation date de quelques générations, n'est-ce pas? Vous rappelez-vous quand vous avez commencé à tester les pratiques durables?
Henry : Je pense que la première fois qu'on a fait beaucoup de changements, c'était il y a environ 25 ans, quand j'ai suggéré à mon père, et lui puis moi on produisait ensemble, qu'on devrait réduire le travail du sol. On faisait beaucoup trop de travail du sol. Il y avait trop de terre qui quitte les champs. Il faut faire quelques changements ici. Et je pense que la technologie des équipements s'est développée à un point tel qu'on pouvait éliminer le travail du sol et, comme, même ne pas le faire. Bien sûr, mon père avait l'habitude, tsé, dans l'ancien pays, s'ils ne travaillaient pas le coin du champ, on vous envoyait là-bas avec une pelle. Vous deviez aller et retourner ça à la main et remplir le coin comme ça. Mais il faut s'éloigner de cette pensée. Et il m'a finalement laissé essayer. On avait une planteuse sur laquelle j'avais travaillé, et j'ai dit, « ce truc-là va planter sans labour ». J'ai donc pas labouré une parcelle de soja. J'ai dû le faire derrière les buissons où personne ne pouvait le voir. Et on a planté du soja. On a fait une tonne d'erreurs, mais on les a mis en terre, on les a pulvérisés, on leur a donné un grand enclos. Mais en gros, mon champ a dépassé le rendement de celui fait par mon père d'à peu près 10 boisseaux, ce qui était incroyable et en plus de tout le travail qu'on avait économisé. On n'avait rien fait. On avait juste tiré une semeuse à travers le champ, on a planté, on a pulvérisé, puis on a eu du soja. C'est comme ça que ça a commencé. Il s'est dit « ouin, on devrait peut-être y réfléchir un peu plus, » et ça a pris environ deux ans. Et la prochaine chose qu'on savait, on avait une grande ensemenceuse de soja de 19 rangs sans labour. Et tout ça a progressé, c'était il y a plus de vingt-cinq ans. Aujourd'hui, on essaye de faire du semis direct pour à peu près tout, tout est conçu pour le semis direct.
Pamela : Oui, Henry fait deux choses très importantes qui sont de bonnes pratiques qu'on recommande à beaucoup de producteurs. L'une d'entre elles, c'est de réduire le travail du sol. Ça crée une bonne structure du sol et ça laisse des résidus à la surface, qui permettent à l'eau de s'infiltrer et qui retiennent toutes les particules dans le champ - le phosphore est également lié aux particules. L'autre chose qu'il fait c'est de placer ses engrais sous la surface. Surtout quand on ne travaille pas le sol, c'est important de déplacer l'engrais sous la surface parce qu'en général, on ne perturbe pas du tout le sol et on ne mélange pas les choses. Et si vous laissez l'engrais à la surface, il s'élimine très facilement, donc il le fait descendre sous le sol, et c'est une bonne chose. L'autre chose qu'il fait c'est d'utiliser régulièrement des cultures de couverture dans ses cultures commerciales. Parfois, c'est pendant l'hiver, pour laisser des racines dans le sol après la récolte. Mais il expérimente aussi des choses comme le sarrasin, qui est une autre source de revenus, mais qui améliore aussi l'habitat des pollinisateurs dans la région.
Henry : C'était quelque chose que je voulais faire il y a cinq ans et j'ai eu quelques discussions. Je siégeais à quelques conseils d'administration différents à Guelph et je discutais avec certains de ces gars-là plus âgés. Et, tu sais, « Vous avez déjà fait pousser du sarrasin? » Et un gars m'a regardé et m'a dit, « Quand est-ce que tu vas avoir une chèvre? ». J'ai dit, « Des chèvres? » Il a dit : « Le sarrasin est la culture du pauvre, tsé, tu le cultives et t'as des chèvres parce que ça ne vous coûte pas cher. »
Kirk : Haha, des chèvres ! Pas vraiment ce que vous voulez entendre quand vous parlez d'une nouvelle culture.
Sara : Non, sauf si vous êtes dans l'élevage de chèvres, bien sûr. Mais ça a vraiment très bien marché pour Henry.
Henry : L'année dernière a été une excellente année pour le sarrasin. Tout comme l'année d'avant. Il n'y a pas de place pour mettre une culture de couverture entre les plants de soja parce que tout ce que ça fait, c'est ajouter quelque chose que vous ne voulez pas. C'est là que le sarrasin entre en jeu. C'est donc la quatrième culture sur un rotation de trois cultures. Et le fait qu'il pousse si vite, qu'on puisse le mettre en terre en temps voulu et le faire pousser. On peut genre prendre un jour de congé lorsqu'on récolte les haricots, le maïs, nettoyer le moissonneuse-batteuse, dessécher le sarrasin et aller couper tout le sarrasin en une seule fois. C'est généralement entre 150 et 200 acres si les plantes poussent bien. Mais on veut aussi pousser l'idée du sarrasin. On fait venir des abeilles. J'ai un arrangement avec un apiculteur qui fait venir les abeilles. C'est juste un autre avantage qui est fondamentalement respectueux de l'environnement parce que j'ai ces abeilles qui travaillent à polliniser tout ce sarrasin. L'apiculteur reçoit du miel de sarrasin. À ce temps de l'année, il y a beaucoup moins de floraison. Alors ces abeilles-là entrent là-dedans et deviennent folles. Elles pensent que c'est juste comme... Super. Donc, on voit un champ de 50 acres et il y a 50, 60 ruches différentes au bout du champ. Et c'est presque bruyant quand le soleil est là et qu'elles travaillent, c'est une petite place bruyante. Mais encore une fois, c'est juste un avantage secondaire. On essaie de promouvoir ça, le fait que vous pouvez travailler avec un autre groupe et qu'il peut en tirer un avantage. Vous obtenez deux avantages. Vous avez le fait que vous pouvez faire du bon travail de pollinisation, et il fait travailler les abeilles, il en tire du miel de sarrasin.
Sara : On dirait que la collaboration est omniprésente. C'est vraiment la clé de la rentabilité et de la durabilité de l'agriculture.
Kirk : Sans doute. Revenons à Pamela une seconde et parlons du côté scientifique de cette collaboration. Alors, Pamela, que signifie le projet des laboratoires vivants pour vous?
Pamela : Je pense que pour Agriculture et Agroalimentaire Canada, c'est un peu un retour aux sources en quelque sorte. Au cours des 20 dernières années environ, on a fait des recherches très intenses et de haut niveau, disons en amont, mais on n'a pas été aussi présents sur le terrain. Je pense donc que les gens perdent de vue ce que font les scientifiques d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Je pense donc que c'est la chance de réunir les gens, les chercheurs et les producteurs pour travailler ensemble sur ces projets. C'est pas seulement de voir les résultats présentés lors d'une conférence, comme la conférence Southwest Ag, ou de venir à une journée champêtre à Harrow, une journée portes ouvertes, pour voir les parcelles. Lorsque les choses se passent dans le champ d'un producteur et dans un paysage en exploitation, ça a plus d'impact, je pense, pour les producteurs et ça aide aussi les scientifiques à comprendre la complexité des décisions que les producteurs doivent prendre chaque jour. En science, on aime être très réductionnistes, puis un des plus grands défis des laboratoires vivants dans un système réel, c'est de trouver des contrôles et des comparaisons, parce que les producteurs ont leur propre système. Alors une des choses intéressantes qu'on est en mesure de faire avec le projet actuel du laboratoire vivant, c'est de voir toute la variété de moyens que les producteurs utilisent pour mettre en place une couverture continue et réduire le travail du sol, et là de comparer ces moyens-là les uns aux autres, et pas seulement dans une seule ferme. C'est donc un projet à plus grande échelle pour les chercheurs, parce qu'ils voient une grande variété de choses. Mais c'est aussi un défi, parce qu'il y a tellement de variété et de variabilités alors qu'on essaie d'utiliser nos méthodes scientifiques pour trouver les statistiques, des preuves que les agriculteurs recherchent vraiment. On voulait se concentrer sur les laboratoires vivants pour être l'innovation. D'une certaine manière, tout le monde est un innovateur. Le producteur a une pratique innovante. Il essaie, mais les scientifiques innovent aussi en essayant différentes façons d'étudier ces pratiques. On a des nouvelles techniques, des nouveaux outils et systèmes, et des statistiques pour essayer de comprendre les systèmes bien mieux qu'il y a dix ans. Ce qui est unique, en quelque sorte, dans l'approche du laboratoire vivant, c'est le terme de co-développement, ce qui veut dire que nous pouvons poser des questions ensemble. On a demandé à chacun des agriculteurs quelle était leur principale question et ce qu'ils voulaient savoir. Et les scientifiques qui ont participé aux laboratoires vivants et qui se sont présentés, voulaient vraiment comprendre ce que les producteur voulaient savoir. Ils ont compris que l'adoption des technologies dépendrait des réponses apportées aux questions des producteurs. Par exemple, qu'est-ce qui les empêche d'en faire plus ou que d'autres agriculteurs en fassent autant?
Sara : Et Henry vous pose beaucoup de questions?
Pamela : Henry aime passer du temps avec notre équipe et essayer de comprendre ce qu'on essaye de comprendre, et on essaie de comprendre ce qu'il comprend. Il dit toujours : « Pourquoi mesurez-vous ça? Est-ce que je peux vous aider à faire quelque chose? Est-ce qu'on peut faire ça aussi? » Si on avait les moyens de tout mesurer, je crois qu'il adorerait ça.
Henry : J'aime vraiment le moment où je peux les faire sortir de leur bureau, loin de leur ordinateur, entrer avec une paire de bottes et un pantalon et dire, OK. Et s'il fait froid, comme, tsé, peut-être un manteau, deux manteaux. Je les fais sortir debout sur le terrain, debout sur le terrain, à regarder. C'est là que tout commence. La semaine dernière, j'ai fait sortir six personnes différentes qui travaillent en environnement. La plupart d'entre eux c'est des croqueurs de chiffres, en gros ils prennent des chiffres, les homogénéisent, créent des données et partent de là. J'ai jeté un épi de maïs à l'un d'eux. Il l'a regardé et j'ai dit : « C'est là que tout commence. C'est ça que vous devez obtenir. Vous devez faire en sorte que cette terre fasse pousser cette culture, cet épi de maïs-là. Et c'est de là que toutes les données doivent venir. » Donc c'est la partie que j'apprécie vraiment chez les scientifiques ou autre. Je sais qu'ils peuvent ajuster, quantifier mes chiffres, dire, oui, c'est génial, c'est parfait, mais j'aime les faire sortir et les amener sur le terrain pour voir ce qui se passe.
Pamela : Dans les laboratoires vivants, c'est plutôt chouette parce qu'il y a de nouvelles relations entre les gens qui travaillent ensemble pour la première fois ou qui s'ajoutent, qui connaissent le travail que quelqu'un d'autre fait dans son propre ministère. Les gens disent, on a un problème qu'on veut vraiment résoudre -- qu'est-ce qu'on peut faire?
Kirk : Je crois que c'est l'épisode le plus facile que j'aie jamais présenté.
Sara : Ils avaient tous deux tellement de choses à partager. On peut vraiment imaginer l'échange de connaissances qui a lieu sur le terrain avec le projet des laboratoires vivants.
Kirk : Et puis on a reçu de bons conseils sur l'agriculture durable, testés et approuvés par des scientifiques et des producteurs ensembles. Réduire la travail du sol, placer les engrais sous la surface du sol...
Sara : Oublie pas le sarrasin.
Kirk : Bien sûr! Le sarrasin et les abeilles. J'adore les crêpes de sarrasin et le miel de sarrasin. Deux excellents produits canadiens.
Sara : Dans un vie passée, moi ce que j'avais à faire c'était d'essayer de créer ces liens-là entre des chercheurs et des producteurs, puis c'était pas toujours facile. Là ça a comme atterrit de façon vraiment plus naturelle, parce que le modèle des laboratoires vivants, c'est ça qu'il demande, tu peux pas avoir ton financement si t'a pas une collaboration vraiment intense avec le secteur.
Kirk : Regarde, on va devoir faire un autre épisode de suivi dans le futur et voir où ils en sont.
Sara : Un autre pour l'univers étendu des laboratoires vivants?
Kirk : Ah oui. Bientôt disponible sur une plateforme de balado près de chez vous.
Sara : Mais en attendant, vous savez quoi faire.
Kirk : Mmhm. Explorez. Et essayez des crêpes de sarrasin, avec du miel de sarrasin!
Sara : Ouais mais pas ensemble, séparés.
Kirk : Mais oui, mais oui, ensemble!
Sara : C'est un peu intense!
Kirk : Peut-être, mais pourquoi pas?
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