Le Laboratoire vivant - Québec, exemple inspirant de collaboration gagnante

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L’impact des activités humaines sur l’environnement devient un enjeu important pour les intervenants du secteur agricole canadien comme pour ceux de nombreux autres pays. C’est suite aux rencontres scientifiques internationales dans le cadre du G20 que l’Initiative des laboratoires vivants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a pris naissance. Les acteurs du milieu agricole collaborant à cette initiative de même que les scientifiques du ministère visent à cocréer des pratiques agricoles innovantes pour améliorer la productivité et le bilan environnemental des fermes et relever les défis liés aux changements climatiques.

Dans un laboratoire vivant, l’approche de travail se base sur une collaboration étroite et directe entre les agriculteurs et les scientifiques, soutenus par l’expertise d’autres partenaires de la communauté locale. Ces liens rapprochés entre la science et la réalité des producteurs et de leur communauté favoriseront l’adoption rapide de bonnes pratiques et de technologies agricoles bénéfiques, que ce soit pour les sols, l’eau, l’air et la biodiversité dans les zones agricoles, ou comme mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. Trois laboratoires vivants sont maintenant démarrés dans diverses régions au Canada, dont un au Québec. Un quatrième s’ajoutera en cours d’année.

Un laboratoire vivant au Québec

Le Laboratoire vivant – Québec a récemment commencé ses activités dans la région du lac Saint-Pierre. Ce lac fluvial situé en plein cœur du Saint-Laurent, entre Sorel-Tracy et Trois-Rivières, reçoit les eaux d’un immense bassin hydrographique dont 14 % est au Québec. Les fermes participantes localisées hors de la zone inondable du lac Saint-Pierre se trouvent dans trois sous-bassins se déversant dans le lac. Il s’agit de celui de la rivière Bois-Blanc, de la rivière Pot au Beurre, de même que celui appelé « Rive-Sud du lac Saint-Pierre » regroupant un ensemble de petits affluents se déversant directement dans la baie du Febvre. Ces régions se caractérisent principalement par les productions de maïs et de soya, mais incluent aussi des producteurs de lait, de porc et de volaille.

L’Union des producteurs agricoles du Québec joue un rôle de leader du consortium régional regroupant huit partenaires impliqués dans ce laboratoire vivant, dont la Nation autochtone Waban-Aki. Ils sont supportés par tout un réseau de scientifiques du gouvernement fédéral. L’ensemble des collaborateurs joignent leurs expertises pour que les agriculteurs et les scientifiques, qui feront l’analyse des essais et des données recueillies sur les fermes, réussissent à développer des technologies et des pratiques agricoles innovantes, rentables et bénéfiques pour l’environnement.

Quelque 50 agriculteurs ont déjà pris part aux premières activités de ce laboratoire vivant et aux discussions avec les chercheurs. Dès leurs premières rencontres, ils se sont entendus sur les priorités à mettre à l’essai :

  • Aménager des cours d’eau, pour minimiser l’impact de la montée subite des eaux;
  • Développer de meilleures pratiques de couverture des sols à l’année, utiliser les éléments nutritifs de façon raisonnée et mieux gérer les problèmes de compaction des sols pour diminuer l’érosion et améliorer la santé des sols, de l’air et de l’eau;
  • Aménager des bandes riveraines, pour minimiser l’érosion des berges, protéger l’intégrité des cours d’eau, créer des réservoirs de biodiversité et générer une activité économique sur la ferme et pour la communauté;
  • Améliorer l’alimentation des animaux d’élevage et la gestion des fumiers et lisiers afin de réduire les impacts environnementaux.

À terme, les scientifiques, les producteurs et leurs communautés cocréeront des solutions applicables pour améliorer le bilan environnemental des fermes et des bassins versants et contribuer à améliorer la santé du lac Saint-Pierre.

Visitez la page du Laboratoire vivant – Québec pour en savoir plus sur les collaborateurs et les activités mises en œuvre dans les fermes.

À l’échelle du pays, le cumul et le partage de pratiques bénéfiques et d’avancées technologiques appliquées dans les fermes participantes donneront un véritable élan à la production agricole durable. Ces outils de grande valeur, développés avec et pour les agriculteurs canadiens, leur permettront d’être prêts à répondre aux nouvelles réalités amenées par les changements climatiques, d’améliorer leur productivité et de faire une différence notable pour la santé des écosystèmes agricoles au pays.

Principaux avantages/bénéfices

  • Dans un laboratoire vivant, l’approche de travail se base sur une collaboration étroite et directe entre les agriculteurs et les scientifiques, soutenus par l’expertise d’autres partenaires de la communauté locale.
  • Quelque cinquante agriculteurs ont déjà pris part aux premières activités du Laboratoire vivant – Québec qui a récemment commencé ses activités dans la région du lac Saint-Pierre en Mauricie (Québec).
  • Les collaborateurs joignent leurs expertises pour soutenir les agriculteurs et les scientifiques dans leurs efforts pour développer des technologies et des pratiques agricoles innovantes, rentables, bénéfiques pour l’environnement et pouvant relever les défis liés aux changements climatiques.

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