Faites la connaissance de Laurent (vidéos)

Producteur agricole, Van Arkel Farms, Dresden, Ontario.

Découvrez pourquoi Laurent travaille pour un avenir durable

Transcription de la vidéo

C'était quoi la question, déjà? [Rires] Je m'appelle Laurent Van Arkel et je suis agriculteur tout près de Dresden, dans le sud de l'Ontario. Je cultive du maïs, du soja, du blé, des betteraves à sucre, des tournesols et du sésame. Et je travaille aussi sur la durabilité, le labourage réduit et le sol en lui-même. Pour moi, l'agriculture durable, c'est être capable de produire des aliments de manière rentable en préservant ma ferme et mes sols pour qu'ils soient encore là pour mes enfants. Il y a un coût initial pour accroître la durabilité. C'est un peu comme si vous changiez l'huile de votre moteur. Il n'y a aucun rendement économique immédiat, mais cinq ans plus tard, quand le moteur fonctionne toujours, c'est à ce moment-là que vous en profitez. Au fil des ans, je me suis fixé trois objectifs. Garder le sol couvert de résidus de culture ou de cultures de couverture, travailler le sol le moins possible et essayer de maintenir un système de racines vivant dans mon sol 365 jours par année. Un sol très sain devrait ressembler à un beau gâteau au chocolat bien friable. C'était quoi la question, déjà? [Rires] Je m'appelle Laurent Van Arkel et je suis agriculteur tout près de Dresden, dans le sud de l'Ontario. Je cultive du maïs, du soja, du blé, des betteraves à sucre, des tournesols et du sésame. Et je travaille aussi sur la durabilité, le labourage réduit et le sol en lui-même. Pour moi, l'agriculture durable, c'est être capable de produire des aliments de manière rentable en préservant ma ferme et mes sols pour qu'ils soient encore là pour mes enfants. Il y a un coût initial pour accroître la durabilité. C'est un peu comme si vous changiez l'huile de votre moteur. Il n'y a aucun rendement économique immédiat, mais cinq ans plus tard, quand le moteur fonctionne toujours, c'est à ce moment-là que vous en profitez. Au fil des ans, je me suis fixé trois objectifs. Garder le sol couvert de résidus de culture ou de cultures de couverture, travailler le sol le moins possible et essayer de maintenir un système de racines vivant dans mon sol 365 jours par année. Un sol très sain devrait ressembler à un beau gâteau au chocolat bien friable.

[Montage coloré dévoilant un tracteur à l'œuvre dans un champ, une vue aérienne d'une ferme comportant trois étables entourées de champs, un tracteur qui roule dans un champ, une maison de ferme rouge avec une étable en arrière, et une vue plongeante d'un grand panneau solaire à côté d'une étable.]

Texte à l'écran : Les gens derrière vos aliments

Laurent Van Arkel: C'était quoi la question, déjà?

[Rires.]

[Laurent parle à la caméra, à l'extérieur.]

Texte à l'écran : Laurent Van Arkel – Producteur agricole, Dresden, Ontario

Je m'appelle Laurent Van Arkel et je suis agriculteur juste à l'extérieur de Dresden, dans le sud de l'Ontario.

[Vue aérienne de la ferme de Laurent, d'une grande étable rouge, d'une maison de ferme et d'un champ de maïs.]

Je cultive du maïs, du soja, du blé, des betteraves à sucre, des tournesols et du sésame, et je travaille aussi sur la durabilité, le travail réduit du sol et le sol en lui-même.

[Montage de quelques cultures, dont de la laitue, des tournesols et du maïs, d'une vue plongeante d'un grand panneau solaire situé sur la ferme et de Laurent accroupi dans un rang inspectant le sol.]

Texte à l'écran : Qu'est-ce que l'agriculture durable?

[Laurent parle à la caméra, à l'extérieur.]

Pour moi, l'agriculture durable, c'est être capable de produire des aliments de manière rentable en préservant ma ferme et mes sols pour qu'ils soient encore là pour mes enfants.

[Montage dévoilant une vue plongeante d'un grand champ, Laurent qui tient une grosse betterave à sucre déracinée devant la caméra, une vue aérienne de la ferme et un tracteur qui roule dans un autre champ.]

Texte à l'écran : Quel serait un défi de l'agriculture durable?

Il y a un coût initial pour accroître la durabilité. C'est un peu comme si vous changiez l'huile de votre moteur.

[Laurent qui fouille dans un coffre à outils.]

Il n'y a aucun rendement économique immédiat, mais cinq ans plus tard, quand le moteur fonctionne toujours, c'est à ce moment-là que vous en profitez.

[Montage de Laurent soudant et perçant une pièce de métal pour réparer son équipement de labourage, montant dans son tracteur et le conduisant dans un champ.]

Texte à l'écran : Comment prenez-vous soin de votre sol?

Au fil des ans, je me suis fixé trois objectifs : garder le sol couvert de résidus de culture ou de cultures de couverture, travailler le sol le moins possible et essayer de maintenir un système racinaire vivant dans mon sol 365 jours par année.

[Montage d'une vue aérienne de plusieurs champs, de divers rangs de cultures et d'un tracteur qui travaille le sol. Séquence en accéléré d'une semence qui germe et qui émerge du sol.]

Un sol très sain devrait ressembler à un beau gâteau au chocolat granuleux.

[Image d'une main qui prend de la terre noire et riche dans le sol et qui la laisse glisser entre ses doigts.]

Texte à l'écran : Les producteurs et les entreprises agricoles du Canada s'emploient à nourrir la population actuelle et les générations futures. Découvrez comment ils cultivent un avenir meilleur. Canada.ca/Du-cœur-dans-chaque-bouchee

[Laurent qui sourit avec les bras croisés sur sa poitrine en s'accotant sur un poteau devant une maison de brique.]

[La musique prend fin.]

Texte à l'écran : Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada

[Logo du gouvernement du Canada.]

[Fin.]

Apprenez comment Laurent intègre des pratiques durables dans son quotidien

Transcription de la vidéo

La dégradation des sols et des choses de ce genre se produisent si lentement qu'on ne s'en rend pas compte avant qu'il soit presque trop tard. J'aidais encore mon père à la ferme. C'était du labour traditionnel. On retournait le sol et on voyait les vieilles récoltes de l'année précédente qui remontaient noires et carbonisées. On s'est arrêtés, on a regardé ça tous les deux et on s'est dit : « ce n'est pas correct ». On ne savait pas quoi changer, mais on savait qu'il fallait changer quelque chose. Un de nos plus grands défis, c'est de maintenir la santé et la qualité du sol, sans perdre de matière organique. Je me suis donc donné trois objectifs. J'essaie de garder le sol couvert autant que possible, que ce soit avec une culture, des résidus de culture ou une culture de couverture. Le deuxième objectif est de travailler le sol le moins possible. Et mon troisième objectif est d'essayer de maintenir un système de racines vivant dans mon sol toute l'année. Et tout cela doit être faisable sur le plan économique. Il y a un coût initial pour qu'une ferme passe à un système plus durable. Il faut changer l'équipement. Beaucoup de fabricants d'équipement agricole conventionnel ne produisent pas d'équipement qui peut être adapté à ce que j'essaie de faire dans ma ferme. Je prends donc une vieille pièce d'équipement et j'essaie de la modifier pour pouvoir l'utiliser dans un système de labour réduit, où je peux utiliser des cultures de couverture, où je peux laisser des résidus sur le sol. J'utilise encore des engrais, mais j'essaie aussi d'utiliser la culture de couverture pour absorber une partie ou la majorité du fumier produit par mon élevage. Comme ça, il est gardé dans un système biologique jusqu'à ce qu'il soit libéré l'année suivante. J'essaie d'éviter de perdre mon azote et mon phosphate en utilisant des cultures de couverture. Je peux remplacer entre 60 et 70 pour cent de mes engrais commerciaux grâce à ce système. Restaurer le sol après l'agriculture conventionnelle, c'est un processus lent. C'est probablement la dixième ou douzième année que je m'y consacre de manière assez intensive. Et je commence tout juste à en voir les bénéfices. C'est une expérience, et cela suscite beaucoup d'intérêt. Le Laboratoire vivant d'AAC s'est intéressé à ce que j'essayais de faire. Je passe beaucoup de temps à échanger avec d'autres agriculteurs qui font des choses similaires, pour voir si on peut trouver des solutions. Ce que je trouve excitant, c'est d'établir un meilleur système qui fonctionne. C'est de réussir à produire une récolte aussi bonne ou meilleure que celle d'un système conventionnel, mais d'une manière plus durable.

[Une musique entraînante commence.]

[Vue aérienne de la ferme Van Arkel et d'un champ avec un tracteur au loin.]

La dégradation des sols et des choses de ce genre se produisent si lentement qu'on ne s'en rend pas compte avant qu'il soit presque trop tard.

[Laurent Van Arkel s'adresse à la caméra.]

Texte à l'écran : Laurent Van Arkel – Producteur agricole, Dresden, Ontario

Texte à l'écran : Des actions qui portent fruit

[Une fourche et une pelle apparaissent de chaque côté du titre.]

[Sur la pelouse devant la ferme se trouve un panneau en bois portant l'inscription « Van Arkel Farms Ltd, Est. 1998, Laurent & Catherine & Family ».]

Texte à l'écran : Quel a été l'élément déclencheur?

[Laurent s'agenouille pour réparer son tracteur.]

J'aidais encore mon père à la ferme.

[Vue aérienne d'un tracteur tirant un cultivateur sur un champ pour ameublir le sol sans le labourer; gros plan sur des cultures; une main tient une motte de terre sèche; et Laurent inspecte le sol dans un champ de culture.]

C'était du labour traditionnel; on retournait le sol et on voyait les vieilles récoltes de l'année précédente qui remontaient noires et carbonisées. On s'est arrêté, on a regardé ça tous les deux et on s'est dit : ce n'est pas correct.

[Laurent examine un gros morceau de sol séché dans ses mains.]

On ne savait pas quoi changer, mais on savait qu'il fallait changer quelque chose.

Texte à l'écran : Quelle a été votre solution?

[Vue aérienne d'un tracteur qui passe un cultivateur de surface sur un champ.]

Un de nos plus grands défis, c'est de maintenir la santé et la qualité du sol, sans perdre de matière organique.

[Laurent se promène dans le champ et récolte une betterave à sucre. Il détache la charrue de son tracteur.]

Je me suis donc donné trois objectifs. J'essaie de garder le sol couvert autant que possible, que ce soit avec une culture, des résidus de culture ou une culture de couverture.

e deuxième objectif est de travailler le sol le moins possible.

[Montage de gros plans de cultures, de champs cultivés, d'une séquence en accéléré de racines qui poussent et d'une vue aérienne de la ferme Van Arkel.]

Et mon troisième objectif est d'essayer de maintenir un système de racines vivant dans mon sol toute l'année. Et tout cela doit être faisable sur le plan économique.

Texte à l'écran : Quel est le principal défi de votre système?

[Vue aérienne de la ferme.]

Il y a un coût initial pour qu'une ferme passe à un système plus durable. Il faut changer l'équipement.

[Laurent entretient l'équipement avec différents outils dans son garage et à l'extérieur.]

Beaucoup de fabricants d'équipement agricole conventionnel ne produisent pas d'équipement qui peut être adapté à ce que j'essaie de faire dans ma ferme. Je prends donc une vieille pièce d'équipement et j'essaie de la modifier pour pouvoir l'utiliser dans un système de labour réduit, où je peux utiliser des cultures de couverture, où je peux laisser des résidus sur le sol.

[Laurent fait reculer son tracteur; vue aérienne du tracteur se déplaçant dans un champ.]

Texte à l'écran : Comment fertilisez-vous?

J'utilise encore des engrais...

[Un rang de maïs; un sol brun foncé; un système automatisé et un tapis roulant éjectant le fumier d'une porcherie; une vue rapprochée de deux porcs et d'un porc en train de manger.]

... mais j'essaie aussi d'utiliser la culture de couverture pour absorber une partie ou la majorité du fumier produit par mon élevage.

[Vue aérienne d'un champ de culture et plan rapproché de rangs de maïs.]

Comme ça, il est gardé dans un système biologique jusqu'à ce qu'il soit libéré l'année suivante.

[Vue en plongée d'un tracteur épandant du fumier dans un champ.]

J'essaie d'éviter de perdre mon azote et mon phosphate en utilisant des cultures de couverture.

[Gros plan sur des plantes poussant dans un sol brun foncé; vue aérienne d'un tracteur garé à côté d'un champ de culture; Laurent monte dans son tracteur; gros plan sur des cultures.]

Je peux remplacer entre 60 et 70 pour cent de mes engrais commerciaux grâce à ce système.

Texte à l'écran : Combien de temps avant de voir des résultats?

[Vue rapprochée de rangs de culture et vue aérienne d'un tracteur cultivant un champ.]

Restaurer le sol après l'agriculture conventionnelle, c'est un processus lent.

[Vue rapprochée sur des champs de tournesols et de maïs.]

C'est probablement la dixième ou douzième année que je m'y consacre de manière assez intensive. Et je commence tout juste à en voir les bénéfices.

Texte à l'écran : Êtes-vous seul dans vos recherches et expériences?

[Laurent dans son garage; dans un champ, il inspecte une betterave fraîchement récoltée.]

C'est une expérience, et cela suscite beaucoup d'intérêt.

[Vue aérienne de la ferme Van Arkel; dans son garage, Laurent utilise divers outils sur son équipement; dans la cour, il conduit son tracteur.]

Le Laboratoire vivant d'AAC s'est intéressé à ce que j'essayais de faire. Je passe beaucoup de temps à échanger avec d'autres agriculteurs qui font des choses similaires, pour voir si on peut trouver des solutions.

Texte à l'écran : Qu'est-ce qui vous motive le plus?

Ce que je trouve vraiment excitant, c'est d'établir un meilleur système qui fonctionne.

[Vue des bâtiments de la ferme Van Arkel et de silos à grains; vue rapprochée de Laurent en train de souder; dans son champ, il montre une betterave fraîchement récoltée à la caméra; vue aérienne d'un panneau solaire placé devant une grange et d'un tracteur se déplaçant dans un champ.]

C'est de réussir à produire une récolte aussi bonne ou meilleure que celle d'un système conventionnel, mais d'une manière plus durable.

Texte à l'écran : Les productrices et producteurs et les entreprises agricoles au Canada travaillent pour vous nourrir et pour nourrir les générations futures. Découvrez comment ils cultivent un avenir meilleur. Canada.ca/Du-cœur-dans-chaque-bouchee

[Laurent s'appuie sur un panneau et sourit à la caméra.]

[La musique entraînante cesse.]

Texte à l'écran : Agriculture et Agroalimentaire Canada - Agriculture and Agri-Food Canada

[Signature d'AAC et mot-symbole du gouvernement du Canada]

[Fin]

Restez branchés

Facebook   YouTube   LinkedIn   Instagram